Digico règne sans partage sur le festival de jazz de Montreux

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En juillet, 200 000 visiteurs ont convergé de partout dans le monde vers les belles rives du lac Léman pour le 49e Montreux Jazz Festival. Durant deux semaines, ce bonheur musical a proposé les prestations d’une pléiade d’artistes divers de renommée internationale, présentant une multitude de genres, depuis Tony Bennett et Lady Gaga, jusqu’à Lenny Kravitz et Lionel Richie en passant par Toto et Carlos Santana.

Tony Bennett et Lady Gaga dans l'Auditorium Stravinsky où une SD7 est utilisée en façade (Photo : Marc Ducrest).

Tony Bennett et Lady Gaga dans l’Auditorium Stravinsky où une SD7 est utilisée en façade (Photo : Marc Ducrest).

Depuis maintenant huit ans DiGiCo assure une présence essentielle à Montreux et fournit les consoles de tous les lieux du festival. Dans le principal, l’auditorium Stravinsky, une SD7 trône en façade, complétée par une SD5 pour les retours. Dans le légendaire Music Club (anciennement Salle Miles Davis), il y a une SD5 en diffusion et une SD10 sur les retours. Il y a une SD10-24 au Jazz Club et en extérieurs, une SD8 en diffusion pour Music in the Park. D’autres SD8, SD9, SD10, et SD11 sont réparties entre le Jazz Lab, The Rock Cave, et même le Montreux Palace.

Deux grands défenseurs de DiGiCo sont impliqués dans l’événement de cette année : Laurie Quigley et Rob Mailman. Quigley travaille sur la sonorisation de Lenny Kravitz, et Mailman, qui est aussi directeur général des tournées chez Image Sound, une société de location basée à San Diego, fait le même travail pour Carlos Santana.
« Pour moi, la cause est entendue, car c’est exactement ce que veut Lenny », dit Laurie Quigley avec un grand sourire, en tournant quelques boutons de sa SD7 pendant la balance. « Nous avons baissé le rideau pour le spectacle. Stravinsky, c’est une salle particulière, et Lenny est très pointilleux sur ses réverbérations ».

George Benson dans l'auditorium Stravinsky

George Benson dans l’auditorium Stravinsky

Tout à fait en phase avec l’amour de Lenny pour l’équipement de l’ancienne école, Quigley trimballe avec lui un tas de matos classique. Il utilise aussi le traitement interne de la console, qu’il apprécie grandement. C’est également un grand amateur de la fonction snapshot de la SD7. En fait, il affirme catégoriquement qu’il ne pourrait pas faire le spectacle sans elle.

«Je fais toujours beaucoup de choses à la main sur la console, d’une part parce que j’aime mixer, et d’autre part parce qu’il se passe trop de choses pendant un concert de Lenny pour ne pas être prêt à intervenir manuellement », explique Quigley. « Mais sur certaines chansons, de nombreuses voies ne sont pas utilisées, alors le snapshot est une vraie aubaine, et pour cela, les possibilités de la SD7 sont fantastiques. Je Snapshot essentiellement les mutes et les faders, donc je ne change pas les départs d’effets pour chaque chanson. »

La SD8 utilisée en façade à Music in the Park

La SD8 utilisée en façade à Music in the Park

« J’espère qu’ils remettront les rideaux pour mon spectacle demain soir, » dit Mailman, avec un sourire en coin. Mailman est aussi sur une SD7, et ce depuis un certain temps.

« A SoundImage, nous avons une relation forte avec DiGiCo. J’aime la polyvalence de leurs consoles. Tout est là où il doit être. On peut les faire marcher très confortablement tout comme on le ferait avec des consoles analogiques, et la qualité sonore est également phénoménale ».

L’heure du spectacle approche rapidement, et avant d’entrer dans l’auditorium Stravinsky, Quigley nous avertit que « ça risque de faire du bruit ». Et ça en fait. Beaucoup. À un moment, le public se met à sauter, la console a l’air de flotter en l’air, et les décibels sont à en forte hausse. Le groupe de Lenny est absolument percutant, et lors de son rappel, il trouve même le temps de le venir jusqu’à la console et de partager un instant avec son équipe de tournée, ce qui plait beaucoup au public.

Lorsque résonnent les derniers accords de Are You Gonna Go My Way ? et que la foule commence à se disperser, Quigley est à moitié aveuglé. Il hoche de la tête et éclate de rire : « Je ne vous avais pas dit que ça ferait du bruit ? ».

Plus d’infos sur Site DV2 : http://www.dv2.fr/  et sur Site Digico : www.digico.biz

 

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