Midas, Plisson, Allen & Heath Dansent Avec les Stars

On a beau faire le plus beau métier du monde avec nos oreilles, les outils aussi ont leur importance et leur charme. Certains les appellent « mes jouets » et aiment bien en changer. C’est précisément ce qu’on va vous raconter avec la complicité de Laurent Midas et Stéphane Plisson, grands défricheurs devant l’éternel, et qui viennent d’en découvrir un tout nouveau dont ils se sont équipés.

Mériadeck transformé en plateau télé et en piste de danse…sans glace !

La rencontre a lieu au cours d’une date de Danse Avec Les Stars à la Patinoire de Mériadeck, pour sans doute l’un des derniers reportages sur glace avant l’ouverture début 2018 de la superbe Bordeaux Métropole Aréna de 11 000 places. L’espace a été transformé en un immense plateau télé où prennent place les juges de l’émission éponyme et l’orchestre accompagné par les chanteurs choristes.

Yves Jaget et Laurent Midas à la régie retours

Devant, un large espace couvert de lumière, de son et de fumée tient lieu de piste de danse pour les stars qui participent à la tournée. L’équipe technique comporte un « petit nouveau » qui remplace Stéph Plisson à la face en la personne d’Yves Jaget, et c’est enfin Laurent Midas qui tient les retours. C’est ce dernier qui nous accueille et nous guide à sa régie.

SLU : Salut Laurent. Au fait, as-tu commencé sur analogique ou bien directement sur numérique ?

Laurent Midas : Je ne suis pas si jeune que ça (rires) J’ai fait mes armes sur des vieilles analogiques, cela dit c’est vrai que je suis de la génération 02R. Dès le début j’ai eu le nez dans des numériques, même si mes premières tournées je les ai faites en analogique avec des Paragon.

SLU : les avantages du numérique sont innombrables…

Laurent Midas : Le numérique a facilement 20, 25 ans, la 02R est sortie en 1995, mais jusqu’à il y a une dizaine d’années j’ai eu un doute. Je suis même parti en tournée avec Calogero an analogique et…je me suis emmerdé la vie avec des multis énormissimes, des petites pannes tous les jours et au bout d’un moment, j’ai regretté. Aujourd’hui tout ce qui nous a manqué d’analogique lors des débuts du numérique est derrière nous. Sur la dLive on a une latence de 0,6 millisecondes et je pense qu’il existe à peine mieux mais pas en live, du coup on est tout près de la phase parfaite entre son de tête et retour dans les oreillettes. On n’a plus de problèmes de latence avec les artistes et les musiciens.

SLU : J’imagine que les entrées et sorties…

Laurent Midas : 160 entrées et 64 sorties pour la dLive, aucune analogique n‘offre ça. Il faut l’avouer, l’analogique est dernière nous et on n’y reviendra plus.

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SLU : Comment êtes-vous arrivés à Allen & Heath avec Stéph ?

Laurent Midas : Septembre dernier on s’est dit justement avec Stéph qu’il était temps de remettre à jour le test de consoles que nous avions effectué il y a 7 ans avec Madje dans le studio de Potar à Bièvre. Ce test de 6 consoles avait fondé ce qu’allait être notre choix sur les années suivantes.

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