Tex-Styles For The Show, les petits secrets des grands rideaux scéniques

L’atelier Tex-Styles for the show, sous le soleil de Couronsec dans le sud de la France

La-BS propose depuis 5 ans des rideaux de scène de haute qualité, à poser ou sur mesure, confectionnés par Tex-Styles For the Show dans le sud de la France. Nous avons visité cet atelier et découvert les matériaux proposés, les accessoires et les astuces de cette gamme made in France.

A l’intérieur, une première partie est occupée par les immenses surfaces de coupe

C’est accompagné de l’équipe de La-BS que nous avons pu visiter cette usine haute en couleurs. Beaucoup de noir bien sûr, en cotons grattés et en velours, du bordeaux très classique et maintenant du bleu très moderne.
Il y en a d’ailleurs pour tous les goûts et pour tous les usages car l’entreprise propose également des tulles très prisés des concepteurs lumière ainsi que des rideaux d’incruste verts ou bleus pour les plateaux de TV et d’autres encore…

Eric Espaze Dirigeant de LA-BS et de Tex-Styles for the Show

Eric Espaze, Bruno Souchaud, Betty Levillain-Prevel pour la partie business, Laurence Granier et Anne Trombin les couturières nous ont guidés dans l’atelier confection Tex-Styles avant de nous inviter à découvrir leurs rideaux au Théâtre National de Narbonne, qui vient de rhabiller la quasi-intégralité de sa cage de scène.

SLU : Eric, comment est né le projet de créer une usine de textiles scéniques ?

Eric Espaze : Sur la partie textile nous avons longtemps travaillé avec des fabricants car nous n’avions clairement pas vocation à confectionner des rideaux. Cependant nous n’avions pas le service que nous attendions alors que notre métier est justement de fournir un service complet.
Un prestataire ou une mairie, recherche toujours la société capable de lui fournir l’ensemble des produits en temps et en heure et dans de bonnes conditions. Un jour, de guerre lasse, nous avons décidé de devenir autonomes sur ce créneau et de faire nous-mêmes. Nous avons donc choisi le bâtiment et recruté des couturières. C’était il y a 5 ans.

Pour ce reportage à Cournonsec, nous avons accompagné l’équipe commerciale et de tournage de la WebTV la BS. De gauche à droite : Eric Espaze, (dirigeant de la BS et de Tex-Styles), Laurence Granier, (chef d’atelier Tex-Styles), Bruno Souchaud, (chef de produit lumière pour la BS et animateur de la WebTV), Betty Levillain-Prevel (Chef produit Tex’Styles) Anne Trombin, (couturière Tex-Styles) et Rodney Steward (vidéaste)

Ensuite nous avons réalisé une étude de l’offre, en analysant techniquement point par point les produits proposés sur le marché avec l’expertise de nos couturières professionnelles. A l’issue de cette étude, nous avons conservé le meilleur, et ajouté nos idées.

Bruno Souchaud : En effet nous effectuons régulièrement un état de l’art pour identifier les points forts et les inconvénients, en plus du retour d’expérience de Betty (chef produit Tex-Styles de La BS), de Laurence (chef couturière) et de nos clients. Cela nous permet de travailler dans le détail et le tout cumulé fait une grosse différence, ce qui était notre objectif car nous envisageons notre produit comme haut de gamme.



SLU : Qu’est-ce qui différencie un rideau Tex-Styles ?

Laurence : Sur la partie supérieure du rideau, est cousue la sangle tenant les œillets pour l’accroche. Afin d’assurer une qualité maximale, nous avons opté pour une sangle noire très large de 80 mm avec de gros œillets, tant en termes de diamètre intérieur qu’extérieur, et de couleur bronze pour la discrétion. Nous livrons aussi des nouettes très longues et donc faciles à accrocher. Les sangles et les nouettes sont marquées Tex-Styles, mais peuvent aussi sur commande être signées du logo de nos clients.

Les différentes tailles d’œillets posés sur les rideaux : 16 mm de diamètre en standard et 40 mm sur commande pour s’adapter aux tringles.

SLU : Quel est le diamètre idéal des œillets pour ces rideaux ?

Bruno : C’est 16 mm interne et 28 externe. Nous avons choisi ce diamètre pour assurer la solidité mais c’est aussi beaucoup plus facile et pratique d’utilisation car les nouettes s’attachent facilement.
Le Grippon Tube Curtain, une invention néerlandaise, permet aussi d’accrocher les rideaux facilement et rapidement.

Eric : Au démarrage nous avions choisi des sangles en toile de jute plus économiques. Mais elles sont aussi moins jolies, moins discrètes et moins résistantes. Des petits poils se désagrègent avec le temps et se répandent sur le rideau. Nous sommes donc passés au coton, beaucoup plus qualitatif et esthétique.

SLU : Combien de personnes travaillent ici ?

Eric : Il y a deux personnes en fixe, Laurence et Anne, et nous engageons des intérimaires en fonction des besoins pour la partie confection. La partie commerciale est gérée par Betty Levillain-Prevel.

Les rouleaux de tissus sont livrés sur palettes

SLU : Ou achetez-vous les tissus ?

Eric : Nous les achetons en Allemagne et en Espagne. C’est un choix dicté par la recherche d’un noir profond.

SLU : Quelles sont les différentes matières utilisées

Betty : Nous utilisons en plusieurs grammages, des velours coton et des velours polyester appelés Trevira, du coton gratté, du tissu d’incrustation en grande largeur de 5,20 m, de la toile vélum, du molleton coton et satin, de la toile SPI, de la toile décor, du Calmuc pour traiter l’acoustique également.
Les tissus coton sont trempés dans un bain de sels d’ignifugation, alors que pour les velours polyester, c’est la fibre qui est ignifugée donc sans traitement après tissage.

SLU : Quelle est la différence visuelle entre le Trévira et le velours coton ?

Betty : Le polyester est une matière légèrement plus brillante que le coton même si de gros progrès ont été faits par rapport à d’anciens produits. Donc si le besoin est d’avoir un noir vraiment très profond il vaut mieux se tourner vers le coton.
Aujourd’hui le polyester (ou Trévira) représente une part importante de nos commandes. Cette matière est particulièrement bien adaptée aux besoins des prestataires par exemple qui stockent leurs rideaux entre deux prestations car la matière marque moins les plis que le coton.

Un échantillonnage des couleurs de velours disponibles en standard

Avec ces matières, nous pouvons faire du sur-mesure mais également du prêt-à-poser, les TAPS, qui sont stockés en grande partie à Ris-Orangis. Les principaux clients des TAPS sont les prestataires car nos rideaux peuvent s’adapter à différents types de configurations. La laie est de 2,90 m mais nous en avons également en 1,90 m de large. Quant à la hauteur elle peut aller de 3 m à 8 m.

Nous les proposons en noir, blanc et rouge théâtre mais également en toile d’incrustation bleue ou verte. Ils sont accompagnés d’un procès-verbal qui atteste qu’ils sont aux normes d’ignifugation. Nous sommes aujourd’hui capables de fabriquer 90% des textiles recherchés sur le marché mais nous ne sommes pas dans de l’exceptionnel. Nous allons donc plutôt avoir une démarche d’assemblage de rideau à partir de matières existantes.

SLU : Vous proposez quels types de finitions ?

Laurence : Il y a la sangle, la ruflette, la cartouchière qui reçoit de grosses attaches flamandes, le velcro, le jonc…

Ruflette …

… pour attaches flamandes


Le câble garni de plomb pour lester les rideaux. Un mètre pèse 300g

A la base, nous réalisons un ourlet en pliant le tissus 2 fois.
Il est lesté de plomb de 300 g/m pour une bonne tenue et le fourreau n’est pas fermé ce qui permet d’y glisser une barre de lestage supplémentaire si besoin.


SLU : Qui sont vos clients ?

Eric : Aujourd’hui, 60 % de nos clients sont des revendeurs et les 40 % restants sont surtout des théâtres. Notre objectif avec cette entreprise est de pouvoir fournir un véritable service de suivi tout particulièrement aux prestataires. Il faut que le produit soit résistant et bien conçu, qu’il ne s’abîme pas, que les sangles ne se décousent pas, que lestage soit bien fixé. Notre fabrication doit être la meilleure possible pour que le client soit content et revienne pour le même produit ou pour autre chose.

SLU : Proposez-vous aussi un service de réparation ?

Dans l’espace couture, cette machine industrielle à triple entraînement pour coudre de grosses épaisseurs de tissus tourne à 2000 tours/minutes.

Eric : Tout à fait, nous réparons nos rideaux et parfois même des rideaux qui n’ont pas été fabriqués par Tex-Styles. Les réparations peuvent consister à repositionner ou changer la sangle, remplacer les œillets, etc…
C’est possible, tant que la toile est dans un bon état. Nous intervenons en réparation généralement sur les velours car ces pièces coûtent cher.

Les salles ont aussi besoin de garder le même bain de couleur entre les rideaux, donc si l’un d’entre eux a une usure d’accroche, il n’est pas question de changer une pièce dans un ensemble. Dans certaines économies, le choix de la réparation s’avérera plus rentable.

Table de pliage et d’emballage des TAPS

SLU : Quelle est la durée de vie d’un rideau de scène ?

Eric : Des années, s’il est bien entreposé. La seule problématique qui peut apparaître sur le coton imprégné après tissage d’un produit d’ignifugation, c’est l’humidité. Si les rideaux sont stockés dans un lieu humide, les sels d’ignifugation vont remonter à la surface et créer des taches blanchâtres qui ne se lavent pas à l’eau au risque d‘éliminer tout le traitement.

On peut tout au plus les brosser. D’où l’intérêt des fibres Trevira qui sont lavables. Si les rideaux sont parcourus de taches blanches, cela montre que les sels d’ignifugation ressortent de la matière. L’ignifugation devient donc partielle même si elle est toujours présente. Le velours coton est en effet trempé dans des bains comme on ferait une teinture. Les sels peuvent donc partir avec le temps ou au contact de l’humidité.

SLU : A quand des solutions innovantes contre la poussière ?

Betty : Nous n’avons pas encore trouvé de tissu anti poussière, la meilleure solution reste encore l’utilisation d’un grand balai pour s’en débarrasser (rire).

SLU : Y a-t-il des éléments à prendre en compte lors de la confection de rideaux ?

Laurence, couturière professionnelle et chef d’atelier

Laurence : Il faut faire attention au sens du poil qui doit aller vers le haut pour qu’il prenne le moins possible la lumière et donne un rendu des couleurs qui soit le plus profond possible. On arrive à sentir cela au toucher. Dans un sens le tissu est plus rêche.

SLU : Quelle est votre couleur de rideau préférée ?

Laurence : (rire) Je dois dire que le bleu a ma préférence, d’autant plus que les sels ont tendance à moins ressortir sur le bleu que sur le noir.

SLU : Et en parlant de couleur, quand vous fournissez une cage de scène entière, parvenez-vous à obtenir toute la commande du même bain ?

Laurence : Oui, on le précise sur le bon de commande afin que l’ensemble ait un rendu de couleur homogène. Mais ce n’est pas toujours évident car il est parfois impossible de tout baigner d’un même tenant. Dans le cas du théâtre de Narbonne dont nous avons équipé toute la cage de scène, vu la quantité nécessaire, ce n’était pas possible.

Les bains sont d’abord identifiés par un chiffre qui détermine la couleur et ensuite par une lettre qui définit la tonalité de cette couleur. Entre les lettres, les différences sont minimes mais pour avoir le meilleur résultat possible, nous commandons des rouleaux de même lettre. Cela nous permet de livrer des quantités importantes de rideaux qui s’accordent parfaitement même si ce système créé malheureusement des chutes énormes.

Un rideau de scène est toujours accompagné de son procès-verbal d’ignifugation et il est valable 5 ans.

SLU : Qu’aviez-vous à couvrir au Théâtre National de Narbonne ?

Betty : L’intégralité de la cage de scène pour laquelle 800 mètres linéaires de velours coton d’une densité de 590 g/m2 étaient nécessaires.
Nous devions en extraire des pendrillons, des rideaux d’avant-scène, des rideaux de fond de scène et des frises, ce qui correspondait quasiment à la totalité de leurs besoins en tissus scéniques. Nous avons justement prévu de vous emmener à Narbonne pour vous les montrer.

Le Théâtre Cinéma Scène Nationale de Narbonne

Le théâtre de Carbone a une double mission théâtre + Cinéma Art et d’Essais.

En un saut de puce, 80 km, nous rejoignons le Théâtre National de Narbonne où nous sommes accueillis par Nicolas Villenave son nouveau directeur technique et le régisseur général Ali Challel pour une visite quasi exhaustive des lieux, jusqu’au grill perché à 20 m de haut.
Inauguré en 1994, Le théâtre National de Narbonne accueille un auditorium de 900 places, une salle moyenne de 276 place à double vocation, théâtre et cinéma, une salle d’exposition et un studio de répétitions.

La petite salle du théâtre de Narbonne offre une jauge de 276 places.

”C’est d’ailleurs la salle la plus petite qui tourne le plus nous explique Ali Challel.
Elle peut enchaîner par exemple deux spectacles pour enfant le matin puis se transformer en salle de cinéma le soir grâce à un ingénieux système de double écran qui évite de démonter le décor de théâtre avant la projection.
Cela permet de remplir la mission de la scène nationale de Narbonne à savoir théâtre + cinéma labellisé Arts et Essais. C’est une salle très intéressante également pour les créations de one man show car les artistes apprécient de voir les réactions du public.”

La grande salle a une jauge de 900 places assises. Au moment où nous la visitons cette dernière accueille un spectacle pour jeune public. Elle a donc été coupée pour fonctionner en jauge réduite et ne pas dépasser le nombre maximal de 570 spectateurs autorisés pour ce spectacle.

L’Auditorium de 900 places du théâtre de Narbonne

Ali Challel : “En jauge réduite comme ici, la régie son, lumière et vidéo, positionnée en haut des gradins, sort de sa cabine, pour être installée dans la salle grâce au patch situé en milieu de salle. On remarque qu’il y a de plus en plus de vidéos intégrées aux spectacles. Pour le moment, notre seul équipement en vidéo projection est un Panasonic de 7200 lumens. Pour des demandes de sources plus puissantes, nous partons en général sur de la prestation.



SLU : Il y a un réseau fibre entre la régie et le plateau ?

Ali : Non. Aujourd’hui on n’a absolument rien en numérique, hormis en location. On va passer sur de l’achat pour faire du tirage en RJ45, HD SDI fixe afin d’être autonome et avoir les points de branchement en milieu de salle et en cabine, car nous avons de plus en plus de demandes.

Le quai de déchargement du Théâtre situé au niveau du plateau

SLU : Quels sont les spectacles accueillis ici ?

Ali : Ils sont de tous types, concerts symphoniques, pièces de théâtres ballets… C’est une salle dont l’acoustique autorise aussi l’Opéra car elle est dotée d’une fosse d’orchestre et les rangs situés sur la partie basse s’escamotent pour aller se ranger sous la scène. On monte ensuite des panneaux qui permettent d’installer les musiciens en contrebas.

SLU : Tout est motorisé ?

Ali : Non, c’est un lieu très sympathique et pratique qui bénéficie de beaucoup de dégagements, d’un quai de déchargement et un grand portail situé au niveau de la scène pour rentrer les décors, mais tout fonctionne encore beaucoup manuellement. La scène possède une batterie de 45 perches contrebalancées avec 20 mètres de hauteur jusqu’au grill.
« Nous avons aussi trois mètres de dégagement sous le plateau qui est formé de panneaux de 2 mètres par 1 mètre, escamotables par un système de platines que l’on visse. C’est donc là encore un système entièrement manuel.”

Les nombreuses perches contrebalancées de la cage de scène.

SLU : Nicolas, tu es celui qui est arrivé le plus récemment à Narbonne ?

Nicolas Villenave : “En effet, je suis à Narbonne depuis le premier septembre 2017, j’ai repris la direction technique laissée vacante depuis plus d’un an.”

SLU : Et toi, Ali ?

Ali : Je suis au Théâtre National de Narbonne depuis l‘ouverture en 1994. Je suis narbonnais et j’adore mon métier. Ma carrière m’a fait passer par plusieurs statuts dont l’intermittence et mon poste actuel est régisseur général.

Nicolas : Nous sommes donc en binôme au quotidien et Ali est vraiment très précieux pour moi car c’est une mémoire technique et affective du lieu. Il a connu des moments super-chouettes, d’autres plus critiques et puis aujourd’hui une espèce de renouveau.
C’est un nouveau souffle qui nous porte depuis le 1er janvier car nous avons vécu une période un peu difficile pendant laquelle nous avons dû réduire drastiquement l’activité sur le dernier trimestre de l’année dernière. Nous repartons donc maintenant sur les chapeaux de roues dans notre mission liée au réseau des scènes nationales en France dont nous faisons partie.

Belle hauteur sous grill de 20 m !

SLU : Vous êtes équipés de rideaux Tex-Styles depuis janvier, suite à une inondation…

Nicolas : Oui, lors d’un renouvellement complet de notre Système de Sécurité Incendie il y a quelques années (SSI), les exutoires de fumée sont restés ouverts en fin de chantier sans que personne ne s’en soit rendu compte car il n’y avait pas d’alerte ou de remontées d’information sur ce système. C’était un mois d’août, et il y a eu un orage et de grosses pluies sur cette période.

Ali : Lors de la reprise de notre activité début septembre nous n’avons pu que constater un gros dégât des eaux sur la majeure partie du plateau et de nos tentures.

SLU : N’était-il pas possible de les sécher ?

Nicolas : Les rideaux étant ignifugés par des sels, en contact avec l’eau ils perdent leur certification M1 (matériau non inflammable) qui est une obligation sur nos plateaux.

Ali : Les seules pièces que nous avons pu réutiliser ont été les rideaux de scène et la frise de cadre car ils sont en Trevira. Ils avaient été atteints partiellement par le dégât des eaux et nous n’avons eu qu’à les faire sécher.

SLU : Mais alors, pourquoi avez-vous choisi du velours de coton ?

Ali : Le choix n’a pas été fait par nous directement mais par le précédent directeur technique suite à une concertation avec le régisseur plateau et moi-même. A l’origine, nous souhaitions une draperie très sombre pour avoir quelque chose d’uniforme et surtout que les frises et les pendrillons servent à cacher ce qui se passe en coulisse. Il y avait donc un véritable objectif d’occultation.

SLU : Vous avez une activité de montage/démontage particulièrement intense du fait du nombre d’événements différents produits tout au long de la saison. Comment gérez-vous stockage des tissus pour éviter le marquage.

Nicolas : Finalement on ne les plie plus autant qu’avant. On les stationne sur nos perches car nous avons beaucoup de porteuses, ce qui est très confortable. Il y a ainsi moins de risques que des traces de pliures blanches se créent sur le tissu.

Ali : En effet, d’autant plus que le fait de les plier et les déplier est une perte de temps. Les stationner sur des perches non utilisées est donc plus intéressant pour nous.

Tex-Styles a eu la démarche de faire une étude de marché approfondie avant de se lancer dans la confection de rideaux, d’être à l’écoute de ses clients pour leur proposer un outil très optimisé, fabriqué en France et pourtant très compétitif.
Entre velours coton et Trevira, risque ou pas de voir un jour sortir les redoutables taches blanches, noir hyper profond ou un peu moins, stockage plié ou sur perche, région humide ou sèche… Si vous hésitez, confiez-vous à Betty, la chef produit textile de La BS. Cette jeune femme passionnée par son sujet vous apportera le meilleur conseil.

Et d’autres informations sur le site La BS

Crédits -

Texte et Photos Allison Cussigh - Vidéo La BS

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