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Souvenirs de quarantaine : Jean-Louis Dagorno

Jean-Louis Dagorno, ingé son retraité, goûte ce confinement presque avec délice, une nouvelle aventure de la vie, somme toute, qu’il faut vivre pleinement.

SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?

Jean-Louis Dagorno : Le son dans toutes ses formes et applications

Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?

Nous sommes Impecs sur toute la ligne d’autant que nous avons suivi notre bon sens dès le début avant même le confinement. (Par exemple porter un masque quand c’était nécessaire comme dans les transports en commun.

Où êtes-vous ?

A Dinard en Bretagne là où les gens sont les plus sérieux (sourire)

Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?

Perte des concerts et des festivals auxquels je devais participer

Et depuis le confinement ?

Plus rien

Quels ont été les principaux projets annulés ?

J’attends une décision concernant le Festival de Ramatuelle

Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?

Tout le monde se donne RDV en septembre mais ça sent la pléthore donc qui vivra verra.

Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?

Je suis un écureuil. Depuis tout petit je ne vis pas à crédit, nous verrons.

Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?

Jardin, anglais, espagnol, littérature, repas bios et goûteux, phones philo et news avec mes amis et bien entendu échanges vidéo permanents avec mes petits et grands enfants. Je n’oublie pas un regard extrêmement critique sur l’actualité et donc une expression journalière sur FB. Nous sommes encore en démocratie et la moindre des choses est d’y participer activement. Je suis donc sûr occupé très gentiment. Ah ! Oui ! J’ai aussi creusé un tout à l’égout de 30 m (une paille hé hé).

Le son c’est un sentiment intime auquel il faut laisser du temps de réflexion/poésie mijoter en soi pour permettre à l’émotion sonore de surgir au coin d’un hasard.

Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?

Revoir ma famille le plus vite possible mais pour l’instant je goûte ce confinement presque avec délice, une nouvelle aventure de la vie somme toute qu’il faut vivre pleinement sinon t’attend le Messie et tu attends tu attends…

Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?

J’encourage tous les intermittents de toutes tendances à se regrouper pour lutter car ce ne sera très difficile. En ce moment mon métier est beaucoup tombé aux mains de comptables, financiers et banquiers divers… Les Artistes les vrais se raréfient… Non ce ne sera pas facile.
J’encourage et soutiens nos vrais héros de vie courante.

Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?

Suivez vos sentiments les plus nobles et Basta

Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?

Hier en parlant avec un chanteur, ROÉ (Soledad) je me suis rappelé une anecdote que j’ai érigée en règle de conduite.
J’avais cette année-là, j’ai reçu une des toutes premières O2R Yamaha sorties (Alain Français avait reçu l’autre). J’étais très excité et de suite je l’utilise pour travailler avec ROÉ.
Après quelques jours, celui-ci remarque négligemment « on dirait que tu fais des dessins » et là j’ai compris qu’au détriment de l’écoute pure j’accordais un regard trop important aux formes d’EQ et aux infos écrites.
Je bannis systématiquement depuis « tant que faire se peut » toutes les lectures d’écrans pour laisser parler les oreilles et le cœur, et l’âme finalement. Ces écrans et mémoires tellement pratiques enferment aussi souvent notre créativité, méfions-nous.

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