Au Stade Olympique de Séoul

L’équipe de Paul McCartney mise sur Adamson

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Pour son récent concert au Stade Olympique Jamsil de Séoul en Corée du Sud, Paul McCartney a emballé plus de 45 000 fans.
Sound Solution, le distributeur d’Adamson en Corée du Sud, et Tristar, prestataire audio, ont composé un système de diffusion Adamson pour ce concert en utilisant le matériel – E15, S10, E218 – et les techniciens des partenaires du réseau dans la région.

La Stade olympique polyvalent Jamsil a servi à l’origine pour les Jeux olympiques de 1988. Maintenant, il accueille une variété d’événements, notamment des concerts d’artistes de Corée du Sud et du monde entier. Les sièges sont répartis sur deux niveaux couverts. Pour le concert de Paul McCartney, la scène a été érigée à l’extrémité large du stade. Le public est placé sur le terrain et dans les gradins inférieurs du stade.

Adamson McCartney

« On utilise des systèmes de marques différentes à travers le monde. A chaque endroit, je choisis ce que je pense être le meilleur », explique Paul « Pab » Boothroyd, l’ingénieur FOH de Paul McCartney.
« Comme c’est notre unique spectacle en Corée, nous n’avons pas apporté de diffusion. Mais comme le concert a lieu au Stade Olympique, il nous fallait un gros système. En Colombie, nous avions eu un tel succès avec le E15 d’Adamson que j’étais content de travailler à nouveau avec eux. Qui plus est, Adamson a sorti plusieurs produits depuis ce show, si bien que je me suis retrouvé avec un son encore meilleur que celui dont j‘avais le souvenir ».

Tristar a utilisé le logiciel Blueprint AV™ d’Adamson pour modéliser le stade en 3D. Une fois le lieu intégré dans le soft, les composants du système Adamson ont été positionnés – line arrays E15 et S10, subwoofers E218 et délais intérieurs et extérieur – de manière à assurer le meilleur son possible pour l’événement.
La configuration du stade exigeait un tir de 160 mètres et 32 m d’élévation pour couvrir l’ensemble du public. Le but était de parvenir à un niveau sonore moyen d’environ 105 dBA +/- 3dB sur tout le spectre audible sans aucune intervention des limiteurs du système. L’équipe de Tristar a noté que le système a fonctionné exactement comme prévu par Blueprint.
Au final, la diffusion principale se compose de lignes gauche-droite, chacune constituée de 21 enceintes E15 et trois S10 en downfill, suspendues à des échafaudages montés de chaque côté de la scène.

Une vue de l’immense scène bien ceinturée par deux lignes de 21 E15 et 3 S21 en downfill derrière chacune desquelles 12 E218 veillent au grave. Les latéraux sont couverts par une valeur sûre du catalogue Adamson, la Y18 en 16 exemplaires par côté. Le style musical de Paul McCartney n’a pas rendu nécessaire la présence de subs additionnels au sol

Une vue de l’immense scène bien ceinturée par deux lignes de 21 E15 et 3 S21 en downfill derrière chacune desquelles 12 E218 veillent au grave. Les latéraux sont couverts par une valeur sûre du catalogue Adamson, la Y18 en 16 exemplaires par côté. Le style musical de Paul McCartney n’a pas rendu nécessaire la présence de subs additionnels au sol

« Le système a des tonnes de headroom », ajoute Pab. « La E15 est une enceinte très impressionnante. La conception du medium-aigu, c’est-à-dire la partie strictement « vocale », est excellente. Cela sonne d’une manière idéale. 
Douze subwoofers E218 ont été accrochés derrière les deux lignes principales pour renforcer les basses. Les E218 ajoutent ce supplément de basses qu’il nous fallait », poursuit-il. « Paul joue une grande variété de genres musicaux allant du rock-n-roll aux ballades les plus tranquilles. On n’avait donc pas besoin de basses particulièrement nerveuses mais il en nous fallait un peu plus et à ce jeu-là. Les E218 s’en sont très bien tirés ».
« On a débouché les côtés avec un total de 32 enceintes Y18 (16 de chaque côté). Quatre délais ont fourni la couverture des gradins du stade. Deux lignes, chacune composés de six E15 et cinq S10, étaient accrochées aux tours intérieures. Deux lignes de six E15 et six SpekTrix ont arrosé les extérieurs ».

« Je reçois souvent des propositions de matériels et des promesses de fabricants, conclut Boothroyd. Parfois, on ne change pas, Nous utilisons les systèmes que nous connaissons bien et sur lesquels on peut compter. Mais parfois, on doit utiliser quelque chose de différent. Dans ce cas, c’est un bon choix. J’aime la manière dont cela sonne. »
Plus d’infos sur : http://www.dv2.fr/ et www.adamsonsystems.com

 

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