Le Grand Bleu plonge dans l’hyperréalisme 2e partie

Seb et Max devant la SD7 et tout à droite Fred Bailly de L-Acoustics. On est à quelques minutes du noir salle.

11 mai. Tout est en place. De long mois de travail minutieux vont donner vie au Grand Bleu en live. Un des hommes de l’ombre si essentiels, Jean-Phi Schevingt, partage avec nous sa passion pour ce projet. Ajoutez le déploiement L-Isa et nos impressions d’écoute et vous êtes prêts à plonger No Limit ! C’est parti.

Jean-Philippe Schevingt, l’ébéniste du son

SLU : Comment en es-tu venu à rejoindre cette équipe ?

J-Phi Schevingt devant son déploiement de MainStage. La barbe a blanchi, les lunettes sont apparues mais l’expérience ne fait que grandir…

Jean-Philippe Schevingt : Le plus simplement du monde, j’ai été appelé par Romain qui a rapidement compris qu’il allait falloir être à deux pour retrouver et retravailler cette quantité de données sonores. J’ai commencé à bosser sur les premiers patchs en janvier quand j’ai pu mettre la main sur toutes les machines, et j’ai constaté le temps que ça prenait. J’ai moi-même vite compris que jusqu’au dernier moment j’allais être accaparé par cette tâche et que je n’aurais jamais trouvé le temps de travailler mes partitions.

SLU : Tu devais aussi jouer ?

Jean-Philippe Schevingt : Bien sûr, on aurait aussi dû être les deux claviers de l’orchestre avec Romain mais j’ai préféré appeler Eric pour lui dire qu’il valait mieux que je reste à la disposition des musiciens afin de les mettre dans les meilleures conditions pour jouer. Comme en plus c’est moi qui ai tout programmé ne serait-ce qu’en termes d’attributions des sons aux différents contrôleurs MIDI, il valait mieux que je ne fasse que ça. Et puis pour jouer cette BO il faut savoir coller parfaitement à la partition et au click, en plaçant la note sur la quatrième double croche d’un temps, et je ne suis pas suffisamment bon lecteur pour faire ça (rires)

SLU : Il paraît qu’Eric garde tout !

Le TX816. La force brute de l’époque, brute…et encombrante ;0)

Jean-Philippe Schevingt : Heureusement ! Il a gardé précieusement les Sysex et les sauvegardes de ses synthés, j’ai ainsi pu avoir des éléments, mais pour les lire il a fallu recréer des vieux macs avec des vieux OS pour arriver à ouvrir les vieux logiciels de 1988 et les Sysex des TX816 (Des racks contenant huit cartes de synthèse FM NDR)

Grâce à ça, j’ai pu programmer des FM8 virtuels de Native Instruments. Il faut savoir que 80 à 90 % des sons de synthé du Grand Bleu sont issus du DX7 Yamaha avec beaucoup de layering. Chapeau quoi qu’il en soit à MOTU pour leur rétro-compatibilité.
Je n’ai jamais vu ça. Je ne connais pas de soft qui sache ouvrir une session qui a 30 ans. Ni ProTools, ni Cubase… Regarde la date de la dernière modification du générique du début. 9 février 1988. Tu double cliques et après t’être entendu dire que le soft ne retrouve pas l’environnement MIDI d’Eric…

Plus qu’un long discours, pour nos lecteurs qui ont moins de 30 ans, voici à quoi ressemble un écran de Mac SE, à peine plus grand qu’un boitier CD et monochrome. C’est du Performer 1, et c’est la session du géné du début du film, le Big Blue ouverture. La piste deux, c’est le tambourin qui fait « fffrr ». On voit aussi les locators sur les time codes où apparaissent les noms au générique pour les premiers rendez-vous sonores avec l’image. Ne manquent que des rouleaux de réverbération  et on s’y croirait !

SLU : Et en dehors de Yamaha ?

Jean-Philippe Schevingt : On a dû prendre des sons de l’Emulator 2, de l’Akai S 950, du Kurzweil 1000 PX ou du Roland MT32. Une fois échantillonnés, tous ces samples et les synthés virtuels sont gérés par le logiciel hôte MainStage d’Apple. Deux doubles configurations redondées. Une première contient l’ensemble des sons qui vont être joués par les deux claviéristes, par Eric et par le saxo qui a aussi un clavier.
La seconde contient l’ensemble des sons de batterie et percussions mais aussi tous les samples qui vont être joués par les deux batteurs. L’ensemble tient sur 4 Mac mini, des gros quadricœur avec beaucoup de ram. Ajoute à ça des cartes MADI et je suis en mesure de livrer à la face les 64 sorties qu’ils m’ont demandées. 32 pour les sons de claviers et 32 pour les sons de batterie.

SLU : Tu parlais de redondance…

Urgence oblige, le MadiBridge est placé sous les yeux de J-Phi qui dispose par ailleurs de 3 souris. Un homme qui ne s’embrouille pas  avec autant de souris s’appelle un polyrongeur.

Jean-Philippe Schevingt : Tout est doublé en miroir et aboutit dans un MadiBridge RME que j’ai sous les yeux. Si jamais le principal me créé un problème ou génère un bruit, je bascule sur le secours.

SLU : Es-tu asservi au time-code toi aussi ?

Jean-Philippe Schevingt : Non, je fais tout à la main, je n’ai pas le besoin d’y être raccroché.
Il y a un moment donné où j’aurais éventuellement eu besoin d’une MIDI clock pour suivre le tempo de toms avec un délay joué par Eric, mais pas pour le reste.

SLU : Le MIDI tient bon malgré ses 35 ans…

Jean-Philippe Schevingt : Sur des grandes longueurs comme ici, c’est encore ce qu’il y a de plus fiable. 15 mètres sans ampli, sans convertisseur ou expandeur, rien qui puisse interrompre le signal. Je suis installé pile là où il faut pour ça.
J’ai eu trop de problèmes avec l’USB, surtout quand tu as beaucoup de machines et où, un conflit d’IP, te fait perdre un clavier ou un pad. J’ai mes 14 câbles MIDI qui m’arrivent des différents contrôleurs sur scène vers deux racks d’interfaçage MIO Connectivity qui envoient les ordres à mes deux MainStage.

Une idée de la configuration pensée, programmée et exploitée par J-Phi Schevingt

SLU : Donc ce soir cela va être Next, Next, Next (sourire)

Jean-Philippe Schevingt : Exactement, mais je surveille aussi le déroulement des choses car les garçons sont tellement occupés avec leurs deux mains et pieds que parfois c’est moi qui leur rentre des couches ou leur remet à distance leur pédale en bas pour que le son arrive vraiment de loin (rires). Ce sont de vrais professionnels, mais ils ont une telle somme de choses à faire…
Je suis dessus toute la journée et 6 jours sur 7 depuis le 23 février, je n’ai fait que ça, je sais de quoi je parle ! Je me suis fait aussi une conduite avec les timings. S’il faut rebooter ou bouger quelque chose, je sais quand le faire.

Les deux racks d’interfaçage MIDI à gauche et les 4 mini mac et leurs cartes RME à droite, le tout à portée de main.

SLU : Question sans doute idiote, ta configuration marche parfaitement à l’instant où l’on se parle (le matin du jour du concert NDR). Tu ne touches plus à rien ou bien tu redémarres l’ensemble avant le show de ce soir ?

Jean-Philippe Schevingt : Je vais tout éteindre, laisser refroidir et une heure avant le spectacle, je vais tout redémarrer et faire un tour de tous mes claviers. Et je vais tester ma sécu aussi.

SLU : Pourtant la tentation serait grande de…

Jean-Philippe Schevingt : Certains ne touchent plus à rien et ça passe, mais l’informatique peut réserver des surprises. Un ordinateur se retrouve avec de la matière dans ses barrettes de RAM, et quand tu relances, s’il ne débufferise pas correctement, il va bloquer une partie de sa mémoire vive et  risque de marcher sur une patte.

SLU : MainStage et toi…

Jean-Philippe Schevingt : C’est une vieille histoire. J’ai mis sur la route la première tournée pour Calogero avec en 2007. J’étais allé chercher en Irlande la première boîte Logic Studio livrée là-bas. Deux ans après, avec Ivan Cassar, on a monté le premier show full virtuel au monde dans les stades pour Mylène Farmer. Comme tout était virtuel, on avait équipé 6 Mac pro 8 cœurs, 4 disques internes, on avait bétonné (On est au niveau de redondance aviation NDR).

Les claviers de Julien Carton avec la paire Native Instruments / Nord, au-dessus de laquelle on trouve la tablette pour la partition et entre les deux avec le logo Gaumont, le retour vidéo dans lequel est incrustée la battue.

Pour te resituer la puissance de MainStage, pour Le Grand Bleu et pour être tranquille, on aurait dû trouver une vingtaine de DX7 et au moins 6 échantillonneurs gonflés à bloc.
Le choix est vite fait. On a comparé, dans le studio d’Eric, le son en sortie du TX816 en rack et des plugs FM8 et ce sont ces derniers qui gagnent, grâce aussi à des convertisseurs plus modernes.
Leur commodité d’emploi nous a permis de reconstituer très facilement le layering avec le léger décalage de tonalité utilisé sur la version de 1988.

SLU : Comment sont faits les sons de batterie ?

Jean-Philippe Schevingt : Avec Battery 4 de Native Instruments. J’utilise aussi sur scène des claviers maîtres, des Complete Control de Native.

La batterie de Loïc Pontieux avec beaucoup de baguettes qui ont dû ressortir comme neuves ;0)

SLU : Je vois du rouge pourtant…

Jean-Philippe Schevingt : (sourire) Ce sont des Nord Stage, car le 88 notes de Native qui a aussi un toucher lourd, n’a pas de pitch bend, et nos musiciens s’en servent tout le temps, par exemple pour les flutes de pan.
C’est dommage car le prochain modèle qui va sortir bientôt, a des mollettes. Ce n’est pas de bol. Ils avaient fait le choix chez Native de les remplacer par des rubans à la « Touch Bar » du Mac, mais cela n’a pas pris avec les musiciens car c’est joli, c’est moderne, c’est fun mais…

SLU : Est-ce que tu arrives à te sortir ces mélodies de la tête…

Jean-Philippe Schevingt : Non (sourires). Je vis avec jour et nuit depuis plusieurs mois. Je vais plonger avec bonheur dans Eddy Mitchell la semaine prochaine. Cela dit, j’adore cette BO, et comme je l’ai dit à Eric, après avoir vu le film en salle à sa sortie et découvert la synchro à l’image, une synchro telle que même des non-initiés la remarquent, cela a beaucoup participé à mon envie de faire de l’informatique musicale.

La Grande Seine vue depuis le plateau, une salle magnifique et qui s’ajoute à l’offre parisienne. 4000 assis ou 6000 avec la fosse, il y a de quoi faire !

Dans les mois qui ont suivi la projection, j’ai acheté mon premier séquenceur, mon premier ordi, mes premières machines et j’ai commencé à programmer. C’est donc drôle de me retrouver 30 ans après à ce poste et d’avoir la chance de lui faire découvrir les jouets actuels.

SLU : Elle ne semble pas facile à jouer cette BO…

Jean-Philippe Schevingt : Pour nous et les musiciens c’est compliqué car dans un morceau, Eric est capable de changer à plusieurs reprises le tempo et le nombre de temps dans les mesures pour aller chercher l’image. Musicalement cela ne s’entend pas, mais à jouer sur scène, ce n’est vraiment pas évident.

La toile avec son déploiement L-Isa Focus. Bien cachés derrière et de gauche à droite on aperçoit Ben Rico face à sa SD7 en train de shooter Jean-Marc Barr, Romain Berguin devant son ProTools, Jean-Philippe Schevingt et ses MainStage et tout à droite Le fly de Lucien Viendras en charge des instruments acoustiques.

SLU : C’est dommage que vous soyez derrière le rideau avec Romain…

Jean-Philippe Schevingt : Mais on aurait dû être devant, Eric le voulait et jusqu’à il y a deux ou trois jours, on aurait dû accompagner les musiciens avec notre bazar. Seulement il faut pouvoir agir sereinement en cas de besoin, sans attirer l’attention des gens parce qu’on tourne autour de la table et qu’on bricole un truc.
Je suis fréquemment sur scène en tant que clavier avec la responsabilité parfois d’un ProTools et ma hantise c’est de rester propre devant les gens, de réagir sans qu’on ne le remarque.

11 mai

Pour la première fois, on pénètre dans la Grande Seine et comme toujours par les coulisses. L’immense toile micro-perforée permet de suivre le film qui déroule désormais en même temps que les musiciens filent, mais à l’envers. Voir Rosanna Arquette avec une tête de 3 mètres de haut laisse apercevoir le magnifique vert de ses yeux, mais passons.

Le film vu côté cage de scène avec les 5 lignes de base du déploiement L-Isa.

Le déploiement Focus de L-Isa fait lui aussi plaisir à voir et surtout à entendre. Il y a de la membrane et des moteurs, et avec K2 on est en 3 voies sur les trois points centraux, les 3-4-5, avec 9 boîtes par ligne. Quand il y a la place, cette configuration Focus semble être la solution parfaite pour muscler le centre où naturellement se retrouvent des sources riches en grave et en dynamique. Autre avantage, ces trois lignes de K2 étant très proches de la colonne de subs, le raccord marche bien.

La force de L-Isa dans un graphique. Le pourcentage de spectateurs couverts par un signal conforme et cohérent est maximal d’autant plus que cette salle ouvre exactement comme une enceinte. Seuls les premiers rangs souffrent un peu.

Les lignes 2 et 6, toujours derrière l’écran et de 12 boîtes chacune, restent en Kara tout comme les 1 et 7, de 9 éléments chacune, visibles cette fois-ci par le public car accrochées au plus large de la salle et twistées en dedans.

Les surround constitués par deux lignes de 9 Kiva II, sont placés en haut des gradins au lointain. En nez de scène enfin, 6 Kiva II tirent l’image vers le bas et donnent un peu de son aux premiers rangs.

A l’écoute on remarque immédiatement que la cage de scène et l’écran emprisonnent de l’infra et que les moteurs d’aigu des K2 jouent à la pelote avec ce dernier. Ça rebondit sec. Au pied de l’écran, cachés par un pendard noir qui l’entoure, on retrouve Ben Rico et sa console, Romain Berguin et son ProTools, Jean-Philippe Schevingt et ses machines mi-ordi mi-synthé, accompagnés par le backliner en charge des instruments acoustiques et du technicien en charge du serveur vidéo. Plus un gros paquet de contrôleurs LA12X et que du 12X, même pour du Kara ou du Kiva. Chapeau Dushow.

La salle des machines avec notamment deux processeurs L-Isa et leurs deux convertisseurs ADI-6432 de RME et 21 contrôleurs LA12X. Au-dessus, les trois lignes Focus en K2 et les deux lignes moins sollicitées en Kara. La colonne de KS28 en montage cardioïde est très bien placée derrière les K2.

Côté salle encore vide, le son est naturellement un peu éteint sur la dernière octave et le grave et l’infra, bien que présents et précis, sont un poil longs. D’autres détails appelleraient aussi un commentaire, mais comme à salle pleine et grâce à Max et Seb, ils disparaitront quasi entièrement, inutile de gâcher des bits.

La réponse du K2 moyennée sur le tracé noir. 6 dB de compensation dans l’aigu ont été nécessaires pour passer l’écran.

Côté bonnes nouvelles, le grave donne des frissons car il fait redécouvrir la bande originale. Le pied, la basse d’Eric, les nappes, et certaines notes qui s’encanaillent d’infra dans les 40 Hz, apportent un naturel et une assise que le pauvre grave lyophilisé et à la fois dégoulinant d’une salle de ciné ne peut atteindre… Le filage tourne à 90 dBA, un niveau parfait qui ne sera que très rarement dépassé le soir même.

Eric Serra en pleine prestation, plus éclairé qu’en réalité sur cette photo, et toujours aussi bon sur sa basse.

Seb a dû comme prévu retravailler sa spatialisation, surtout les extends qui ne sont pas derrière l’écran et ne sont pas transposables facilement en salle.
Le bas du spectre qui ne peut pas sonner de la même façon entre petit studio et grande salle, est aussi remis d’équerre avec un niveau de réverbération ajusté à celui de la Grande Seine. Le résultat final est aussi beau qu’une plaquette de Marcoussis.

Noir salle

De gauche à droite Dimitri Vassiliu, Soline Marchand et au pupitre Philippe Marty.

Les musiciens rentrent et vont à leur instrument, Eric Serra arrive sous les applaudissements d’un public visiblement déjà sous le charme.
Les lumières discrètes, mais comment aurait-il pu en être autrement pour ne pas polluer la toile, apportent leur écot d’ambiance.
C’était le projet casse gueule par excellence, mais Dimitri Vassiliu s’en est sorti avec son élégance et expérience coutumières.


Le bulletin de l’élève Menelec Maxime pour cette opération L-Isa ;0). Tout est presque au taquet.

Les 7 musiciens s’animent d’un coup, guidés par un chef d’orchestre invisible mi-Tools mi-Berguin et la magie opère instantanément. Implacable.
Le générique défile et on est tous pris par le même pincement. Le Grand Bleu reprend vie sous nos yeux et surtout dans nos oreilles mais mieux, tellement mieux qu’au ciné.

L’image sonore déborde largement de la toile et sature de bonheur notre pauvre esprit stéréophonique, bientôt stéréophobique. L’ampleur, la précision, l’étendue du spectre, la dynamique, la beauté et la localisation des sons, tout habille l’image, et cette bande originale qui a déjà tant fait pour le film, lui ravit pour la première fois la vedette.

Le jeu des musiciens avec leur propre timing, la qualité nouvelle des sons, le mix retravaillé pour la salle de Seb, le calage loin d’être évident de Max, le service traiteur de Ben, la puissance dans le haut du K2 qui a fini de perforer l’écran, L-Isa qui avec le déploiement Focus est enfin prêt à s’attaquer à la variété et le travail de l’ombre tellement important de Romain et Jean-Philippe, font de ce ciné-concert un vrai concert-ciné et avant tout, un moment rare où mes yeux ont parfois eu une étrange réaction lacrymale. Je dois être allergique au bon son et au talent.


Renan Richard, Eric Serra et François Delfin jouent en direct une musique d’ambiance qu’on entend durant la soirée spaghetti dans la chambre d’Enzo. Et se marrent.

A quelques mois de l’entrée en vigueur du décret 102, on a savouré 90 dBA et 101 à 104 dBC remarquablement bien faits, sans jamais grimacer ni sortir les bouchons, mais avec l’ampleur et l’impact indispensables à tout spectacle. A s’en demander à quoi servent les 15 dB en plus. Le Grand Bleu va peut-être prendre la route les prochains mois. Ce sera LE concert-ciné à ne pas rater, ne serait-ce que pour écouter et applaudir un super compositeur.

C’était un vrai concert et des plus difficiles pour un musicien. Chapeau les gars !

Les équipes

Le Son
Son FOH : Sébastien Barbato (Société ENKP ) / Maxime Menelec (Société upoint)
Son Retour : Benjamin Rico / Pierre Veysset
Backline : Jean-Phi Schevingt / Lucien Viendras
Protools : Romain Berguin (Société upoint)
Support L-Acoustics : Fred Bailly / Florent Bernard / Guillaume Le Nost
Equipe Montage Dushow Diffusion : Max Maguet / Antoine Dumortier / Théophile Thomassin

Les Musiciens :
Eric Serra : Basse, Claviers, Percussions Électroniques, Guitare,
Loïc Pontieux : Batterie Électronique,
David Salkin : Batterie Électronique,
Sébastien Cortella : Claviers,
Julien Carton : Claviers,
François Delfin : Guitare,
Renan Richard : Saxophone, Claviers, Percussion

La Lumière :
Lumière : Dimitri Vassiliu / Philippe Marty / Soline Marchand
Gestion projet Dushow : Regis Nguyen / Adrien Pratz / Alex Capponi
Prod : Jean-François Bellino / Mathieu Drouot / Sylvain Gilbert / Cyril Sebbon

La Création :
Création sons joués par les musiciens, réverbérations et restauration fichiers : Jean-Phi Schevingt, Romain Berguin et Eric Serra.

Crédits - Texte : Ludovic Monchat - Photos : Ludovic Monchat - Upoint

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