Sur la tournée One On One

Roy Bennett embarque le Dalis 862S avec Paul McCartney

Avec 21 dates supplémentaires aux Etats-Unis cet été et cet automne, la longue tournée mondiale One on One de Paul McCartney démontre l’évolution de sa musique, depuis les années 1960 jusqu’à nos jours, à l’aide des rampes bain de pieds à led Dalis Robert Juliat. La partie américaine de la tournée a débuté en juillet à Miami et se terminera en octobre à Detroit.

Roy Bennett, le concepteur d’éclairage de la tournée, est chargé de mettre en valeur « une large gamme de styles musicaux sur plusieurs décennies » au cours d’un spectacle de trois heures. Des solutions audiovisuelles de haute volée, comprenant des couches transparentes de vidéo, des LED et des lasers, constituent une toile de fond pour l’histoire de la musique de l’ancien Beatle mais restent sobres pour les fans.
« Bien que nous utilisions de nombreux domaines de la technologie, on ne les voit jamais tous en même temps, et ils ne sont jamais envahissants », précise Wally Lees, le directeur de l’éclairage. Les rampes Dalis 862S Robert Juliat faisaient leur première apparition sur le spectacle de McCartney, fournies par la société de prestation américaine Upstaging.

Photo : © MJ Kim

Le Dalis 862S est une nouvelle variante de la rampe Dalis 862, une version raccourcie (50 cm) du modèle original (1 m) qui possède toutes les qualités et fonctionnalités de la version longue. Il a été créé à la demande des concepteurs d’éclairage qui recherchent une couverture précise sur les scènes incurvées ou de forme inhabituelle, où son format plus petit peut se révéler très avantageux pour délimiter parfaitement les bords de la scène. Vue de l’auditoire, la barre est assez discrète pour assurer qu’elle n’empiète en aucune manière sur la vue de la scène.
Toutes les commandes et les connexions sont situées sous l’appareil afin de maintenir les points de vue totalement dégagés. Bennett et Lees conviennent tous les deux que la rampe asymétrique Dalis 862S est « un petit bijou de lumière ». « Elles sont très faciles à utiliser grâce aux deux positions : proche et lointain », explique Lees. « Chaque appareil a deux rangées de cellules : la rangée du bas traite la position proche, la seconde rangée la position lointaine. Ils sont donc suffisamment polyvalents pour saisir n’importe quel point sur la scène. »

Bennett qualifie les Dalis de « lumières de beauté qui traversent la vidéo et montrent les artistes sous un jour flatteur. Nous en avons quatre sur Paul pour le couvrir dans différentes zones et deux sur chacun des guitaristes de côté, et on peut donc les couvrir partout dans leurs déplacements sur la scène. Nous en avons également deux sur le piano et plusieurs sur un ascenseur, en proximité. » Lees fait également l’éloge de la température de couleur de l’appareil.
« C’est fantastique : on peut passer de la lumière du jour à 5600 K ou plus, descendre jusqu’à 2800 K ou au-dessous, ou encore faire un mélange. On n’est pas obligé de choisir l’un ou l’autre. » Bennett souligne que les matériels sont choisis en fonction de « ce qui existe de mieux. Le choix des lumières, le choix des équipements, nous voulons le meilleur des meilleurs. C’est pourquoi nous avons choisi ces produits pour le spectacle de Paul. C’est un système complexe, il y a beaucoup de projecteurs partout sur la scène. Mais tout fonctionne bien. »

Plus d’infos sur le site Robert Juliat

 

Crédits -

Texte : Robert Juliat – Traduction : Jean-Pierre Landragin

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