Albi Bop est parti

Albi Bop

Notre confrère Michel Van Brockhoven, alias Albi Bop, le journaliste qui a écumé toutes les scènes françaises pour mettre en lumière le travail d’un grand nombre d’ingénieurs du son parmi les plus talentueux, s’est éteint le 8 février 2015. Il avait 60 ans.

Michel était pianiste de Jazz, manager d’artistes et professeur de piano quand nous l’avons rencontré au début des années 90. Avec une vraie passion pour la musique et une très jolie plume un tantinet insolente, il a commencé sa carrière de journaliste pour Sono Mag en décrivant l’équipement audio de petits clubs de Jazz, une rubrique nommée Jazz en Boîte. Puis il a sauté le pas des scènes de concert, pour valoriser le travail des ingénieurs du son, leur donner enfin la parole sur des sujets techniques mais surtout  sur leur vécu avec une énorme sensibilité. Pour ce même magazine, il a signé jusqu’en 2011 de grands dossiers sociaux professionnels avec un rare souci pédagogique. Pour éviter aux nouveaux entrants dans la profession les nombreux écueils du système étoilé.

Albi Bop et JadeRieur et enjoué, tendance iconoclaste, Michel se baladait de scène en backstage comme un troubadour dans notre univers ultra technique. On ne pourra détacher son image de son fidèle petit chien Jade qui partageait toutes ses aventures, d’un papa poule qui mettait à profit la souplesse de son métier pour élever ses enfants Léo et Coline, d’un authentique épicurien et fier de l’être.

Albi BopAlbi Bop


Toute l’équipe de Soundlightup a partagé ses joies, ses victoires, ses doutes et ses souffrances pendant plus de 20 ans de collaboration que l’on n’oubliera pas, même si le papier n’est plus pour nous qu’un lointain souvenir.

Aujourd’hui nous ressentons une grande tristesse et encore une fois une sourde colère envers ce monstre nommé cancer qui emporte ses victimes par surprise, toujours trop vite, toujours trop tôt.
Nous adressons à sa famille nos plus sincères condoléances.

Jean-Louis-Dagorno

« Albi Bop mettait des fleurs d’humanité dans notre attirail technique. Il avait compris que dans nos câbles, nous y faisions passer des émotions, et de sa plume, juste et sentie, il rendait compte avec humour et poésie. Un beau mec, je l’estimais beaucoup, j’avais un lien fort avec lui, et maintenant un très grand regret de “pas assez” me taraude depuis que…” Jean-Louis Dagorno


La cérémonie funéraire, a eu lieu le 13 février 2015 à Mareuil-lès-Meaux

Contact : [email protected]

 

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