A Moscou, pour l’opéra de Rimski-Korsakov

Damir Ismagilov installe 92 cycliodes Dalis Robert Juliat au Bolchoï pour Snégourotchka

Les projecteurs cycliode Robert Juliat Dalis 860 ont joué un rôle majeur dans Snégourotchka (La fille de neige), l’œuvre enchanteresse de Rimski-Korsakov récemment mise en scène au Théâtre Bolchoï, Moscou. La grande salle historique a accueilli la première de cet opéra russe le 15 juin dernier avec une scénographie orchestrée par Vladimir Arefiev et des lumières de Damir Ismagilov.

Damir Ismagilov a choisi d‘utiliser 92 projecteurs asymétriques Dalis 860, la plus importante installation à ce jour. Objectif : éclairer trois immenses boîtes lumineuses servant de toile de fond à ce conte printanier très populaire en Russie, dont le personnage principal, Snégourotchka, fille de la Fée Printemps et du Bonhomme Hiver, jalousée par le Soleil, est condamnée à mourir le jour où elle connaîtra l’amour. Ces boîtes lumineuses de 22 mètres de large et 15 mètres de haut sont suspendues à 3 mètres au-dessus de la scène. Ces murs occupent tout l’espace scénique, tant dans le fond que sur chaque côté et permettent de créer un ‘ciel infini’ autour des artistes.

Crédit Photo : Maria Lopashova

Les rampes Dalis sont utilisées pour produire un ciel aux lueurs uniformes avec différentes nuances de blancs froids et de bleus clairs. En revanche, à la fin de la représentation, une forte lumière incandescente inonde la scène pour symboliser la fin de l’hiver interminable et offre ainsi le moment le plus intense du spectacle où le ciel morne et éteint de l’hiver laisse place à un horizon doré et ambré. Afin de créer et de conserver cette ambiance singulière du début à la fin de la représentation, Damir Ismagilov avait besoin d’un cycliode asymétrique très puissant et homogène, et devait donc trouver un projecteur capable de faire face au gigantisme de la mise en scène.
Chaque boîte lumineuse a été construite avec une toile et un rideau occultant tendus entre deux structures haute et basse, sans possibilité de montage intermédiaire à mi-hauteur. Les projecteurs utilisés devaient donc fournir une lumière puissante et uniforme, et rester suffisamment froid pour fonctionner au plus près des rideaux, sans les endommager par une chaleur excessive. Ils devaient également être installés entre ces deux toiles, avec un éclairage en rétroprojection pour une diffusion plus douce de la lumière.

Crédit Photo : Maria Lopashova

L’équipe du Théâtre Bolchoï a trouvé la réponse adéquate avec le Dalis 860 en disposant 46 rampes sur la structure haute et 46 autres accrochées en bas, sur des plateformes suspendues. « Nous avons choisi d’utiliser les Dalis 860 de Robert Juliat pour plusieurs raisons », explique Ayvar Salikhov, régisseur lumière du Théâtre Bolchoï. « Avant toute chose, la répartition du faisceau et l’angle correspondent parfaitement à nos besoins : le rendement lumineux est assez puissant pour couvrir toute la hauteur jusqu’à 15 mètres et balayer la toile avec un faisceau très homogène en utilisant uniquement les rampes du haut et du bas, sans zone sombre à mi-hauteur. »

Robert Juliat Dalis 860

« Ensuite, le Dalis offre une large palette de couleurs. En outre, cette rampe ne génère pas de chaleur ce qui facilite son installation au plus près des cyclos, sans craindre de dégâts. Enfin, les dimensions du Dalis et sa simplicité d’utilisation conviennent exactement à nos attentes.
Ces projecteurs sont légers, faciles à câbler avec un système d’accroche flexible/adaptable. Toutes ces qualités sont essentielles pour un lieu comme le Bolchoï qui est un théâtre de répertoire et nécessite donc de pouvoir installer et régler les projecteurs vraiment rapidement. Entre les différents spectacles, les Dalis sont entreposés et transportés du stock à la scène et inversement. Leur taille compacte, leur robustesse ainsi que leur flight case dédié sont autant de précieux atouts. »

Damir Ismagilov, le concepteur lumière du spectacle, est tout aussi séduit par le choix des Dalis, tant d’un point de vue technique qu’artistique. « Grâce au Dalis et à sa capacité de créer un bain de lumière parfaitement homogène sur de très grandes surfaces avec un vaste choix de nuances et d’intensité, nous avons pu reproduire l’illusion de ciels changeants avec des atmosphères évoluant en fonction des scènes.
Je pense par exemple à une scène où nous avons utilisé un large éventail de teintes blanches très froides avec des transitions extrêmement fluides pour donner l’illusion d’un ciel de plomb qui laisse peu à peu place au crépuscule. Dans le dernier acte, l’ambiance est totalement différente et les rayons du soleil font alors irruption. Nous avons joué avec un mélange de tonalités chaudes, puissantes et saturées en parfaite adéquation avec les lumières de nombreux projecteurs halogènes installés derrière les artistes et éclairant le public. »

Crédit Photo : Maria Lopashova

« Les projecteurs Robert Juliat nous sont familiers puisque le Théâtre Bolchoï utilise déjà différents modèles depuis de nombreuses années, tels les poursuites Lucy, Flo, Victor et Aramis ou bien encore les découpes D’Artagnan et les obturateurs Jalousie pour l’automatisation des Fresnels HMI. Nous sommes très satisfaits de leur grande qualité d’éclairage et de leur longévité, » poursuit Damir Salikhov.
« Pour nous, ce sont les meilleurs produits du marché aussi bien en termes de qualité et d’ergonomie qu’au niveau de l’assistance technique fournie par Robert Juliat », rajoute Ayvar Salikhov. Force est de constater que les Dalis sont à la hauteur de la réputation des produits Juliat. Tout s’est bien passé pour cette production, et nous en sommes très heureux car il aurait été très compliqué d’intervenir sur les projecteurs installés dans cette configuration plutôt singulière. »

Pour plus d’informations sur les projecteurs Dalis, cycliode, wash, bain de pieds pour nez-de-scène, visitez le site Robert Juliat

 

Crédits -

Texte Robert Juliat

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