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Après le succès du Profile, la gamme Mac Viper, en HTI Osram 1000 W à arc court, grandit à vitesse grand V car pas moins de 6 nouveaux projecteurs viennent s’ajouter au premier modèle.
Aujourd’hui nous allons nous intéresser plus particulièrement au Viper Wash DX car après le succès du Mac 2000 XB, Martin ne pouvait se contenter de sortir un simple Wash, même si bien équipé d’un zoom 1:5, d’un système de couleurs ultra complet et d’un iris, il fallait absolument pour rivaliser avec les wash à led que le Viper Wash DX ait quelque chose de plus qui se cache dans le DX de la référence.

Découverte du Viper Wash DX

Le Viper Wash DX est, extérieurement, le frère jumeaux du Profile. Même socle et même tête, seul le nez diffère légèrement et allonge le corps mobile d’un millimètre. On retrouve la même lyre avec son joli mélange de courbes et arêtes, vecteurs de force et de douceur. La coque de la lyre est en matériau composite, une fibre renforcée et résistante aux UV.
Les poignées en haut de la lyre, apparues depuis le MAC III, sont vraiment un plus pour déplacer la machine sur une courte distance. C’est aussi sur la lyre que l’on retrouve le blocage de l’axe Tilt sur 8 positions (tous les 45°) mais pas de blocage de Pan volontairement condamné depuis le Mac III. J’avoue être assez partagé à ce sujet car même si ce blocage Pan est très exposé à la casse, souvent à cause de mauvaises utilisations, il est très utile pendant la maintenance et permet de ranger le projecteur plus facilement dans son flight case.
L’afficheur et la connectique se trouvent sur le même coté du socle : deux XLR 5 broches (une mâle et une femelle) pour la transmission des signaux DMX et RDM, ainsi qu’un connecteur PowerCon Neutrik pour l’alimentation électrique et une prise USB pour la mise à jour de la partie software du projecteur. On note l’absence de prise RJ45 et donc des protocoles Artnet et sACN. À côté des connecteurs, il y a l’afficheur et deux boutons, une molette pour naviguer dans le menu et un bouton pour en sortir. A gauche de la molette, la led indique, via 3 couleurs, (vert, orange et rouge) l’état du projecteur.
Deux astuces à noter : on peut adresser et configurer le projecteur même s’il n’est pas alimenté en 220V, et si l’on reste appuyé deux à trois secondes sur le bouton à droite de l’afficheur, on accède à des raccourcis pour les fonctions “Reset all”, “Lamp On/Off” et rotation de l’afficheur.
Le menu est à la fois simple et complet. En plus des fonctions habituelles, on trouve à la fin de la liste 2 fonctions intéressantes : le “DMX signal monitoring” qui permet de contrôler le signal DMX entrant dans le projecteur et la fonction “ Test sequences” qui permet de commander la machine sans console ou générateur DMX.
Sous le socle, l’accroche pour l’élingue de sécurité est un astucieux système de crochet rapide qui permet de positionner les clamps tous les 45°.
