A l’Opéra de Montréal

1ere mondiale “Les Feluettes” avec le Scenius dans le kit de Martin Labrecque

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Joué devant une salle comble durant quatre soirées, « Les Feluettes » (« Lilies ») a fait sa première mondiale à l’Opéra de Montréal. Martin Labrecque, le concepteur des éclairages, a utilisé sept spots Scenius de Clay Paky pour cette nouvelle production.
Sur un livret de Michel Marc Bouchard et une musique de Kevin Mars, « Les Feluettes, » est une pièce dans une pièce. Elle commence par un confessionnal de prison et se déroule sous forme d’une histoire d’amour qui s’étend de 1912 à 1957, une époque où les relations entre personnes de même sexe se vivaient en grande partie en cachette.

Scenius kit Martin Labrecque

C’était la première fois que Labrecque utilisait les spots Scenius.
Il utilise souvent d’autres projecteurs Clay Paky, par exemple sur les productions du Cirque du Soleil et les cérémonies d’ouverture des Jeux panaméricains l’été dernier. Pour « Les Feluettes », Labrecque a éclairé huit tableaux représentant différents endroits et périodes de temps dans des nuances monochromes d’ambre ou de bleu. L’orchestre était installé au fond de la scène, derrière un rideau noir, plutôt que dans la fosse.

Clay Paky Scenius Spot

Clay Paky Scenius Spot

« L’orchestre étant sur scène, toute l’action a eu lieu au-devant de la scène. Nous avons donc créé quatre emplacements de façade pour les projecteurs Scenius principaux, que nous avons principalement utilisés pour les ambiances et les effets, essentiellement en blanc ou en CTO », détaille Labrecque. On a placé trois Scenius supplémentaires sur scène en éclairages de contre.
Pour les grandes scènes de feu, nous avons mélangé des projections de l’incendie et des effets de lumière produits par les Scenius sur une immense feuille suspendue au-dessus de la scène.
« Nous avons combiné les projections avec le Scenius dans son mode couleur et avec deux gobos pour restituer une impression de feu aussi réaliste que possible », dit Labrecque. « Les Scenius ont très bien fonctionné avec la séquence vidéo, le tout se fusionnait très bien. »
Le concepteur d’éclairage a été impressionné par « la qualité de l’optique et les lampes blanches et lumineuses des projecteurs. Il a également apprécié le fait que les Scenius conservent leur puissance même lorsqu’ils fonctionnaient dans le mode silencieux, exigé par la production.

Patrick Belzile, directeur technique de l’Opéra de Montréal, confirme cette remarque. « Le silence des Scenius nous a permis d’en accrocher quelques-uns très près du public. La luminosité, la polyvalence, la fiabilité et la qualité de la fabrication des Scenius ont fait merveille. Nous sommes très contents d’avoir pu les utiliser, car ils ont contribué à une grande réussite »

Scenius kit Martin Labrecque

Martin Labrecque note qu’il n’a disposé du théâtre que pendant trois jours pour mettre en place la production. Il n’a donc pas eu le temps de programmer les Scenius et n’a fait que survoler très superficiellement ce dont ces appareils sont capables. « Cette production m’a mis en appétit. La prochaine fois, je vais approfondir et faire beaucoup plus de choses ».

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