Les nouvelles VTX A12 JBL au cœur de Paris avec Bellote

La place de l’Hôtel de Ville de Paris transformée en festival avec la FNAC

Présentées à Francfort, les JBL A12 sont les premières venues de la nouvelle gamme ‘A’ destinée au Touring. Dès le premier kit arrivé en France, nous avons été à la rencontre de Laurent Delenclos, le directeur technique son de Freevox mais avant tout LE seul et unique Bellote avec tout son savoir dedans, pour les découvrir, en savoir forcément plus, et les écouter lors du FNAC Festival place de l’Hôtel de ville à Paris.

A gauche Xavier Poulailleau, chef produit son chez Freevox et à droite Laurent Delenclos, directeur technique son de Freevox, prennent la pose sous les douze A12 qui ont donné vie au FNAC festival. Laurent Delenclos ? Bellote en somme !

Le 3 décembre 2012 on avait titré sur SLU : « J’aime BelLote » pour relater la prise de fonction de Laurent à la tête de l’audio de Freevox et sa plongée dans l’univers orangé de JBL. Presque 5 ans plus tard il est toujours aussi mordu de la marque de Northridge et ravi de nous présenter les A12, les dernières nées des VTX.

SLU : Ce ne sont pas les boîtes d’Harman qui ont tourné comme Spoutnik dans tous les pays ?

Bellote : Non. Freevox en a acheté 24 ce qui me permet de les faire écouter plus facilement, d’où leur présence au FNAC Festival dans les mains d’On-Off qui connait bien la marque. Si c’est pour monter une boîte et jouer deux CD dedans, ce n’est pas très intéressant ! Ici on va pouvoir se rendre compte dynamiquement comment réagit cette nouvelle tête avec des groupes de qualité habitués aux festivals.

SLU : En quelques mots, il y a quoi dedans ?

Bellote : D’abord deux 12” à longue excursion, très longue puisqu’on atteint 9 cm, quatre 5,5’’ et trois moteurs d’aigu. On monte trois boîtes en parallèle sur chaque ampli.

SLU : Un montage trois voies classique avec 4 médiums…

Trois 2423K, 32 ohms, des moteurs annulaires désormais simple et non plus double membrane, montés directement au travers de leur coupleur flower sur l’embouchure de sortie qui mène au guide d’onde. 32 ohms par moteur, 9 en parallèle, quelle impédance résultante pour l’ampli ?

Bellote : JBL a repris ce qui existait et marchait bien dans le Vertec dans cette bande de fréquences, tout en retravaillant ses 5,5” qui ont 12 dB de moins d’harmonique 5, et en les chargeant par une pièce spécifique qui les exploite par diffraction, ce qui linéarise leur apport dans le guide d’onde. L’aigu est lui revu de fond en comble avec des nouveaux moteurs qui génèrent une vraie onde isophase jusqu’à 20 kHz.
En lieu et place de l’habituel moteur 3” sur une embouchure d’un pouce et demi sur lequel on vient placer une pièce de mise en phase et un guide d’onde spécifique, les ingénieurs de JBL ont fait en sorte que le transducteur annulaire 2” rayonne directement sur le guide d’onde isophase.
La vraie force c’est la maîtrise du moteur annulaire qui existait déjà dans la V25 et qui a un avantage majeur sur le dôme, l’absence de déformation et de la distorsion qui va avec.

Une autre vue du montage très simplifié, bien connu et très efficace du moteur annulaire via sa fleur dont l’efficacité est réelle, nous avons vu les courbes avec et sans !

SLU : Qu’on appelle couleur…

Bellote : C’est ça. Avec le V25 il s’agissait de doubles annulaires en push/push pour compenser la surface émissive plus petite que celle d’un dôme. Le gain étant de 16 dB dans un guide isophase, ils sont revenus au transducteur annulaire unique et un gain de 10 dB, largement suffisant puisqu’il y a trois moteurs dans l’A12. Pour peaufiner la chose et éliminer les dernières petites résonances créées par un rond parfait, les ingénieurs ont imaginé une embouchure en fleur pour que sous-pressions et surpressions cassent les ondes stationnaires.

SLU : Une solution mécanique qui évite de le faire électroniquement… Bellote : Exactement.

Un stack de S28, conçus pour être accrochés mais parfaitement capables de faire des gros tas de bois sonores quand nécessaire.

SLU : Quelques mots sur tes subs ?

Bellote : Ils sont déjà au catalogue de JBL. Ce sont ceux qui accompagnent les V. Il y a deux modèles différents. Un, le S28, est à radiation directe et bass reflex. Il est conçu pour être flyé et sa forme trapézoïdale lui permet de prendre des angles et moins de place en montage cardioïde. Le gros avantage est qu’on peut l’accrocher directement avec des V25 sans besoin de bumper additionnel.
Il dispose de deux 18”, des 2269H, des gamelles qui acceptent chacune 2 kW RMS. On les alimente soit un HP par patte d’ampli pour des musiques extrêmement exigeantes dans le bas du spectre, soit par deux en exploitant au mieux les 3500 W délivrés par les amplis.
Le G28 au contraire est conçu pour être stacké. Il est rectangulaire et ne comporte pas de ferrures. Il attaque moins que le S28 mais descend plus bas, 25 Hz à -3 dB grâce à son volume de charge supérieur, un accord différent des évents et surtout grâce au fait que les deux HP, les mêmes que le S28, sont montés à l’envers et orientés à 45°, les aimants tournés vers l’évent laminaire. Les retourner permet aussi de mieux les refroidir et donc reculer d’autant la compression thermique et gagner en rendement.

Les quatre stacks de trois G28 en montage cardio et en arrangement arc sub placés au pied du plateau. Posé au-dessus, deux F12 bi-amplifiés embarquant le même double aigu annulaire que le V25, apportent qualité et réconfort aux lécheurs de crashs. L’ensemble sera par la suite caché par un tulle noir.

SLU : Comment filtre-t-on entre tête et sub ?

Bellote : On a deux fréquences au choix, 60 ou 80 Hz sur les subs, et pour les têtes, par exemple, on peut mettre les V25 soit full range, on appelle ça X, ou bien les couper à 80. Quand tu es dans la même ligne ou juste à côté, tu peux faire un overlap. On a largement de quoi travailler. Pour cette opération au FNAC festival, on a un panachage de G et de S en montage arc sub.
Sous la scène on a quatre stacks de G28 en montage arc sub. Les deux stacks de trois centraux sont à temps 0. Les deux stacks de trois plus excentrés sont délayés et les deux derniers stacks de S28 placés à l’aplomb des A12 le sont encore un peu plus. Du coup les têtes sont aussi un peu délayées.

L’extension se voit et s’entend, en fréquence comme en rendement sur le G28.

Plus ramassé dans le bas mais plus dynamique, le S28 est là pour taper.


SLU : Revenons aux A12. Ca pèse combien et pourquoi ne pas avoir accroché un peu de grave en hauteur ?

Bellote : Ca pèse 61 kg, et pour le moment il n’existe pas encore de grave spécifique et qui viendrait en complément des A12, comme en plus je n’ai pas d’adaptateur pour relier des subs VTX aux A12, on reste au sol. Je ne sais d’ailleurs pas si des subs ou des renforts de grave seront lancés dans la famille « A » mais peut-être songeront ils chez JBL à travailler sur une A12 W ouvrant à 120° pour les bas de ligne.

SLU : Tu nous disais qu’on monte trois A12 par Crown i-Tech 3500HD.

Bellote : Oui, contrairement aux V25 qui s’alimentent par paires, JBL a conçu les A12 pour être raccordées 3 à la fois en parallèle à chaque ampli. Une ligne de 12 boîtes demande donc un peu plus d’un VRack. Le 12” a été légèrement réduit en puissance pour, qu’une fois mis en parallèle par trois, cela soit adapté à un canal de 3500 W de puissance. Un choix volontaire qui n’empêche pas à l’A12 de délivrer un SPL Max de 146 dB, mais optimise au mieux le coût d’amplification de nos boîtes, un domaine où d’autres marques ont été plus performantes.

Cinq VRacks, autant dire 60 amplis processés de 3500 W chacun. 210 kg en somme. Une paille.

SLU : Qui dit nouvelle enceinte dit polaire plus mieux comme dirait mon ami Bescherelle.

Bellote : On a 90° constants de 200 Hz à 19 kHz ! La nouvelle pièce de charge, de guidage d’onde et de mise en phase guide l’aigu des trois moteurs, charge les 4 médiums en diffraction et enfin apporte 2 dB de gain aux 12” et déplace les centres acoustiques. A ce sujet, ces deux HP de grave ont un volume de charge commun qui profite du peu de profondeur de l’équipage aigu formé par les 3 moteurs.

La pièce de mise en phase avec un des côtés du guide d’onde, deux médiums en haut et la partie qui vient se placer face au 12” dans les mains de Bellote.

Cette pièce de charge et de guidage a une autre particularité. Associée à un overlap dans le preset en FIR qui gère le raccordement entre les 12” et les 5,5”, et à un surplus d’énergie des 12” assez haut en fréquence, elle vient contrecarrer une forme de resserrage de la directivité que l’on a connu dans de nombreuses autres enceintes y compris françaises et permet de réellement ouvrir à 90°. Il existe un problème entre 500 et 1 kHz que les fabricants connaissent et maîtrisent plus ou moins bien. JBL l’a brillamment résolu.

L’ouverture horizontale de la A12. En pinaillant, il y a un mini pincement de 10° autour des 5 kHz mais pour le reste c’est magnifique de régularité avec un guidage qui reste effectif jusqu’à 250 Hz.


Le 2264H en vue de coupe. Ne vous fiez pas à la taille des aimants et ne vous approchez pas de la membrane. Elle met des gifles !

SLU : Quand je t’écoute, cette boîte semble être celle de la maturité pour JBL…

Bellote : Elle a été pensée et optimisée de fond en comble. Prenons par exemple les deux 12”. Ils ont une énorme excursion pour faire en sorte de n’avoir aucune déformation de la membrane jusqu’à très fort niveau, là où les presets lui permettent d’aller. On n’utilise peut-être pas les 9 centimètres, mais cette réserve mécanique permet de garder un grave cohérent en attaque comme en couleur à tous les niveaux sonores.
Ces 12” portent le nom de 2264H et ont bénéficié de la 4e version du principe appelé Differential Drive. L’amélioration a porté sur le nombre et le placement des aimants qui ont été optimisés afin de donner à la double bobine toute l’excursion possible, sans qu’à aucun moment elle ne coure le risque de se mette de travers et donc se détruise, ou bien qu’il faille l’équiper de deux spiders ce qui se paye en rendement.

Un équipage mobile de HP de grave JBL montrant bien le traitement arrière des membranes, le spider à la rigidité impressionnante et la double bobine propre au système differential drive.

Un choix de raison a aussi été fait quant à l’extension dans le grave et, contrairement à d’autres modèles concurrents, JBL a pris le parti de ne pas descendre en dessous de 60 Hz, gardant ainsi un maximum d’attaque qui est ce que l’on recherche avec des 12”.
Ils ont aussi fait en sorte de linéariser le comportement de ces HP du plus faible au plus fort niveau (les courbes que nous avons eu la chance de voir sont très parlantes NDR) et surtout ils ont travaillé les cônes afin de rendre possible leur montée dans le bas médium nécessaire à l’obtention d’une belle polaire. Le dôme des 12” est désormais composé de pulpe de cellulose mélangée à du carbone.

Un éclaté de la A12 qui montre bien les particularités de cette nouvelle enceinte dont les trois moteurs annulaires raccordés directement au guide, et dont on voit bien la très faible profondeur. On voit aussi très bien la forme très étudiée de l’évent laminaire et la pièce servant de guide d’onde et de charge pour les 5,5” et les 12”. Les renforts sont nombreux.


L’évent laminaire mais bouché par une main. On appelle ça un évent lamiminaire. Ok, je monte dans ma chambre.

SLU : Les évents deviennent de plus en plus importants. Chez JBL aussi ?

Bellote : Bien sûr. Les évents de l’A12, qui n’utilisent qu’un seul volume de charge pour les deux 12”, sont de type laminaire et suivent précisément la forme circulaire des haut-parleurs.
L’air est collecté à l’arrière, ensuite on va l’accélérer dans une zone de surpression et ensuite le freiner en sortie en le guidant en vue de contrôler la directivité de l’enceinte.


Le VTX A12 AF, autant dire le frame de base de l’A12 avec sa barre en position de travail mais qui se replie dessus pour le transport.

SLU : J’imagine que vous avez fait fort dans la gestion des angles et de l’accroche en général…

Bellote : Arrivant en dernier avec un produit très novateur, on se devait de bien faire. Les angles peuvent être sélectionnés avant de monter par le côté de la boîte.
Nous avons porté une attention toute particulière à la qualité des mécaniques afin d’éviter le plus possible le jeu, surtout quand on commence à tilter les systèmes vers le bas, et éviter absolument les spacers.
Première décision un peu comme les autres fabricants, éviter le 0° qui est source de problèmes et démarrer à 0,25°, mais en détaillant plus les petits angles donc, 0,5°, 1°, 1,5°, 2°, 2,5°, 3° ce qui est important quand on veut porter, mais aussi 4°, 6°, 8° et enfin 10° qui est l’angle nominal vertical de l’enceinte.
Le principe de fonctionnement est la sélection des angles au sol et l’auto verrouillage via un système de crémaillère une fois la ligne sous tension. La distance entre les guides d’onde ou plus précisément les sorties des embouchures des moteurs ne sont jamais distancées quel que soit le réglage d’angle, pour que le front d’onde soit préservé. A cet effet l’articulation avant est localisée dans l’axe des embouchures.

L’articulation avant placée pile au ras de la face avant de l’ébénisterie et donc de l’embouchure de sortie des moteurs.

Le bas de la sortie du moteur du bas de l’enceinte, ici sans sa face avant, est à quelques millimètres du haut de de sortie du premier moteur de l’enceinte du dessous.


Le bumper a aussi été repensé, et avec des matériaux et des formes spécifiques il ne pèse que 41 kg pour un potentiel d’accroche de 24 boîtes. Il existe aussi un mini bumper pour accrocher jusqu’à 18 boîtes, l’idéal pour des lignes centrales et parfait pour travailler en compression. Il y a un ensemble complet d’autres accessoires comme des plateaux, des housses, des chariots très bien conçus pour faciliter et accélérer le déploiement de cette enceinte, y compris en stacking.

Une A12 avec la pinoche en mode 10°, les autres 10 positions se prennent par leur trou respectif, et les deux leviers de verrouillage sortis en mode transport. En exploitation et sous tension, les deux leviers rouges doivent disparaître.

SLU : Je vois que la A12 est déjà implémentée dans Performance Manager. C’est pratique de n’avoir qu’un seul et unique soft qui fait tout ?

Une image du setup du FNAC Festival dans le Performance Manager.

Bellote : Oui. Il offre des fonctions très intéressantes et puissantes de travail off line qui font gagner du temps. Il ne lui manque que la 3D. Les équipes travaillent cet aspect et d’autres. Ca va venir (rires) Pour le moment si tu me demandes une vue 3D, je te fais un petit EASE ! Et LAC 3 qui permet les exports en dwb vient d’arriver!

SLU : Comment tu alimentes tes amplis depuis la régie en audio, quel est leur langage standard ?

Bellote : Du Cobranet. C’est très américain et répandu là-bas, et aussi très efficace. Liaison 100 mega, 32 canaux donc plus qu’assez pour l’usage qu’on en fait, 96 kHz et 24 bits… Les temps de latence sont acceptables et comparables au Dante. Ce n’est en revanche pas du tout connu en France car lorsque le Cobranet est sorti, tout le monde a crié au scandale à cause des 5 ms de latence des débuts. C’était trop tôt, et l’analogique était encore dans toutes les têtes. Aujourd’hui il n’y a même plus débat.

SLU : Et pour cette prestation, ils ont donc un convertisseur AES vers Cobranet ?

Bellote : Non, ici c’est du Dante avec une conversion vers l’AES avant d’attaquer les amplis.

SLU : Dernière question et non des moindres, à combien va sortir l’A12 en prix public et à l’unité ?

Bellote : J’en sais rien… Ca y est j’ai trouvé : 16200€ TTC

La Soundcraft Vi7000 de la face qu’un esprit farceur a “rebrandée” à l’aide d’un bout de gaffeur vert. Un autre gaffeur sans doute !

Bobo au système

Pour cette première sortie officielle du kit de Freevox, Bellote a confié les vingt-quatre A12 à On-Off et plus particulièrement à Boris Jacquier-Laforge, bref Bobo, qui l’a déployé, calé et a le très gros avantage de bien connaître les autres références JBL en parc chez On-Off.
L’occasion de lui demander son premier avis après qu’il nous ait assaisonné à grands coups de bruit rose, de Jennifer Warnes, de Chris Jones et de Jeff Buckley, avant qu’à notre tour on joue quelques extraits ;0)

Boris Jacquier-Laforge dit Bobo, première gâchette sur du JBL pour On-Off et sondier corporate. Le t-shirt très « Silence ! » est en fait siglé JBL.

SLU : Tu le découvres aussi pour la première fois ou presque…

Bobo : Pas tout à fait, j’ai déjà eu la primeur de l’écouter chez Bellote. Je trouve qu’il y avait déjà eu un pas en avant en termes de définition d’aigu et de premier plan entre le V20 et le V25.
Dès la première écoute du A12, on a constaté un aigu encore plus précis avec beaucoup de finesse et qui monte super haut. C’est assez impressionnant. Une sorte de super V20 !
Le grave est aussi massif malgré le fait que ce soit un 12’’ et qu’il tourne par trois boîtes par patte d’ampli. Le bond en avant de l’audio est important. L’enceinte est légère, le rig super pratique, le bumper aussi est léger, c’est mortel. Tout a encore été amélioré.

SLU : Vous avez beaucoup de JBL chez On-Off ?

Bobo : Pas mal oui. On a 24 x V25, 32 x V20, 24 x S28, 12 G28, 12 x F12. Ca commence à faire du monde ! Et tout sort. Entre Pokora, Fréro Delavega, Midnight Oil demain, ça tourne bien. Rien qu’avec Fréro Delavega, on a sonorisé leur concert place des Quinconces à Bordeaux pour 25,000 personnes.

Conclusion

Pas de doute, avec sa remarquable définition du produit, sa volonté d’amélioration du moindre détail et son R&D démoulant des brevets comme un boulanger des baguettes, JBL est de retour au tout premier plan. Rien n’est révolutionnaire dans l’A12, ni le look, ni la taille ni encore moins le concept, c’est une enceinte de touring de moyen/grand format à 3 voies et 12”, si ce n’est qu’elle embarque une technologie de pointe, réfléchie, équilibrée et conçue pour fournir le meilleur outil aux professionnels. Sobrement et sans faire de bruit…enfin, si, mais du bon. Ca paraît simple dit comme ça et pourtant il aura fallu un nombre certain d’itérations au géant de Northridge pour parvenir à ce modèle, mais cette fois, c’est la bonne.

La A12 a les cartes en règle pour se battre sereinement avec les produits concurrents. Légère, simple et rapide à déployer, économe en puissance et adaptée à au moins 90% des prestations type, la A12 sonne très bien et très moderne. Le son jaillit littéralement de la boîte surtout quand on la compare avec la V20 qui est droite et agréable mais semble très retenue, et presque dépassée. La réponse en fréquence de l’A12 est régulière, le haut du spectre fin et très fidèle, le médium dynamique et le grave sec et analytique. On a l’impression d’écouter une très grosse enceinte hifi avec une énorme dynamique.

Je sais, ça ne sert à rien de montrer une seule boîte qui par définition ne le sera jamais et jouera rarement dans une chambre anéchoïque, mais elle est trop belle. En rouge la phase est aussi très mimi.

L’association 12” et 18” marche toujours aussi bien. Rien à redire non plus sur la polaire. Ce que les courbes affirment, les oreilles le certifient. La décroissance en bout de portée latérale est linéaire et le point chaud central à peine perceptible. On ira la réécouter au plus vite pour explorer encore mieux ses performances et l’écouter dans un mix live, mais la première impression est très positive.

Prestataires pour le Son : On-Off – la Lumière : Phase 4 et d’autres information sur le site Freevox

 

Crédits -

Texte & photos : Ludovic Monchat

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