Dimitri Vassiliu & co signent une lumière organique et rock'n'roll.

M au Zénith : Mister Mojo rising…

La caméra prend la structure de profil. L’image est projetée par les VP Christie.

La caméra prend la structure de profil. L’image est projetée par les vidéoprojecteurs Christie. Les Super Beam 1200, magnifiques poursuites de contre réchauffent le tableau aidés par les Mac Aura du Mojo. Tous les techniciens sont à vue pour un tableau rétro futuriste remarquable.

L'aventure M, initiée par une tournée des clubs, emmène à présent dans les zéniths et Festivals de France toute l'équipe de bidouilleurs fous entourant l'homme aux lunettes à Led pour éclairer et faire vivre un spectacle à l'image de son maître de cérémonie : brut de décoffrage mais archi généreux, rock et divertissant, imparfait mais très juste.

L’énergie rock est palpable dans ce pur contre magnifique .

L’énergie rock est palpable dans ce pur contre magnifique créé par les Wildsun et Rollapix.

Encore du pur rock par la simplicité et la puissance des Mac Viper et la projection sur mirolège pour la dynamique du tableau.

Encore du pur rock par la simplicité et la puissance des Mac Viper et la projection sur mirolège pour la dynamique du tableau.


Ce propos de simplicité et de retour aux sources du rock respecté à toutes les étapes du processus de préparation et de création est partagé par son designer lumière, Dimitri Vassiliu. Il a dès le début décidé de privilégier l'humain comme à son habitude, en choisissant soigneusement son équipe et en s'accompagnant de jeunes lighteux issus du pur rock et du live, habitués à la lumière de club et préférant mettre les mains dans les machines plutôt que derrière une console lumière ! Du sale, du live, de la musique, un kit lumière raisonnable tapant pile poil là où il faut, et même une fille... Voici une “grosse” tournée qui ne ressemble pas aux autres pour un artiste hors du commun et, comme souvent avec Dimitri Vassiliu, une lumière pleine d'émotion

Ça tombe bien, c'est pour ça que nous sommes là, dans les coulisses du Zénith de Paris en ce début d'été, à la rencontre de cette chouette équipe, à commencer par son pilier, Dimitri Vassiliu, designer lumière du show mais aussi responsable de la régie vidéo, qui a répondu à nos questions et nous a présenté ses deux acolytes de tournée, Jérémy Bargues à la régie lumière et au pupitre et Céline Royer, d'abord assistante pour finir par piloter le show elle aussi, derrière sa GrandMA.

L’équipe lumière et vidéo. En haut de l’image, de gauche à droite : Jerome Prévost, Céline Royer, Antony Toraldo, Dimitri Vassiliu, Thierry Grand, Jérémy Bargues. En bas : Kévin Leroy, Sébastien Amador, William Weber.

L’équipe lumière et vidéo. En haut de l’image, de gauche à droite : Jerome Prévost, Céline Royer, Antony Toraldo, Dimitri Vassiliu, Thierry Grand, Jérémy Bargues. En bas : Kévin Leroy, Sébastien Amador, William Weber.

Des clubs aux zéniths.

C'est Jérémy Bargues, jeune éclairagiste autodidacte, qui a été choisi par Dimitri pour éclairer la tournée des clubs. Cette expérience, en plus d’être enrichissante, a permis de poser les bases du kit et du design mis en œuvre sur les zéniths et les festivals.

SLU : Jérémy, comment t'es-tu retrouvé dans cette aventure ?

Jérémy Bargues : “En fait on ne se connaissait pas du tout avec Dimitri. C'est Laurent Poirier (Directeur de production de la tournée) qui nous a présentés pour collaborer sur le design de M.
Dimitri a commencé le design des zéniths au mois d'Avril et moi, j'ai démarré la série des club en Mars avec Matthieu (Chedid).

SLU : Parle-nous de cette “série des clubs”.

Jérémy Bargues : Il s'agissait de tourner dans des clubs d’une capacité allant de 400 à 2000 personnes, à l’étranger principalement, avec quelques dates en France, à La Rochelle et au Trianon à Paris. C'est une phase super intime et très rock avec trois musiciens sur scène, et parfois, très peu de lumière...

SLU : En quoi cette phase a-t-elle été préparatoire à celle des Zéniths ?

Jérémy Bargues : On a commencé tout un travail de live avec Matthieu, et dès qu'on avait une avancée ou une idée, on tenait constamment au courant Dimitri. Au fur et à mesure, les idées se sont imbriquées des deux côtés pour finalement construire les Zéniths.

L’image live est projetée en séparation de couleurs.

Les vidéoprojecteurs placés dans le public projettent l’image live en séparation de couleurs. Les Rollapix prennent les instruments et les Viper en contre douche se chargent de l’artiste toujours très discret.

SLU : Avec quel kit es-tu parti ? As tu utilisé le matériel mis à disposition par les clubs ?

Jérémy Bargues : On faisait avec ce qu'il y avait sur place. Nous avions juste une console, 4 Svoboda et 8 Rollapix Ayrton : un petit kit rock'n'roll ! Il fallait tous les jours improviser pour transcrire la demande de Matthieu.On n’est pas toujours tombé dans des endroits grands ou suréquipés. Par exemple, on a joué sur une péniche à Bristol (UK) où il n’y avait que 8 Par LED, 4 Mac 250, et il fallait s'adapter.
On ne disposait même pas d’une 16 A pour les Rollapix ! C'était vraiment de l'adaptation, surtout après dans des lieux comme le Trianon ou des clubs en Allemagne de 2000 personnes !

SLU : C'est sportif comme activité !

Jérémy Bargues : Oui et excitant aussi, mais surtout ça tombait bien car ça nous a permis de tester des choses pour la suite, avec différents types de projecteurs ou différents angles qu'on ne peut pas forcément tester en installation fixe. On cherche, et c'est très intéressant. Et en même temps, c’était la volonté de l'artiste, quelque chose de très simple, que de la musique, quelques projecteurs et c'est parti !

SLU : Comment ressens-tu l'approche de la lumière de Dimitri Vassiliu et votre collaboration ?

Jérémy Bargues : C'est une vraie rencontre. Il y a tout le temps un dialogue dans l'équipe. On ressent les choses, on en discute, et on se recentre toujours vers le propos. Dimitri est un personnage adorable. Il a un cœur en or et accueille les idées de tout le monde pendant le processus de création. Je pense que son approche est vraiment dans l'émotion.
Tout le monde a sa place, tout le monde est dans le projet. C'est essentiel car sur ce show, toutes les personnes qui travaillent au montage et au démontage travaillent aussi pendant le concert pour bouger la déco ou les projos. Tout les techniciens sont à vue. S’il n'y avait pas cette envie de travailler ensemble, cette communication, tout le monde ne pourrait pas s'impliquer autant !

"Dimitri sait fédérer les gens, il est là aussi pour ça". Une équipe soudée complètement au service d'un show et d'un artiste, c'est l'ingrédient clé de cette aventure, comme Dimitri Vassiliu son designer lumière, nous le confirmera :“L'équipe technique est super, du backliner au rigger, On est tous très potes et tous investis à 100%.”

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