CODA Audio complète la famille VCA avec CiRAY

La famille VCA, de haut en bas 6x AiRAY dont une boîte colorée en cyan, 6x CiRAY dont une en magenta et enfin 3x ViRAY avec une couleur ambre.

CiRAY combine le rendement élevé d’un système grand format avec la flexibilité d’un compact, créant ainsi une catégorie à part dans les systèmes line array de CODA.
Il est conçu pour fonctionner parfaitement tant en installation fixe qu’en tournée dans une large gamme d’applications comprenant les arénas, les théâtres, les lieux de culte, les événements d’entreprise, les clubs, etc…

Les systèmes line array CiRAY sont constitués de l’enceinte line array CiRAY, de l’extension de basses SC2-F qui bénéficie du SENSOR Control et des racks d’amplification LINUS de CODA Audio.
Partageant le même ADN et le même facteur de forme que le reste de la famille VCA (ViRAY CiRAY AiRAY), CiRAY peut également être déployé avec les séries ViRAY et AiRAY, plus les subwoofers SCP/SCP-F et SCV-F pour étendre la réponse jusqu’à 25 Hz.

Le rigging est totalement compatible en largeur (67 cm de large) et en profondeur, seule la hauteur des enceintes varie entre les séries, ce qui permet leur combinaison sans recourir à des accessoires d’accroche ou de conversion supplémentaires.

Le moteur coaxial à deux diaphragmes annulaires DDP avec un anneau médium en charge de la bande 560 Hz à 6,3 kHz et celui d’aigu qui couvre au-delà.

CiRAY est une nouvelle enceinte ligne source 3 voies passive qui intègre les dernières technologies de CODA, notamment le double moteur coaxial DDP-Driver (Dual Diaphragm Planar-wave-driver) qui dispose de deux diaphragmes annulaires, ainsi que le DAC (Dynamic Airflow Cooling) qui permet, via une plaque en alliage d’aluminium sur laquelle sont fixés des deux haut-parleurs 10”, de limiter l’échauffement de leurs équipages mobiles et ainsi d’en diminuer la compression thermique sur de longues durées d’exploitation du système.

CiRAY est équipée de deux nouveaux transducteurs basses fréquences 10” à très longue excursion développés par Coda Audio/BMS qui permettent d’obtenir un comportement très proche à celui d’un traditionnel double 12”.


Le renfort de grave SC2-F sans la grille laisse admirer ses deux 15” à membrane renforcée par des fibres de carbone, à longue excursion et à bobine de 4” disposant d’une sensibilité de 103 dB pour un SPL Max de 143 dB. SC2-F complète et renforce à -6 dB une bande allant de 35 à 200 Hz.

Le SC2-F confère au système la signature distinctive et dynamique du 15” en incorporant deux haut-parleurs dans une ébénisterie compacte. SC2-F exploite la technologie primée du SENSOR Control qui permet, via un capteur (une seconde bobine), de mesurer la vélocité de la membrane de chacun des deux 15”.

Cela apporte une correction en temps réel du déplacement de son équipage mobile (en comparant avec le signal entrant dans l’amplificateur Linus), permettant de limiter l’inertie propre du haut-parleur et d’obtenir une réponse impulsionnelle la plus fidèle et nerveuse possible. Cette technologie offre des avantages mesurables et clairement audibles, en redonnant maîtrise et précision dans le rendu du bas du spectre.


Le principe du CiCoupler avec les flanges magnétique venant donner la dispersion symétrique ou asymétrique souhaitée à chaque élément. Remarquez aussi la feuille d’aluminium sur laquelle sont vissés les 10”, il s’agit du DAC facilitant l’évacuation des calories par effet radiateur, ledit radiateur étant de plus soufflé par l’onde arrière des transducteurs.

La technologie magnétique brevetée CiCOUPLER permet de mieux contrôler la dispersion sans avoir recours à des outils spécialisés pour réaliser des ouvertures symétriques 60, 90, 120 degrés ou asymétriques. Ses coupleurs dirigent aussi l’intégralité de l’énergie de la chambre coaxiale médium-aiguë, donc de 400 Hz à 20 kHz, maintenant une réponse en fréquence et en phase hors axe très linéaires.

Pour terminer, le choix du mode passif offre un avantage important en termes d’amplification, de budget et d’encombrement. Un ampli 4 canaux Linus 14 est capable de gérer 12 enceintes, 3 par canal. Le LINUS14 délivre 4x 3500 W de puissance propre dans un rack léger de 2U. Les 4 entrées audio peuvent être sélectionnées parmi les entrées analogiques, AES3 ou le réseau audio numérique LiNET (8 x canaux AES3) et peuvent être routées vers n’importe laquelle des 4 sorties. Il intègre bien sûr la technologie SENSOR Control.


le contrôleur amplifié Linus14, puissant et bien outillé.


Pour plus d’infos sur CiRay ou rendez-vous à l’ISE2024 du 30 janvier au 2 février aux stands 7C800 et 8E4

 

Terry Di Isernia, responsable du marché Avolites en France !

Après avoir acquis la marque Avolites en novembre 2023, Robe Lighting France annonce la nomination de Terry Di Isernia au poste de Responsable de marché Avolites.
Déjà Responsable Régional Grand Sud & Afrique du Nord au sein de Robe Lighting France, il prend ainsi les rênes de cette nouvelle fonction avec enthousiasme.


Terry Di Isernia : « C’est avec joie que je rejoins les équipes AVOLITES pour donner le coup d’envoi de la marque au sein de Robe Lighting France. J’ai débuté dans le métier comme pupitreur donc c’est un véritable retour aux sources ! Ce virage dans l’univers de la console est très enthousiasmant. J’ai hâte de démarrer cette nouvelle aventure au plus près du terrain, et toujours au cœur de la famille ROBE. »

Bruno Garros, directeur général de Robe Lighting France, témoigne de sa confiance en Terry et conclut : « Son parcours et son évolution professionnelle démontrent que Terry possède toutes les compétences techniques et commerciales pour réussir à ce nouveau poste !
Sa compréhension du marché, sa proximité avec les utilisateurs et les équipes AVO au Royaume-Uni, j’en suis certain, vont permettre à la marque Avolites de devenir un acteur important sur le marché des consoles et des média serveurs dans les années à venir. »

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France https://robelighting.fr

 

Expert Event recherche un(e) technico-commercial(e)

Expert Event, société en pleine expansion, agissant avec une équipe dynamique en partenaire technique sur des projets de toutes dimensions et en tous lieux dans les les métiers du spectacle et de l’évènementiel, recherche un(e) technico-commercial(e) en charge de prospecter des clients, les conseiller et les accompagner afin de solutionner leurs besoins.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Adamson VGt le futur de la diffusion haute performance


Jochen Sommer, Director of Operations EMEA.

Adamson annonce le lancement de VGt, sa première enceinte ligne source cardioïde grand format Vergence Group, avec ampli classe D intégré, Milan AVB et DSP complet, créant ainsi un nouveau standard pour les produits audio de haute performance.

« VGt représente plus qu’une avancée technologique, c’est le niveau le plus abouti en matière d’ingénierie du son, conçu pour offrir une puissance et des performances sonores inégalées. VGt ne se contente pas de changer la donne, il la redéfinit. »

Une technologie innovante au service d’un design exceptionnel

Brock Adamson, President & CEO.

Au cœur de VGt se trouve notre technologie brevetée en charge du médium, qui redéfinit les capacités d’un système line array. Associé à une amplification de classe D intégrée, à l’AVB Milan redondé et chaînable, et à un DSP complet, VGt offre une puissance et une clarté étonnantes tout en maintenant une taille et un poids étonnamment compacts.

« Au fil des ans, nous avons toujours réussi à innover avec des designs qui sont à la pointe du développement des enceintes, en mettant l’accent sur la bande médium. Lorsque j’ai imaginé le M140, le concept était d’apporter la puissance de notre transducteur révolutionnaire M200 au format line array, tout en améliorant ses performances. Ce que notre équipe a réussi à produire avec le VGt, surpasse ce que le marché a de mieux à offrir. »

Les transducteurs M140 MF, en attente de brevet, introduisent des technologies de pointe qui redéfinissent la qualité de la gamme des fréquences moyennes. Les deux M140 et les deux moteurs HF 3” sont chargés dans des chambres acoustiques optimisées qui génèrent un front d’onde légèrement incurvé.


Le transducteur M140 MF couvre la plage allant de 300 Hz à 4 kHz, tout comme les dômes souples des moniteurs studio; la meilleure solution pour une reproduction fidèle des voix.


La couverture horizontale, un véritable pipeline entre 150 Hz et 18 kHz.

La section LF contient à la fois des composants à radiation directe et directionnelle afin d’obtenir une dispersion variable des basses fréquences. VGt est conçu pour offrir une couverture horizontale uniforme de 90° sur toute sa gamme de fréquences, tout en délivrant un SPL impressionnant avec une distorsion ultra-faible.


Couverture sonore personnalisable

Conscient que chaque lieu présente des défis acoustiques uniques, VGt propose différents modes de diffusion des basses fréquences. Les utilisateurs peuvent choisir parmi diverses configurations cardioïdes ou non cardioïdes pour adapter la projection du bas à leurs besoins.

3 presets différents.


Système d’accroche efficace

Une vue rapprochée sur le système d’accroche Autolock, ainsi que sur le module contenant l’amplification classe D, le DSP et les diverses connexions, y compris l’alimentation, l’audio analogique et le réseau redondant contenant l’audio numérique Milan et les données de contrôle AES70.

Notre système d’accroche Autolock© permet à un seul technicien d’installer rapidement et en toute sécurité un système complet.

Cette innovation rationalise le montage, ce qui permet d’économiser du temps et des coûts de main-d’œuvre.

Un écosystème complet

VGt est plus qu’un produit isolé : il fait partie d’un écosystème complet. Celui-ci comprend des supports, des chariots, des accessoires et des protections, tous conçus pour fonctionner de manière transparente avec notre logiciel Array Intelligence. Cette puissante combinaison améliore les capacités de design, de déploiement, de commande et de surveillance dans les applications mobiles et l’intégration.

Optimisation sans compromise

Dès le départ, les utilisateurs de VGt bénéficieront de la fonction d’optimisation d’Adamson, qui assure l’uniformité de la couverture en large bande sans ajout de latence, pour une expérience d’écoute optimale.
L’utilisation du logiciel ArrayIntelligence permet de combiner en toute transparence VGt avec la série CS, sans oublier les anciens systèmes amplifiés séparément.

ArrayIntelligence répond à tous les besoins en termes de design, de surveillance, de commande à distance, d’optimisation et bien plus encore.


Pieter van Hoogdalem, Business Development Strategist.

« Après des années de développement et d’essais en interne, le lancement de VGt marque le début de la phase pilote avec quelques partenaires exclusifs qui vont le mettre à l’épreuve en tournée. Les premiers essais n’ont suscité que des réactions positives. Tout au long de cette année, nous organiserons des démonstrations sur le terrain afin de donner à chacun l’occasion d’expérimenter VGt en action. »


Efficacité maximale

Le design du chariot optimise l’encombrement du camion et comprend une option de plate-forme plate pour plus de flexibilité de stacking, s’adaptant à la fois aux configurations à 3 ou 4 hauteurs. Grâce à l’électronique légère et économe en énergie de chaque enceinte, l’espace occupé est considérablement réduit.

Quatre VGt sur le nouveau chariot.

À titre d’exemple, une ligne de 18 VGt nécessite 4 U, et seulement 6 points d’alimentation et de réseau.
En revanche, les systèmes amplifiées en rack actuels de taille similaire, nécessitent plus de 20 U et offrent moins de headroom et de contrôle.

Comme les câbles d’enceinte sont éliminés avec VGt, il n’y a pas de perte en ligne et il est même possible de tirer de grandes longueurs sans nuire à la qualité sonore.
En se débarrassant de la plus grande partie de l’espace rack et en transportant tous les accessoires encombrants sur le chariot, VGt occupe un volume de chargement le plus petit possible, ce qui réduit l’impact sur l’environnement.

Solutions polyvalentes d’accroche

Un adaptateur augmente le polyvalence de VGt, permettant par exemple d’accrocher en bas de ligne du CS10. Il sert également de pullback et de frame de sécurité pour la ligne dans des conditions météorologiques difficiles.


Un coup d’œil sous la grille révèle l’un des 13” à l’avant et des 10”, ces derniers étant chargés de créer la réjection arrière et d’ajouter de l’énergie vers l’avant, tous deux arborant la membrane en Kevlar jaune, marque de fabrique d’Adamson.

VGt n’est pas une enceinte comme les autres ; il s’agit d’un line array grand format comprenant 8 transducteurs et 5 voies d’amplification, méticuleusement conçu pour être utilisé dans les arenas, les stades, les festivals, les salles de spectacle et bien plus encore. Ce système révolutionnaire est prêt à transformer la façon dont le public perçoit le son en live.



Spécifications

  • Réponse en fréquence (+/- 3dB) : 50 Hz – 20 kHz
  • Dispersion nominale (-6 dB) H x V : 90° x 6°
  • Pression en crête : 151 dB SPL
  • Transducteurs de grave : 2 x ND13-S 13” Kevlar Neodymium
  • Transducteurs de directivité : 2 x ND10-LM 10” Kevlar Neodymium
  • Transducteurs médium : 2 x M140 Kevlar Compression Driver
  • Transducteurs d’aigu : 2 x 3” Compression Driver
  • Accroche : Autolock™
  • Connections : 2 x etherCON™ – Continuité du flux en absence secteur, Analog XLR3 in & thru, powerCON TRUE1 TOP in & thru
  • Hauteur face avant (mm / in) : 338 / 13.3
  • Hauteur face arrière (mm / in) : 286 / 11.25
  • Largeur (mm / in) : 1306 / 51.4
  • Profondeur (mm / in) : 562 / 22.1
  • Poids (kg / lbs) : 85 / 188
  • Couleur : Noir et blanc (Standard), Couleurs RAL (En option)
  • Amplification : 5 voies actives Class-D, SMPS, 10 kW crête
  • Processing : Embarqué, pilotable à distance par logiciel Adamson

Pour plus d’infos en anglais sur VGt

Et d’autres informations sur le site DV2

 

Impact Événement recrute Technicien(nes) de maintenance Projecteurs asservis LED / Paris Sud

Le siège de Longjumeau d’Impact Événement, société experte dans les métiers techniques de l’événementiel & de la TV depuis plus de 36 ans, recrute Technicien(nes) de maintenance Projecteurs asservis LED / Paris Sud. (Les postes à pourvoir s’adressent aux postulants Hommes, Femmes et aux personnes touchées par un handicap)


Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Impact Événement recrute un(e) Technicien(ne) Son et Lumière en charge du planning matériel / Paris Sud

Le siège de Longjumeau d’Impact Événement, société experte dans les métiers techniques de l’événementiel & de la TV depuis plus de 36 ans, recrute un(e) Technicien(ne) Son et Lumière en charge du planning matériel / Paris Sud. (Les postes à pourvoir s’adressent aux postulants Hommes, Femmes et aux personnes touchées par un handicap).


Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Avolites chez Robe France, interview de Vincent Bouquet par Stéphane Mocret

Après l’annonce de la distribution d’Avolites par Robe France, nous avons posé quelques questions à Vincent Bouquet, directeur technique pour la France. Une vidéo qui fera sûrement plaisir aux utilisateurs des contrôleurs de la marque anglaise qui vont maintenant profiter de la synergie des deux bureaux d’études pour confirmer et même augmenter la dynamique initiée par Paul Wong.
Nous avons même eu le droit à quelques avants premières dans le creux de l’oreille et je vous conseille de garder un œil sur les news d’Avolites voire de passer chez Robe Lighting France pour découvrir les produits et discuter avec toute l’équipe.


 

Anthony Hazelden choisit Ayrton pour la tournée de Burna Boy

Burna Boy, superstar mondiale, récompensé par un Grammy, a présenté l’été dernier sa tournée Love, Damini Stadium au London Stadium, d’une capacité de 80 000 places, devant son plus grand public en solo à ce jour, devenant par la même occasion le premier artiste africain à être la tête d’affiche d’un stade au Royaume-Uni.


Son concepteur lumière Anthony Hazelden a placé dans son kit quantité d’Huracán LT, Eurus Profile et Domino LT d’Ayrton comme piliers de l’installation au London Stadium, fournis par Colour Sound Experiment, basé à Londres.


Ayrton Domino LT

« Nous avons opté pour du matériel Ayrton parce que leurs produits sont tous issus de la technologie LED », explique-t-il. « Une autre raison majeure de notre choix était notre besoin d’une puissance lumineuse élevée, mais aussi d’un certain niveau de protection IP comme la plupart des spectacles que je conçois actuellement. Le Profile Domino LT répond à tous ces besoins, et nous pouvons les placer autour de la scène ou du stade, ce que nous ne pouvions pas faire auparavant.

Anthony Hazelden a installé 40 Profiles Huracan LT sur scène, avec 30 Eurus Profiles au centre, le tout à l’abri du toit de la scène. 32 Domino LT IP ont été installés sur les tours de delay, la passerelle et la scène B, ainsi que dans les ailes droite et gauche de la scène dans des zones qui n’ont pas de protection contre les intempéries.


Ayrton Huracan LT

Ayrton Eurus Profile


« En disposant d’une gamme de projecteurs Ayrton, nous pouvions être sûrs que les couleurs s’accordaient bien sans avoir à faire beaucoup de corrections », explique-t-il. « Nous pouvions également utiliser les mêmes gobos pour tous les luminaires, ce qui rendait les états d’éclairage beaucoup plus uniformes.


« Comme il y avait beaucoup de projecteurs wash, j’avais besoin de spots très lumineux, capables de produire des effets volumétriques et des faisceaux saisissants. Le rendement lumineux de ces produits est incroyable : certains des effets où les têtes étaient orientées vers le toit du stade et éclairant l’ensemble de la structure étaient stupéfiants !

La tournée Love, Damini de Burna Boy se poursuit en Amérique du Nord jusqu’en mars 2024.



Equipe technique au London Stadium

Conception lumière : Anthony Hazelden
Programmeur ChamSys : James Harrison
Chef de projet accroche lumière et vidéo : Jordan Dormer
Technicien accroche lumière et vidéo : Haydn Cruickshank


Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Le plus grand capteur cinéma pour Sphere


Sphere Entertainment Co. a révélé de nouveaux détails sur sa collaboration avec STMicroelectronics, un leader mondial des semi-conducteurs au service de clients dans toute la gamme des applications électroniques, pour créer le plus grand capteur d’image au monde pour la caméra Big Sky de Sphere.
Big Sky est le système de captation à très haute résolution utilisé pour enregistrer du contenu pour Sphere, le média de divertissement de nouvelle génération à Las Vegas.


Postcard From Earth le film, tel que propose aux spectateurs au sein de Sphere.

À l’intérieur de la salle, Sphere dispose du plus grand écran LED haute résolution au monde, qui enveloppe littéralement le public pour créer un environnement visuel totalement immersif. Afin de capturer du contenu pour cet écran de 16K x 16K, le système de caméra Big Sky a été conçu par l’équipe de Sphere Studios, le département de contenu interne qui développe des expériences originales de divertissement pour Sphere.


Big Blue sur une tête gyrostabilisée attachée au-dessous d’un hélicoptère, prêt pour le tournage de scènes spectaculaires de Postcards from Hearth.

En collaboration avec Sphere Studios, ST a fabriqué un capteur 18K unique en son genre, capable de capturer des images à l’échelle et avec la fidélité nécessaires pour l’écran de Sphere.
Le capteur de Big Sky, qui est aujourd’hui le plus grand capteur de caméra de cinéma à usage commercial, fonctionne avec les objectifs cinématographiques les plus nets au monde pour capturer des images ultra détaillées et de grand format d’une manière jamais vue auparavant.


Deanan DaSilva

« Big Sky fait progresser de manière significative la technologie des caméras de cinéma, chaque élément représentant un saut dans l’innovation en matière de design et de fabrication », a déclaré Deanan DaSilva, concepteur principal de Big Sky chez Sphere Studios.
« Le capteur de toute caméra est essentiel à la qualité de l’image, mais compte tenu de la taille et de la résolution de l’écran de Sphere, celui de Big Sky devait aller au-delà de toutes les capacités existantes.
STMicroelectronics, en étroite collaboration avec les studios Sphere, a mis à profit sa grande expertise pour fabriquer un capteur révolutionnaire qui augmente non seulement les possibilités de contenu immersif chez Sphere, mais aussi dans l’ensemble de l’industrie du divertissement. »


Alexandre Balmefrezol

« Depuis près de 25 ans, ST est à la pointe de la technologie d’imagerie, de réseau et des outils permettant de créer des solutions uniques dotées de fonctions et de performances innovantes », déclare Alexandre Balmefrezol, Executive Vice President et Directeur général du sous-groupe Imagerie de STMicroelectronics.

« La confection d’un capteur personnalisé de cette taille, de cette résolution et de ce débit, avec un faible bruit, une plage dynamique élevée et des exigences de rendement apparemment impossibles, représentait un défi véritablement inédit pour ST, un défi que nous avons relevé avec succès dès le premier wafer sorti de notre usine de fabrication de wafers de 12 pouces à Crolles, en France ».

En tant que leader dans le développement et la fabrication de capteurs d’images, les technologies d’imagerie et les services de fonderie de ST s’adressent à un large éventail de marchés, dont la photographie et le cinéma professionnels.

Caché à l’intérieur de son corps, un capteur ST de 316 mégapixels, donc 18K.

Le capteur de Big Sky, d’une capacité de 316 mégapixels, est presque 7 fois plus grand et d’une résolution 40 fois supérieure à celle des capteurs plein format que l’on trouve dans les appareils photo professionnels plein format.

La cellule mesure 9,92 cm x 8,31 cm (82,4 cm2), et seules quatre capteurs complets peuvent tenir sur un wafer. Le système est également capable de travailler à 120 images par seconde et de transférer des données à 60 gigaoctets par seconde.


L’équipe de tournage vérifiant les différents plans de Big Blue après le shooting dans les Alpes.

Big Sky permet également aux cinéastes de capturer des images grand format à partir d’une seule caméra sans avoir à assembler différents contenus, ce qui permet d’éviter les problèmes habituels liés à l’assemblage, notamment les limites de la distance de proximité et les raccords parfois visibles entre les images. Au moins dix brevets ont été déposés par Sphere Studios concernant la technologie de Big Sky.

Postcard from Earth de Darren Aronofsky, actuellement projeté à Sphere dans le cadre de The Sphere Experience, est la première production cinématographique à utiliser Big Sky.
Depuis ses débuts, Postcard from Earth a emporté le public dans un voyage à travers les sept continents, avec des images époustouflantes capturées avec Big Sky qui donnent l’impression de voyager dans de nouveaux mondes sans quitter son siège à Las Vegas.


Pour plus d’informations sur The Sphere Experience, consultez le site the Sphere
Et plus d’informations sur STMicroelectronics

Chauvet Maverick Force 2 : SoloWash et BeamWash

Chauvet annonce l’arrivée imminente de deux nouvelles lyres led asservies, les Force 2 SoloWash et Force 2 BeamWash. Ces appareils nous sont présentés par David Launay, spécialiste des produits lumière de la filiale française.



Maverick Force 2 SoloWash

Issu d’une base de Force 2 Profile, le Maverick Force 2 SoloWash est un projecteur asservi à double vocation : wash et effets. Dans sa tête se trouve une source led blanche de 480 W, celle-ci distille un blanc à 7300 K.

La colorisation s’obtient par une trichromie CMY disposant d’un paramètre CTO supplémentaire, faisant varier la température du blanc entre 3000 et 7300 K. Une roue de couleur complète le module trichro, outre quelques couleurs saturées et CTB, elle intègre un filtre augmentant l’IRC à 88.


Le nouveau Force 2 SoloWash doté de sa lentille PC martelée, on le confondrait presque avec un spot !

Chauvet a pris le parti d’équiper son projecteur d’une lentille type plan convexe martelée, qui permet aussi d’adjoindre divers effets au faisceau wash que peut générer l’appareil. En effet, le Force 2 SoloWash est doté d’une roue de gobos rotatifs et indexables à 7 positions. Ne cherchez pas la précision d’une lyre spot, ce n’est pas le but ici.

La volonté est de pouvoir créer un faisceau volumétrique animé par l’adjonction de graphismes simples mais bien lisibles dans l’espace. Ainsi c’est dans ce même objectif que l’on retrouve un iris asservi, un prisme rotatif linéaire à cinq facettes, rotatif circulaire et indexable ou encore un module de focus.
L’optique, parlons-en justement. Le Force 2 SoloWash dispose d’un zoom variable avec un ratio de 8:1 pour une ouverture entre 14,8 et 56,9°. Un dernier paramètre de frost variable permettra d’étaler/casser encore un peu plus le faisceau. Ce même faisceau promet de belles performances avec un flux de presque 35 000 lumens en sortie de projecteur !

Deux modes d’utilisation sont mis à disposition de l’opérateur via 21 ou 27 canaux DMX-RDM qui seront également accessibles en Art-Net, sACN ou en W-DMX. Tout prend place dans un projecteur de 24 kg et de 42×65 cm côté dimensions. David nous annonce qu’une évolution de ce produit vient d’être annoncée, version Storm 4 SoloWash avec 1 200 W de led et incluant entre autres des couteaux asservis.


Maverick Force 2 BeamWash

Le SoloWash partage la vedette avec le tout nouveau Maverick Force 2 BeamWash, lyre led multisource plutôt compacte à faisceau wash.

Le Maverick Force 2 BeamWash petit wash nerveux et compact doté de 12 leds matriçables. © Chauvet

Cet appareil aux proportions contenues (32x43cm dans son encombrement maximal) et de 13,5 kg vient en remplacement des Maverick MK2 Wash maintenant arrêtés. Il est équipé de 12 sources led RGBW de 45 W (contre 40 W auparavant), proposant un pixel control unitaire pour des effets de matriçages.

Son deuxième atout réside en son zoom variable entre 3,7 et 44,1° d’ouverture. On peut ainsi obtenir un faisceau très serré, typé Beam. Le constructeur propose de nombreux modes différents selon les besoins d’utilisation, mettant en avant le flux, l’IRC, la fréquence de rafraîchissement des leds…

À ce sujet à titre d’exemple, le blanc de l’appareil peut être géré entre 2700 et 8000 K, la fréquence de rafraîchissement des leds entre 600 Hz et 15 kHz. L’utilisateur aura à disposition entre 20 et 146 canaux accessibles en DMX/RDM, Art-Net, sACN, Kling-Net ou encore DMX sans-fil.

Plus d’infos sur le site Chauvet France

 

RCF célèbre 75 ans d’un vrai son professionnel

Depuis 75 ans, RCF repousse les limites de l’innovation audio. Fondée en 1949 par un groupe d’ingénieurs passionnés, l’héritage de RCF est ancré dans une quête incessante de qualité sonore supérieure et d’avancées technologiques.

L’approche entièrement intégrée de RCF est aujourd’hui à la pointe de l’industrie audio pro. Avec la R&D, la fabrication et la distribution sous un même toit à Reggio Emilia, en Italie, RCF peut rapidement transformer les idées en solutions prêtes à être commercialisées. Ce modèle d’intégration verticale lui confère un avantage concurrentiel inégalé en termes de qualité, de fiabilité et de valeur.


RCF l’usine de transducteurs dans les années 70.

Une partie de la chaîne de montage des transducteurs aujourd’hui. Rassurez-vous, les mains magiques des femmes sont toujours à l’oeuvre pour la ligne pro.


Le portefeuille de produits de RCF comprend tout, des systèmes d’enceintes d’installation aux solutions de sonorisation portables, en passant par les technologies line array à grande échelle. Les produits phares tels que la nouvelle série TT+ Audio GTX redéfinissent les normes en matière de clarté, de contrôle et de rapidité d’installation dans les environnements exigeants des tournées et des intégrations.


Le tout nouveau centre logistique de RCF.

Au-delà des produits, RCF offre un support complet aux intégrateurs, aux ingénieurs et aux utilisateurs finaux. L’équipe acoustique interne, RCF ESG, assiste les projets aux designs complexes, tandis que l’Audio Academy partage ses connaissances appliquées avec la communauté audio pro mondiale.

Arturo Vicari, PDG de RCF.

« Je suis honoré de diriger une entreprise au patrimoine aussi riche et à l’avenir aussi prometteur. Je ne peux qu’être fier de ce que nous avons accompli ensemble au cours de ces dernières années et de tout ce qui reste à venir », commente Arturo Vicari, PDG de RCF.

La solide expertise technique, bâtie sur 75 ans d’histoire, ses structures de fabrication modernes et son évolution technologique continue font de RCF une référence incontournable pour tous les professionnels et passionnés de l’audio.
RCF distribue ses produits directement aux États-Unis, en France, en Allemagne, au Benelux, en Espagne et au Royaume-Uni, et dispose d’un réseau de plus de 120 distributeurs pro de confiance dans le reste du monde.

La star italienne du pop rock Ligabue lors de son concert de l’été 2023 au Stade Olympique de Rome avec la nouvelle série TT+ Audio GTX.

LES JALONS DE RCF

1949 – RCF s’établit à Reggio Emilia et se concentre sur la conception de micros à ruban et de transducteurs innovants, qui deviendront bientôt une référence pour les fabricants internationaux d’enceintes.

1955 – RCF commence à construire une gamme étendue de produits audio pour les aéroports, les gares, les hôtels, les hôpitaux, les écoles et les lieux publics.

1970 – RCF devient célèbre pour sa gamme d’enceintes Hi-Fi, suivie d’une gamme de produits Car Stereo.

1996 – RCF se lance dans l’audio professionnel en créant l’ART 300-A, l’une des toutes premières enceintes portables amplifiées à deux voies à être lancée sur le marché mondial avec un succès extraordinaire.

1998 – RCF est rachetée par un groupe international, dont elle fera partie jusqu’à la fin de l’année 2003.

2004 – La société change de main et passe sous le contrôle d’un groupe d’actionnaires historiquement liés à RCF, ouvrant une nouvelle ère de croissance.

2006 – L’offre de produits professionnels se développe rapidement avec des solutions pour le marché de l’installation et les applications Touring et Théâtre, créant la ligne RCF TT+.

2010 – Lancement du projet RCF Audio Academy. Une section éducative dédiée est organisée dans les locaux de RCF dans le but d’offrir une formation en acoustique et en audio aux étudiants et aux professionnels.

2012 – RCF lance le HDL 20-A, un line array en composite qui est rapidement devenu à ce jour, le produit le plus vendu de l’histoire de RCF.

2015 – RCF entre sur le marché des consoles de mixage numériques en développant la M 18, une table de mixage Wi-Fi innovante pour les musiciens et les professionnels.

2016 – Lancement de la HDL 50-A, un Line Array grand format qui connaît un franc succès.

2017 – Nouvelle ligne de production automatisée de pointe. Introduction du traitement de phase FiRPHASE 0° dans toutes les enceintes actives RCF.

2018 – Lancement de l’EVOX JMIX8, un système musical actif à deux voies avec une puissante table de mixage numérique à huit voies contrôlable à distance.

2019 – RCF célèbre son 70e anniversaire de manière spectaculaire avec « A Night in Laguna » au célèbre Arsenal de Venise.

2021 – La série ART 9 offre une rupture stupéfiante en matière de performances audio grâce aux nouvelles technologies RCF telles que FiRPHASE, Bass Motion Control, True Resistive Waveguide et M-Brace.

2022 – L’amplificateur DSP révolutionnaire XPS 16K ouvre la voie à une gamme élargie de systèmes amplifiés en externe de grande classe et à leur gestion RDNet.

2022 – Ouverture de la RCF Arena. Équipée de plus de 400 enceintes RCF TT+ et d’une puissance sonore d’environ 2 mégawatts, elle accueille un public de 103 000 personnes avec une clarté acoustique optimale.

2023 – La nouvelle marque TT+ Audio incarne l’expertise et la créativité italiennes pour les applications audio les plus exigeantes afin d’établir une nouvelle référence pour les systèmes audio professionnels.


Et pour en savoir plus sur RCF et sa présence au NAMM et à l’ISE avec le site RCF

Finale du concours CQLP Elation Professional le 20 janvier

Les deux équipes finalistes.

Samedi 20 janvier, les deux équipes élues du concours CQLP – Elation Professional joueront la finale en réel sur la façade de la Collégiale Notre Dame de Mantes-la-Jolie. Vous êtes amateur de belle lumière architecturale dynamique sur monument classé ? Rejoignez-nous à 19 heures !

Pour la première fois dans l’histoire de CQLP, une finale se jouera devant un large public, (on attend plus de 5 000 spectateurs), en extérieur et bien sûr gratuitement. Pour ceux qui préfèrent rester au chaud, la soirée sera transmise en direct sur la chaîne Youtube CQLP. Plus de détail dans l’article d’annonce du concours CQLP X Elation Professional édition 2024.


Les machines Elation choisies par CQLP sont en majorité classées IP65. Bien vu car le 2e jour du montage, mercredi 17 janvier, a été rincé par une pluie continue…

… suivie de chutes de neige la nuit.


Ce spectacle s’inscrit dans le cadre des soirées Lueurs de Mantes, un parcours lumineux, offert par la ville de Mantes-La-Jolie proposé au public jusqu’au 10 février, de la tombée de la nuit jusqu’à 22 heures. Objectif, mettre en valeur son patrimoine culturel par des scénographies lumineuses et des œuvres d’art numériques.

Après les pools et les demi-finales virtuelles, le public a élu les finalistes :

– Magenta fennec, équipe composée de Thibaut Lhubat, Yann Passereau et Jean Christophe Gorce.

– Blue Cicada avec Adrien Alibert et Thomas Béra.

Le niveau des joueurs est élevé comme le montrent les vidéos des demi-finales sur la chaîne Youtube CQLP.





On attend une finale exceptionnelle éclairée par les projecteurs IP 65 d’Elation, le kit étant fourni par Elation Professional et son distributeur Best Audio & Lighting et installé par Expert Event.
Les initiateurs de ce concours, Maxime Raffin et Yannick Duc, deux grands cachottiers, n’ont pas souhaité nous communiquer le plan de feu pour ne pas gâcher la surprise.
Voici néanmoins ce que nous avons pu leur soutirer : les niveaux d’éclairage et la liste des machines Elation. Merci Donatien !


Le jury sera comme toujours composé de professionnels : Nicky Tisserand, directrice Photo, Hajare Moustakil, conseillère municipale de la ville de Mantes La Jolie, Frédérik Afif, international sales manager d’Elation, et Cédric El Ghamrawy, directeur photo.

Ils auront à noter, sur des critères techniques et artistiques, les quatre phases du concours.

– Le Show monochrome
– Le Show asymétrique
– Le Show Rythmique
– Le Show freestyle final

Il est aussi prévu d’inviter le public à voter lors de chaque phase pour l’équipe de son choix.
L’émission sera animée par Rémy Guilloton, un fidèle de l’équipe CQLP

Rendez-vous donc samedi prochain à 19 heures, sur site à Mantes la Jolie pour en prendre plein la vue ou sur la chaîne Youtube CQLP en direct.

 

Reshape par Remic pour les beaux instruments

Basé au Danemark, REMIC MICROPHONES conçoit et fabrique des microphones spécialisés pour les instruments classiques depuis 1996. Ils ont été conçus individuellement pour chaque groupe d’instruments, combinant une capsule intégrée dans un support adapté, en s’appuyant sur les technologies les plus innovantes pour optimiser les performances en live comme en studio.


Si le musicien ou le preneur de son peut ainsi trouver le graal absolu en choisissant son micro pour un instrument particulier, piano, violon, alto, cello, contrebasse, cuivres et vents, cette démarche est beaucoup moins évidente pour un prestataire. Pouvoir détenir tous les modèles dans son parc représenterait un investissement non négligeable et ne garantirait sûrement pas un turnover économiquement satisfaisant des différents modèles.

C’est sûrement à partir de ce constat que l’idée de la nouvelle gamme RESHAPE est née. Concevoir un nombre restreint de capteurs complétés par des systèmes de fixation et d’amortissement adaptés parfaitement à l’instrument. Ainsi, le même micro offrira toutes ses performances en adaptant simplement son accroche. L’équation devient ainsi gagnante avec seulement deux micros, le RESHAPE RE7100 qui est omnidirectionnel et le RESHAPE RE7200, supercardioïde, associés à une panoplie de supports de fixation.

Les différents supports de fixation pour accueillir sur l’instrument les micros RESHAPE.

Les RESHAPE sont des micros à condensateur simple diaphragme (RE7100) ou double diaphragme (RE7200) conçus pour le live par leur caractéristiques techniques et par leur grande discrétion à l’image. Ils bénéficient d’une réponse rapide aux transitoires permettent une prise de son d’une précision étonnante avec un contenu harmonique bien détaillé et un rapport signal/bruit étendu.

RESHAPE RE7100 (omni) et RE7200 (supercardio) La polaire du 7100 est à 1 kHz, celle du 7200 affiche en gris 1 kHz et en noir 10 kHz.


Réponse en champ proche (15 cm) pour le RE7100 et le RE7200.


Le choix de directivité permet une bonne adaptation aux conditions de prise de son. Les deux modèles disposent d’un câble robuste recouvert d’un tissu en coton pour éviter tout bruit lorsque le câble touche l’instrument ou tout autre accessoires de scène, avec une connexion directe en XLR ou en miniXLR pour les systèmes HF.

Le jeu complet de supports permet en live une installation rapide, efficace et sécurisée du micro pour une prise de son optimale immédiate. Un support de micros permet de les utiliser à une distance éloigné de l’instrument, car bien entendu on ne se gênera pas pour les utiliser en studio.


Denis Guichard

“Nous avons une très bonne relation avec les ingénieurs du son et il était tout naturel que nous intégrions dans notre catalogue la marque REMIC qui était déjà distribuée en Allemagne par DV2” explique Denis Guichard, ingénieur commercial chez DV2.

“ Avec la nouvelle gamme RESHAPE et seulement deux modèles de micros, vous pouvez associer aux instruments la solution de prise de son idéale, avec en plus une discrétion et une sécurité d’utilisation totale pour le live.
C’est un argument important pour faire découvrir aux prestataires l’intérêt de ces micros. Nous avons déjà fait de nombreux tests auprès de musiciens et d’orchestres. Le résultat est extrêmement positif.”

Plus d’informations sur le site DV2

 

PittOcha large comme ça, avec Damien Pichat & L-ISA

L’immersif en mix objet devient une mode et continue de pousser vers la sortie le gauche/droite. Vous dire que c’est toujours justifié et qu’un système classique n’aurait pas fait aussi bien pour moins cher et plus rapide à mettre en l’air, parfois ça nous titille. Mais cette fois-ci, on aurait vraiment eu tort.
Ne connaissant pas Les Ogres de Barback, et ayant gardé un souvenir plus que mitigé des concerts sous chapiteau, on est arrivé sur la pointe des pieds dans l’aire réservée aux circassiens à Bordeaux.


Le chapiteau des Ogres, aussi accueillant qu’une salle de spectacle en dur.

Merci au passage aux services techniques de la ville qui ont benné quelques tonnes de copeaux de résineux pour couvrir et assécher la gadoue d’un décembre très arrosé. Le teauchapi ou le chapitto de PittOcha tout de rouge vêtu et d’une jauge de 600 spectateurs est bien sec, chauffé et accueillant.

Coupé en un tiers et deux tiers dans le sens de la largeur, il reçoit le public avec un bar et le merch du petit côté et le laisse atteindre l’autre grande moitié où il peut s’assoir sur le gradin, rester debout devant la scène et même assoir les plus petits sur une galerie tapissée de coussins face au plateau peu profond mais très long avec deux côtés plus spacieux, le tout ouvrant à environ 150°.


Sol comme plateau, tout est en bois ce qui notamment évite de patauger dans la terre. Le tulle noir en haut des gradins sépare la salle du Bar et du Merch. La passerelle recouverte d’un coussin rouge s’appelle « le poulailler » et accueille 80 enfants au plus près des artistes, l’orchestre 300 personnes et le gradin 220.

Dans leur régie adossée aux gradins, deux techniciens s’affairent, Damien Pichat au son et Alix Veillon aux lumières. Cela fait un bail que le show n’a pas été donné et tout le monde souhaite peaufiner qui un titre, qui un calage d’automatiques.

Cela nous donne l’occasion de découvrir la nature du spectacle reposant sur le talent et le travail d’orfèvre des Ogres de Barback, une fratrie pour le moins étonnante, cinq frères et sœurs, tous multi-instrumentistes et capables de vous sortir du Vivaldi au violon, au piano, au violoncelle pour se dégourdir les doigts et de s’échanger des instruments en plein morceau, y compris des cuivres; pour rire et faire rire.


De haut en bas et de gauche à droite : Jérôme Chabert (Backline et plateau), Matthieu Yakovleff (Lumière et machinerie), Benoît Hardy (Régisseur technique, plateau et HF), Damien Pichat (Mix face et matriçage L-ISA), Alix Veillon (Régisseuse lumière et Chef Road), Zoé Pizette (Plateau son et technicienne lumière) et Mathieu Picot (Régisseur retour et System tech).


Le son vient de partout et de n’importe quoi. Des instruments parfois improbables sortent de nulle part, descendent avec des filins, arrivent dans les bras des musiciens et le son jaillit pile là où il faut. Donnons la parole à Damien Pichat, l’homme qui tient le son et qui va tout nous expliquer par le menu.


Quand un sondier rencontre un autre sondier, ils se racontent quoi ? A gauche Jean-Charles Schmid, ingé application Touring et à droite Damien Pichat, mixeur et jongleur d’objets des Ogres. (réponse : du son, du son et encore du son).

SLU : PittOcha et Pichat, vous étiez fait pour bosser ensemble…

Damien Pichat : C’est un pur hasard. On se connait depuis longtemps avec les Burguière, alias les Ogres, parce que j’ai toujours navigué parmi les groupes indé, mais on ne travaille ensemble que depuis 2019 suite au départ de la personne qui a tenu leur son pendant des années. J’ai commencé avec une tournée en salle des Ogres de Barback; appelons cela de la musique pour adultes.

En parallèle les Ogres ont aussi fait de la musique pour les enfants et ils en sont à leur 4è album autour du personnage qui porte le nom de PittOcha. Ils ont décidé de partir en tournée pour la jeunesse mais à leur façon, aussi libres que d’habitude, d’où le retour du chapiteau qu’ils avaient déjà utilisé à leurs débuts.

SLU : Il y a beaucoup d’instruments et de HF, c’est sportif derrière ou il y a assez de packs pour tout le monde ?

Damien Pichat : Il y en a, mais ça crosspatche et ça valse un peu pour que personne ne soit oublié. On a beaucoup de repiquages en proximité mais aussi quelques filaires sur pied qui entrent et sortent au bon moment. C’est assez rodé et ça passe par des mutes et des fermetures et ouvertures à la face, une problématique assez classique.

SLU : Le patch est de combien ?

Damien Pichat : Au plateau on est à un peu plus de 80 lignes et la matrice L-ISA et ses 96 entrées est au complet car il y a quelques effets et séquences que je lance depuis la régie. On a 16 départs qui sont aussi au complet : 9 clusters à la face, 2 groupes de deux subs sous la scène et les 5 derniers alimentent deux renforts latéraux, deux surrounds arrière et trois douches au-dessus du public debout.


La SSL Live 350 de Damien Pichat avec sa vue imprenable sur la scène éclairée par Alix Veillon. A gauche l’analyseur et le player de quelques sons additionnel et à droite, le L-ISA Controller.

SLU : Quelles sont les références du bois ?

Damien Pichat : La face ce sont neuf clusters de deux A10 Focus, les subs sont des KS21 et les compléments en douche, en side et arrière sont des X8. Avec cet ensemble on a une couverture de 100% y compris au bas des gradins, et on est à 75% pour la zone de partage. (cf le mélange harmonieux des 9 points de diffusion frontaux). C’est un très bon résultat vu la largeur de la scène, la proximité du public et le choix des A10 Focus pour laisser un peu de latitude de mouvement aux artistes et passant au-dessus d’eux avec la boîte du bas.

Six des 18 enceintes deux voies A10, avec 9 clusters en tout.

SLU : Elle ouvre à combien la A10 Focus ?

Damien Pichat : Verticalement 10° et horizontalement 70, 90 ou 110°. C’est évidemment ce dernier choix qui est le nôtre. C’est une boîte passive qui embarque un 10” et un moteur 2,5”. Pour les premiers rangs on est un peu juste mais ce design génial n’est fait que de compromis et marche quand même très bien.


Max Menelec

C’est Maxime Ménélec (la bise si tu nous écoutes Max ndr) qui l’a conçu. On lui a parlé du projet et il nous a trouvé ce design.
La hauteur des potences conçues sur mesure dans les ateliers de S-Group par Philippe Monlong est calculée au centimètre près. Bien sûr ce serait chouette de mélanger une Focus et une Wide en remontant un peu les clusters mais on est à la limite de la toile.

Philippe Monlong dit FiFi, le DirTech de S-Group.

Pour revenir à Fifi (Philippe Monlong ndr.) c’est un homme qui sait tout faire !

SLU : T’as pas une marge énorme, sur certains tableaux ça tourne gentiment…

Damien Pichat : C’est vrai, j’aimerais bien sur quelques situations, avoir un dB ou deux de plus mais c’est difficile, on a ajouté des statiques et le recul n’est pas immense. Notre marge de manœuvre est assez contrainte. On a aussi quelques instruments qui ne sont pas très sonores comme la scie musicale et qui ont tendance à partir plus vite. Mais on a aussi des instruments qui sont assez sonores et comme la salle est petite, on peut jouer doucement.


On aura beau dire, un chapiteau n’est pas l’idéal d’un point de vue acoustique, raison pour laquelle un triple lé de tissu vient absorber et éviter les retours vers la régie placée en dessous.

SLU : C’est quoi le drap qui pend du haut du chapiteau ?

Damien Pichat : C’est un plafond acoustique maison qui nous tient autant le public que le son de la scène. On s’est rendu compte de son efficacité durant une répé où on ne l’avait pas. Ça tient bien le son et ça évite les réflexions hyper désagréables propres à la toile.

SLU : Vous êtes sur groupe électro ?

Damien Pichat : Ici non ; on a demandé l’énergie en on est sur le réseau EDF, mais cela arrive que l’on travaille sur un groupe électrogène ce qui n’est pas très pratique car on ne le laisse pas tourner toute la nuit et, en fonction du climat, on aime laisser certains appareils sous tension pour éviter la condensation.
Au son on ne tire pas grand-chose et même l’éclairage tout en LED n’est pas très gourmand. Et je me demande si nos quartiers, cuisine, couchettes et salle de bain ne consomment pas plus (rires). On progresse dans l’univers du spectacle, en poids en taille et surtout en conso !


On se croirait en pleine campagne et pourtant le chapiteau des Ogres est sur les quais à Bordeaux. On aperçoit le chauffage qui aide à assécher l’air mais qui est éteint la nuit. Remarquez aussi l’arche conçue spécialement pour remplacer l’autre paire de mats carrés qui seraient tombés pile devant la scène.

SLU : Qui a les préamplis ?

Damien Pichat : C’est moi. On a trois ML 32.32 SSL dont je pilote les gains depuis ma Live 350 et je renvoie des flux MADI à la DiGiCo SD12 des retours en Blacklight. Les deux consoles parlent couramment le MADI, ça fonctionne très bien. De mon côté j’utilise deux autres ports MADI pour le Soundcheck et le port Dante en natif de la table pour ajouter une dizaine de pistes d’effets sur un petit séquenceur.
On a enfin un petit ordi qui reçoit aussi les flux MADI direct out pré tout et qui permet à Ben (Benoît Hardy en charge des retours des HF et du plateau NDR) d’écouter chaque micro et même d’enregistrer chaque show pour pouvoir remonter à la panne ou au buzz et mieux le traiter.

Une vue en détail du positionnement des objets. Le spectacle oblige Damien à intervenir pour gérer certains mouvements.

SLU : Il fallait une console retours ?

Damien Pichat : Dans le projet de départ il n’y en avait pas et je m’en occupais depuis la face comme lors de la tournée d’été des Ogres. C’est lors de la résidence où l’on s’est rendu compte que la charge de travail avec l’immersif était trop grande pour gérer efficacement les retours et Mathieu fait ça très bien tout en continuant à suivre les signaux et le plateau. Il donne même des tops à ceux qui font vivre la scéno.

SLU : Comment travailles-tu à la console entre mix et objets ?

Damien Pichat : J’ai un snap par titre où je fais les ouvertures et fermetures à la main et parfois un snap en plus mais cette fois-ci dans le L-ISA Controller pour certains effets spéciaux ou mouvements sur scène. La passerelle entre la SSL et le Controller est le DeskLink à même la surface.


Regardez bien l’écran de gauche de la L350, L-ISA est à portée de doigt.

SLU : Et tu peux prendre la main en direct sur les objets ?

Damien Pichat : Pas autant que je le voudrais. J’aimerais bien par exemple pouvoir ajouter un contrôleur externe et lui attribuer des groupes d’objets, mais pour le moment c’est impossible car un objet ne peut pas être piloté par le Controller et par des commandes externes en même temps. On ne peut pas cumuler snapshot et OSC.
Plus précisément DeskLink et les snapshots cohabitent car c’est une configuration validée et débuggée par L-Acoustics, mais je suis un ancien et j’aimerais travailler sans écran tactile. Je peux prendre la main sur des groupes via l’OSC, mais je ne peux pas l’enregistrer dans un snapshot.

SLU : Et ça ne te va pas (rires)

Damien Pichat : J’en parle depuis un certain temps à Stéphane Pelletier chez L (Steph, si tu nous écoutes !)

Située dans la régie à la face, la matrice L-ISA avec un P1.

SLU : Tu as la nouvelle matrice

Damien Pichat : Oui, normalement j’aurais dû partir avec la 16 sorties de S-Group mais comme elle devait repartir se faire faire une beauté chez L-Acoustics, on a eu une chouette 32 sorties en prêt, mais dont je ne me sers que de 16 puisque ma config est ainsi faite. J’ai aussi préféré rester avec la vieille V2 car je ne me voyais pas passer en V3 une fois la tournée lancée, malgré des évolutions qui semblent intéressantes.

SLU : Tu te sers du générateur de réverbération de la matrice

Damien Pichat : Tout à fait et même pratiquement que de ça à part quelques effets spéciaux. J’aime la logique de précédence et localisation de cet effet, le son qui est excellent et la puissance de traitement offerte. S’il fallait que j’utilise des effets externes avec 16 sorties et 96 objets, ce serait ingérable.

SLU : Tu te sers très bien de la localisation des sources dans l’espace. Quand un son vient de la droite, on regarde et on tombe pile sur la source dudit son…

Damien Pichat : Oui, on a été à fond dans le côté hyperréaliste avec des jeux où des objets virtuels sont envoyés d’un côté à l’autre de la scène, et ça marche parfaitement bien (on confirme NDR). Lors d’une résidence avec Max, on a observé des petits entre 4 et 6 ans et lorsqu’une contrebasse à joué à jardin et que le son est arrivé complètement de la gauche, on a vu 25 petites têtes tourner comme un seul homme dans la bonne direction. Il y a un gros potentiel avec cet aspect de localisation et de mouvement et il se pourrait que le spectacle évolue encore dans ce sens.


Alice à la contrebasse et Sam Burguière au violon et croyez-moi, ça joue vraiment, vraiment bien. Pour une fois assez proches, ils sont aimablement ventilés par Damien et respirent un peu plus large. Ça change tellement du gauche/droite. Et quand on vous dit que les lumières d’Alix sont belles…

SLU : Damien, tu nous tends la perche. Comment L-ISA est arrivé chez les Ogres ?

Damien Pichat : Les Ogres via Sébastien Hardy qui est au bas mot leur Régisseur général, manager et sans doute plus que ça, ont présenté à Leon Van Empel PDG de S-Group, le projet de PittoCha.

Leon Van Empel, PDG de S-Group

Ce dernier a immédiatement proposé une démo de L-ISA. Dans la foulée on a fait une résidence un peu « labo » avec Max et les musiciens en testant les positionnements complètement à cour et jardin pour voir comment les artistes allaient appréhender la distance.

On a aussi enregistré les sorties de la matrice pour pouvoir leur faire écouter PittoCha en mode hyperréaliste. Ils ont tout de suite demandé : « ça peut venir de partout ? » et moi : « disposez-vous partout et ça va marcher » et c’était le cas. A la réécoute ils ont donné leur aval, je dirais même plus, ils ont intégré ce dispositif dans la mise en son de leur spectacle.


SLU : Mais on est bien d’accord que la cohérence de groupe est donnée par les ears…

Damien Pichat : Bien sûr, il n’y a pas de wedges ou de side et lorsqu’ils ont commencé en ne portant qu’une oreille, ils ont vite compris. Chacun baigne dans son propre son qui couvre le peu de direct qui provient des instruments placés assez loin et qui, eux aussi, reçoivent dans leur dos leur propre son.

SLU : Oui, ce côté exclusif, presque égoïste de ce que chacun entend, demande des retours qui en plus mettent tout le monde au même temps

Damien Pichat : C’est ça. Léon a bien compris aussi l’importance du son dans les albums PittoCha où ce personnage joue et jongle avec les sons et donc le besoin de donner au groupe un outil qui offre encore plus de possibilités créatives.

Manon Rivière, la « pièce rapportée » dans la famille Burguière, un talent, une gouache et une polyvalence rare. Les deux A10 Focus sont vraiment aussi près d’elle et légèrement derrière, autant dire qu’il est risqué de faire le malin à la console.

SLU : T’as imaginé de faire ça en gauche/droite ?

Damien Pichat : Je ne vois pas comment je pourrais… Ce qu’il y a de bien justement c’est qu’avec 9 points de diffusion avant, le son disparaît. Il est tellement raccord avec l’image qu’il donne l’impression de provenir de l’instrument lui-même.

J’ai des collègues qui m’ont dit qu’ils en sont déstabilisés tant le son est ponctuel et colle à la scénographie et c’est vrai que j’ai un peu ‘élargi’ sur certaines sources pour gagner en SPL en réduisant le niveau du stack à l’aplomb du statique, ou bien sur certaines autres sources où on triche un peu pour leur donner plus de taille. Vers la fin du show, cela se passe entièrement à gauche.

J’ai évité le plan « Beatles au casque » en étalant presque jusqu’au centre de la diff sans trop perdre en localisation. Jamais je n’aurais pu faire ça avec un mix stéréo, cela dit je suis encore en train d’apprendre et de fignoler à chaque date.

SLU : C’est ton premier show par objets ?

Damien Pichat : Oui. J’ai découvert L-ISA avec cette tournée. Comme je suis lyonnais, j’ai fait un saut chez Fa avec qui je travaille depuis une trentaine d’années…oui tu as raison, Novelty Auvergne Rhône-Alpes (rires) …car il y a des jeunes là-bas qui sont à fond dans l’immersif et j’ai ainsi pu mettre les mains dedans.

SLU : En plus de leur taille, les A10 font bien le job

Damien Pichat : Oui et pourtant je suis piquouzé à une autre marque. J’ai découvert cette enceinte l’été dernier et j’ai été très agréablement surpris par sa couleur. Ils l’ont bien réussie et j’ai plein de nouveaux potes maintenant à Marcoussis (gros rire) et ils ont notamment validé le fait de remonter le point central de 20 centimètres pour mieux laisser passer la scéno. On est tellement proche que j‘aurais aimé que A10 ouvre un peu plus que 110°, une sorte de bébé L2 qui en bas est une 140°. Peut-être L-Acoustics créera une petite L3 pour étendre la zone de mélange en L-ISA, qui sait… (sourire)


Eclairés par autant de lyres, les 9 petits clusters de deux A10 Focus.

SLU : Comment tu gères les signaux de la matrice ?

Damien Pichat : Je rentre en MADI et je sors en AVB vers une paire de LA7.16i. On a des versions d’installation car lorsque nous sommes partis il n’y avait pas encore la version touring. Chaque A10 a sa patte d’ampli, de même que chaque KS21 et X8. On utilise 31 voies en tout.


Fred Burguière : “Ma voix est dans un objet qui sort de là-haut » ;0)

SLU : Les quatre subs sont par deux sur chacun des 7.16i ?

Damien Pichat : Non sur le même, et je suis d’accord que théoriquement on aurait dû les ventiler sur chacun des deux, mais je ne joue vraiment pas fort. On a vérifié l’état des ressources des deux amplis et on est loin de les prendre à défaut.
Autre gros avantage de cet ampli, avec 4U on peut animer 32 boîtes avec en plus des entrées numériques. C’est assez fou et surtout ce genre d’économie de place et de poids nous permet de faire tenir toute la technique, backline, son et lumière, dans une semie « chargée à l’ancienne ».

SLU : Comment fonctionne la tournée en termes d’organisation logistique et technique ?

Damien Pichat : On a deux équipes. Une de 6 est chargée du chapiteau. Lorsque nous arrivons à 7 personnes sur site vers midi à J-1, il est monté ainsi que gradin et plateau. Après déjeuner et jusqu’au soir on monte toute la technique son et lumières ce qui nous prend en moyenne six heures. Le lendemain on est ainsi prêt pour toute répétition, raccord ou filage dès le matin et ça joue le soir même. Comme dans toute équipe et encore plus dans cet environnement circassien, nous nous aidons dès que c’est nécessaire et chaque tech est polyvalent.


De gauche à droite Manon Andersen puis Fred Burguière, Alice Burguière, Leo Burguière, Mathilde Burguière et Sam Burguière.

SLU : Les Ogres sont toujours indépendants

Damien Pichat : Complètement. Ils ont leur maison d’édition, gèrent leurs enregistrements comme leur carrière, produisent leurs tournées et on va dire que tout est à eux et fait par eux, sauf le matériel de la tournée qui est loué chez S-Group. Il y a avec Leon (Van Empel PDG de S-Group) une vraie complicité humaine et partenariat technique.

SLU : Quelques remerciements ?

Damien Pichat : Bien sûr. Aux 5 frères et sœurs du groupe plus Manon et tout le staff des Ogres. C’est une vraie aventure humaine qui dure depuis 30 ans et en faire partie depuis quelques années, est un plaisir. À S-Group aussi qui nous accompagne vraiment bien, je pense à FiFi mais aussi Nicolas Cantier, Raphaël Goldbach et toute l’équipe du dépôt. Ils sont tous à l’écoute et je me régale.


Clap de fin

On vous le dit souvent, mais une fois encore nous avons été accueillis comme des amis, avec des poignées de mains et des sourires désarmants de gentillesse. Peut-on critiquer quelque chose…même pas, tout était bon, du spectacle au son, des lumières au catering et ce n’était qu’un show de reprise après un long break, c’est dire la qualité de l’équipe d’artistes et de techniciens qui est sur la route.


La scène bien occupée par les artistes et tout aussi bien représentée par le système son et ses 9 points frontaux.

Quand j’ai passé la tête sous le chapiteau, je ne savais pas où j’allais, mais je sais désormais pourquoi j’y retournerai. Les Ogres de Barback et qui plus est en immersif, c’est un bain de sons, de musique, de trouvailles, le tout magnifié par une diffusion très proche des instruments et qui localise à la perfection chaque seconde du show.


Les enfants captivés par les étranges instruments des Ogres où, non seulement il faut savoir jouer d’un clavier, mais aussi taper sur la grosse caisse intégrée, le tout étant parfaitement repiqué.

C’est même la première fois qu’une multidiffusion par objets avec sa réverbération interne, crée aussi bien son espace et sert à ce point de moteur au talent et aux idées d’un groupe. Le plus drôle c’est qu’on a carrément envie de fermer les yeux pour se laisser guider par les ondes sonores et l’usage créatif et récréatif qu’en font les Ogres.

Damien à la face tient bien les niveaux et rend presque inutiles les casques anti bruit que certains parents ont prévus pour leurs enfants, très jeunes pour la plupart. Bravo à lui aussi d’avoir fait un chouette son à une batterie…pas.. comment dire, énorme. Les lumières sont belles et les quelques photos du show en sont le meilleur témoignage. Un dernier mot à l’équipe qu’on ne voit jamais mais qui bosse fort et bien derrière. C’est aussi beau que devant. Et aussi bon aussi !

Pour plus d’infos sur :

– La série A
– L-ISA
– S-Group
– Les Ogres et PittOcha


S-Group
Leon Van Empel
Philippe Monlong
Nicolas Cantier
Raphaël Goldbach et toute l’équipe du dépôt

L-ISA
Maxime Menelec Design et Lancement du Projet
Jaï Louvet Calibrage du Système

Equipe Technique Tournée
Matthieu Yakovleff Lumière et Machinerie
Jérôme Chabert Backline et Plateau
Zoé Pizette Plateau Son et Technicienne Lumière
Benoît Hardy Régisseur Technique, Plateau et RF
Mathieu Picot Régisseur retours et Système Tech
Alix Veillon Régisseuse Lumière et Chef Road
Damien Pichat Régisseur FOH

Régie Générale
Sébastien Hardy
Titi Herain

Equipe Site et Chapiteau
Xavier Lefur
Noé Perochon
Arnaud Joly
Guillaume Freix
Jillian Leplay
Soizic Lambin
Victor Nigil
Mathieu Valignat
Leo Douet Guerin

Cuisine
Morgan Croze

Equipe Bureau
Yannick Legrain
Julien Gourlay
Magali Puddu

 

Début de carrière du Robe iFORTE LTX en France

Le dernier fleuron de Robe Lighting, le iFORTE LTX arrive en France ! Plusieurs acteurs majeurs de la prestation pour le spectacle et l’événementiel, dont le Groupe Novelty-Magnum-Dushow, MPM Audiolight, Loct’Ambule et MOG Rent ont confirmé leur investissement. 260 machines s’apprêtent à rejoindre leurs parcs de location en France.

Équipé d’une source LED de 1 000 W, et pesant moins de 50 kg avec sa plage de zoom allant de 2° à 52°, le iFORTE LTX vient succéder à deux produits iconiques de la marque Robe que sont le BMFL Wash Beam et le BMFL LT.


Bruno Garros, directeur général de la filiale française Robe Lighting, exprime son enthousiasme pour ces nouveaux investissements : « Ce lancement est un énorme succès qui va entraîner des répercussions très fortes sur le marché français mais également au niveau européen et mondial. 2024 ne pouvait pas mieux démarrer, un grand merci à nos clients pour leur confiance renouvelée ! »

Cette machine qui est classée IP65, sera parfaitement adaptée aux futurs événements majeurs, qu’ils se déroulent en intérieur ou en extérieur.

Plus d’infos sur le site Robe Lighting France