Innovations Prolight+Sound

Ayrton, collimateur 126 mm/ 2° et zoom sur le 94 mm

Entourés des 650 machines de la démo, de gauche à droite : Yvan Peard (concepteur des projecteurs Ayrton), Stéphane Migné (concepteur du show) Jérôme Brehard (directeur commercial d'Ayrton) et Arnaud Pierrel (programmeur du show).

Entourés des 650 machines de la démo, de gauche à droite : Yvan Peard (concepteur des projecteurs Ayrton), Stéphane Migné (concepteur du show) Jérôme Brehard (directeur commercial d’Ayrton) et Arnaud Pierrel (programmeur du show).

Chaque année à la même saison on se fait surprendre. On connaît les risques et pourtant, rien n’y fait, on vient encore sur le stand Ayrton se noyer sous une avalanche de nouveautés et de lux.
Et cette année c’est carrément une falaise de 650 projecteurs à leds qui nous déboule dessus.

Assommé par les 6 minutes extrêmement riches du show imaginé par Yvan Péard, concepteur d’Ayrton, et conçu par Stéphane Migné, un de ses éclairagistes fétiche, il est temps de reprendre ses esprits et de détailler ces huit nouveaux projecteurs.

AYRTON – Prolight+Sound 2016 from Ayrton on Vimeo.

Le collimateur 126 mm – 2°

Le MagicDot-XT, mêmes proportions de le R mais forcément un peu plus gros et toujours aussi rapide en pan/tilt infini.

Le MagicDot-XT, mêmes proportions de le R mais forcément un peu plus gros et toujours aussi rapide en pan/tilt infini.

Fruit d’une recherche minutieuse vers le bâton de lumière parfait, leur nouvelle source RGBW est armée d’un collimateur propriétaire 126 mm, une exclusivité mondiale.
Ce couple infernal offre un sabre laser à 2° d’ouverture, avec une intensité dans l’axe atteignant le record de 580 candelas par lumen. A comparer avec les 105 cd/lm de la génération d’optique en 94 mm et 4,5° d’ouverture de l’année 2015…
Deux projecteurs ont bénéficié de ce traitement de choc, l’Intellipix et le MagicDot qui s’offre donc ces nouvelles sources « XT », comme extrême, et un caloduc actif pour refroidir toute cette puissance.

L’Intellipix-XT se déploie maintenant comme une matrice fixe de 9 sources en 126 mm tenant dans un cadre de 50 cm par 50 cm.
Les accroches nombreuses sont disséminées sur les 4 côtés pour pouvoir le fixer dans toutes les positions, les plus bricoleurs ne manqueront pas une occasion de les assembler en mur, plancher, plafond ou n’importe quelle surface leur tombant sous la main.

L'Intellipix-XT : 9 sources RGBW de 126 mm de diamètre et un angle de 2°. Chaque collimateur pèse quand même 550 g. L'intensité dans l'axe atteint 580 cd/lm : un record !

L’Intellipix-XT : 9 sources RGBW de 126 mm de diamètre et un angle de 2°. Chaque collimateur pèse quand même 550 g. L’intensité dans l’axe atteint 580 cd/lm : un record !

L'Intellipix-XT est monté sur une lyre pour faciliter son accroche ou son utilisation solo. Ayrton a développé une pièce de guidage en inox avec goupille à bille pour garantir des faisceaux bien parallèles entre eux quand plusieurs modules sont assemblés en matrice.

L’Intellipix-XT est monté sur une lyre pour faciliter son accroche ou son utilisation solo. Ayrton a développé une pièce de guidage en inox avec goupille à bille pour garantir des faisceaux bien parallèles entre eux quand plusieurs modules sont assemblés en matrice.

Les trois MagicDot. Au premier plan c'est le nouveau SX avec son zoom 5°-40°. Juste derrière, on voit le MagicDot-XT dépasser car il est légèrement plus volumineux de 33% avec son optique de 126 mm, et à droite le MagicDot-R que nous connaissons.

Les trois MagicDot. Au premier plan c’est le nouveau SX avec son zoom 5°-40°. Juste derrière, on voit le MagicDot-XT dépasser car il est légèrement plus volumineux de 33% avec son optique de 126 mm, et à droite le MagicDot-R que nous connaissons.

Le MagicDot-XT est à peine plus gros de 2 à 3 cm que le MagicDot original, et garde les mêmes proportions.
Il bouge toujours aussi vite dans tous les sens et peut se glisser partout sans gêner.

Les faisceaux émis sont un concentré de lumière aux couleurs bruyantes, aux bords pratiquement parallèles, qui semblent ne devoir jamais s’arrêter.
Seule conséquence logique à cette optique longue portée, un mix de trichromie un peu loin de la lentille pour certaines teintes pastel, mais qui passe inaperçu dans la plupart des utilisations.

Les Zooms du 94 mm

Derrière les lentilles de 126 mm, les optiques de 94 mm s’en sortent aussi très bien, compensant la différence de puissance par l’adjonction tant attendue d’un zoom, à l’image du MagicBlade-SX ou du MagicDot-SX.

La lentille de zoom du MagicDot SX est fixe. La partie mobile est à l'intérieur comme pour le MagicBlade-SX.

La lentille de zoom du MagicDot SX est fixe. La partie mobile est à l’intérieur comme pour le MagicBlade-SX.

Nouveau design pour le MagicBlade-SX à 5 sources RGBW de 94 mm et surtout un zoom 4°-40° dont la partie mobile est à l'intérieur.

Nouveau design pour le MagicBlade-SX à 5 sources RGBW de 94 mm et surtout un zoom 4°-40° dont la partie mobile est à l’intérieur.

Le dernier né de la famille Blade utilise maintenant 5 sources Led RGBW pour un gabarit un peu plus costaud, mais virevoltant toujours avec grâce. Si les mouvements à rotation infinie et la qualité exceptionnelle des couleurs sont toujours appréciés dans les shows les plus explosifs, l’ajout d’un zoom global de 4° à 40° amène ce projecteur vers une douceur et une polyvalence réellement appréciées par les éclairagistes travaillant au plus près des artistes.

MagicDot-SX, à commande DMX compatible RDM en filaire ou sans fil car comme beaucoup des nouveaux projecteurs de la gamme, il reçoit le CRMX Timo RDM de Lumen Radio.

MagicDot-SX, à commande DMX compatible RDM en filaire ou sans fil car comme beaucoup des nouveaux projecteurs de la gamme, il reçoit le CRMX Timo RDM de Lumen Radio.

Le MagicDot-SX profite lui aussi nettement de son zoom, 5°-40° cette fois-ci, et des 1700 lumens jaillissant de son unique œil.
Finement ouvragé comme une dentelle de verre, pour s’imposer comme Le projecteur de proximité, celui enfin capable de chatouiller avec justesse le visage d’un comédien avant d’exploser la seconde d’après en rafales de neutrons, puis de disparaître comme il est venu, tapi sous les décors.

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Crédits - Tristan Szylobryt

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