La Light Passion Night révèle le premier Spot à Led Claypaky

Organisée au théâtre du Rond Point par les équipes de ClayPaky, ADB et Dimatec, la Nuit des Passionnés de Lumière a révélé le tout premier Spot à leds de Claypaky qui sera lancé officiellement à Prolight + Sound avec de nombreuses autres nouveautés.

Pio Nahum (P.d.g de Claypaky) et Olivier Bordini (P.d.g de Dimatec)
accueillent les invités.

Quel bonheur de retrouver autant d’acteurs techniques et artistiques de la lumière en France dans un cadre aussi charmant, tous détendus, heureux d’être ensemble et de partager des histoires de presta, des anecdotes de design, des galères aussi et bien sûr des projets… Cette 2e édition Light Passion Night fut un fantastique succès et une magnifique soirée !

Nous nous installons confortablement dans la petite salle du théâtre (bondée) pour une présentation des nouveaux développements ADB et une démonstration des derniers projecteurs Clay Paky :
– La gamme Scenius,
– La sharBar,
– Le Mythos2 qui s’offre une nouvelle lampe Osram (pour résoudre le problème de fiabilité de la Philips d’origine),
– Le projecteur Hybride Unico
– Et.. le premier Spot à Led Claypaky Axcor 900.


Bientôt, l’Axcor  900 (c’est le deuxième en partant de la gauche)

Oui, 900 indique la puissance du moteur de leds blanches embarqué dans cette machine : ça promet ! 24 000 lumens annonce ClayPaky. Avec les 4 couteaux motorisés d’un module découpe, une CMY et un CTO linéaire, un zoom 7,5° – 43°, une roue de couleurs, 6 gobos HD, un prisme, 1 roue d’animation, 2 frosts progressifs… elle se hisse au top de sa catégorie !
Clay Paky promet aussi un parfait silence de fonctionnement dû à un refroidissement des leds en rupture totale avec tous les systèmes développés jusqu’alors. Un très bon argument pour séduire les théâtre, Opéra, auditorium…

ADB revient à la led

La société ADB, récemment rachetée par Osram en 2016 et intégrée à Claypaky garde son site de production en France à Saint Quentin.

Simone Capeleto, le nouveau P.d.g d’ADB

Son nouveau P.d.g, Simone Capeleto a démarré le process de restructuration de l’usine par la chaîne de production, pour optimiser la qualité, réduire les délais de fabrication, avec aussi comme objectif d’obtenir la certification ISO 9001 en fin d’année 2017. On ne fait pas de concessions à la qualité chez Osram.
ADB conserve à son catalogue tous ses projecteurs, pupitres et armoires de puissance actuels nous précise Gilles Govaerts (Chef produits ADB) et présentera dès Prolight + Sound de nouveaux projecteurs à leds. C’est l’avantage de disposer de nouvelles ressources et de partager l’équipe de R&D d’Osram et Claypaky autant en électronique, optique, thermique et informatique…
En synergie avec Claypaky, on parle d’un module HCR à 6 couleurs de leds, sélectionnées avec un binning très serré pour la reproductibilité des couleurs d’un appareil à l’autre. Un système de calibration assurera leur stabilité, pour la compatibilité des projecteurs en cas de complément de parc différé dans le temps.

Gilles Govaerts (que l’on devine à droite de l’image) nous montre la courbe d’IRC du nouveau module HRC en fonction de la température de couleur variable de 2500 à 8000K

Gilles nous parlait aussi d’un IRC situé entre 97,5 et 99 en fonction de la température de couleur choisie et d’un contrôle simple des 6 couleurs basé sur 3 paramètres, CMY, RGB, HSI pour être compatible avec tous les pupitres du marché.
Une centaine de presets couleur sera accessible dans le menu, des références classiques Lee Filter et Rosco avec la particularité de faire la distinction de température de la source, 3200 et 5600K.
Nous n’en dirons pas plus, confidentialité oblige. C’est juste assez pour piquer votre curiosité, et vous inciter à les visiter à Prolight + Sound qui s’annonce encore très riche en innovations.

En attendant, voici quelques images de cette délicieuse soirée















 

Offres d'emploi postées sur SLU

CSE Technology recherche 2 Technico-Commerciaux – Tourcoing et Angers

CSE Technology spécialisé depuis 1965 dans la vente et l’installation d’équipements scéniques et audiovisuels recherche un technico-commercial pour son agence de Saint-Jean de Linières dans le Maine-et-Loire et un technico-commercial pour son agence de Tourcoing dans le Nord.
Ces postes requièrent d’excellentes connaissances techniques et plus de 5 ans d’expérience dans un secteur similaire.

Cliquez sur les images des deux annonces ci dessous pour y accéder :

1-Poste basé à Tourcoing dans le Nord

2-Poste basé à Saint-Jean de Linières dans le Maine-et-Loire

 

Offre d'emploi postée sur SLU

Dimatec recherche un(e) Technicien/Technicienne SAV en CDI

Pour compléter son équipe SAV, Dimatec distributeur des projecteurs Clay Paky, De Sisti, des pupitres Avolites… recrute un technicien ou une technicienne d’expérience qui aura en charge d’assurer la réparation des produits et le suivi des dossiers SAV.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Le 23 février à l'auditorium Marseille Chanot

Journée de démo des systèmes Coda Audio

Alors que se poursuit la tournée européenne de Placebo sonorisée avec talent par un système AiRAY Coda Audio, l’intérêt pour cette marque de diffusion va grandissant. Les curieux du Sud de la France (ou d’ailleurs) pourront trouver réponses à leurs interrogations lors d’une journée de présentation de tous les systèmes Coda, le 23 février à Marseille.


Philippe Pelmelle et Yves Guegan ont réservé l’Auditorium du Parc Chanot pour faire des démonstrations des trois systèmes line Array AiRAY, ViRAY et TiRAY et de toutes les enceintes, de la G-Series Full range aux enceintes coaxiales HOPS-Series et wedge CUE2 et même de la colonne CoRAY4.
Vous êtes tous invités, il suffit simplement de dire “Je serai présent” en cliquant sur ce carton d’invitation ci-dessous.
Parc Chanot – entrée A – Salle de l’Auditorium – Rond-Point du Prado – 13008 Marseille – 10h à 18h

 

Faber Audiovisuals et S Groupe partenaires sur le marché français

Depuis le 1er Janvier 2017, S Group fait équipe avec Faber Audiovisuals pour bénéficier de son soutien technique sur des projets LED en France.
Ce partenariat ouvre à S Group les portes d’un immense stock audiovisuel pour réaliser ses projets dans l’hexagone et renforce sa position sur le marché vidéo.

Faber Audiovisuals dont le siège social est situé aux Pays Bas, est actif en Europe pour ses projets internationaux dans l’événementiel, la télévision ou les sports avec, à titre d’exemple, les MTV Music Awards, The Voice (en Hollande), la Coupe du Monde de Football, la Coupe du Monde de Ski Audi FIS et l’Electrobeach Music Festival.

Leader mondial de productions audiovisuelles, Faber revendique de posséder le plus gros stock européen de panneaux à leds modulaires de premier choix mais également un large stock de dalles de sol et de barres leds black face ainsi qu’une vaste flotte d’afficheurs vidéo embarqués sur camions.
Faire équipe avec la société internationale d’audiovisuel, offre à S Group l’accès au stock de matériel Faber mais également à leur support technique : ingénieurs, techniciens et directeurs techniques, ainsi qu’à la combinaison de leur savoir-faire.

Thibaut Pral, chargé de communication de S Group précise : “ C’est d’abord dans une recherche de complémentarité d’offre et de globalisalisation de solutions que nous nous sommes retrouvés à discuter autour d’une table. Faber est un partenaire avec lequel nous collaborions déjà sur de nombreux dossiers nationaux et internationaux. Mais il était important pour nos deux sociétés d’entamer des relations plus étroites afin d’intégrer l’ensemble des process de travail qui font le succès de Faber. Cela demandait donc de baliser notre relation.

SLU : Y a t-il un rapprochement juridique des deux société ? Un rachat de parts ?

Thibaut Pral : C’est autour d’un contrat-cadre que ce rapprochement s’est construit. Nos deux sociétés ne sont pas liées juridiquement.”

Pour sa part, Faber Audiovisuals s’affirme convaincu de sa collaboration avec S Group et du développement prometteur de ce rapprochement.

Plus d’infos sur le site S Group et sur le site Faber Audiovisuals

Le 7 et le 8 février

Roadshow Martin-AMX à Besançon et Lyon

Petit reportage de l’étape parisienne du Roadshow Martin-AMX qui se déroulait au Palais des Congrès pour découvrir le nouvel écran VDO Face 5 mais aussi la gamme de la marque américaine AMX, de solutions d’automation et de contrôle AV. Les prochaines étapes sont programmées le 7 février chez Studio Plus à Besançon et le 8 février à l’UCPA de Lyon. Et vous êtes tous invités.

L’équipe Martin et AMX du Roadshow Paris. De gauche à droite en haut :Thomas Delory, Nicolas Pommier, William Zadnik, Yohan Ory, Franck Veber, Jerome Garnier, Wouter Verlinden et Jean-Philippe Fouilleul. En bas, Bruno François et Martin Fournier

AMX comme Martin Professional sont sous contrôle de Harman France division « Harman Professional » avec sa tête Martin Fournier qui en qualité de directeur régional pour la France et le Benelux gère aussi les ventes aux distributeurs de tous les produits Harman sur ce secteur.
C’est lui qui nous accueille, un large sourire très communicatif accroché entre les oreilles, ravi du succès de ce Road Show à Paris.

Martin Fournier : “Nous avons reçu un large panel de clients, actifs sur les marchés autant architectural, que scénique et des théâtres aussi. Cette formule à Paris centre, dans un lieu accessible comme le Palais des Congrès, a fait l’unanimité et en plus sur deux jours, ce qui leur a permis de trouver un créneau plus facilement pour nous rejoindre.

SLU : Pourquoi n’avez-vous pas exposé aux JTSE ? Etait-ce une décision de Harman ?

Martin Fournier : Non, c’est la France qui a choisi de faire l’impasse sur les JTSE cette année, pour la simple raison que le nouvel écran VDO Face 5 ne pouvait pas nous être livré fin novembre. Par conséquent, nous avons opté pour un format différent qui est le Roadshow. La première date a eu lieu à Paris sur deux jours pour présenter les nouveauté sorties cette année comme le VDO Face 5, le MAC Axiom, l’Atomic 3000 Led et la gamme AMX.” « Les JTSE reste cependant un salon Stratégique pour la France et nous n’excluons aucune participation future. »

Martin lançait au LDI, un nouvel écran à leds pour compléter la gamme vidéo créative constituée du Sceptron, des VC-Grid et VC-Strip, tous maintenant contrôlés par le processeur P3 pour pixelmapper facilement des visuels sur les différents écrans de la gamme.

Un mur de 22 panneaux VDO Face 5, chacun de dimension 50 x 56,25 cm étudié pour travailler naturellement en 16/9 accompagne le Road Show. Il est encadré de Sceptron, VC-Grid et VC-Dot embarqués dans les mêmes visuels grâce au P3.

La configuration du Roadshow

Avec un pitch de 5 mm, ce nouvel écran bénéficie d’une définition remarquable et d’un contraste étonnant grâce aux diodes noires de la version destinée aux plateaux de télévision et concerts. Une autre version à diodes blanches privilégiant la luminosité.
Et surtout, il est classé IP 65 ce qui le destine à travailler par tout temps en extérieur, sur les scènes de festivals notamment.

Mis à l’honneur, à l’extrême gauche le Mac Axiom hybrid, les Mac Aura XB, l’Atomic 3000 LED et le Mac Quantum Profile Martin. A droite le gamme Rush

AMX, l’automation et le contrôle AV :
Nous retrouvons Thomas Delory, “Channel Manager” d’AMX depuis octobre pour les marchés entreprises, résidentiel, éducation, gouvernement. Il nous trace brièvement les spécificités et terrains de compétences de la marque.

Thomas Delory : AMX, société américaine qui a été rachetée par Harman il y a 3 ans, est spécialisée principalement en automation , systèmes de contrôle matriciels AV avec toutes les solutions de câblage intégré.
On a une solution de connectique qui s’appelle Hydra Port, des automates spécialisés ou tout en un avec des entrées audio, des entrées vidéo et de la commande. AMX touche aussi bien les entreprises que le résidentiel haut de gamme, les ministères, l’éducation… Autrement dit, tous les lieux qui comportent une petite dose d’audiovisuel vont pouvoir utiliser de l’AMX en installation fixe : les automates, boitiers d’intégrations…

Rack de décodeurs, encodeurs pour réseau IP, acceptent tous formats AV (DVI-HDMI, commande IR, audio en symétrique, liaison série…) pour créer une matrice de commutation et envoyer un flux à un endroit donné.

Nous avons aussi un logiciel, RMS Enterprise, qui permet la supervision et la gestion des équipements AV connectés aux automates AMX.
Les automates AMX nécessitent une programmation spécifique. Nous organisons des formations dédiées de programmation de plusieurs niveaux, ouvertes aux intégrateurs et aux programmeurs indépendants. Ces derniers interviennent en sous-traitance auprès des intégrateurs ou des clients finaux.

Quelques références récentes : Salles de réunions, de conseil, ou amphithéatre chez Veolia, PSA, EDF, Société Général, Kering, IBM, Hôtel Ritz,…

Prochaines dates du Roadshow

  • Le 7 février chez Studio Plus – 25, Chemin des Planches – 25000 Besançon – De 15 h à 20 h
  • Le 8 février à L’UCPA – 16 rue de Toulon – 69007 Lyon – De 11 h à 18 h

Pour toute question contactez Jérôme Garnier :
Tel : 06 73 86 32 88 – Mail : [email protected]

Plus d’infos dans SLU sur le VDO Face5, sur le site Martin/harman, et sur le site AMX/harman

 

David Seligmann-Forest éclaire MasterChef Algérie en DL4S Robe

Habitué des projecteurs Robe fournis par Impact Evénement depuis de nombreuses années, David Seligmann-Forest a choisi les découpes motorisées DL4S pour éclairer l’émission MasterChef Algérie. Le choix du DL4S Profile pour la célèbre émission de cuisine, produite au Royaume-Uni et adaptée dans 14 pays, c’est d’abord le choix de sa source à leds.

© Brahim Boucherit – Allégorie groupe

David Seligmann-Forest, directeur photo pour Lite4Life, affectionne travailler avec ce type de source.
« Je crois que j’ai été le premier à placer des LEDWash 600 sur les plateaux français, il y a un petit moment déjà. Robe avait alors créé le premier projecteur à LED qui fonctionne vraiment, avec des macros de différentes températures de blanc bien précises. J’ai été très heureux ensuite que ROBE les transpose à toute la gamme Led. »

Toutes les faces du jury et des animateurs où qu’ils soient sont faites au DL4S en 4200K. © Brahim Boucherit – Allégorie groupe

David paramètre ses projecteurs en 4200 K, température de couleur avec laquelle il aime travailler. David apprécie d’autant plus la durée de vie des leds quand les produits sont utilisés loin des fournisseurs, comme ici au Maghreb.
En effet, les conditions d’approvisionnement sont parfois difficiles et les délais longs, même pour des lampes… Alors autant jouer la sécurité avec la led !
Mais c’est bien sûr le module de couteaux de Robe Lighting, qui a séduit le Directeur photo. Le DL4S est une découpe motorisée polyvalente, capable de remplacer de nombreux projecteurs traditionnels. C’est un des points clés pour David :
« Sur MasterChef Algérie, j’utilise dix DL4S pour remplacer une trentaine de découpes fixes. Je m’en sers pour faire toutes les faces du jury et des animateurs, où qu’ils soient sur le plateau. »

David utilisait déjà les DLS de Robe sur MasterChef France il y a quelques années.
Son plateau était d’ailleurs quasi full-Robe, avec là aussi des projecteurs fournis par Impact Événement. Il appréciait déjà à l’époque l’homogénéité des couleurs par rapport aux produits qu’il utilisait jusqu’alors. Il a été très enthousiasmé par l’augmentation de puissance de 30% du nouveau module de leds monté sur la gamme DL4.

Le grill du plateau de Masterchef, bien allégé grâce à l’utilisation des lyres à couteaux motorisés DL4S. © Brahim Boucherit – Allégorie groupe

Grâce à l’excellente relation qu’il entretient avec Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evènement, David a également pu tester le DL7S sur “Retour en Terre Inconnue“. « C’est la même chose mais avec une finesse des couleurs encore plus impressionnante. Je l’aurais utilisé si j’avais pu, mais le produit n’était pas encore disponible. »
Une fois le tournage de l’émission fini, les projecteurs ont rejoint le tout nouveau Centre International des Conférences (CIC) d’Alger pour le Forum Africain d’Investissement et d’Affaires. Ce nouveau bâtiment polyvalent de 270 000 m2 est le plus grand de tout le continent (près de 10 fois la taille du Palais des Congrès de Paris) et impressionnant de modernité.

© Brahim Boucherit – Allégorie groupe

Mais une fois sur place, l’équipe technique a eu la mauvaise surprise de ne découvrir que 4 univers DMX disponibles pour contrôler la centaine de projecteurs prévus pour l’évènement organisé par le Forum des Chefs d’Entreprises. Après de nombreuses réflexions, un technicien a eu l’idée d’utiliser les DL4S pour créer les univers DMX nécessaires.
C’est grâce au protocole sACN que David et son équipe ont pu faire fonctionner le kit lumières : « On s’est tout simplement servi des DL4S comme Nodes ArtNet, car les autres projecteurs n’avaient pas cette fonctionnalité.
Pour faire simple, six DL4S étaient branchés en DMX classique, pendant que 4 autres étaient branchés en Ethernet et avaient une adresse réseau. Nous les adressions en sACN pour créer les 8 univers DMX dont nous avions besoin et nous repartions ensuite des DL4S via la sortie DMX pour atteindre le reste des projecteurs. »

Vidéo de présentation de la gamme DL4 :

Plus d’infos sur le site Robe Lighting

 

Projecteurs hybrides à leds : Spot/Découpe/Wash/Beam

High End SolaFX et SolaTheatre, la conquète sans bruit

Le SolaWash FX1000 sur le stand High-End

La mythique marque High End se positionne sur le créneau des lyres à led haut de gamme pour le théâtre.
Morceaux choisis avec les SolaWash FX et la SolaTheatre.

Alors que l’on croyait la marque oubliée, High End débarque avec ses pattes de velours sur un pari osé, celui de concilier des spots et des wash à led de forte puissance avec la qualité et le silence demandés par les plus grands théâtres.
Le résultat est assurément prometteur, avec une gamme de projecteurs, en particulier les SolaWash FX et le SolaTheatre, déjà appréciés, si ce n’est recommandés, par des lieux prestigieux.

Ses projecteurs ont une belle qualité de projection sans point chaud, un flux conséquent et des effets soigneusement étudiés, de quoi faire oublier leur gabarit XXL d’américain.

Le SolaTheatre en action aux JTSE

SolaTheatre, l’actrice du silence.

Le SolaThéâtre est une lyre hybride pourvue d’un bloc led en blanc froid de 440 W. Massive, munie de deux larges poignées de flight case en haut de ses bras interminables, elle renferme, dans ses 50 kg et ses 70 cm de hauteur, les caractéristiques des quatre familles d’automatiques. Son excursion de zoom de 6° à 45° et son frost ajustable lui permettent de passer d’un simili-Beam à une Wash.

Comme toute la gamme, la SolaTheatre est équipée d’un système breveté « lens defog » qui, en chauffant les optiques, limite le dépôt gras des machines à brouillard

Les 16 000 lumens annoncés de son faisceau blanc à 6500K lui donne une belle énergie et un IRC de 90, que complètent une trichromie CMY, un CTO progressif et une roue de dix-sept couleurs.
Son côté Spot, elle le doit à ses deux roues de gobos de taille 30 mm, une fixe avec huit gobos en métal, l’autre rotative et indexable pour sept gobos verre. S’ensuivent l’inévitable strobe, un iris mécanique et un prisme linéaire. La partie Profile est assurée par un module de quatre couteaux indépendants à fermeture complète.

Elle est surtout la première machine de ce type a bénéficier d’un refroidissement par caloduc sans aucune ventilation, l’assurant d’un silence quasi-complet. Ce système est assurément maîtrisé puisque seul un dérating de 8% se produit au bout de 35 minutes avant que le flux reste parfaitement stable.
Grande consommatrice de DMX, elle demande 51 canaux à elle seule, mais est compatible ArtNet et assure la conversion DMX-Artnet en entrée et en sortie. La SolaTheatre est déjà en précommande sur certains lieux pour une commercialisation effective courant février.

SolaWash FX, métis affutée.

Les SolaWash FX1000 et FX2000 se ressemblent énormément. Ces deux sœurs sont des Wash mâtinées de Beam, à source led, pourvues d’une intense projection sans point chaud. Dotées toutes deux d’une large lentille claire, le mode Wash est obtenu par l’utilisation de deux frosts progressifs installés directement sur le chariot de zoom, l’un léger, l’autre plus éclaté.
Leur trichromie très franche mixe un jaune électrique, un cyan et un magenta profond, pour donner des teintes vives et typées. Un CTO progressif et une roue de six ou sept couleurs complètent le dispositif colorimétrique. Le mode Beam bénéficie lui d’une roue de six gobos rotatifs où se mêlent formes volumétriques, effets d’habillage et le fameux “bicolor” qui rend les américains si fiers. Un système d’iris mécanique termine ce tronc commun d’options propres aux deux machines.

Les deux modèles SolaWash FX1000 et FX2000, cette dernière possède aussi les fameuses poignées rétractables industrielles

La SolaWash FX1000 est la plus petite, pèse moins de 30 kg, est motorisée par un bloc led de 440 W qui annonce 19 000 lumens à 6500K au travers de sa lentille de quinze centimètres. Cette lyre hybride est pensée pour un appui de proximité grâce à son zoom x10 navigant rapidement de 5° à 50°. Elle demande 32 canaux DMX pour fonctionner.
La SolaWash FX2000 de 42 kg et sa lentille de 30 cm est d’une catégorie bien au-dessus. Un module de 600 W de led annonce 26 000 lumens en sortie à 7000K. Son module de couteaux et son zoom impressionnant 8°-72° la destinent en priorité aux studio TV ou aux grosses productions théâtrales. Elle consomme 38 canaux DMX.
Ces deux projecteurs possèdent un afficheur sur batterie, le « lens defog system » propre à High End et se gèrent aussi bien en DMX-RDM qu’en ArtNet.

Les projecteurs SolaWash et SolaTheatre ainsi que toute la gamme High End sont distribués en France par AED Distribution France.
Plus d’infos sur le site High End

 

Projecteurs de découpe à leds

La gamme Reflection LedKO Coemar nouvelle generation

En 2014 Coemar sortait sa gamme de projecteur Reflection Ledko, une gamme de découpes à leds de 150 W à optique interchangeable, spécialement étudiées pour les studios de télévision et le théâtre. Ainsi non seulement la recherche de qualité fut prépondérante dans le flux lumineux, mais aussi dans les indices de rendu de couleurs CRI* et TLCi**.
En ce début 2017, la gamme s’embellit d’une nouvelle évolution avec des moteurs de leds de 200 W et une amélioration constante du flux, de l’étale de lumière et des indices de rendu des couleurs pour des applications broadcast.

La gamme Reflection Ledko

Voici le détail de ce catalogue à la Prévert.

Tout d’abord les Ledko sont des découpes de taille et poids modestes (moins de 40 cm pour la boîte à lumière, et à peine plus de 5 kg sans optique) équipées d’un module de leds de 150 ou 200 W et d’un contrôle en DMX. La litanie d’optiques disponibles permet de s’accorder à toutes les situations : sont proposées des optiques à angle fixe standard de 19°, 26° et 36°, mais aussi des focales moins conventionnelles à 5°, 10°, 14°, 50° 70° et 90°.
Existe aussi une série de trois zoom, en 15°-35°, 25°-50° et la plus compacte 28°-40°. Enfin deux modèles spécifiques complètent cette liste : une optique zoom à lentille Fresnel couvrant de 22° à 51° et une optique PC de 20° à 41°.

La découpe Ledko équipée d’une optique standard 26°

La découpe se gère avec de un à douze paramètres suivant les modèles (intensité, strobe, couleurs, macros etc.), possède une entrée et sortie en XLR5 et consomme 1,2 A via un connecteur PowerCON bleu.
Une recopie permet de chaîner jusqu’à huit Ledko sur une alimentation standard de 10 A.
Un simple menu permet d’adresser et de configurer son appareil, mais aussi de le tester ou de l’allumer manuellement pour le focus, et donne enfin les indications de fonctionnement pour un nombre incalculable de paramètres. Tous les modèles possèdent un dimmer 16 bits, des courbes d’émulation tungstène, une ventilation ajustable jusqu’au silence, et sont garantis anti-scintillement (flicker-free). Les quatre couteaux indépendants sont inclus dans les optiques.

La gamme Ledko se scinde en sept catégories

Les deux plus anciennes embarquent le moteur de leds en 150 W, les Ledko P et P Dim. Disponibles toutes deux en blanc chaud (3200K) ou en blanc froid (5600K) avec un CRI de 92 et un TLCi de 90, la P Dim ne se contrôle pas en DMX mais se raccorde directement aux gradateurs existants pour remplacer d’anciennes découpes à filament. Avec les Ledko D et T le module de led passe à 200 W.

Dans la catégorie D comme Daylight se retrouvent trois références pour une même découpe, en blanc froid à 5600K aux CRI et TLCi volontairement abaissés à 80 et 72 pour coller aux anciennes gammes, une version standard avec un CRI de 90 et un TLCi de 91 et une version studio avec une grande qualité de CRI et TLCi à 96 et 98.
Les Ledko T (pour tungstène) gardent le même principe mais en blanc chaud à 3200K version abaissée aux CRI et TLCi de 80 et 65, standard à 90 et 88, studio à 96 et 97.
La série Variwhite, comme son nom l’indique, comporte un module de leds capable d’émuler une plage de blancs complète de 3000K à 7000K. Une première découpe existe déjà avec un moteur de 144 W, une nouvelle en 250 W est prévue prochainement avec un CRI et un TLCi de respectivement 90 et 91.

Encore plus complètes sont les versions FullSpectrum en RGBW. Les deux modèles (144 et 210 W) seront dans l’avenir rejoints par une version FullSpectrum Studio comportant d’autres leds (telles des ambres, des bleus congos ou des cyan) pour proposer une encore plus large palette de couleurs.

L’arrière d’une FullSpectrum avec son menu à quatre boutons et sa connectique entourée par les deux grandes poignées de réglage.

Enfin il existe aussi une gamme développée pour l’extérieur en IP65 de 150 W avec une optique zoom intégrée de 26-40° pour rester étanche. Celle-ci se décline en 3200K, 5600K et RGBW.
Une large gamme d’accessoires permet de compléter son parc, avec des porte-filtres et des porte-gobos, un iris, des volets quatre faces, des Top Hat ou encore des Donuts, spécialités du théâtre anglo-saxon.

Prix (sans optique) :

  • Gamme D et T standard et « abaissé» : 2090 € HT
  • Gamme D et T Studio : 2190 € HT
  • Optique zoom standard : 440 € HT

Prix (avec optique) : Gamme extérieure : 3900 € HT


Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Coemar

* Le CRI (Color Rendering Index) est maintenant un terme courant en lumière pour exprimer la capacité d’une source à révéler les couleurs de l’objet qu’elle éclaire, cette mesure étant basée sur les particularités d’un œil humain.
** Pour les caméras, la mesure de rendu de couleurs est exprimée par le TLCi « Television Lighting Consistency Index ». Dans les deux cas, plus l’indice est proche de cent, meilleure est la reproduction des couleurs.

 

Centre de table à leds pour l'événementiel

Innled Hariz, le luminaire rétro-futuriste

Innled, jeune société française, nous a présenté sa dernière création, un centre de table lumineux à customiser sans limites. Bardé de bonnes idées, ludique à piloter, il saura sans doute être la touche originale pour de nombreux événementiels de réception.

Photo de famille

Innled produit ses luminaires en France

Innled est une jeune start-up qui a éclos en 2012 à Mauguio, au sud de Montpellier. Cette proximité avec la capitale française du Vidéo Games a sans nul doute influencé le look résolument low-tech de son dernier luminaire, le Hariz, projecteur « 2D » au croisement de Tron, M83 et Another World.

L’empreinte d’un Hariz

Au-delà de leur passion pour les leds et le design, les cinq associés de la compagnie affirment leur engagement industriel en concevant, réalisant et produisant leur gamme en France, au plus près de leur centre d’étude.
Leurs luminaires sont conçus essentiellement pour l’évènementiel, un secteur qu’ils connaissent bien, et dont ils apprécient les contraintes. La facilité et la rapidité de montage, tout comme l’adaptabilité à des situations variées, sont le cœur de leur cahier des charges. Leur maîtrise des nouvelles technologies va toujours de pair avec un sens aigu du visuel.

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Ainsi ils développèrent des mâts d’éclairage aux profilés comme des épures de métal, des colonnes lumineuses monolithiques, ou encore des réductions de projecteurs, en proposant souvent des systèmes entièrement intégrés sur batterie ou à commande déportées.
Leur Tecnopak, par exemple, barre de trois projecteurs led, fourmille d’ingéniosité. L’alimentation sur batterie intégrée et les sources led 2 W à haut rendement, promettent plus de 5 h d’autonomie.
En ajoutant l’intégration d’un récepteur DMX, c’est aussi tout le câblage qui disparaît. Avec deux forts aimants incorporés dans la barre et des sangles en velcro, le Tecnopak s’accroche ou se fixe quasiment partout et dans tous les sens. À 450 € HT, avec son jeu de lentilles diffusantes, le produit connaît déjà un fort succès en Europe.

La barre Tecnopak

Hariz, luminaire d’ambiance

Pour leur dernière invention, Innled propose un luminaire pour centre de table, le Hariz.
Le challenge est osé, dans un micromarché tourné vers l’hôtellerie où les traiteurs de prestige, souvent réceptifs aux innovations, sont peu au fait des contraintes d’éclairage. Afin de fournir un éclairage d’ambiance aux dix ou douze convives d’une table circulaire, la source choisie utilise naturellement des diodes électroluminescentes, avec évidemment une prédominance de blanc.

La ligne de leds placée au fond du socle. Les leds blanches encadrent celles de couleur.

Celles-ci se répartissent sur une ligne de 20 cm en 12 leds blanc chaud 3200K accompagnées de 9 leds de couleur 500 mW, trois rouges, trois vertes et trois bleues. Cet ensemble de 9 W est placé au fond d’une gorge s’étirant dans la longueur d’un petit parallélépipède d’acier et tire son autonomie des batteries lithium-ion incorporées.
La lumière est donc projetée vers le haut suivant une étroite fente, et va interagir avec tout objet placé dans cet interstice. Là où la magie opère, c’est par l’insertion d’une plaque en polycarbonate, semblable à une feuille de verre qui, en réagissant plus ou moins avec la lumière, va créer à la fois une illumination d’ambiance et comme une empreinte holographique de l’objet dessiné.
Ces profils en PMMA ont la particularité d’être composés de microbilles dans la masse : transparents en temps normal, ils diffusent la lumière à 360° lorsqu’ils sont éclairés. Leurs arêtes poncées, ainsi qu’une gravure ou des adhésifs particuliers arrêtent la lumière et mettent en valeur leurs contours ou des dessins particuliers.
Ainsi, l’utilisateur en jouant avec les couleurs et la puissance lumineuse, va pouvoir souligner un logo pour de la signalétique, diffuser un éclairage d’appoint sur une table, ou animer un ensemble de formes de lumière.

Deux profils de PMMA façon lampe de chevet, le plus grand dans la base, l’autre allongé au sol.

Un exemple de gravure spécifique où des glyphes étranges s’illuminent de l’intérieur.


Les quatre ronds noirs sont les billes de fixation des profils de PMMA.

Innled propose par défaut une figure iconique facilement identifiable, une esquisse de lampe de chevet, dont le style simple et racé résonne de façon étonnamment moderne.
S’ils le désirent, leurs clients peuvent choisir dans le catalogue d’autres profils tout aussi singuliers, avec ce petit détail qui fait la différence : ils ont tousà leur base des contacts à bille qui verrouillent leur insertion dans le socle.
Pour les plus imaginatifs, une découpe sur mesure ou des adhésifs personnalisés existent. Tout comme pour un gobo, c’est le modèle principal le plus onéreux, pas les copies.

Complètement autonome

Détail du socle et son chargeur. La micro-antenne HF DMX surplombe l’interrupteur de marche-arrêt et la prise d’alimentation. Mais ça c’était avant…

Avec un poids 1,7 kg, la base racée du Hariz, au choix laquée de blanc ou noir, assure 8 h d’autonomie en utilisation standard, pour 3 h de recharge. Destinée essentiellement à être posée en centre de table, sur stèle ou sur du mobilier, cette silhouette lumineuse peut être complétée d’un support de plaque aimanté de forte puissance pour se coller sur n’importe quelle tôle.
Ainsi il n’est pas interdit d’imaginer des implantations tête-en-bas pour de la signalétique ou une scénographie particulière.
Un interrupteur marche-arrêt, situé sur le côté, près de la prise jack d’alimentation 12 volts, permet d’allumer les leds blanches directement à cent pour cent.
Ainsi n’importe quel personnel peut assurer sa mise en route. Pour pouvoir gérer les couleurs ou des effets spécifiques, l’utilisateur devra utiliser un des moyens de commande disponibles : DMX HF ou application sur Android.

La base du luminaire Hariz

Dans la toute nouvelle version, l’interrupteur et la prise d’alimentation sont dissimulés et protégés sous la base offrant une solution plus fiable et une belle qualité de fabrication.

l’émetteur HF DMX et ses touches de commande. Ici l’écran LCD indique son bon fonctionnement

Grâce à son récepteur sans-fil incorporé, l’Hariz peut recevoir les informations transmises par l’émetteur spécifique d’Innled. Celui-ci regroupe un récepteur WiFi et un émetteur DMX sans-fil au protocole propriétaire pour limiter les interférences.
Le boîtier reçoit un signal DMX filaire, sur une embase trois points ou par open USB-DMX, et le transmet par ondes haute-fréquence à 2,4 GHz aux projecteurs Hariz présents autour de lui.
Son mode d’appareillage est relativement facile : les projecteurs sont éteints à l’interrupteur ; après avoir choisi une des fréquences d’utilisation (sur 21 possibles), l’opérateur choisit un univers et une adresse DMX de départ (par défaut c’est l’univers 01 et l’adresse 001) et valide le menu « Assign ». Ensuite, à chaque fois qu’il allume un projecteur, ceux-ci vont auto-s’adresser un par un suivant leur charte DMX. Dans le cas des Hariz, elle comporte six canaux : un dimmer, un strobe, rouge, vert, bleu et blanc.

Les embases XLR entrée-sortie du boîtier DMX HF accompagnées de la prise USB à tout faire : alimentation électrique, DMX via USB et mise à jour. Les deux antennes 1 dB peuvent être remplacées par des longues portées.

Ainsi, par défaut, les différents projecteurs prendront comme adresse le 1, le 7, le 13, etc. Cette assignation automatique se fait par le boitier émetteur dans la fonction « Assign ». D’une portée de 600 m en champ libre sans latence, voir plus en utilisant une antenne 10 dB, cette modulation spécifique rend par contre les produits Innled incompatibles avec les systèmes HF du marché, et le choix d’une bande de fréquences déjà encombrée à 2,5 GHz impose une deuxième fréquence en secours (mode « diversity »), option heureusement disponible dans le menu du boîtier.

Ludique à piloter

Pour être la plus versatile possible, la partie WiFi du boîtier possède une interface compatible Android. Il est en effet plus simple, pour proposer ce produit à des équipes de traiteurs ou de l’hôtellerie, de prévoir des commandes grand public, compatibles avec la plupart des smartphones du marché. Une version iPhone et Google apparaîtront d’ailleurs bientôt.

Durant nos essais, notre modèle de test a généré un réseau WiFi nommé ElecArt1 auquel nous nous sommes connectés en quelques secondes avec le smartphone.

L’interface du mode basic. Un fade de 3 s est affecté d’office aux couleurs pour éviter les clignotements intempestifs.

Ce petit soft va contrôler les produits Innled compatibles, Hariz bien sûr, mais aussi les gammes Kub, Totem et Tecnopak. Un premier menu donne accès aux fonctions de base.
Pour l’ensemble des projecteurs, cela signifie un choix de neuf couleurs, un ajustement d’intensité et trois effets. Objectivement, pour la plupart des clients cette solution apparaîtra comme la plus pratique.
Si l’envie d’un contrôle total en démange certains, un mode expert existe, avec choix individuel des projecteurs et réglages plus complets.


Le menu de sélection directe, limité à trente-deux projecteurs, avec ses touches « clear » et « all » identiques à celles des consoles lumière.

Les réglages en mode expert, ou presque. Les accès à chaque niveau de couleur et au choix d’effets (chase, strobe ou pulse) sont confortables, certes, mais l’absence de mémorisation ou de temporisation est frustrante sur le long terme.


A l’essai, le luminaire Hariz se révèle étonnamment ludique.

L’installation est enfantine, il suffit de glisser une des formes en PMMA puis d’allumer la base, le luminaire prend alors toute sa teinte blanche, chaude, légèrement ambrée à tendance corail. La connexion du smartphone en WiFi, malgré nos doutes, est quasiment automatique, aidé il est vrai par le kit de démonstration fourni par Emmanuel Bénech d’Innled. Il suffit juste de choisir le réseau WiFi du boitier HF et notre télécommande fonctionne parfaitement, sans latence. Le menu du logiciel est vraiment simple, trop même pour les pupitreurs habitués aux usines à gaz, mais on regrette néanmoins la possibilité d’enregistrer ses propres couleurs en mode expert.
Les teintes proposées sont claires, un peu évaporées. La diffusion par le PMMA donne une brillance de néon fantomatique, les formes plastiques surgissent, les bords flottant dans les airs. Le rouge tire un peu sur l’orange, le vert est pomme et le bleu plutôt cyan ; ces teintes peu profondes permettent de tirer le maximum d’intensité lumineuse des leds de quelques watts. La configuration en DMX ne pose pas de soucis particuliers avec un seul mode de six canaux élémentaires : les quatre couleurs, le dimmer et un strobe.


Le concept du Hariz est une jolie création française aux innovations assumées. Malgré quelques légers défauts de jeunesse (comme les fragiles boutons du boîtier HF) , ce luminaire d’ambiance propose une originalité de formes et de gestion apte à toutes les situations : que ce soit pour des cartels d’information, des centres de tables ou encore une signalétique dynamique, sa mise en œuvre et son design ludiques devront lui assurer un vrai succès auprès des prestataires de l’événementiel ou de l’hôtellerie.

Voici la vidéo de présentation de l’Hariz par Emmanuel Bénech :

Indications de prix

  • Lampe Hariz comprenant : socle blanc ou noir – Plaque de PMMA – leds RGBW – batterie – chargeur externe et housse de
  • protection : 599€ HT
  • Emetteur DMX HF : 564€
  • Pack Hariz Touring : malette de 10 lampes (ne comprend pas l’émetteur) : 6 446€ HT
  • Options :
  • Application téléchargeable et gratuite
  • Service de personnalisation en 5 jours ouvrés.
  • 2 aspects :
  • Découpe inscrite dans dans une plaque de PMMA de 30×30 cm; ou 50 cm (h) x 20 cm (l) : 29€ HT la première découpe
  • adhésif : 14€ HT

Plus d’infos sur le site Innled. La distribution des produits Innled est assurée par ESL et ATJ concept.

Spécifications techniques

Hariz

  • Profil diffuseur en plastique transparent micro-billé dans la masse
  • Base en acier thermo laqué 15/10e, finition noir RAL 9005 ou blanc RAL 9010
  • Puissance de 9W au total, 4,5W en leds blanc chaud et 4,5W en RGB
  • Flux : 480 lumens en blanc, 260 en RGB
  • Blanc chaud calibré à 3200K, plage de température de couleur blanc + RVB de 2300K à 10000K
  • Récepteur DMX HF intégré
  • Adressage via l’émetteur
  • Fréquence 2,4GHz
  • 6 Canaux DMX : dimmer, strobe, rouge, vert, bleu, blanc chaud
  • Autonomie de 12h en blanc à 100%
  • 2 batteries LI-ION 2800mA/h
  • 3h de recharge avec le chargeur pro 10 lampes, 8h avec le chargeur prise 1 lampe
  • Alimentation en 12,6V DC
  • Classe III
  • IP20 IK06
  • Norme CE, EN60598-1
  • Dimension base : L 226 mm x l 70mm x H 27mm
  • Dimension plaque : max 450 x 300mm x ep. 8mm
  • Poids net 1,7kg
  • Température d’utilisation de 0°C à +40°C
  • Garantie 2 ans
  • Prix public : 659€ HT

Boîtier émetteur DMX

  • DMX in et out sur XLR 3
  • Portée 600 m en champ libre
  • Adressage DMX des récepteurs de 1 à 512 via le menu « Assign »
  • 21 fréquences sélectionnables, bande 2,4GHz, mode diversity
  • Pas de latence, même sur un flash
  • Alimentation sur prise USB (transfo et câble fournis)
  • Parité WiFi de 14 canaux
  • Accès WiFi avec SSID et mot de passe configurable
  • Dimensions : 100 x 80 x 48 mm. Poids : 0,25kg
  • Indice de protection : IP20.

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Projecteur Wash Beam à effets

Robe Spiider, petit mais costaud !

Sorti en grande pompe en septembre au Plasa de Londres, le Spiider speed sur les routes du monde entier. Les carnets de commandes sont pleins pour ce nouveau wash/beam à leds qui allie petite taille et grande puissance et gestion individuelle des leds RGBW. Mais plus qu’un simple wash, le Spiider, grâce à sa led centrale de 60 W, a d’autres atouts dans sa boîte à lumière !

Le Spiider, n’a pas la grosse tête.

Robe avait déjà marqué le marché des wash à leds en 2010 au Plasa avec le Robin 600, un des premiers wash puissants équipé de leds multipuces, et toujours présent sur de nombreuses scènes.
6 ans après, la marque tchèque, toujours très impliquée dans le développement des sources leds, a développé un produit qui manquait sur le marché, un wash de petite taille capable de jouer avec les plus grosses sources.

Alors que presque toutes les marques utilisent des leds RGBW 15 W, Robe a basé son projet sur des sources 30 W de la famille Ostar Stage Osram. Cette montée en puissance permet en théorie, pour un même flux lumineux, de diminuer le nombre de sources et donc l’encombrement. Ce projecteur a aussi la particularité de mixer deux sources différentes. Au centre des deux couronnes de 18 leds 30 W trône une nouvelle led de la famille Ostar Stage, d’une puissance de 60 W, également RGBW.
Si la présence de cette source est, comme on va le voir, un des atouts majeurs de ce projecteur, l’harmonisation des deux types de leds a dû être un vrai casse-tête pour les ingénieurs tchèques, sans parler du refroidissement ! Mais avant de rentrer dans les détails faisons un tour d’horizon de la machine.

Tour et contours

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Ce wash marque un tournant dans le développement des coques chez Robe, une des dernières « grandes » marques à produire l’intégralité des pièces de ses projecteurs, et qui a investi dans une nouvelle machine à injection de plastique sous pression dans les moules. Le Spiider est le premier à bénéficier de cette nouveauté. Les bras habillés de 5 éléments en témoignent, montrant deux finitions différentes : mate d’aspect granuleux et lisse façon miroir. En dessous le socle est assez compact afin que les poignées disposées de chaque coté ne dépassent pas de la lyre. Sur la face avant, on retrouve l’écran tactile et ses 4 touches.

La navigation dans le menu est simple : 6 icônes très significatives définissent les sous-menus principaux.

  • Le premier sert à choisir l’adresse DMX, le mode et à configurer les paramètres réseau car le Spiider est compatible Art-Net sACN, MA-Net I/II et Klingnet. Il peut aussi être contrôlé sans fil grâce à un émetteur Lumen Radio optionnel.
  • Le second volet du menu fournit les informations sur l’état du projecteur.
  • Le troisième sous-menu contient les presets de valeurs DMX.
  • Une option permettant d’entrer le signal DMX via le système sans fil et le ressortir via un connecteur DMX, l’activation du système de stabilisation Pan/tilt EMS inauguré sur le BMFL et un des 5 modes tungstène.
  • L’avant-dernier onglet permet d’utiliser le projecteur sans contrôleur DMX, ce qui facilite la maintenance sur le terrain. On pourra créer une séquence de test spécifique à la panne, suivie du repositionnement de la machine après maintenance, et ce en l’absence du pupitreur.
  • Le dernier sous-menu concerne l’ajustement des valeurs DMX, le calibrage de certains paramètres et la mise à jour du logiciel.
  • Certaines de ces options sont activables depuis la console lumière, ce qui avec en plus le RDM représente un vrai confort.

Une connectique très complète.

Sur l’autre face du socle s’installe la connectique. Le réseau utilise deux connecteurs EtherCON pour redistribuer les signaux réseau à partir du projecteur. Il est aussi possible d’entrer en Artnet ou sACN et de distribuer ce signal via une sortie DMX.
Il faut garder en tête que les connecteurs EtherCON sont reliés à un switch et qu’en cas de coupure d’alimentation, la recopie du signal sera interrompue.
À la suite on trouve les prises XLR In et Out en 3 et 5 points pour le DMX puis l’alimentation via un connecteur PowerCon True1.

Coté design, je trouve l’ensemble bien proportionné et que ce soit la tête, la lyre ou la base, il y a un subtil mélange de courbes et de lignes qui donnent un aspect ni trop « mou » ni trop agressif au projecteur. C’est un point important qui lui permet de s’implanter dans n’importe quel décor.

Contours et tournevis

Après l’extérieur, une visite de l’intérieur s’impose, avec le concours de Kevin Migeon, ingénieur technico-commercial chez Robe France. Le démontage commence par les caches latéraux de la lyre. Ils tiennent par 4 vis cruciformes qui, comme toutes celles que l’on a dû dévisser, restent sur les carters. D’un coté on trouve le contrôle de Tilt avec en bas, monté sur l’axe du moteur triphasé, une petite roue dentelée servant à l’indexation du paramètre.
En remontant, un galet monté sur une plaque maintenue en place par un ressort permet de maintenir la bonne tension sur la courroie et tout en haut une grande roue crantée entraîne la tête du projecteur. C’est de ce côté que se trouve le blocage du Tilt.
Dans l’autre bras loge une carte recevant une Eprom en Version 1.1, dédiée au Spiider, qui gère l’alimentation des leds et des ventilateurs. C’est bien sûr de ce coté que passe tout le câblage vers la tête, qu’il vienne de la lyre ou directement du socle.

L’entrainement du Tilt, un système qui a fait ses preuves.

La carte qui alimente les leds et les ventilateurs du Spiider.


Pour la suite du démontage, on passe à la tête en retirant les caches qui entourent l’avant.
Ils libèrent l’accès au zoom et au capot arrière qui protège le système de refroidissement. L’équipe de R&D a choisi d’utiliser deux gros ventilateurs à vitesse de rotation lente pour limiter le bruit. Ils sont fixés sur une plaque portant de larges radiateurs en contact avec une épaisse plaque de dissipation de la chaleur émise par les leds. Le système de refroidissement comporte donc 6 éléments majeurs.
En plus de la plaque, des radiateurs et des ventilateurs, les 18 leds 30 W sont réparties sur six circuits imprimés pour abaisser la résistance thermique et la led de 60 W est montée sur un circuit imprimé en cuivre (substrat et pistes avec une couche diélectrique) qui optimise le transfert thermique vers un radiateur spécifique. L’ensemble de ces éléments évite l’utilisation d’un caloduc. C’est un des points essentiels du développement du projecteur ; il permet d’augmenter la puissance des leds tout en conservant un encombrement du système de refroidissement compatible avec un projecteur compact.

Pour une efficacité maximale, le système de refroidissement mélange ventilation et convection naturelle.

Les 7 circuits imprimés supportant les 19 leds (Photo fournie par Robe).


On peut maintenant déverrouiller le zoom et le démonter. Il est guidé par 3 axes coulissants et entraîné par un système de tiges filetées directement intégrées dans les moteurs : une solution efficace, compacte et certainement fiable. Le zoom lui-même est composé de 19 lentilles entourées d’une grille anti-halo qui évite les fuites de lumière. Une fois la corolle retirée, on aperçoit les 18 guides de lumière posés sur les leds 30 watts chargés de concentrer et de conduire le flux des 4 chips RGBW jusqu’aux collimateurs positionnés au sommet.

18 guides de lumière des 18 leds 30 W

Le système d’entraînement du zoom


La led centrale de 60 W, chargée de produire un effet de faisceaux spot ou flower, fait appel à un traitement optique assez sophistiqué qui fait intervenir un prisme logé dans un boîtier entrainé par un moteur à engrenages… Un second moteur sert à positionner une lamelle de verre dépolie chargée de gommer l’effet flower pour homogénéiser son faisceau. Le prisme est donc en place de façon permanente.
Nous n’avons pas pu démonter la tête complètement mais Robe nous a fourni une photo qui permet de vous montrer les circuits. On ne voit pas les leds, elles sont coiffées de leur guide de lumière.

Le système optique de led centrale vu de dessus le Frost pour le mode Wash

Le dispositif de la led centrale vu en perspective. Dans le petit cylindre, entraîné par engrenages, loge le prisme qui produit l’effet flower.

Dans le socle, tout est millimétré !

La dernière étape du démontage concerne la base du projecteur.
Centre névralgique et opérationnel, c’est elle qui alimente, paramètre et contrôle toutes les fonctions du Spiider. Kevin nous montre une petite astuce bien pratique ; à l’intérieur des poignées, la grille qui maintient en place la mousse anti-poussière est aimantée.
A l’intérieur de la base, on distingue trois parties : le centre est réservé à l’alimentation, l’arrivée de la puissance et sa redistribution. La partie « signal » est bien entendu du coté de la connectique, et toute la partie « contrôle logique » est intégrée derrière l’écran tactile.

C’est là que se termine la première journée de test dans le showroom de Robe France, enfin pour nous car Kevin doit remonter le Spiider afin que nous puissions faire les mesures. Une pause qui va mettre à rude épreuve notre impatience car ce que l’on a vu de la conception augure de bonnes surprises.

Autour des chiffres

Arrivés à la première heure, le projecteur nous attend sur sa stèle. Juste le temps de monter notre cible servant aux mesures, de placer l’extrémité de la lentille à 5 mètres et de centrer le flux. La séance peut commencer.
Le premier test est consacré à la mesure de derating. On commence juste à voir sortir des projecteurs avec des leds 30 watts et encore plus rarement des 60 W, alors nous sommes curieux de voir si le système de refroidissement conçu par les ingénieurs R&D tient ses promesses. Je passe le zoom à une valeur serrée, les chips de toutes les leds à 100 % et je monte le dimmer à full.

Un derating quasi nul qui montre la maîtrise de Robe dans les systèmes de refroidissement des Leds.

La première mesure indique 42200 lux au centre… 30 secondes plus tard on obtient 42150 lux. La perte, 50 lux, est négligeable. La tension descend dans l’équipe Robe alors que l’attention monte dans la nôtre.
Après 30 mn de chauffe, l’éclairement au centre se stabilise à 41780 lux. Avec moins de 1% de derating, on peut affirmer que le refroidissement est un succès total : le flux du projecteur est hyper stable !

Mesures photométriques

Zoom serré
On embraye aussitôt sur la mesure du faisceau après un petit réglage pour arriver au plus serré. L’éclairement au centre est de 42000 lux après derating (42370 à froid) et le flux total atteint 4460 lumens (4500 lm à froid).
La courbe d’intensité lumineuse qui résulte de la prise de mesure tous les 10 cm sur 4 axes est très pointue. Elle confirme l’aspect très net du faisceau lorsque le zoom est fermé. L’angle du faisceau mesuré à I/2 est de 3,4° et à I/10 nous obtenons 6,2°.

Faisceau 20°
L’éclairement au centre est maintenant de 4970 lux (5015 à froid) et correspond à un flux de 6560 lm (6620 à froid) avec une courbe régulière qui présente juste une très légère pointe au centre. 

Faisceau large
La dernière série de mesures se fait pour l’ouverture maximum. La lumière couvre alors toute la cible. Au centre on relève 1073 lux (1082 à froid) et le flux total obtenu atteint 9050 lumens après derating (9130 à froid). À I/10 on mesure une ouverture de 48,88°, très proche des 50° annoncés.

Les deux dernières séries de mesures concernent les courbes de dimmer. Sur la courbe “square” on note un léger incident à 90% mais rien de visible à l’œil nu quel que soit le temps de fade. La courbe “linear” est parfaite !

Un petit incident sur la courbe Square, qui sera certainement corrigé lors de la prochaine mise à jour

La courbe linear est parfaite


Par acquis de conscience (et curiosité), nous effectuons aussi un test de derating sur la led centrale pour constater… une absence totale de derating !

Les couleurs
A 20°, notre ouverture de référence, on prélève également une mesure au centre en activant les couleurs R-G-B-W et C-M-Y. On remarque que le blanc est puissant. Il envoie à lui seul 50% du flux lumineux.

Autour d’essais

Il est grand temps de troquer le luxmètre pour la console et de jouer avec le Spiider. La prise en main est très simple, que ce soit pour les paramètres communs à tous les projecteurs ou les fonctions spéciales. Nous avons testé les deux courbes du dimmer pour vérifier l’incidence visuelle du petit pic à 90% de la courbe square. Même avec un temps de transition long, et nous n’avons rien remarqué.

Il faut dire que le dimmer, comme les couleurs, bénéficie d’une technologie 18 bits permettant un lissage parfait. Le contrôleur DMX ne gérant les paramètres « qu’en » 16 bits, c’est le processeur du projecteur qui extrapole la transition en 18 bits.
Les déplacements Pan et Tilt sont très propres. Grâce à sa taille et aux deux moteurs pas à pas hybrides triphasés, en vitesse rapide il ne faut qu’une seconde aux deux axes pour effectuer 180°. En vitesse lente, nous programmons un déplacement en diagonale avec un long temps de fade et obtenons un mouvement fluide. Coté couleurs, on peut gérer le Spiider en mode CMY ou RGBW.
Il est aussi possible de changer la température du blanc depuis la console et d’utiliser une simulation à 2700 K ou 3200 K. Ce mode permet de modifier la température de couleur en fonction de la valeur du dimmer et de simuler la persistance du filament des halogènes.
Le projecteur dispose également d’un paramètre CTO de 2700 à 8000 K, tout aussi virtuel que la roue de couleurs qui comporte 66 presets LEE et les températures des blancs les plus souvent utilisées. Les couleurs ont aussi été sélectionnées en fonction de leur popularité mais aussi de la difficulté à les obtenir. En ce qui concerne le CMY et le RGBW, comme dans beaucoup de projecteurs à leds, un mode non calibré permet d’obtenir une palette plus importante et une plus grande puissance mais les couleurs entre les projecteurs ne sont plus homogènes.

Le Spiider en couleurs

L’avantage de faire les tests chez le distributeur, c’est que l’on peut comparer avec d’autres appareils de la gamme et comme on parle de leds, il était évidemment tentant de comparer les primaires avec celles du DL7S. Les couleurs des deux machines sont très homogènes et même si le Spiider n’a bien évidemment pas la gamme de couleurs obtenue avec les 7 teintes de leds, les deux machines font une bonne combinaison Wash / Spot. On reste pour le moment sur un avis subjectif, mais nous pourrons bientôt vous donner les températures et les longueurs d’onde des primaires.





Les Blancs de 8000 à 2700K



Le Zoom de Spiider est intéressant car il permet au wash de faire un bon beam lorsque le zoom est à son minimum. Les bords du faisceau sont alors parallèles et nets. Lorsque l’on passe à 50°, les bords se floutent et l’on retrouve un faisceau 100% Wash. La transition avec de long temps est impeccable. Elle n’est en revanche pas très véloce sur des temporisations « cuts », mais comme la partie software en est à sa première mouture, des améliorations sont prévues.
Le dernier paramètre physique est l’effet Flower qui varie en fonction de l’ouverture du zoom. Lorsque ce dernier est ouvert au maximum, on obtient un effet multifaisceau puissant qui se transforme en un seul faisceau aux bords nets, type « spot » lorsque le zoom est fermé. On peut très facilement et rapidement passer du faisceau beam au mode « Spot » ou du mode Wash au mode Flower pour obtenir des changements d’ambiances percutants.
Le mélange avec les leds 30 watts est aussi très intéressant, que le zoom soit ouvert ou fermé. On peut alors avec peu de sources créer des tableaux donnant l’illusion d’un kit avec des wash et des spots. La dernière fonction d’effets internes qui se compose de trois paramètres est très simple à utiliser. On sélectionne en premier un des 90 effets, puis on choisit la vitesse et le fade entre les pas. On peut ainsi obtenir rapidement une multitude d’effets simples ou complexes. En prenant un des modes DMX permettant de contrôler chaque pixel indépendamment, vous pouvez aussi créer des effets personnalisés sur les leds du projecteur ou créer votre propre matrice avec plusieurs sources.

Le tour final

Le Spiider a pas mal d’atouts qui devraient lui permettre de tisser sa toile à travers le monde. Le rapport taille/puissance est très intéressant. Il lui permet d’être plus facilement intégrable dans des petits lieux ou discret dans de grands décors. Il a néanmoins, grâce aux leds 30 et 60 W, un flux lumineux pouvant être utilisé aux cotés des Spots puissants.
Son second atout est sa polyvalence : large wash flouté/beam serré et net ou effet en mode Flower. Les combinaisons wash et flower offrent rapidement les possibilités très intéressantes et originales comme de combiner le faisceau central en mode Spot ou Flower avec les effets internes ou de mapping. En se creusant un peu la tête, on crée de nombreuses ambiances douces ou dynamiques peu communes, quelle que soit la quantité de sources.

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Projecteur de poursuite

Spotlight Follow-LED 250 RGBW

Cette nouvelle poursuite à LED « Follow-LED 250 RGBW », permet d’accéder à la couleur avec ses sources RGBW (rouge vert bleu et blanc), pouvant être partiellement pilotées à la console à distance par 6 canaux DMX (couleurs, dimmer), le positionnement et l’iris restant sous contrôle de l’opérateur.
Follow-LED 250 RGBW se pilote également complètement en manuel, et dans ce cas, un petit panneau de commande avec le dimmer et les couleurs, vient se positionner sur la barre latérale de manipulation.

Cette poursuite à leds de 250W de puissance correspond à la luminosité (en blanc) d’une source 1200 / 1500 W halogène. Elle s’avèrera probablement très utile pour des petits lieux soucieux d’un travail de poursuite soigné et technique, dans un projecteur compact (17 kg) et précis. Le modèle existe aussi en 450 W.

Spotlight lance aussi ses découpes à led de la série « Profiled » avec son modèle 450 RGBW, équipé d’une source LED 450 W basée sur 4 couleurs RGBW, et dont le dimmer et les couleurs sont pilotables en DMX. Elle est disponible aussi en leds blanches (chaud, froid ou variable) et en 3 versions de zoom : 8°/19°, 14°/30°, et 24°/44°.

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site Spotlight