Les 30 ans d’Impact Evènement : toujours plus haut

Impact Evénement pour ses 30 ans a mis la barre très haut… pour accrocher la ligne de vie de ses invités et leur offrir une visite inédite de ses locaux sur un parcours Accro Truss à 5 mètres au-dessus du sol. Jamais la fantaisie en événementiel n’avait atteint de tels sommets. Cette équipe est décidément génialement dingue !

30 ans et toujours une grande réserve d’idées originales

Impact Evénement fêtait récemment ses 30 ans. Cette société de prestation de taille encore humaine et toujours indépendante, est réputée pour la qualité de ses prestations en événementiel et sur les plateaux TV, mais aussi en location de matériel son, lumière, vidéo et structure. Tout à côté des groupes tentaculaires de presta en France, Impact fidélise ses clients par une relation de confiance liée à l’expertise d’une équipe motivée et par la qualité de son parc de matériel. Bref, Impact tire quotidiennement son épingle du jeu.

L ‘Equipe d’Impact Evénement

L ‘Equipe d’Impact Evénement. Ils ont tous participé à la préparation de cette grande fête.

3 jours de festivités

Il aura fallu 3 mois de gestation, 1 mois de préparation et 15 jours de montage dans les locaux sans cesser l’activité avant l’arrivée des premiers convives. Le 1er jour ils ont invité leurs clients, les agences événementielles. Le 2e jour était réservé aux équipes et leur famille, aux potes et aux ex-employés. Le 3e jour ce sont leurs fournisseurs, confrères et clients location qui ont été conviés. Au total, un millier de d’hôtes sont venus leur souhaiter un joyeux anniversaire.
Au programme, l’album de photos souvenir diffusé sur grands écrans vidéo en différents lieux du parcours comme un fil rouge. Tout un chacun qui a partagé un moment professionnel avec l’équipe s’y retrouve. 30 ans, ça fait des tonnes de souvenirs, des milliers de prestations, des dizaines de fêtes et séminaires et un peu la nostalgie du temps passé. Tiens, c’est vrai, Stéphane n’a pas toujours eu les cheveux blancs, et l’on rigole de se revoir tout minot sur les écrans.

Ci-après une vidéo du Best Of

Et le buffet, un régal comme toujours, avec une mention très bien pour les pétoncles, ces diaboliques petites coquilles Saint-Jacques farcies et chaudes auxquelles on ne résiste pas.

Et puis la visite des lieux

Photo souvenir avant le départ.

Photo souvenir avant le départ.

Elle commence par une mise en conditions : chausser des baskets, mettre un casque, des gants et enfiler un baudrier relié à une ligne de vie. Photo souvenir avant le départ, histoire de rigoler dans 30 ans…
Et nous partons visiter les entrepôts à 5 m au-dessus du sol sur des ponts autoportés de H40 qui s’alignent sur les racks de stockage du matériel.
Sur le parcours, un chouette musée avec des projecteurs mythiques, boule Cosmos, vieux Fresnel, Superscan Zoom 1200 et leurs derniers jouets favoris, le CosmoPix, BMFL et le nouveau Ghibli aussi.


L’allée conduit à un puits pour une descente en rappel vers le stockage des meubles lumineux visAvis dont un bar à champagne, chouette idée pour se “réchauffer” avant de remonter sur les praticables qui conduisent… au départ d’une tyrolienne. Là on hallucine !

Promenade dans une forêt de H40

Vue du musée.

Vue du musée. A droite les années 2000 avec les Superscan Zoom, à gauche les années 2010 : CosmoPix et BMFL.


Le stock des meubles visAvis

On traverse le stock des meubles visAvis, soigneusement emballés pour le transport.

Bar à champagne pour se détendre.


Mais qui est le grand frapadingue qui a eu cette idée folle ? Une tyrolienne dans un entrepôt, ça ne s’est jamais vu ! Pas très envie d’essayer a priori, malgré le bienfait immédiat des fines bulles, mais l’absence totale d’échappatoire ne laisse pas le choix, obligé de se lancer, bien accroché par un technicien spécialiste de l’accro branche.

Point de départ de la tyrolienne

Point de départ de la tyrolienne.

Trop cool !


Ahhh c’est trop chouette de traverser l’entrepôt de part en part dans les airs et au travers de jets de CO2 comme une fusée, que les autres invités regardent passer les yeux éberlués. Arrivée amortie par un gros filet de corde, descente pas très académique et l’on remonte au firmament par une tour Samia, toujours sécurisé par notre ligne de vie.

Arrivée dans un filet et descente prudente…

Arrivée dans un filet et descente prudente…

… sous l’œil amusé de Stéphane Fleury, (le boss d’Impact à droite) et de Xavier Demay (Dushow).


Suite du parcours avec vues plongeantes sur le stock de structures et version très industrielle d’une Tour de Pise, vestige d’une presta en Italie. Le parcours est sonorisé indépendamment de l’espace cocktail par une kyrielle de 8XT, avec un univers musical différent par secteur.

Un peu de repos entre deux sauts en haut de la tour Samia.

: Clin d’œil aux jeux vidéo

Clin d’œil aux jeux vidéo.


Tout va bien, le praticable se réduit parfois à la largeur d’une poutre pour contourner les piliers du bâtiment, mais les effets du petit coup de champ luttent vaillamment contre le vertige jusqu’à la corde de Tarzan !!! Encore un jeu du professeur Choron ça, avec heureusement deux façons de le négocier. Soit tu as des biscoteaux et tu t’accroches par la force de tes bras, soit tu t’assois dans le baudrier et tu te laisses glisser gentiment, en poussant ou pas le fameux cri… de Tarzan. Difficile de résister !
Ce saut pendulaire se termine dans un filet de corde que cette fois il faut remonter à la force de ses petits bras et de ses petites jambes… Il commence à faire carrément chaud dans cet entrepôt !

Tarzan version pépère.

L’arrivée n’est pas négociable, il faut grimper.

 


Visite de l’espace Vidéo, visite de l’espace Audio et dernier puits qui nous ramène au sol et au point de départ avec cette fois un brin de l’assurance d’Indiana Jones dans l’attitude. Prêt à le refaire ?
Un petit coup d’œil dans le showroom Ezacco, le dépôt de matériel d’occasion le plus élégant du monde, ou l’on peut tester et essayer les produits et par le Showroom de visAvis, la gamme de mobilier, lumineux ou pas, baroque ou moderne, proposé à la location.

Le showroom Ezacco

Le showroom Ezacco de vente de matériel d’occasion : classe !

Le Showroom Ezacco

Tous les appareils sont branchés pour test.


Showroom visAvis style baroque…

Showroom visAvis style baroque…

… et ultra moderne


Et retour dans l’espace cocktail où la fête va bon train, dirigée par un DJ tonique. Ceux qui n’ont pas pu venir s’en mordent encore les doigts.

L’équipe d’Impact remontée à bloc à l’issue du 3e jour

L’équipe d’Impact remontée à bloc à l’issue du 3e jour. Dieu sait de quoi ils seront capables la prochaine fois !

Avant première JTSE

Claypaky lance la gamme Axcor 300

Claypaky Axcor 300 Beam

Claypaky vient de présenter au LDI, une gamme de lyres à leds Axcor 300, de puissance intermédiaire, compactes, complètes, performantes et annonce des prix qui ne devraient pas vous laisser indifférents.
La gamme se compose d’un Spot, d’un Wash tous deux équipés d’un moteur de leds blanches de 180 W et d’un Beam en 110 W de leds.

L’Axcor Spot 300 reçoit un zoom linéaire de 8 à 40°, un système de trichromie sur roues, et une roue de 7 couleurs avec CTO, 17 gobos sur 2 roues, dont 7 gobos rotatifs dichroïques de haute qualité.
Pesant seulement 20 kg et mesurant un peu plus de 50 cm, ce Spot intègre des effets que l’on ne retrouve pas souvent dans les modèles de cette petite taille, comme un prisme x4 rotatif, un iris motorisé, un Frost et 4 courbes de dimmer (16 bits).

 

Claypaky Axcor 300 Series

L’Axcor Beam 300 dans un corps encore plus compact – moins de 50 cm – est capable d’émettre un faisceau plein, super-concentré avec un angle 2 ° et un rendement lumineux surprenant. La richesse et la qualité de ses 14 couleurs et de ses effets volumétriques avec un prisme à 8 faces, son focus motorisé et sa lentille frontale de 140 mm de diamètre font de l’Axcor Beam 300 le projecteur idéal pour de nombreuses applications.

L’Axcor 300 Wash propose une lentille PC de 140 mm en sortie, un zoom linéaire de 5,5 ° à 42 ° et un ovaliseur. La production de couleurs est sa spécialité avec un système de trichro sur roues et une roue de 9 couleurs, il a tout pour produire la nuance souhaitée, avec une uniformité de projection de la lumière comparable aux modèles haut de gamme.

Les prix tarif préliminaires
Axcor Spot 300 : 5 800 € H.T.
Axcor Beam 300 : 3 200 € H.T.
Axcor Wash 300 : 4 500 € H.T.

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Le 8 novembre à Paris, de 11 heures à 18 h 30

1ère présentation en France du Martin Mac Encore par Algam Entreprises

Le 8 novembre prochain à Paris lors d’une journée de démonstration au Zèbre de Belleville, vous pourrez découvrir en première française le nouveau projecteur Martin Mac Encore Performance.
Dans le cercle de privilégiés qui l’ont vu, il se dit déjà que c’est une belle machine.

Vous êtes Concepteur, Régisseur, Prestataire, Directeur technique, Technicien… La lumière est votre métier, vous serez le bienvenu pour apprécier ce projecteur et rencontrer l’équipe lumière renforcée d’Algam Entreprises et l’équipe de Martin professional, (des techniciens français et danois).

Algam Entreprise, qui s’est vu confier la distribution de Martin Pro en juillet 2017 a choisi un charmant petit cabaret Art déco, le Zèbre de Belleville, pour organiser en partenariat avec Martin By Harman, le lancement de ce Spot/découpe polyvalent.

Equipé d’un moteur de leds à CRI élevé disponible en deux versions de température de couleur 3000 et 6000 K, le Mac Encore Performance est né pour répondre aux attentes de tout type d’application : théâtre, concerts, tournées, plateaux de télévision…

Le Mac Encore est proposé en deux versions de moteur led : WRM à 3000K pour une émulation de lumière chaude à incandescence et CLD pour un blanc froid à 6000K.

Le Mac Encore promet un faisceau ultra-homogène, un étale parfait et un équipement ultra-complet : zoom 12-48°, CMY + CTO progressif + roue de couleurs, roue de gobos rotatifs, roue d’animation 3d, iris, Frost et module découpe à couteaux motorisés. Vous pourrez tester aussi la rapidité des effets, le silence de fonctionnement, son poids très raisonnable de 31 kg et sa puissance lumineuse.

N’attendez-pas pour vous inscrire avec le lien ici

Au programme

  • Présentation en continu de 11 heures à 18 h 30
  • 12 heures : Buffet
  • 18 h 30 : Dégustation de bière Marshall

Le lieu : Le Zèbre de Belleville, 63 boulevard de Belleville, 75011 PARIS.

Le Zèbre de Belleville, cabaret, salle de spectacles et de concerts ©Le Zèbre


Et plus d’infos :

 

Démo Vidéo

Claypaky SharBar, la plus créative des barres à leds

La SharBar se distingue par un double système optique à miroir, associé à chacune des 6 leds RGBW Osram Ostar Stage de 30 W, qui d’une part assure un zoom 2-12° et d’autre part permet de diriger chaque faisceau sur 60° latéralement, le tilt étant motorisé sur 240°. Chaque source est aussi contrôlable indépendamment en couleur, dimmer et strobe.
Ce luminaire élégant et compact, tire de puissants faisceaux parallèles et serrés ou pas suivant la position de son zoom et permet de créer, positionné horizontalement ou verticalement une multitude d’effets synchrones ou asynchrones comme le montre la vidéo de Claypaky ci-dessous :

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

 

Nadir est parti

Nadir Mezhoud est décédé samedi dernier suite à un infarctus du myocarde. Il allait fêter ses 53 ans en janvier prochain. « Nadir a eu un grave malaise cardiaque dans nos locaux » m’explique Arthur Oudin, son ami.
« Nous nous sommes tous mobilisés, les équipes de Blandeli et de Potar Hurlant nos voisins, pour lui porter secours, mais malgré l’intervention d’urgence des sapeurs-pompiers, l’équipe médicale n’a pas réussi à le sortir du coma et il est décédé quelques jours plus tard à l’hôpital.
Nous sommes tous très choqués et tristes de sa disparition. »

Nadir, assurait la logistique de Blandeli Concept, gérait le planning des intermittents placés sur les opérations des clients prestataires de service et des agences de prod.
Dire que Nadir était connu de tout le monde du spectacle vivant et de l’événementiel est une évidence. Dire qu’il était apprécié est une certitude. Car Nadir associait à sa rigueur professionnelle, le don de dédramatiser toutes les situations toxiques, génératrices de stress, par sa gentillesse et sa jovialité. Il se fâchait très rarement et accordait sa convivialité à tout un chacun, sans discrimination.
« Il était positif et toujours de bonne humeur » me confie Arthur, « tout était simple et fluide avec lui, et bien souvent quand j’avais des problèmes à résoudre, à son contact je retrouvais le calme et l’énergie qui m’aidaient à trouver la solution. Nadir était un vrai déconneur aussi, toujours dans les limites du correct, ultra gentil et complètement décontracté de la vie.”

Ses amis et collègues de Blandeli, ont le projet d’organiser les jours prochains à Bièvres une réception et d’inviter ceux qui le souhaitent à saluer sa mémoire.


Nous adressons à sa femme Nassera, à ses enfants Rywan, Samy, Lyam et à ses proches nos plus sincères condoléances, ainsi qu’à tous ses amis, et aux équipes de Potar, Lampion Mécanique et Blandeli dont la sidération n’a d’égal qu’une immense tristesse.

Spot à leds

Elation Artiste DaVinci, du pinceau au faisceau

Premier candidat de la gamme Artiste, ce projecteur porte le nom d’un des plus illustres peintres, Leonardo Da Vinci qui illumina le monde par son savoir et ses œuvres où la lumière a une place prépondérante.

Un design fluide où se mélangent les origines américano-européennes du DaVinci. La face est dotée de 6 touches tactiles pour sélectionner les options.

L’annonce de ce Spot qui utilise une source à leds blanches de 270 W, est plutôt alléchante : compact, lumineux, complet, économique. Sera-t-il la nouvelle source d’inspiration des concepteurs lumière ?

Naissance
La société Elation Professional a vu le jour aux US en 1992. Petite sœur d’American DJ, elle a été créée pour développer des projecteurs dédiés aux spectacles musicaux, aux théâtres et plateaux de TV. Les sources étaient tout d’abords basées sur les attentes en rapidité et puissance du marché américain.
L’implantation et le développement d’une équipe en Europe qui comporte maintenant plus de 100 personnes, dont une R&D, a permis d’intégrer les besoins des concepteurs européens. Cette année, plus de 800 projecteurs Elation illuminaient le plateau de l’Eurovision à Kiev.

Renaissance
Le but d’Elation n’est clairement pas de venir dans le top haut de gamme, mais bien de se faire un nom sur le marché des projecteurs alliant qualité et prix attractif. Le DaVinci, qui inaugure cette gamme Artiste, est un Spot au design assez fin où l’on reconnaît la patte de la R&D européenne.

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Comme sur une grande majorité des socles, on trouve sur la face avant un écran pour visualiser le menu du paramétrage. Le choix des options et leur validation se fait via 6 boutons, et pour simplifier la navigation, le menu a été organisé en plusieurs catégories. Sur l’autre face de la base, la taille ne permettant pas d’implanter la totalité des connecteurs utilisés, il a fallu faire un choix et la décision finale me semble la plus pertinente : deux prises RJ45 etherCON In/Out pour les protocoles Art-NET et sACN, puis deux XLR 5 pour le signal DMX et deux prises powerCON TRUE1 pour le secteur.

Tout a été fait pour que DaVinci soit branché !

Le dernier connecteur est une prise USB qui, contrairement à ce que l’on peut lire, permet de faire la mise à jour du firmware : une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont eu un jour dans un kit des projecteurs avec des versions softwares différentes, obligés qu’ils étaient de passer par un boîtier propriétaire pour effectuer les mises à jour… Le câblage des connecteurs est noté à coté des prises, cela évite d’aller farfouiller dans le manuel.

Deux amples poignées permettent un maniement aisé de la machine. Pour sécuriser le transport et/ou faciliter le rangement dans un flight case, on peut bloquer les mouvements Pan et Tilt. À l’intérieur d’une des poignées on découvre un compartiment contenant une antenne. Elle doit être sortie lorsqu’on utilise le protocole E-FLY d’Elation qui permet un contrôle sans fil du projecteur. Une plaque est fixée sous la base, c’est là que l’on installe l’élingue de sécurité. Elle est équipée de 8 emplacements ¼ de tour pour les supports de crochets Oméga.

Dans une des poignée, l’antenne reliée au récepteur E-FLY.

Sous la base, la plaque qui permet l’accroche rapide du projecteur.

L’architecture

Afin de proposer un maximum de paramètres, la tête du DaVinci est un exemple d’agencement.

SLU est le premier magazine à vous proposer ce dont ont rêvé bon nombre d’historiens et de scientifiques, une visite à l’intérieur de la tête de DaVinci.
Premier détail qui saute aux yeux, il n’y a que 2 vis pour fermer le capot de la tête. Cela peut paraître anodin, mais sur 50 machines à nettoyer, cela fait 100 à 200 tours de tournevis en moins. C’est également appréciable lorsque que l’on travaille en hauteur. Le petit plus est que le maintien, coté lentille, facilite le positionnement du capot.
Une fois la tête ouverte, on se dit que l’équipe R&D d’Elation doit être championne du monde de Tetris ! Trouver le meilleur agencement pour concilier petite taille, bonne plage d’ouverture et maximum de fonctions, a dû être un véritable casse-tête ! La structure de la tête semble avoir fait l’objet d’une attention toute particulière. Elle mélange les plaques épaisses en aluminium et les tôles plus fines pour allier solidité et légèreté. L’ensemble est très soigné.

En partant du nez, on trouve une lentille large qui laisse passer un maximum de lumière. Derrière se trouve le premier compartiment, occupant plus de la moitié de l’espace disponible. Il contient tous les paramètres optiques, zoom et focus ainsi que les deux prismes et le Frost.
La solution technique pour proposer deux prismes et un Frost, a été de positionner les deux multiplicateurs d’images sur le même plan et de placer le Frost devant un des prismes, l’addition de ces deux effets ayant peu d’intérêt. Une autre solution aurait été de placer les deux prismes l’un derrière l’autre, mais en occasionnant peut-être davantage de contraintes techniques.

Sur les côtés se trouve la gestion des paramètres zoom, focus, prismes et Frost.

Le reste des fonctions se trouve dans le second compartiment. Les techniciens SAV vont être contents car à l’exception de la trichromie, tous les paramètres sont sur un seul module amovible.
Afin de ne pas limiter la course du zoom, lorsque le focus est à 0, le tube du paramètre est dans le compartiment arrière. Il faut penser à le pousser pour sortir le module avec précaution bien sûr.

Sur l’un des côtés sont placés les 7 moteurs qui entraînent les paramètres ainsi que leur carte de contrôle.
De l’autre côté, les deux roues de gobos, 9 fixes et 6 rotatifs, la roue d’animation, celle de couleurs et l’iris. Tous les gobos peuvent être changés et, cerise sur le gâteau, on peut même placer indifféremment sur les deux roues, puisqu’ils ont la même taille : une proposition rare et très appréciable.

Côté pile du module, les moteurs et la carte pour les gérer.

Côté face, 4 roues et un Iris !


Le dernier paramètre physique, est la trichromie. Je devrais même dire quadrichromie en comptant le CTO progressif qui permet au DaVinci de se démarquer. Ce module est classiquement placé à la sortie de la source led, en dehors du plan focal, pour que les entrées et sorties des drapeaux soient le moins visibles. C’est la première fois que je vois un système monté dans ce sens. Cela ne change rien au résultat, mais permet de réduire la largeur de la tête.

Les drapeaux dichroïques du mélange de couleurs CMY + CTO. On remarque également les deux ventilateurs servant à la circulation de l’air.

C’est sur l’arrière de la tête que se trouve le cœur du DaVinci. C’est une matrice de 270 W de leds blanches. Tout ce que l’on a pu savoir, c’est qu’Elation a eu la primeur sur une nouvelle génération de leds. Elles ne viennent pas d’Allemagne, mais de Corée avec une nette augmentation de rendement lumineux. Elles semblent aussi avoir une faible résistance thermique car, même si elles sont sous alimentées, le système de refroidissement n’est pas très volumineux.

Le radiateur “collé” à la matrice de leds et les moteurs de la « quadrichromie ».

La vue de côté permet de voir les ventilateurs qui créent le chemin d’air.

La science

Après avoir découvert ce que le DaVinci a dans la tête, nous allons voir ce qu’il a dans le ventre !
On a bien sûr hâte de faire vrombir cette machine mais pour faire les mesures photométriques dans les meilleures conditions possible, nous prenons notre mal en patience et commençons, comme d’habitude par le derating. Il permet de tester l’évolution de l’éclairement en fonction de la durée de chauffe du projecteur. Ce test a été effectué sous le mode de refroidissement Auto pour lequel la vitesse des ventilateurs évolue en fonction de la température de la matrice.
Il existe également un mode ventilation maxi continue pour obtenir le meilleur flux possible. La troisième option, offre un silence presque complet au prix, évidemment, d’une forte baisse de luminosité. Afin d’éviter une brusque modification de l’éclairement lorsque l’on change de mode de refroidissement, l’évolution de l’alimentation de la led est temporisée sur plusieurs minutes ce qui devrait plaire aux équipes de plateaux de télévision.

Après avoir allumé la machine à pleine puissance, le flux se stabilise en 15 minute avec une réduction d’éclairement négligeable de 3,20%. Cet excellent résultat révèle une parfaite maitrise des sources leds.
On note également que la baisse durant les 5 premières minutes est de 0,3%. Suivant les rythmes d’allumage, il est tout à fait possible, sur des concerts, de servir une chanson sans aucune perte de luminosité. En petit test supplémentaire qui est devenu un rituel, nous prenons notre pause déjeuner en laissant le projecteur allumé à pleine puissance. À notre retour, une heure plus tard, l’éclairement n’ayant pas diminué, on peut passer aux mesures photométriques.

Mesures faisceau serré

Projecteur positionné à 5 mètres de la cible sur laquelle nous effectuons les relevés, nous réglons le zoom à l’ouverture minimale. Au centre on note 21 890 lux après derating, puis nous relevons les valeurs d’éclairement tous les 10 cm sur les 4 axes, haut, gauche, droite et bas. Le flux est calculé par couronnes de 10 cm à l’aide de la moyenne des 4 mesures d’éclairement effectuées dans chacune d’elles. Pour obtenir le flux total, nous additionnons tous les flux jusqu’au bord du faisceau. Le tableur Excel qui mouline les données nous indique un flux de total de 6900 lumens.

Les valeurs d’éclairement nous permettent aussi de tracer la courbe d’intensité lumineuse. Le sommet assez pointu, il montre une accentuation du centre qui renforce l’impact visuel du faisceau.

Mesures faisceau 20°

Pour notre mesure de référence, l’éclairement au centre est de 4875 lux et le flux total grimpe à 10200 lumens, ce qui lui permet de relever la tête, (elle ne peut par contre pas bomber le torse… ni la lentille). On note sur la courbe de luminosité un point chaud assez marqué.

Mesures faisceau large

On ouvre ensuite le zoom à 100%. Au centre on relève 1075 lux après derating. Le flux total est alors de 10400 lumens, très proche de celui obtenu à 20°. L’ouverture maximum, bords nets est de 45,37°. Même si la courbe de luminosité montre encore un léger point chaud, arriver à garder un flux constant de 20 à 45° n’est pas si fréquent.

Le Dimmer

Les deux dernières séries de mesures concernent la courbe du dimmer. Le DaVinci a une seule courbe de dimmer mais 5 temporisations de réponse, Standard, Stage, TV, Architectural, Theater sont disponibles.
Comme il y a un délai entre chaque mesure, notre courbe de réponse est la même pour toutes les options. C’est une courbe typique Square Law. Petite innovation SLU, comme la progression des valeurs basse est un point important, nous avons également mesuré la progression du dimmer entre 0 et 10%.

Les arts

Il est enfin l’heure de découvrir ce que nous offre cet Artiste. On commence par le dimmer dont on vient de tester la courbe. Il répond parfaitement aux attentes, que ce soit sur des fermetures rapides ou avec de longs temps de transition. Comme on a pu le voir sur la courbe de 0 à 10%, l’allumage est parfaitement géré ce qui permet de pouvoir travailler avec d’importantes durées de fades et/ou des petites intensités. Bien évidemment, la fonction Shutter est aussi bien gérée tout comme le Strob proposé en mode normal, pulse ou aléatoire.
Les mouvements de la tête, sont souvent révélateurs de la qualité de la machine. En ce qui concerne la vitesse, pour parcourir 180° on relève un temps de 1,16 s pour le Pan et 1,44 s pour le Tilt. Cette différence est sûrement due à l’écart de poids entre l’avant et l’arrière de la tête. C’est une machine plutôt véloce qui permet d’avoir des mouvements dynamiques mais aussi très doux. Elle passe le test de la diagonale sans sourciller. Il est aussi bien sûr possible de lisser les déplacements via le Canal « Movement Speed ».

Un paramètre que j’avais hâte de voir après le démontage est le mélange des couleurs. Je suis agréablement surpris par les couleurs et les transitions. La palette est diversifiée et permet de répondre à la majorité des attentes. Le DaVinci est aussi à l’aise avec des transitions très rapides que des temps de fade importants. L’entrée des drapeaux est vraiment discrète, ce qui permet d’obtenir de jolis passages entre deux couleurs et de belles teintes pastel. La roue de couleur propose des teintes saturées lumineuses ainsi qu’un CTB et un Minus Green. Quant au CTO progressif, il est très homogène dès l’entrée des drapeaux, ce qui permet de travailler en finesse.

Une large gamme de couleurs qui se mélangent sans faux pas.

Le CTO progressif est une bonne aide pour obtenir de belles teintes chaudes.

Avec un joli support de fumée, le faisceau de ce Spot est efficace et bien dessiné. Sa plage de zoom correspond parfaitement aux attentes de cette gamme de projecteurs et le DaVinci bénéficie d’un iris qui ferme bien. Les deux paramètres sont rapides et permettent de créer des effets très rythmés. L’utilisation du filtre Frost sur un faisceau au bord net permet d’obtenir un effet « Wash » plus précis et comme les machines n’ont pas forcément les mêmes réglages, l’homogénéité est meilleure qu’en défocalisant.

A gauche un petit net sans bavures et à droite le Frost sur grand net qui procure un effet Wash.

Le grand net offre une belle surface de lumière et reste lumineux…


Coté effets, Elation a mis à notre disposition 6 gobos rotatifs et 9 fixes. J’aime bien le set proposé, il permet de travailler en projection ou en volumétrique sans être répétitif ; certains gobos sont mêmes polyvalents. On peut également utiliser la roue d’animation seule ou avec un gobo.

6 gobos tournants

9 gobos fixes

Et dans un grand moment de folie ajouter le prisme fois 3 ou le linéaire ! On dispose d’un grand nombre de combinaisons qui permettent de créer de belles ambiances et diversifier les tableaux.

A gauche, le prisme X3 combiné à un gobe. A droite le prisme linéaire combiné avec l’iris.

L’ensemble

Ce petit spot devrait attirer l’attention. La conception et l’assemblage sont soignés. Le rapport puissance, luminosité est très intéressant et l’on bénéficie en plus d’un large panel de paramètres efficaces et de qualité. Ils sont très réactifs pour créer des ambiances très dynamiques.
C’est aussi un projecteur qui permet de travailler avec précision et en douceur. Il sait se faire discret et se fondre dans bon nombre de décors.
C’est une source polyvalente que l’on peut utiliser en Live sur un concert, pour donner du volume sur un petit plateau télé ou habiller un événement. Avec le DaVinci, Elation lance une nouvelle gamme qui préfère la qualité à la diversité. Entre l’Eurovision et la montée en qualité de ses produits, la marque américaine affiche ses intentions de peser sur le marché professionnel. On s’est même laissé dire que le DaVinci n’allait pas rester longtemps seul…

  • The country of development : USA
  • The manufacturing country : China
  • The warranty period : 2 years
  • More Information on www.elationlighting.eu

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Avec Neumann et L-Acoustics

Jazz in Marciac à la recherche de la haute fidélité

Conception lumière de Pierre Redon

Il est des anniversaires qu’il ne faut pas manquer comme les 40 ans de Jazz in Marciac accueillant durant 19 jours des dizaines d’artistes majeurs tels qu’Herbie Hancock, Georges Benson ou Norah Jones….Autant dire que ces têtes d’affiche et leur public connaisseur et exigeant nécessitent une installation son irréprochable, nous avons donc été à la rencontre de l’équipe technique son de ce festival majeur.
Arrivés sur place en milieu de journée, nous sommes accueillis par Axel Vivini, Corentin Mauguy et leurs complices sur la grande place centrale du village. Direction le restaurant chez Eric pour échanger et en apprendre un peu plus autour d’un menu enfant ;0)

L’équipe son presque au complet, accompagnée d’un bambou et d’une Syva : on ne se refait pas… De G à D en haut : Hugo Fauquert, Corentin Mauguy, Benjamin Rico, L-Acoustics Syva, Axel Vivini, Ludovic Lanen, Frédéric Head (Duff) et Etienne Clauzel.
En bas : Baptiste Chevalier-Duflot, Jérome Deny (Djé), Maxime Menelec (MiniMax), Pierre Favrez, Maxime Rosette.

Jazz à Marciac : Une histoire d’amitié et de passionnés

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SLU : Axel, tu es régisseur son sur le festival, comment es-tu arrivé ici ?

Axel Vivini (régisseur son) : Je suis originaire de Toulouse. Mon père était accordeur et il s’occupait des pianos du festival. Cela m’a permis de rencontrer Antoine Crespin le patron de Futur Acoustic qui s’occupait de la sono sous le grand chapiteau. A l’époque je voulais rentrer en apprentissage pour me former aux techniques du son. Après une semaine d’essai sur le site, Antoine m’a embauché. J’ai donc pu intégrer Futur Acoustic en alternance avec le CFPTS pendant 2 ans. Dés lors je suis revenu tous les étés car le festival était un des principaux chantiers d’Antoine. Au final Marciac a donc représenté pour moi un très beau début de carrière.

Corentin Mauguy (régisseur technique et administratif) : D’une façon générale, les équipes techniques sont très fidèles au festival de Marciac. Pour ma part c’est la 15ème édition. Quand quelqu’un part, c’est qu’il est mort ou qu’il a vraiment eu un cas de force majeure l’empêchant de venir ! (rires) Il y a une ambiance spéciale ici. Les bénévoles s’arrachent pour pouvoir faire tourner le festival. Ils gèrent par exemple le catering de A à Z. Du coup cela rejaillit sur nous. On essaie de donner le maximum.

Axel Vivini : Lorsque c’est possible, on organise pour les bénévoles qui sont intéressés, des petites initiations à nos métiers.

SLU : Une jolie façon de leur dire merci en somme. Comment sont réparties les tâches au niveau de la technique son sur le festival ?

Axel Vivini : Melpomen est le prestataire son des 3 scènes principales : le Chapiteau, l’Astrada, et la scène du Festival bis. C’est la première année pour Thierry Tranchant mais il s’est investi à 100% dans le projet et nous a vraiment soutenus de bout en bout. Il n’a, par exemple, pas hésité à investir lorsque nous lui avons demandé du matériel tel que l’AuviTran qu’il ne possédait pas. New Loc fournit le backline. Pour ma part je m’occupe de la régie son. Je peux être amené à faire des remplacements à la face ou aux retours lorsque des postes sont vacants pour cause de jours de congés.

Corentin Mauguy : La société que je représente, Tabaïbas, qui emploie Axel, prend en charge la régie technique et fait l’interface avec tous les prestataires. Nous avons aussi la responsabilité avec Nicolas Lecart, de la post prod vidéo et de l’installation informatique sur le site du chapiteau ! Notre société ne possède pas de matériel si ce n’est de bons ordinateurs. Ludovic Lanen assure la régie face au chapiteau.
Maxime Menelec est en charge du calage système, Pierre Favrez et Hugo Fauquert du plateau et de la régie captation. Enfin, nous avons intégré depuis cette année Benjamin Rico en tant que régisseur retours.

Le Chapiteau : Problématiques acoustiques et solutions mécaniques

SLU : Pouvez-vous me parler du traitement acoustique de la scène principale. Vous êtes sous une tente plastique 4 pans, de 50 mètres de largeur et de plus de 80 mètres de profondeur. Pas simple j’imagine.

Le chapiteau et ses 5600 places assises

Ludovic Lanen (ingé son FOH) : Nous butions vraiment sur ce problème architectural. Dès que nous avions des groupes qui sortaient du registre jazz traditionnel « acoustique » et qui envoyaient plus fort, ça devenait ingérable. Nous étions battus.

Axel Vivini : Du coup en 2013, le festival a acheté un système de panneaux acoustiques, les baffles Absorber Plano. Ils sont montés tous les ans avant notre arrivée et démontés après notre départ par les gens du festival. Cela a été révolutionnaire pour nous. Le temps de réverbération de la salle a été divisé par deux.

Ludovic Lanen : Nous étions sur un temps de réverbération à salle vide de 5 secondes à 1,5 kHz. On est maintenant passé à 2,6 secondes.

Corentin Mauguy : Nous avons surtout pu obtenir une atténuation des médiums qui étaient très durs. La salle est devenue beaucoup plus simple à travailler. La première année, nous n’avions accroché de pannneaux qu’au plafond. L’année d’après, considérant les premiers résultats, nous en avons aussi fait installer sur la paroi du fond. Le gain qualitatif a été encore une fois au rendez-vous.

Ludovic Lanen : Une frise a aussi été installée il y a maintenant quelques années au-dessus de la scène pour des raisons visuelles, mais il faut bien avouer qu’elle a aidé à améliorer encore un peu plus l’acoustique du lieu.

Micros numériques : vers une nouvelle méthodologie

Le repas fini, direction la scène principale du festival, pour détailler avec les forces en présence, les différents éléments de cette installation.

SLU : Je crois savoir que Neumann et Sennheiser vous ont prêté des micros numériques ?

Axel Vivini : C’est exact. Les ingénieurs du son que nous accueillons ont le choix entre les micros numériques ou les micros analogiques. En numérique nous proposons des modèles tels que le Neumann KM185D, ou le Neumann D01. Ils peuvent évidemment combiner les deux parcs. David Robinson qui sonorise Winton Marsalis a joué le jeu et n’a utilisé que les numériques. Nous évoquions régulièrement l’idée les années précédentes, nous avions même eu un premier prêt du fabricant.
Mais cette année Sennheiser/Neumann nous a proposé un kit permettant de sonoriser les plateaux complets. Ils nous ont aussi prêté un récepteur EM9046, des SKM9000, huit liaisons ear monitor de la série 2000 et des casques filaires que nous laissons à disposition en loges pour que les artistes puissent écouter les autres concerts en toute tranquillité. On essaye de les bichonner !!!!
Pour revenir au plateau, nous pouvons monter jusqu’à 64 paires avec notre patch analogique, mais sur la durée du festival nous ne dépassons pas les 48. Au niveau des micros numériques nous pouvons monter jusqu’à 32, sachant que de base nous mobilisons 8 lignes pour les micros d’ambiances qui servent à la régie captation. Mais je laisse Pierre te dévoiler le détail de notre synoptique.

Pierre Favrez (ingé son captation) : Pour toute la partie micros analogiques nous sommes sur une configuration très standard. Un patch 64 paires qui splite en analogique vers les stages box des Soudcraft Vi  (régie face et régie retours) et de l’Allen & Heath (régie captation). Pour la partie micros numériques cela se complique un peu. Ces derniers communiquent avec les quatre interfaces Neumann DMI-8 en AES42*.
(* L’AES42 est un format propriétaire très proche de l’AES/EBU mais qui permet en plus le transport de commandes (telles que les réglages d’atténuation), et l’alimentation du micro.)

Pour câbler le plateau nous utilisons des câbles module standards. Et même des sous patchs traditionnels. Il faut simplement qu’ils soient en masses séparées pour que cela fonctionne avec des data. En revanche nous sommes obligés d’utiliser des câbles AES/EBU pour les micros d’ambiance en salle qui nécessitent de plus grandes longueurs.

Les stage boxes de la D7000, et d’une des deux Vi. Trouvez où se cache l’AuviTran

Le flux audio des DMI-8 est ensuite injecté dans un AuviTran AVBx7 via une chaîne Ethersound. L’AuviTran est le maitre de synchro du réseau Ethersound mais il vient lui-même se synchroniser auprès d’une horloge externe Isochrone de chez Antelope. Cette dernière permet évidemment aussi de synchroniser les trois autres consoles ainsi que le D9000 via des BNC. Nous avons été obligés de faire courir les BNC jusqu’aux régies car la synchro externe doit se faire forcément via les local racks.

Nous avions apporté le convertisseur Innovason Ethersound vers MADI, mais in situ nous nous avons constaté qu’il nous était inutile. Les cartes MADI de l’AuviTran sont vraiment très pratiques. Chacune possède une entrée et une sortie doublée : en BNC et en optique. Du coup, en sortie, la carte joue le rôle de splitter et nous permet de repartir vers deux machines différentes.
En effet sur certaines dates nous devions envoyer le flux audio vers le car de radio Radio France en plus des trois autres consoles. Or nous n’avions que trois cartes dans l’AuviTran. La recopie BNC et optique des sorties de chaque carte nous a permis de multiplier par deux le nombre de destinataires possibles et nous a sauvé la mise. On arrive potentiellement à 6 sorties MADI disponibles. Nous faisons aussi transiter les flux audio du D9000 dans l’AuviTran grâce à de l’AES/EBU.

Le rack Sennheiser et Neumann. Avec les 4 DMI-8 et l’octuple récepteur EM9046.

SLU : En parlant du D9000, avez-vous eu beaucoup l’occasion de l’utiliser ?

Pierre Favrez : A vrai dire non, car les micros HF sont peu utilisés dans le jazz. Mais nous avons pu constater lors des rares utilisations la facilité de mise en œuvre et surtout la qualité de l’audio. Nous n’avions pas l’impression d’être sur en HF. C’est vraiment bluffant.

SLU : Pour revenir aux micros numériques, qui a la main sur les réglages des gains, des coupes bas, etc…?

Pierre Favrez : Il n’y a pas de gain analogique à proprement parler sur ces micros. Le seul étage de réglage analogique est le pad. Le micro travaille avec une capsule à condensateur. Lorsque l’on enclenche le pad analogique, en réalité on polarise moins le condensateur qui génèrera alors moins de variations de tension en sortie. Mais pour répondre à ta question initiale, c’est Benjamin à la régie retour via le logiciel Neumann RCS qui contrôle ces paramètres. Mais je lui laisse le soin de t’en dire plus.

Le logiciel RCS sert à paramétrer et à commander à distance les micros numériques Neumann. Tout est accessible y compris, sur les capteurs à double capsule comme le D01, la directivité.

Benjamin Rico (régisseur son retours) : Les unités DMI-8 sont reliées à mon Mac via une petite interface Neumann RS 485 qui convertit du RJ45 en USB. Ensuite via le logiciel RCS, je contrôle tous les paramètres internes du micro : labélisation, coupe bas, atténuateur, trim numérique, compression, limitation, dé-essing, directivité…
Il y a aussi la possibilité de générer un bruit rose sur le canal audio, et même d’allumer une diode à distance sur le micro lors des line-check. C’est vraiment très complet. On peut évidemment sauvegarder les réglages qui ont été faits afin de les réutiliser ultérieurement.

SLU : En tant qu’utilisateur, as-tu ressenti une réelle différence avec les micros traditionnels ?

Benjamin Rico : Le son est impressionnant. Lorsque je les écoute en PFL, j’ai carrément l’impression d’être à la place du musicien. Ça peut même être déstabilisant. Comme si l’électronique s’effaçait complètement. La différence se fait aussi et surtout sur la « repisse » des autres instruments, sur ce que le micro capte en arrière-plan.

Un couple de Neumann KM185 D en action

Sur les micros analogiques, cette fameuse repisse est souvent gênante et peu flatteuse. On cherche à l’atténuer aux maximum. Avec les numériques, même le second plan est joli et naturel. Il reste exploitable.
J’ai pu aussi constater qu’il fallait adapter sa méthode de travail à ce nouveau type de source. Il y a des automatismes de l’ère analogique qui ne fonctionnent plus. Ainsi le traditionnel coupe-bas que l’on met sur une grande partie de nos entrées sur la console, dégrade le son. Pour le coup, il devient vraiment contreproductif.
Concernant la réjection dans les retours et la tolérance de ces micros à l’accrochage, je ne peux pas vraiment t’en dire plus, car je n’ai pas eu l’occasion lors de ce festival d’en envoyer véritablement dans les retours. En effet, des artistes comme Winton Marsalis jouent carrément sans wedges. Une dernière chose à noter : ces micros ne génèrent pas de bruit au moment du branchement ou du débranchement comme le font les statiques traditionnels.

Trois Régies numériques pour être vraiment complet !

Benjamin Rico et Axel Vivini en plein débriefe !

SLU : Benjamin est-ce que tu peux nous en dire plus sur ta régie retours ?

Benjamin Rico : On est sur une configuration plutôt basique : Une Soundcraft Vi6 reliée en analogique à des contrôleurs LA8 pour pousser seize X15, quatre ARCS clustés en sides et un SB18 pour les batteurs.
Que du L-Acoustics.
On a aussi deux fois accueilli des régies retours, et dans ce cas on se contente de faire place nette et fournir la puissance électrique et les sides.


Hugo, en charge de la régie captation, finit tout juste une initiation auprès des bénévoles. On profite donc de cette petite fenêtre de tir pour échanger avec lui…

SLU : En quelques mots Hugo quel est le rôle de ta régie, j’ai cru comprendre que cela ne se limitait pas à un simple mix à destination de la captation vidéo.

Hugo Fauquert (technicien plateau son) : Non, ma régie sert aussi de back-up au cas où il y aurait un problème avec la façade. L’ingé son accueilli pourrait venir mixer ici. Je suis aussi en charge des diffusions sur les sites annexes du chapiteau. En l’occurrence les loges où sont installées une paire de Syva et une station d’écoute avec des casques Sennheiser, le Jim’s club où nous avons 2 petits clusters en Kiva et le bar de la billetterie où nous avons posé deux X12. Dans chaque cas nous sommes sûrs de la diffusion audio mais aussi vidéo.

SLU : Peux-tu nous en dire plus sur ton matériel ?

Hugo Fauquert : Depuis l’année dernière nous avons décidé de déporter tout ce qui était enregistrement multipistes sur une console séparée. Auparavant nous utilisions les sorties directes de la console de face mais nous avions souvent des problèmes pour tout recâbler lorsque les ingés son accueillis arrivaient avec leurs mémoires. Nous avions aussi la bascule entre la régie analogique et la régie numérique qui compliquait encore les choses. L’option d’une régie captation s’est donc naturellement imposée.

La régie captation et sa DLive

La première année nous avions une Vi2, reliée à un enregistreur multipistes JoeCo, ainsi qu’un Mac mini en secours qui récupérait en Dante les sorties directes de la console retour. Cette année nous sommes passés sur une DLive S7000 qui est reliée à 2 enregistreurs séparés :
– Un DR6400 Tascam qui communique en MADI via une carte installée sur la console. Le fabricant nous l’a prêté, et je t’avoue que j’en suis ravi. Le magnéto tient en 1U, il est équipé d’une alimentation redondante et de 2 cartes MADI et Dante.
– Un Mac book qui communique via une carte Waves avec la console.
Nous avons aussi en 2ème secours, le JoeCo qui peut monter jusqu’à 64 pistes. Mais nous ne l’utilisons pas jusqu’à maintenant. A côté de cela, j’ai réparti huit micros numériques en salle pour les ambiances.

Micros d’ambiance Sennheiser installés par Hugo.

SLU : Est-ce que tu enregistres systématiquement et à qui sont destinés ces enregistrements ?

Hugo Fauquert : Non, le nombre de multipistes varie vraiment selon les années. On ne lance rien tant que l’on n’a pas un d’accord de principe de la production ou de l’artiste. Quant aux destinataires de ces enregistrements, c’est assez varié. Cela va des artistes qui souhaitent les récupérer, à des commandes pour la chaine Mezzo ou France 3. Le mix dans ces cas-là se fait plus tard en studio. On renvoie aussi à la régie vidéo le mix façade auquel on ajoute les 8 micros numériques d’ambiance disséminés dans la salle. L’intérêt supplémentaire de cette régie est de pouvoir adapter notre travail aux supports de diffusion.

Hugo Fauquert

Pour tout ce qui est diffusion sur Internet, j’essaie de compacter le tout en utilisant pas mal de compression. Le but est de fournir un signal entre -6 dB et -3 dB afin que le produit soit prêt à être exploité sur le web. Je laisse plus de dynamique pour ce qui est diffusé sur les annexes du site.
On se sert pas mal des compresseurs multibandes internes de la console qui fonctionnent super bien.

SLU : Tu as évoqué tout à l’heure un mix de secours pour la façade

Hugo Fauquert : Oui, c’est aussi une nouveauté de cette année. Auparavant, nous nous contentions de câbler une sortie en analogique sur la console des retours. Depuis cet été, je prépare un mix au cas où…

Joshua Redman durant ses balances

Profitant du changement de plateau entre les deux balances nous allons échanger quelques mots avec Ludovic Lanen et Maxime Menelec.

SLU : Ludovic, peux-tu nous faire faire un petit tour du propriétaire ?

Ludovic Lanen : Nous travaillons sur une Vi7000 accompagnée d’un rack de périphériques dont on se sert finalement assez peu. La majeure partie des gens que nous accueillons se contente d’utiliser la M6000 qui est reliée en AES/EBU à la console. Et encore, ce n’est même pas systématique. J’ai quand même allumé l’Avalon aujourd’hui parce qu’il fait un peu frais !
Plus sérieusement, le gros changement pour nous cette année a été de ne plus utiliser de régie analogique en façade. En effet les années précédentes, les ingés son accueillis avaient le choix entre une Heritage 3000 Midas agrémentée de tous ses périphériques externes et la Soundcraft Vi. On s’est aperçu que de moins en moins utilisaient la régie analogique. Certains, qui en exigeaient une sur leurs fiches techniques, changeaient même d’avis au dernier moment en voyant la Vi. Du coup nous avons pris la décision de ne plus proposer qu’une régie numérique avec la Soundcraft. Cette décision a représenté un gros gain de place et d’énergie. Nous sortons en AES pour attaquer le Lake de Max.

Axel Vivini : Nous voulions une console qu’à peu près tout le monde connait et apprécie en accueil. Notre choix s’est naturellement orienté vers la Vi. A part une demande de PM5D, chacun y a trouvé son compte.

La régie Face avec Max Menelec de dos

SLU : Benjamin m’a expliqué que vous accueillez aussi des régies ?

Ludovic Lanen : Cela arrive quelques rares fois. On dispose d’un espace dédié pour cela devant la Vi. L’équipe de Norah Jones est par exemple venue avec sa console. On se contente alors de fournir une liaison en coax vers le plateau et de récupérer un AES/EBU pour le système.

Diffusion façade et confort du public : la volonté de toujours améliorer

SLU : Max, peux-tu nous détailler le système ?

Maxime Menelec (ingé systeme) : Rien de bien compliqué. Nous sommes partis sur huit K2 plus quatre KS28 en cardio par coté. Les têtes et les subs sont accrochés sur des clusters séparés. Nous avons six X8 disséminées sous le bord de scène. Malheureusement pour des raisons esthétiques je n’ai pas pu les poser sur la scène.

Les huit K2 et quatre KS28 clustés et camouflés

Nous avons placé des Kiva II pour déboucher le 1er carré central. Encore plus à l’extérieur, il y a aussi 4 ARCS Wide et une X12 par coté qui sont tous stackés. Concernant les délais, nous avons dû faire des petits compromis. Je voulais ajouter deux SB18 en plus des six Kara mais cela n’a pas été validé pour des raisons de charge trop importante.
Pour l’amplification nous sommes sur du full LA12X qui nous donne pleine satisfaction. Du coup, il n’y a pas de gros accidents au niveau de l’égalisation du système. On est vraiment sur du lissage fréquentiel. Un Lake en tête de tout ça nous permet simplement de câbler la sono de sécurité, la redondance analogique et de diffuser les annonces. Je suis vraiment reparti sur l’implantation précédente. Je suis resté sur toute la durée du festival pour bien comprendre toutes les attentes et les problématiques de chacun. Et à partir de là, l’idée va être d’améliorer l’installation chaque année. J’aimerais par exemple pour la prochaine édition, remplacer le Lake par un P1 de chez L-Acoustics, et donc exploiter le protocole AVB.

Ludovic Lanen : Cette volonté d’améliorer l’installation d’année en année anime toute l’équipe technique. C’est pour cela que nous faisons appel à des spécialistes comme Maxime. Et les résultats sont là. On est par exemple passé cette année du SB28 au KS28. Certains ingénieurs, que nous accueillons régulièrement, ont remarqué le progrès sans que l’on leur dise. On n’est pas juste sur de la geekerie de base !

Le shoot de Maxime sous le chapiteau

SLU : Avez-vous fait un travail spécifique de calage pour vous adapter au style de musique du festival ?

Maxime Menelec : Non, pas véritablement car la programmation est très éclectique. Cela va de formations telles que celle de Winton Marsalis qui va jouer en moyenne à 90 dBA à des groupes beaucoup plus électriques avec lesquels on sera plus proches des 100 dBA ou plus.

SLU : Les panneaux acoustiques en mousse de mélamine ont beaucoup fait pour l’acoustique du lieu si j’ai bien compris. Maxime, qu’as-tu pu constater sur ce sujet ?

Le rappel en Kara bien au chaud parmi les panneaux acoustiques

Maxime Menelec : Comme nous le disions précédemment, le temps de réverbération a été divisé par deux avec les panneaux. Mais j’ai pu mesurer que nous descendions à moins d’une seconde avec le public. Pour ce faire, j’ai envoyé un sweep entre deux concerts le premier soir. La réaction assez étonnée du public était drôle à voir !
Plus sérieusement, j’ai aussi pu constater une stabilité du fréquentiel entre salle vide et salle pleine. Il n’y donc pas de mauvaises surprises le soir. On a une restitution assez fidèle du travail qui a été fait en balances, avec moins temps de réverbération.

SLU : Pour finir Max, comment es-tu arrivé ici..

Maxime Menelec : Je connaissais bien Corentin et Axel, qui m’ont proposé le projet. J’avais souvent croisé Ludovic sur la route. Et Bellote, qui a œuvré les années précédentes sur la conception du système, m’avait bien briefé. J’ai donc accepté avec plaisir.

Les balances se terminent, et nous rejoignons le catering pour un repas des plus sympas. C’est l’occasion de s’imprégner d’une ambiance franchement amicale, propice à la rencontre et l’échange entre tous les membres de l’équipe qu’ils soient techniciens ou bénévoles.

Les résultats au rendez-vous…

Mais pas le temps de s’éterniser, Axel en hôte prévenant nous amène en régie chapiteau pour juger sur pièce…

Dès les premières mesures du concert de Joshua Redman, nous constatons l’efficacité des panneaux absorbants. Nous n’avons en effet pas l’impression d’être sous la bâche. Et bien que le mix soit orienté vers un son très acoustique, nous pouvons distinguer le travail du mixeur dans toutes ses subtilités.
La dynamique du groupe nous permet de constater la régularité fréquentielle du K2 que l’on soit sur des niveaux de pression bas ou plus élevés. Tous les éléments pour le confort du spectateur sont là, image stéréo impeccable, respect du timbre des instruments…

Conception lumière de Pierre Redon

L’homogénéité de la diffusion est réelle, les rangs extérieurs, ou arrières ne sont pas lésés. On ressent naturellement un petit peu moins de pression dans le grave sur le gradin du fond de salle, cela dit, rien de vraiment gênant pour l’auditoire. L’impossibilité de cluster des subs en rappel explique cette sensation.
D’un point de vue général, le public et les artistes semblent ravis et cela en dit long sur la prestation technique qui est fournie sous le chapiteau pendant 19 jours. Le concert se termine et la journée nous paraît finalement bien courte pour faire le tour complet du festival…En effet deux autres scènes jouent en mâtinée et ou en soirée durant tout Jazz in Marciac, l’Astrada et la Scène Off.

Serge Millerioux Ingénieur du son FOH de la Scène Off

Des groupes locaux et nationaux défilent de 11:30 à 19:30 sans interruption. 15 mn d’installation / line check puis une heure et quart de concert sont données à chaque groupe. Le rythme est effréné.
Pour mixer tout ce beau monde, sont installées une Midas Pro2 en façade et une Vi1 en retours. Deux grappes de six Kara plus trois SB18 assurent par côté la diffusion public. Les retours disposent de PS15R.

La scène du festival off  gérée par Etienne Clauzel (monitors), Serge Millerioux (FOH), et Maxime Rosette (plateau).

L’Astrada inaugurée en Mai mai 2011 bénéficie d’une installation en fixe de Diva M Amadeus et d’une Vi. Pour le festival, Melpomen apporte le complément monitors et une autre VI1 pour le plateau. Baptiste Chevalier-Duflot et Frédéric Head sont en charge de la technique son.

Du côté du chapiteau nous finissons la soirée en compagnie de l’équipe technique, des organisateurs et des bénévoles…
Autour d’une bouteille de Floc, chacun disserte sur le calage de la vidéo et la couleur des tournevis….
Il est vraiment temps pour nous de reprendre la route et de quitter ce lieu unique au milieu des champs, où se donne rendez-vous tous les étés, le jazz sous toutes ses formes.


L’équipe presque complète du festival.

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Du 17 au 19 Septembre à Londres

Ayrton lance Ghibli et MiniPanel-FX au Plasa 2017

Ayrton lancera de nouveaux produits exceptionnels, Ghibli et MiniPanel-FX au PLASA de Londres où il exposera avec son distributeur exclusif au Royaume-Uni Ambersphere Solutions.

Ayrton Ghibli

Ghibli, le nouveau Spot /découpe à led Ayrton.

Ghibli

Premier Spot à leds d’Ayrton, compact et léger, Ghibli promet une sortie impressionnante de 23 000 lm qui le rend assez puissant pour les grandes salles de spectacle. Il dispose d’un zoom d’un rapport 7:1 qui offre au faisceau une plage de variation de 8,5 à 57°.
Ghibli intègre une trichromie CMY, un CTO progressif et une section d’effets complète avec 2 roues de gobos, une roue d’animation, deux frosts et un module découpe rotatif à obturation totale. Son prix s’annonce compétitif.
Un mode IRC élevé peut être implémenté en option pour les applications exigeantes quant au rendu des couleurs.

Ayrton MiniPanel-FX

MiniPanel-FX, le petit compagnon idéal des MagicPanel-FX et MagicBlade-FX.

MiniPanel-FX

MiniPanel-FX est le petit nouveau de la gamme FX-Zoom d’Ayrton. De petites dimensions, mais puissant en sortie, avec un zoom de 3.6 ° à 53 °, MiniPanel-FX abrite quatre des lentilles carrées uniques d’Ayrton dans une configuration 2 x 2, pour tirer un beam extrêmement puissant ou éclairer en wash avec d’immenses possibilités créatives.
Avec la double rotation continue de sa lyre motorisée, MiniPanel-FX est le complément parfait des MagicPanel-FX et MagicBlade-FX.

Ghibli et MiniPanel-FX seront livrables dès l’automne.

Enfin, Ayrton est fière de soutenir les Prix Knight of Illumination pour la quatrième année consécutive. Cet événement, une soirée dédiée à la créativité des concepteurs lumière, est un must pour les acteurs de l’industrie de l’éclairage.


Plus d’informations sur le site Ayrton et sur le site Axente

Et au Plasa à l’ Olympia Exhibition Centre, du 17 au 19 septembre 2017, sur le stand K32.

 

Vitalic en tournée dans un vaisseau spatial avec AAD

Pour la tournée du musicien électro Vitalic, le collectif All Access Design a imaginé une scénographie époustouflante, impliquant un objet suspendu lumineux et mobile, juste au dessus de sa tête, une matrice de MagicDot-XT incrustée dans un mur d’Intellipix-XT à contre avec une ligne de strobes Stormy et une belle poignée d’indispensables Sharpy. Nous avons assisté au concert donné à l’Aéronef de Lille et le premier mot qui nous vient en découvrant la scène c’est Whaouuu !

Un magnifique tableau dans lequel les cadres illuminés par un seul ruban de leds se détachent avec légèreté de l’effet wash géré par les Intellipix-XT.

C’est au terme du premier tiers de la tournée de Vitalic démarrée en septembre 2016 que nous avions découvert cet extraordinaire engin volant polymorphe, du sur mesure développé par All Access Design. D’une envergure de 5 m x 5 m, il est constitué de cinq cadres en aluminium concentriques, incrustés de leds sur les bords intérieurs, extérieurs et inférieurs, chacun animé par 4 moteurs arrimés aux angles.
Autant dire qu’il offre une multitude de formes géométriques différentes démultipliées par le contenu vidéo projetés par les leds : quelque 20 000 sources RGBW pixel mappées. Nous retrouvons l’équipe de AAD – Samuel Chatain, Victorien Cayzeele et Vincent Leroy – à l’Aéronef, et l’artiste lui même, Pascal Arbez-Nicolas qui a accepté de nous rencontrer : sympa ! Voici son interview.

L’équipe technique des concerts de Vitalic. A gauche Mickael Cannizzaro (CMDS), Victorien Cayzeele (light design / ingé réseau), Samuel Chatain (light design / scénographie), Thomas Pilato (tech réseau/block) et Vincent Leroy (opérateur/développeur media serveur et motorisation).

Vitalic impliqué dans la démarche artistique

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SLU : Comment ce projet scénographique a-t-il été initié ?

Vitalic : Je n’avais pas d’idée précise mais il fallait trouver un design sur le thème de l’album en lien avec la musique. Donc j’avais donné des mots clé à plusieurs designers et All Access Design est venu avec ce projet que nous avons sélectionné car c’était la meilleure idée proposée.

La position des cadres dimensionne l’espace scénique et le bleu profond des B-Eye Claypaky ajoute à l’intimité.

SLU : Cet objet suspendu ne vous a pas fait peur ?

Vitalic : Au début oui parce que je ne savais comment et si ça allait fonctionner en tournée, c’est quand même lourd. Par contre aujourd’hui je n’ai aucune appréhension à me placer dessous pendant le concert.

SLU : Vous ressentez quoi dans ce cadre ?

Vitalic : Je me sens capitaine d’un vaisseau spatial. C’était ça l’idée et c’est très réussi.

SLU : Ca influence votre jeu ?

Vitalic : Non mais je connais le déroulé donc j’anticipe un peu. Je suis même excité à l’idée d’arriver sur certaines séquences (rire) !

Vitalic, dans un bain de couleur de B-Eye, strobé par les Stormy Claypaky sous des tirs de Sharpy.

SLU : Le feedback du public vous le sentez ?

Vitalic : Oui, je le sens en direct et d’une manière générale les échos sont très, très bons.

SLU : C’est indispensable aujourd’hui quand on est musicien électro d’offrir une scénographie?

Vitalic : Non j’ai tourné très longtemps sans, ça marche aussi mais j’ai l’envie d’emmener mon projet plus loin, d’aller jusqu’au bout. C’est très excitant. Je me suis impliqué avec AAD dans le séquençage des lights et ça m’a plu de le faire. Nous avons travaillé ensemble de façon très fluide et sans problème d’égo, c’est agréable.

SLU : Vous avez des demandes précises concernant les mouvements de la structure les visuels projetés et les couleurs ?

Vitalic : Souvent j’ai adopté les idées qui m’ont été proposées mais c’est quand même moi qui ai la meilleure vision de mon show, et sur le séquençage, j’ai des idées assez arrêtées. Oui sur les couleurs aussi j’ai exprimé des demandes, une sorte de code des couleurs, comme l’utilisation du rouge sur les morceaux les plus durs.

Les faisceaux serrés des MagixDot-XT Ayrton en rotation rapide derrière l’objet volant pixel mappé.

Une scénographie rétro futuriste

Nous avions discuté en amont avec Jordan Magnée, un des directeurs artistiques de All Access qui ne pouvait être présent à Lille le soir du concert.

SLU : Jordan, quel était le point de départ de ce projet ?

Jordan Magnée

Jordan Magnée (scénographe) : Nous avons travaillé le projet en trinôme en partant de la volonté de l’artiste d’une scénographie très recherchée et impactant ses concerts. Pour Vitalic la scénographie joue un rôle important car il fut un des premiers musiciens électro à intégrer les arts numériques dans la relation musicale. Pour cette nouvelle tournée il souhaitait évoluer dans un univers rétro futuriste. Il voulait explorer un concept avant-gardiste en rupture avec ce qui existe déjà.
On a eu dès le début envie de créer un objet suspendu au dessus de lui, qui pourrait interagir avec la musique. Nous sommes donc partis sur cet objet mobile constitué de 5 cadres carrés concentriques qui sont reliés chacun à 4 points moteur et du coup l’objet est vivant. Pour Vitalic on souhaitait qu’il se passe physiquement quelque chose. Avec cet objet kinétique suspendu, on arrive à créer une scénographie différente pour chaque titre. Ensuite cette structure est bordée de leds et elle projette du contenu vidéo. Donc la variation physique est accentuée par le mouvement de la vidéo.

Nous avons construit une matrice à l’arrière avec des Intellipix-XT qui permettent d’entourer cette structure en jouant sur la profondeur de la scène avec des faisceaux. Cette matrice est incrustée de MagicDot-XT pour créer des mouvements de faisceaux et du coup l’entièreté du kit, matrice et structure sont entièrement pixel mappés. On passe les mêmes médias dans la totalité du kit ce qui créé une atmosphère commune à toutes les machines. Il y a différents contenus, des visuels très graphiques, des visuels plus vidéo, mixés pixel par pixel pour jouer sur les variations. C’est un gros jouet qui a suscité beaucoup d’interrogations et qu’il a fallu apprivoiser.

Les cadres doucement se rassemblent, et plombent la scène. Ambiance rétro futuriste.

La structure carrée est orientée pointe en avant pour jouer sur les angles et la profondeur de la scène. La matrice d’Intellipix est angulée dans le sens inverse, vers l’arrière pour jouer avec des obliques et les profondeurs. On est assez content du résultat, on trouve que c’est assez novateur. Sur Vitalic, il y a une grosse synchro entre la musique, les mouvement physiques et les mouvements lumière et vidéo ce qui intensifie la musique.

L’accroche et les réglages quotidiens

Quand nous arrivons à l’Aéronef en début d’après midi, le kit est monté, les 5 cadres accrochés et câblés sont en mouvement et scintillent. Vincent est allongé dessous, une tablette à la main. Samuel et Victorien, au pupitre GrandMa, peaufinent la programmation.

SLU : Vincent, tu fais quoi avec ta tablette ?

Vincent Leroy : Je commande les mouvements des moteurs pour vérifier que les cadres ne se touchent pas, et j’ai la main sur l’arrêt d’urgence pour les stopper en cas de télescopage. Quand j’ai fini mes réglages et tests de sécu je donne la main à la GrandMa qui a le même mode de contrôle que l’iPad chargé de l’interface TouchOSC.

Vincent pour chaque date de la tournée, étalonne l’amplitude des cadres en fonction de la hauteur du cadre de scène.

L’iPad de Vincent chargé de l’interface TouchOSC.


Victorien Cayzeele : Tous les jours il y a un peu de retape à faire en fonction de la hauteur des salles qui accueillent la tournée. Hier on était à 7 m à Bruxelles et aujourd’hui on est à 6,20 m. La où ça devient compliqué c’est quant on a des amplitudes de plus de 3m. Chaque jour on loade la hauteur du show, donc au fur et à mesure de la tournée on se fait nos mémoires où on va piocher dans les presets des hauteurs.

SLU : Tu m’expliques le fonctionnement ?

Vincent Leroy : Les moteurs sont gérés par un serveur dédié. Chaque position est calculée par rapport au sol qui est le point zéro. Le matin, quand le gril qui supporte les 20 winchs (moteurs des cadres) est accroché à ses 4 points, je descends les crochets des winchs jusqu’au sol et enregistre les positions. On accroche les cadres et je passe en mode cadre pour lequel je dispose de 3 paramètres qui sont l’altitude, le pitch (inclinaison face lointain) et le roll (inclinaison jardin/cour).
Puis je bascule en mode référentiel rapport au sol qui est toujours mon point zéro, le plafond dépendant de la hauteur du gril. On a défini, moteur par moteur, des positions, autrement dit des limites de sécurité qui tiennent compte du décor ou de l’artiste suivant les cadres. Les butées basses sont enregistrées car le décor est toujours à la même place. Les points arrière descendent plus bas car il n’y a pas d’humain dessous, le cadre A descend au raz du sol derrière Vitalic, le B passe autour du sub, les C et D au-dessus de Vitalic le bras levé et enfin le E, le plus grand, passe autour de lui, et s’arrête au-dessus de sa console.

Quand deux strip led sont allumés, les cadres se matérialisent. Le contraste est adouci par les faisceaux des MagicDot-XT avec une même intention de direction.

SLU : Les winchs sont-ils commandés depuis la console ?

Vincent Leroy : Oui, en ArtNet. On envoie, à un serveur dédié aux winchs, des coordonnées XYZ (Altitude, Pitch et Roll), comme si c’était des projecteurs en fait. C’est le serveur, développé sur la base du firmware VVVV, qui interprète les correspondances DMX envoyées aux moteurs. Le serveur est sur 3 réseaux différents. Il reçoit l’ArtNet de la console sur une carte réseau, le DMX des winchs sur une 2e carte réseau physiquement séparée et la commande est sur un 3e réseau encore séparé. Donc il y a 3 cartes réseau dans la machine.

L’écran de la GrandMa où Samuel prend la main sur le contrôle des 20 moteurs de cadres.

Victorien Cayzeele : Le serveur AAD a ses propres VLAN, son propre node ArtNet DMX et ses propres splitters pour être vraiment isolé de tout le reste du réseau. Il n’y a aucune interférence possible avec quoi que ce soit.
A la console on a une interface en croix qui nous indique en rouge que la position commandée est trop basse et en bleu qu’elle est trop haute. On doit donc tenir dans ces plages de contrainte, une par cadre, sinon le winch ne bouge pas.

SLU : Et la sécurité du système ?

Victorien Cayzeele : C’est comme pour l’asservissement de structure, dès l’instant ou il y a un mouvement au dessus de quelqu’un, il faut au moins 3 points de sécu. On a un point de sécurité électrique, un point de sécu de commande par le biais du serveur VVVV et un point de sécu en console et le coup de poing arrêt du data, un contrôle de “l’homme mort” qui est activé pendant le show par Vincent toutes les 30 s.

Vincent Leroy : Je suis placé aux blocks pour avoir une vue dégagée des cadres.

SLU : Qui a développé le système Motion ?

Vincent Leroy : Emilien Grèzes et Victorien

SLU : Vous avez choisi les winchs sur quels critères ?

Samuel Chatain : Nous avions besoin de moteurs légers pour satisfaire les contraintes de charge dans les clubs. On a choisi les winchs Wahlberg qui sont les plus légers, assez flexibles et que l’on arrive à contrôler facilement. C’est une marque danoise. On travaille avec eux régulièrement en leur faisant un retour de nos expériences et ils apportent des solutions. Ces winchs ne sont pas parfaits, la gestion de la vitesse est un peu complexe et le câble a la fâcheuse tendance, s’il se retrouve au mou, à sortir de son guide car c’est le poids qui gare le câble et qui fait en sorte qu’il se range de la bonne manière. C’est pour ça que sur chaque winch il y a un petit lest de 1kg. Et donc le câble n’est jamais au mou.

Les winchs Wahlberg, 4 par cadre, ce qui fait un total de 20 moteurs.

SLU : Et cet objet mobile passe dans tous les clubs ?

Samuel Chatain : Nous avons défini deux versions, une avec 5 cadres comme ici, la full, et si on n’a pas trop d’espace on peut retirer les Intellipix qui sont sectorisés et supprimer 2 cadres, les plus grands comme on a dû le faire à la Laiterie.

Victorien Cayzeele : Ca arrive quand le plateau est trop petit ou la capacité de charge insuffisante au plafond.

Victorien (à gauche) et Samuel sont les deux Lighting Designer de ce projet scénographique particulièrement innovant.

Samuel Chatain : Ca va de pair généralement.

Victorien Cayzeele : Le système n’est pas très très lourd, 1,5 tonne. On a juste un point d’accroche à presque 600 kg qui peut poser des problèmes.

SLU : Combien de points d’accroche au total ?

Victorien Cayzeele : Quatre. Nous avons étudié en amont toutes les solutions possibles en fonction des contraintes de salle pour passer à peu près partout.

SLU : Vous tournez dans des salles de quelle jauge ?

Victorien Cayzeele : 700 à 2500 personnes.

Habillés de leds RGBW

SLU : Parlons des leds qui habillent les cadres

Les 5 cadres bordés de leds dessous à l’intérieur et à l’extérieur.

Victorien Cayzeele : C’est un strip RGBW commandé point par point avec un petit pitch de 6,7 mm. Juste pour les strip leds des cadres et de la régie de Vitalic, la DJ Booth, j’ai 219 univers. Il y en a en latéral intérieur, extérieur des cadres et dessous. On n’a jamais réalisé un projet réunissant autant de strip led.
Quand Samuel et moi avons démarré le dessin technique de la structure avec l’intégration des leds, il fallait définir des longueurs très précises pour toutes les baguettes. Et on s’est fait un jeu de spare. Si une baguette est hors service, on la remplace. Le carter en alu a le double avantage de protéger et refroidir les leds. Une fois les mesures déterminées on a pris 4 personnes pendant 4 jours pour coller les leds chez AAD et nous sommes restés 7 jours chez CMDS avec Sam à tout câbler, percer les profilés, fixer les embases… C’est de l’artisanat.

Samuel Chatain : Quand on voit le premier cadre voler, ça fait plaisir.

Détail d’un cadre avec une de ses alimentations et une petite section de ruban led en bas à gauche.

SLU : Il y a combien d’alimentations ?

Victorien Cayzeele : On a 24 alimentations et 24 cartes de gestion et chaque carte gère 8 mètres de strip. Dans chaque boîtier, il y a un switch qui fait le lien avec le switch suivant car on a décidé de ne descendre qu’un seul câble par cadre du plafond.
Donc au plafond on a juste un Gigacore Luminex et 5 lignes, plus 5 de spare au cas où un câble casserait dans les winchs. Avant, quand on faisait de l’intégration led, on prenait des boîtiers industriels classiques et on ne tombait jamais sur les bonnes cotes, alors pour ce projet nous avons fait fabriquer les boîtiers d’alim à nos mesures.

Les MagicDot-XT Ayrton incrustés dans la matrice d’Intellipix-XT. Ils ont la même source, le même collimateur et diffusent les mêmes séquences vidéo.

SLU : Comment l’intellipix-XT s’est-il inscrit dans le projet ?

Victorien Cayzeele : On avait l’idée de faire une matrice et nous envisagions des MagicDot-XT. L’avantage de l’Intellipix-XT c’est qu’il a le même collimateur et la même source que le MagicDot-XT donc les sources se répondent parfaitement bien. Ce produit nous tentait car son faisceau est vraiment très, très serré avec beaucoup de flux. Léon Van Empel de S Group qui fournit le kit lumière, nous a suivis.

Samuel Chatain : On avait travaillé avec le MagicDot-R sur de précédentes tournées et pour ce projet on souhaitait utiliser le MagicDot-XT pour avoir un peu plus de force de frappe. On installe au final une matrice fixe en Intellipix-XT intégrant des MagicDot-XT qui font exactement la même lumière, et le mur se met en mouvement.

Victorien Cayzeele : Aujourd’hui le mur d’Intellipix est plat car on n’a pas assez de profondeur de scène pour former un V, pointe en avant, mais la volonté c’est d’ouvrir la matrice et travailler dans le volumétrique pour dégager les angles, ouvrir la perspective du show.

Un très joli tableau futuriste créé uniquement par les MagicDot-XT, des petites sources très puissantes.

SLU : Les possibilités d’accroche vous conviennent ?

Victorien Cayzeele : Oui, il y a des trous pour fixer la machine qui ont permis de concevoir toute cette installation de matrice dans des panières réalisées par CMDS Factory

SLU : Tu es content de l’effet volumétrique. Il est comme tu l’imaginais ?

Samuel Chatain : Oui complètement. Le V c’est le logo de Vitalic. Si tu regardes le plan vu de dessus, tu peux constater que tout le design est en V : la matrice de fond de scène, la ligne de Stormy devant, la disposition des cadres pointe en avant, la régie… On voulait symboliser ce V, ce triangle si emblématique de Vitalic, sans l’avoir en permanence sous les yeux, sinon j’aurais mis un backdrop tout simplement (rires).

Plan vue de dessus

C’est ainsi que nous sommes arrivés aux cadres concentriques qui nous permettent de former une pyramide, ou une structure plate au plafond, grâce à la motorisation. On voulait quelque chose de simple à construire, concentrique, beau, qui puisse passer partout. 5 m ça veut dire que le point bas et le point haut du grand cadre couvrent pratiquement toute la scène. Pour les clubs ca fonctionne, après quand on arrivera en festival on pourra disposer de tous les projecteurs d’accueil pour compléter le visuel.

Victorien Cayzeele : On a déjà encodé les kits d’accueil des festivals pour couvrir les grandes scènes.

Les strobes Stormy Claypaky disposés en V devant de mur d’Intellipix-XT.

SLU : L’artiste est-il éclairé ?

Samuel Chatain : Très peu, en latéral dans la couleur du tableau avec les Mac Aura et en contre avec les B-Eye. Les cadres, les Intellipix-XT, les B-Eye, tout est pixel mappé, sauf les sharpy et les Mac Aura. Les B-Eye et la matrice sont conçus pour ça, les Stormy un peu moins mais c’est intéressant de les travailler comme tel. On a un vrai prolongement entre les cadres et le reste du kit.

SLU : Tiens, tiens, vous avez choisi du Stormy…

Samuel Chatain : J’adore ce strobe, l’effet de son réflecteur est génial. Il fait de belles couleurs et il répond vite. C’est aussi le plus léger. Il est un peu moins puissant qu’un Atomic mais il y en a quand même 18 en ligne derrière l’artiste donc on ne manque pas de lumière. Ca strobe beaucoup et bien. D’ailleurs ce soir on va baisser les Intellipix car ils sont pleine face public et ce ne serait pas vivable à full.

Admirez la puissance en couleur des Stormy Claypaky.

Une synchro qui laisse de la liberté à l’artiste et à son éclairagiste

SLU : Il y a forcément une sychro son, lumière et vidéo…

Samuel Chatain : Oui, l’artiste a été habitué à avoir une totale synchro, et même si nous ne sommes pas friands de ce type de restitution, le show se déroule en synchro à 80 % mais nous avons créé un système qui nous permet quand même d’intervenir en live. C’est une synchro un peu spéciale. Habituellement, la sortie de l’ordinateur de l’artiste passe par une interface midi qui rentre dans la console lumière et vient trigger les cues.
Ici on repasse par un autre ordinateur, le notre, qui lui trigge notre console par le biais d’un petit soft commun aux deux ordis pour faire une resync totale si l’artiste change de BPM. Ca permet aussi de délayer toutes les machines par rapport au temps qu’il envoie. Il peut changer de morceau, sa set liste, revenir… c’est triggé et la lumière suit. C’est une synchro “live”. Donc tout est calé sur ce que lui fait. C’est un système qui ne bride pas l’artiste et qui est sans contrainte. C’est la première fois que l’on utilise ce type de synchro.

SLU : Tu détailles…

Victorien Cayzeele : Vitalic a une session Ableton, nous on a la nôtre. On a un copier coller de sa session, sur laquelle nous avons ajouté des colonnes de notes midi qu’on assigne à des événements et on choisit ce que l’on fait. On écrit notre synchro à la même hauteur que lui. Si il a des notes posées, on va réécrire les mêmes notes de la même manière et au même BPM… Il y a une partie de la synchro qui est réservée au déroulement du conducteur et une partie réservée à la touche musicale qui est marquée d’une certaine manière et nous laisse la liberté de changer la couleur ou l’intensité sur des tirettes.

La charnière d’une panière d’Intellipix-XT réalisée par CMDS pour faciliter et sécuriser le transport.

SLU : Qui a fabriqué les cadres ?

Victorien Cayzeele : Michael Cannizzaro de la société CMDS (Constructions métalliques). Il a fabriqué aussi les DJ booth (la régie de l’artiste), et la matrice. C’est un partenaire avec lequel on travaille de plus en plus, il fait beaucoup de tournées et en comprend toutes les contraintes. Il créé et fabrique toutes les panières sur roulettes qui facilitent le transport en tournée pour nous rendre la vie facile.
Il a développé les panières d’Intellipix. Le dernier rang est sur charnières pour permettre de passer les portes des clubs et pour les MagicDot, il a créé un système de tubes qui pivotent pour éviter la casse pendant le transport. Tous les soirs on couche les machines, en les mettant en position verticale.

Samuel Chatain : On avait fixé une hauteur maxi de 2,05 m pour le transport car on passe sous des portes dans différents clubs. Donc le mur d’Intellipix passe partout sans avoir à le démonter/remonter, c’est efficace.

Victorien Cayzeele : Pour les cadres, c’est une panière qui fait 2,20 m x 2,05 x 0,80 m, un standard camion et Mickael a fait en sorte que tous les éléments se séparent en sections de 2 m. Tout est assemblé par Pin lock (des goupilles d’enceintes). Les cadres se démontent et il y a juste des panières de 1 m x 1 m, recevant les pièces particulières, qui s’intègrent à l’arrière des panières d’Intellipix. C’est simple à monter et rigide parce que c’est une structure qui est lourde et qui prend des contraintes un peu fortes à cause des moteurs.

Samuel Chatain : Le mother gril est un pré rigg truss Prolyte. Pour tout le monde c’est le sourire. Il y a juste à monter et enlever les panières.

Le Réseau Lumière : 239 univers actifs

Victorien Cayzeele : On a un Gigacore Luminex qui reçoit Le MANet et le ArtNet de la GrandMa2 Light. Le MANet est destiné aux NPU qui délivrent les data au kit lumière et l’ArtNet commande les média serveurs dont celui du cadre et les B-Eye reliés en RJ45. Le média serveur destiné à la vidéo c’est Resolume sur notre Mac Pro et Mad Mapper qui fait l’interprétation vidéo vers ArtNet.
La seule difficulté c’est que je dois contrôler Resolume via une interface DMX Enttec (une main et une spare) et donc j’ai des nodes mono univers qui convertissent l’ArtNet en DMX pour entrer dans les Enttec. On a un boitier RJ45 vers Midi qui nous sert à envoyer le midi en réseau, une remote qui nous permet de faire un bureau à distance sur les médias serveurs et du monitoring ArtNet et enfin on a l’Ableton qui fait la synchro. Voila pour la partie régie.
C’est la ou j’ai conçu un système assez spécial pour commander les projecteurs d’accueil en festival. Etant donné que le réseau est assez complexe avec 239 univers actifs au total, pour éviter toute interférence avec notre système, j’ai 2 NPU qui sortent 16 univers qui rentrent eux dans des nodes DMX verts ArtNet).
Ces nodes sont dans un Vlan séparé que je donne au festival. C’est une sorte de firewall DMX. Avec l’expérience de la boîte sur différents chantiers, entre l’intégration led, les média serveurs, le motion… C’est ici le premier projet dans lequel on intègre tout notre savoir faire et à un niveau au dessus. On profite pleinement de toutes nos expériences précédentes.

Le mur d’Intellipix-XT est utilisé comme une grosse source de contre qui joue sur la profondeur de la scène et dessine le contour de l’artiste. (© Toma Pilato)

Moteurs !

L’Aréonef est maintenant plein à craquer, 1500 personnes au rez-de-chaussée, 500 en mezzanine. L’artiste apparait baigné d’un aplat rouge de contre puissant et dense, œuvre des B-Eye et la magie opère ! Le niveau monte et la musique nous enveloppe, nous imprègne. Les cadres, entrainés en position verticale écrivent le V emblématique, s’appropriant quasiment toute la hauteur du cadre de scène, et les effets s’enchaînent à un rythme tel que mon appareil photo a bien de la peine à capturer des images fixes. Chaque changement de tableau génère une réaction sensible du public, entre clameur sourde et vague de plaisir.

Les MagicDot-XT jouent dans un style très graphique avec leurs faisceaux à bord net qui porte à travers les cadres.

Les cadres motorisés et la gestion des leds point par point affichent une infinité d’intentions, structurés en pyramide, décentrés, en plateau lourd et menaçant au dessus du DJ, déstructurés, chaotiques, scintillants.
Même leur épaisseur évolue grâce au triple ruban de leds qui entoure chaque profilé. Puis intervient le mur d’Intellipix à contre, comme une source irradiante issue du fin fond de l’espace et quand les bâtons des MagicDot s’invitent à la fête, cette source prend vie dans le mouvement : c’est troublant, cet effet est excellent.
Vitalic aime l’effet strobe, les 18 Stormy Claypaky disposés en V derrière sa régie le confirment. Et cette puissante lumière de contre le déïfie aux commandes de son vaisseau spatial. La musique de Vitalic est riche et chaque projecteur joue de toute cette matière. On comprend pourquoi Samuel et Victorien ont été accueillis 2 semaines et demi en pré-prod chez S Group pour tout tester et encoder.

Le mur d’Intellipix-XT, diffuse les fichiers vidéo du média serveur Resolume, pixel mappés par Mad Mapper.

Le show de Vitalic est une référence dans le milieu électro. Pour sa dernière tournée, il était le premier à utiliser une exceptionnelle matrice de Sharpy. Avec la contrainte de proposer un projet encore plus bluffant, All Access s’est mis la barre très haut en présentant une scénographie délirante au risque assumé de se faire rejeter. Et l’artiste a foncé dans leur sens s’impliquant totalement dans ce projet. Pari réussi, scéno exceptionnelle. Bravo !

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Au département Installation

Bruno François « s’installe » chez Robe France

La filiale française de Robe Lighting poursuit son essor en recrutant Bruno François, pour développer le département installation et notamment la marque Anolis.
Robe France, qui a pris en 2016 la distribution d’Anolis, la marque architecturale de Robe, a en quelque mois restructuré ses équipes et recruté un spécialiste du marché de l’installation.

De gauche à droite : Elie Battah (Directeur Financier), Bruno François (Responsable Prescription Installation & Marché Architectural) et Bruno Garros (Directeur Général)

Mais Bruno François ne se limitera pas à l’architectural, comme nous l’explique Bruno Garros, directeur général de la filiale française de Robe : « Nous ne voulons pas nous concentrer uniquement sur l’architectural, nous visons tout type d’installation, ce qui inclut évidemment les produits Robe.
Bruno François aura en charge la prescription sur le marché de l’Installation et de l’architectural. Il travaillera donc aussi bien avec la catalogue Robe que la gamme Anolis. »
Ce n’est pas la première fois que les deux Bruno se rencontrent. Il y a quelques années, Bruno François débute sa carrière dans le son. Un diplôme d’ingénieur en électronique en poche, il part à l’université de Limerick, en Irlande, passer un Master dans les technologies de la musique. De retour en France, les portes des fabricants audiovisuels seront difficiles à franchir à cause d’un diplôme étranger sans équivalence dans l’hexagone.

Bruno François : « J’allais accepter la proposition d’un acteur de la téléphonie mobile quand Bruno Garros m’a appelé. J’avais déjà fait mon stage de fin d’étude d’ingénieur dans ce domaine et l’audiovisuel me passionnait, alors que j’avais peu d’intérêt pour la téléphonie. Bruno m’a proposé un poste de chef de produit audio. Sans hésitation, j’ai accepté.
Très vite, Bruno Garros l’a fait évoluer vers un poste de prescription pour lequel des compétences en audio mais aussi en structure et lumière étaient nécessaires. C’est là qu’il a basculé du son à la lumière, en apprenant tout de l’architectural auprès de spécialistes de talent comme Jean-Pierre Ferreira.

Bruno François a également appris à se servir d’outils comme Dialux, un logiciel de simulation de l’éclairage connu dans le domaine. « Ce type d’outil est indispensable pour travailler précisément les projets. C’est un outil réservé à l’architectural mais très rapidement on l’a utilisé pour définir des projets d’installation diversifiés et les clients ont apprécié ce professionnalisme. Dialux nous permettait d’évaluer la régularité de l’éclairement en amont et de détecter les points chauds, brefs d’être précis en amont du projet. »

Les compétences acquises ces dernières années par Bruno François dans l’installation seront donc un nouvel atout pour la filiale française de Robe. L’objectif affiché étant d’être en mesure d’accompagner tous les projets d’installation de leurs clients, afin de poursuivre une démarche commerciale en adéquation avec le métier.

 

Hommage à Hervé de Caro

Hervé de Caro est décédé brutalement la semaine dernière à l’âge de 47 ans. Ingénieur du son, chef produit et ingénieur des ventes, il restera toujours pour nous Monsieur Innovason. Il était avant tout un énorme passionné de musique.

Hervé à 30 ans quand il décide de consacrer sa carrière à la musique via la technique. Il quitte alors l’entreprise Sofradir où il est responsable du laboratoire de test en environnement pour suivre une formation d’ingénieur du son à la SAE.

En 2001 intègre l’équipe d’Innovason où il participe à la conception des consoles numériques Sy48 et Eclipse. Il développe aussi la présence de la marque aux Etats Unis et assure la formation et le support aux clients.
En 2011, Hervé suit Lawo, qui vient de racheter Innovason, pour développer la marque en France et assure le conseil en administration de réseau numérique. Il a récemment apporté une solution réseau Ravenna/console Lawo à la Philharmonie de Paris.

En parallèle, il met son talent de musicien et l’ingénieur du son au service de jeunes artistes qu’il enregistre. “ Il avait plusieurs albums en cours de mixage nous explique Juliana, sa fille, dont celui d’une amie d’enfance en Corse, et celui d’un groupe de rock en Alsace.
Il avait aussi démarré le projet de réunir tous les artistes qu’il avait enregistrés dans sa vie pour créer un album de compilation. Mon père était un énorme passionné de Musique. Il jouait et composait sur synthé, il jouait aussi très bien du piano et restituait à l’oreille la musique de ses artistes préférés. Il jouait aussi des percussions… ”

Notre profession perd un pionnier de l’audio numérique, un de ses plus fervents passionnés, un musicien de talent, un homme aux qualités humaines exceptionnelles et d’une gentillesse sans limites.
Nous adressons à sa famille et ses nombreux amis nos plus sincères condoléances.

 

Découpe asservie à leds

Axcor Profile 900 Claypaky

Avec une source à leds blanches de 880 W et un traitement optique breveté pour offrir un flux intense annoncé à 24.000 lumens sans déformation ni point chaud, l’Axcor Profile 900, qui a fait une entrée remarquée à Prolight+Sound, sera disponible en septembre.

L’Axcor Profile 900 est pilotable en DMX, Artnet, RDM et WebServeur…

Son moteur à leds, un des plus puissants de sa catégorie, existe en deux versions interchangeables : la standard, livrée d’origine, et une versions high-CRI pour un indice de rendu des couleurs supérieur à 90 mais avec un peu moins de flux.
Le refroidissement de cette source est assuré par un système exclusif particulièrement silencieux. Dans les deux cas, l’Axcor bénéficie d’un système de trichromie soustractive par filtres gradués en 16 bits, d’un correcteur CTO progressif et d’une roue couleurs. Les six teintes additionnelles sont un rouge profond, un bleu pur, un vert, un correcteur minus green, un or et un bleu royal.
On retrouve les teintes franches propres à Claypaky, mais avec des pastels beaucoup plus soignés grâce à une belle progression du correcteur chaud. Le zoom possède une large amplitude de 7° à 40°, fluide, rapide et avec la présence d’un d’autofocus. Les six gobos, peu nombreux, proposent des formes d’habillage efficaces, bien choisies, et surtout très homogènes.
Cette plage focale très pure semble être vraiment le point fort de l’Axcor, à l’image du système de couteaux qui, ouvert en grand ou en découpe très fine, reste absolument rectiligne. Ce module de découpe, bijoux de précision micromécanique, est la deuxième grande réussite de l’Axcor Profile 900. Chaque lame pivote de plus ou moins 45° et les 4 couteaux se situent sur des focales différentes pour pouvoir se croiser complètement. L’ensemble du système tourne lui sur 90°.

Un premier frost variable permet de flouter les bords des gobos, tandis qu’un deuxième, lui aussi linéaire, éclate le faisceau comme un Fresnel. Une roue d’animation sans fin bien marquée, un prisme quatre facettes rotatif, un iris avec une belle collection de macros et un shutter ferment le cortège des différents effets disponibles.
Destiné à fouler en priorité les planches des théâtres et des plateaux télévisuels, les qualités de cette nouvelle lyre à couteaux lui promettent aussi un succès certain sur des concerts ou des événements plus traditionnels. La bonne nouvelle c’est que son prix sera sensiblement identique à celui des autres motorisés à découpe de la gamme Claypaky.

Plus d’infos sur le site Dimatec

 

Offre d’emploi postée sur SLU

Algam recherche un Responsable Marketing (H/F)

Le groupe Algam recherche un responsable marketing afin d’assurer le développement de sa division professionnelle Algam Entreprises, spécialisée dans l’étude de solutions techniques et la distribution d’une vingtaine de marques en audio, lumière et vidéo à des professionnels, prestataires et installateurs pour le spectacle et l’institutionnel.
De formation supérieure en marketing/communication, vous justifiez d’une expérience réussie dans une fonction similaire doublée d’une bonne connaissance du marché AV et lumière.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Offres d’emploi postées sur SLU

Algam recherche 2 Technico-Commerciaux et 1 Assistant (H/F)

Le groupe Algam recherche un responsable technico-commercial produits et équipement électriques, un responsable technico-commercial lumière pour la région parisienne et un assistant commercial afin d’assurer le développement de sa division professionnelle Algam Entreprises, spécialisée dans l’étude de solutions techniques et la distribution d’une vingtaine de marques en audio, lumière et vidéo à des professionnels, prestataires et installateurs pour le spectacle et l’institutionnel.
De formation commerciale et/ou technique Bac+2 minimum, vous justifiez d’une expérience confirmée dans une fonction similaire

Cliquez sur l’image des annonces ci-dessous pour y accéder :

Responsable technico-commercial(e) produits et équipement électriques

Responsable technico-commercial(e) lumière pour la région parisienne

Assistant(e) commercial(e)

 

Démo Vidéo

Robe LedBeam 150 un petit projecteur qui voit grand

Robe opère une sérieuse mise à jour du LedBeam 100 en lui fournissant un nouveau système optique emprunté au Spiider, 7 leds RGBW de 30 W, et un zoom d’un rapport de 16:1 pour emmener le faisceau de 3,8° à 60°. Baptisé LedBeam 150 lors de son lancement au Prolight+Sound 17, il est maintenant disponible.

Robe LedBeam 150

Une armée de ce petit projecteur ultra compact et rapide est impliquée dans une magnifique démo vidéo, mettant en évidence la qualité du faisceau, la vitesse du zoom et de la lyre motorisée, la finesse des couleurs, et la précision de son dimmer jusqu’à 18 bits en simulation lampe tungstène.

Le LedBeam 150 se veut en effet plus percutant avec 12 200 lux à 5 mètres contre 5 960 lux pour le LedBeam 100, tout en conservant sa vélocité et un poids plume de 7 kg. La deuxième grosse avancée du nouveau bloc optique, c’est l’adjonction d’un zoom impressionnant par son ouverture et sa rapidité.
Le faisceau qui ouvrait auparavant à 7° passe maintenant de 3,8° à 60° (soit un ratio qui avoisine les 16:1). Le module LED qui produit cet éclairement 2 fois supérieur à la génération précédente s’explique par la puissance des leds, 7 RGBW de 30 W, couplées au nouveau système optique développé pour le Spiider.

Ci-après la vidéo démo du LedBeam 150

Robe en profite pour sortir son premier Par LED équipé d’un zoom sous la référence ParFect 150.

Robe ParFect 150

Doté du même bloc optique que le LedBeam 150, il bénéficie de la même puissance lumineuse, de la même qualité de faisceau et du même zoom dans un projecteur fixe de type PAR. Celui-ci existe également en version F pour Fresnel, afin d’offrir un faisceau encore plus qualitatif au niveau des ombres, pour le théâtre, les plateaux TV et tous les professionnels qui exigent la meilleure précision possible.

La marque au point rouge vise donc la diversification de son offre, cherchant ainsi à satisfaire tous les usages des éclairagistes. Si le Spikie séduira ceux qui apprécient le Pan-Tilt continu et les effets, le LedBeam 150 s’adressera à ceux qui veulent encore plus de puissance dans un WashBeam de petite taille à un prix très accessible.

Plus d’infos sur le site Robe