Privé de brouillard à la dernière minute

John Gaberson mise sur Chauvet pour colorer le show de Nile Rodgers

Dernièrement, John Garberson, (Creative BackStage), a acquis une expérience précieuse en travaillant sur un spectacle de Nile Rodgers, produit par Hello Arizona. Pour le Rock and Roll Hall of Fame, John Garberson avait créé un design élaboré autour de nombreux effets volumétriques énergiques. Mais à la dernière minute, il a appris qu’il n’aurait pas l’autorisation d’utiliser le brouillard.
Son concept d’éclairage original étant alors sévèrement restreint, il a revu son plan de feu avec son programmeur James Simpson pour créer un design de scène très coloré à l’aide des 32 Rogue Wash Chauvet de son équipement. Pour faire bonne mesure, ils ont poussé le tape-à-l’œil avec les quatre projecteurs Strike 4 placés sur le pont de face.

« Ce n’est que tardivement que nous avons pris conscience de la nécessité d’intégrer de la souplesse dans nos kits », a déclaré John Garberson, « et dans le cas présent, cela nous a certainement fait gagner beaucoup de temps. La veille du spectacle au soir, nous étions partis pour restituer beaucoup d’effets volumétriques avec brouillard. Mais le jour même, la direction du spectacle a déclaré « pas de brouillard !». On n’avait pas de plan B. Oui, c’était un vrai défi.
Il y avait des limites à la manière dont nous pourrions utiliser nos spots. En fait, dans la pratique, il n’y avait ni parois ni plafonds à viser efficacement avec nos spots, et notre toile de fond était faite sur mesure avec des rubans de leds, ce qui n’était pas un bon choix non plus. » John Garberson a corrigé cela en modifiant les plans pour les Rogue de son kit. Il avait 24 R2 Wash placés un peu partout dans son design : 10 sur le pont de face, huit sur le pont médian et six sur le pont de contre, le tout suspendu à environ 4,60 m de haut. Il y avait aussi huit Rogue R1 Wash sur la passerelle en fond de scène.

À l’origine, ces projecteurs étaient prévus pour réaliser en wash un contre délicat et un éclairage du public. Finalement, John Garberson les a reconfigurés pour saturer la scène de couleurs intenses.
« Fondamentalement, du point de vue de l’éclairage, c’est devenu un spectacle basé uniquement sur les effets de wash », a-t-il déclaré. « Nous avons utilisé beaucoup de rampes de couleurs, d’effets de couleurs et d’effets d’éclairs de wash pour réveiller simplement la scène ».
La plupart des flashes provenait des Strike 4 du kit de John Garberson. Il s’est appuyé sur ces sources lumineuses de forte intensité pour créer d’audacieux éblouissements du public aux moments forts du concert. A d’autres moments, il a créé une ambiance plus douillette en utilisant les projecteurs pour entourer la scène d’une lueur en blanc chaud.

Pour accompagner sur scène l’énergie de la musique de danse de Nil Rodgers, pionnier du hip-hop, qui, dans sa longue carrière, a également produit des tubes comme « Let’s Dance » de David Bowie et « Like A Virgin » de Madonna, il y avait aussi des effets stroboscope, laser et derby venant des Swarm 5 FX de Chauvet DJ, installés sur les ponts. « Les Swarm nous ont procuré quelques ambiances cool de danse rétro, dont, au final, nous avons eu besoin plus que prévu du fait de la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés », a déclaré Garberson.
Malgré cette l’absence du brouillard, le spectacle lumineux de John Garberson en cette soirée de fin de printemps a contribué à enchanter la foule, grâce à la flexibilité de son matériel et au charisme de la star sur scène. « Le meilleur était l’artiste pour lequel j’ai conçu mon l’éclairage », a-t-il déclaré. « Il dégageait beaucoup d’énergie sur scène. Je suis content que nous ayons pu l’accompagner avec de belles couleurs. »

Plus d’infos sur le site Chauvet Professional et sur le site Algam Entreprises

 

Crédits -

Texte : Chauvet – Traduction : Jean-Pierre Landragin

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