Une réalisation hors du commun au club « SUB »

Les modules D-Cell504 IS Powersoft alimentent un « mur de basses »

Le night club récemment réaménagé le « SUB » (ça ne s’invente pas) de Vienne Neustadt a mis en place un mur de basses capable de descendre à 7 Hz et de travailler en ondes planes sans déranger le voisinage grâce à une construction pharaonique dirigée par Wolfgang Sauter (de Pro Performance) et Reinhard Nell (de Lambda Labs).

SUB club

L’ensemble des caissons couplés (32 en enceinte de béton spécialement traité) du mur est amplifié par des modules Powersoft D-Cell 504 de 800 W RMS (chacun le sien) pour une puissance totale avoisinant 26 kW.

Les caissons en béton fonctionnent en charge close (d’où une excellente réponse impulsionnelle, moins de traînage) et sont répartis uniformément sur le mur avec des centres acoustiques équidistants de 75 cm (λ/4) en largeur et hauteur sur tout le mur rayonnant qui occupe la totalité d’une des faces du parallélépipède constituant la salle du club (d’une jauge de 300 personnes).

les blocs d’enceinte close en béton

les blocs d’enceinte close en béton avant qu’elles n’accueillent les HP 15’’.

HP-modules d’amplification-alimentations

Les HP et les modules d’amplification et leurs alimentations sont fixés.

L’ensemble fonctionne donc comme un piston sans exciter les parois latérales (ondes planes) jusque légèrement au-dessus de 100 Hz (f(pour λ= 3 m) = 110 Hz).
Restait à inhiber les ondes réfléchies du mur de vis à vis derrière la scène de 6 m x 5 m, qui, sinon aurait occasionné des interférences avec les ondes rétrogrades (et par conséquent des ondes stationnaires, tube de Kundt).

Ce dernier est aménagé en Bass Trap (de 50 cm d’épaisseur) à résonateurs et a nécessité l’emploi de blocs de béton de 400 kg (13 tonnes de béton pour les blocs) plus 35 tonnes de béton pour les fondations selon des techniques utilisées dans la construction d’autoroutes et derrière les blocs ajourés, du sable.

Evidemment les transducteurs de 15’’ du mur ont été spécialement développés pour fonctionner en charge close (10 prototypes ont été réalisés avant adoption). Ce sont des HP en châssis monobloc (et moteur Néodyme) acceptant une excursion de +/- 25 mmm (bobine de 4’’) avec un cône rigidifié. Lambda Labs a d’ailleurs réalisé un tutoriel vidéo intéressant à consulter sur cette installation avec les principes et les composants mis en œuvre : 

http://www.lambda-labs.com/en/#/references/wallofbass

D-Cell504_Amp

Pour en revenir à l’amplification signée Powersoft, les modules 2 canaux classe D Dcell 504 IS choisis, pesant moins de 300 g (alimentation de même format AC –PFC- ou DC à part) sont capables de fournir 800 W RMS en pont sous 8 ohms et incorpore un DSP (et les conversions en 24 bits/48 kHz) pour le traitement de signal :
Protections (limiteurs crête et limiteurs RMS en fonction de la fréquence), filtrage (FIR et IIR) d’égalisation et de répartition, … Ils sont parfaitement adaptés à l’animation de subwoofers de moins d’ 1 kW.

Le groupe de rock PowerSoft

Le groupe de rock PowerSoft : «Les MOSFETS» avec Roger Woofer, Lane RA, Jeff Porcheta et «The Wedge» .

Signalons pour finir que Powersoft a récemment  lancé une campagne de marketing  sur les bienfaits (les bénéfices) de l’amplification classe D avec les modules diGiMOD et des alimentations à PFC en faisant vivre l’épopée d’un groupe de rock baptisé « The MOSFETS » (acronyme des transistors à effet de champ à grille isolée MOS- Metal Oxyde Semiconductors-, composant incontournable en classe D) dont le deuxième épisode des aventures peut être suivi sur le site de la marque transalpine ou sur sa page facebook :
https://www.facebook.com/powersoft?directed_target_id=0 
ou:
http://www.powersoft-audio.com/professional-power-amplifier/

Amusant et instructif, non ?

 

 

Une réflexion au sujet de « Les modules D-Cell504 IS Powersoft alimentent un « mur de basses » »

  1. La seule chose qui manque c’est la description des bass traps car la quantité d’énergie à absorber est plus que considérable et le moindre retour compromettrait le résultat final mais ça, c’est sans doute le vrai secret de l’installation de Lambda Labs et un secret, ça se garde !!

Laisser un commentaire