La console Yamaha Rivage PM10 brille au Paléo Festival Nyon

Tout au long de l’année 2016, la console Yamaha Rivage PM10 a fait son apparition sur un nombre croissant de concerts et de tournées, permettant aux ingés son de se familiariser avec le nouveau système haut de gamme de Yamaha.
Fin juillet, pour le festival Paléo à Nyon (le plus gros festival de plein air en Suisse), le prestataire suisse Hyperson SA, qui fournit les équipements audio du festival depuis 1978, l’a prescrite pour la régie façade de la scène « Les Arches », accompagnée d’autres consoles numériques Yamaha (CL5 et PM1D) sur d’autres scènes en façade et aux retours.

Fabien Ayer, l'ingé son du Sinfonietta de Lausanne aux manettes de la PM10. Photo Lionel Flusin

Fabien Ayer, l’ingé son du Sinfonietta de Lausanne aux manettes de la PM10. Photo Lionel Flusin

Fondée en 1972, la société Hyperson SA est un des plus gros prestataires suisses et suit le festival depuis sa création. Pour Jérôme Burri qui supervise les opérations d’Hyperson sur le festival :
« Les consoles numériques Yamaha sont adaptées à un grand nombre d’usages et tout le monde les connaît. C’est très pratique sur un festival, car un grand nombre de groupes disposent de leurs fichiers de show et c’est ainsi plus facile d’accueillir leurs ingés son. Par exemple, beaucoup viennent avec leurs fichiers CL et même avec leur propre console CL. »
Paléo comporte cinq scènes accueillant une grande variété d’artistes et de styles musicaux et une sixième zone, « La Ruche » est dédiée au théâtre de rue, aux spectacles de cirque et de comédie.
Hyperson SA a installé des consoles CL5 pour la face et les retours de la scène « Le Détour » et une PM1D pour les retours de la scène « Le Dôme». Mais la vedette était incontestablement la console Rivage PM10 mise en place pour la régie façade de la scène « Les Arches » qui peut accueillir 15 000 personnes.

Chris Hauri, ingé son chargé de l'accueil sur la Rivage PM10 pour Hyperson SA durant le Festival. Photo Lionel Flusin

Chris Hauri, ingé son chargé de l’accueil sur la Rivage PM10 pour Hyperson SA durant le Festival. Photo Lionel Flusin

Chris Hauri, l’ingé son d’accueil de cette scène, explique : « j’ai passé quelque temps à acquérir une connaissance assez complète de la console Rivage, aussi je connaissais à l’avance les réponses à apporter aux questions des ingés son accueillis. Tout le monde connaît les consoles CL et ces derniers ont rapidement été capables de travailler avec la Rivage PM10 .
J’ai moi-même mixé deux représentations avec et sans soundcheck. Je l’ai trouvé très simple à manipuler. Il n’y a pas pléthore de consoles numériques qui donnent l’impression que le son « respire ».
Il n’y a aucune dureté dans le rendu des EQ ; lorsqu’on pousse les hautes fréquences, on obtient un haut de spectre très propre, d’une grande clarté. Je ne retrouve cette impression que sur peu de consoles ». La console a été utilisée sur différents types de musiques allant du Hip-Hop au classique en passant par le rock et la pop music, sans aucun problème. Une session aurait pu s’avérer plus difficile à travailler, la représentation du Sinfonietta de Lausanne qui mettait en œuvre le plus grand nombre de canaux (environ 80).
L’ingénieur du son façade de l’orchestre, Fabien Ayer, a tout de suite trouvé ses marques : « j’ai utilisé l’éditeur offline pour préparer le show et, bien que je n’aie pu passer que trois heures sur la console auparavant, j’ai trouvé l’utilisation de la PM10 très similaire à celle d’une CL5 que je connais bien. Mixer de la musique classique nécessite de reproduire le son des instruments de façon très précise et de conserver la balance la plus naturelle. La Rivage PM10 permet de le faire aisément grâce à ses pré-amplis de grande qualité et à ses EQ très précis. J’ai été très content de l’utiliser pour ce concert. »

La Yamaha PM1D dédiée aux retours de la scène « Le Dôme » sous la houlette de Colin Roquier. Photo Lionel Flusin

La Yamaha PM1D dédiée aux retours de la scène « Le Dôme » sous la houlette de Colin Roquier. Photo Lionel Flusin

Laissons le mot de la fin à Chris Hauri qui se réjouit de l’avoir eue en mains sur les quelques jours du festival : « C’est une grande console. Elle sonne vraiment bien avec de bons pré-amplis et un traitement de signal irréprochable.
De plus, elle est facile à exploiter et fiable.
Je n’ai eu aucune remarque négative des ingés son accueillis… et beaucoup de gens curieux se sont exclamés : ohh, la nouvelle Rivage !
Je suis aussi très reconnaissant envers Jean-pierre Decollogny, Stephan Zeiger et Ruben van der Goor de Yamaha pour leur support et leur assistance. »

 

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