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«K»land, un festival L-Acoustics

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Six gros festivals sur dix de par le monde utilisent des systèmes K (Chiffres tirés du Pollstar 2013). Il en a été de même pour Tomorrowland en Belgique où le groupe de techniciens audio indépendants hollandais NoizBoyz a spécifié des enceintes L-Acoustics K1 et 2 sur l’ensemble des scènes.
Sans contestation possible, Tomorrowland est l’un des festivals de musiques électroniques les plus importants de la scène mondiale, avec pour sa dixième édition une affluence de plus de 400 000 festivaliers et une durée portée à 6 jours en deux WE au cours du mois de juillet.

Organisé dans la ville de Boom (ca ne s’invente pas) non loin d’Anvers, il a réuni cette année des pointures comme David Guetta, Steve Aoki, Armin van Buuren ou Aviici. Le succès est tel que ce festival s’exporte désormais au Brésil et aux Etats Unis.
Eu égard à la taille de l’événement et à la qualité du plateau, une attention toute particulière a été portée au rendu audio du festival et ce sont les techniciens de NoizBoyz et le prestataire Philippo Productions qui pour la quatrième année consécutive, ont été appelés à la rescousse.

Tomorrowland 2014

La tâche des techniciens est rendue très complexe par le nombre de scènes qui non seulement sont géographiquement très proches mais en plus jouent simultanément. Concentrer le son sur des zones bien définies est donc essentiel pour le bonheur des festivaliers mais aussi pour répondre aux normes acoustiques imposées par les autorités de tutelle alertées par le voisinage. NoizBoyz a fait le choix de déployer des systèmes K sur l’ensemble des scènes afin de répondre à ce cahier des charges plus que complexe de gros son, sans fuites et dans les normes.

Les techniciens de NoizBoys précisent : « Alors que la scène principale et la deuxième en ordre d’importance sont placées aux extrémités du terrain, les autres présentent les plus grands risques de pollution sonore. Nous avons donc fait le choix d’employer le K2 et des subs en montage cardioïde afin de la limiter le plus possible. La directivité horizontale et verticale du K2 est remarquable de précision à tel point qu’il est possible de virtuellement stopper la propagation pile où l’on veut, évitant que le son se balade là où il n’est pas le bienvenu ».

Comme en Belgique la pression sonore en extérieur est fixée par décret, tout a été mis en œuvre pour qu’elle soit contenue dans un gabarit précis. DB Control, un cabinet indépendant de consultants, a été chargé d’effectuer des mesures d’émergence en dehors du périmètre du festival mais aussi de mesurer chaque scène à hauteur de la régie façade. NoizBoyz a fait usage de manière intensive de Soundvision, et après avoir modélisé les espaces sonorisés en 3D, une prédiction a pu être faite en termes de rendu acoustique à la fois en couverture et délais.
« Travailler avec Soundvision s’apparente à « what you see is what you get » puisqu’entre prédiction et mesures sur le terrain c’est blanc bonnet et bonnet blanc » dit NoizBoyz. « La scène principale fait face à une butte assez raide et Tomorrowland est réputé pour ses gigantesques décors. Peu de logiciels sont capables de générer un shoot crédible confrontés à de tels obstacles et, le fait que Soundvision y parvienne nous permet de garantir un tir précis ».

Tomorrowland 2014

Pour la scène principale les producteurs du festival ont fait le choix de la continuité visuelle, ce qui a de facto interdit la présence de tours de rappel. NoizBoyz a donc tiré à 160 mètres à l’aide de deux lignes principales de 14 K1 renforcées par 4 K1-SB épaulées par des renforts latéraux de 16K1 et 4 K1-SB. Un grand nombre de Kara a comblé les zones d’ombre et les premiers rangs et une armée de 40 SB28 a apporté la pression nécessaire dans le grave. La seconde scène appelée « Opera » a bénéficié de deux lignes de 12 K1 et de 4 stacks de Kara, 30 SB-28 renforçant le bas du spectre.

Comme chacune des huit scènes accueillait de styles de dance music différente, NoizBoyz s’est fait un point d’honneur à garantir la plus grande neutralité possible afin de laisser les DJ s’exprimer dans leur diversité. « Cela a été particulièrement le cas sur la scène « Frames » où la tendance hard a été bien mise en valeur dans le bas du spectre par l’association K1, K1-SB et SB-28 », précise NoizBoyz.

« Pour la Candy Arena qui ne joue que de la techno, nous avons opté pour le K2 dont le grave est très précis et articulé, sans oublier les bénéfices en termes de contrôle de la directivité avec cette boîte, ce qui s’est révélé très utile pour éviter les réflexions avec les côtés des tentes. Du coup nous avons opté pour cette enceinte dans toutes nos scènes couvertes ». Candy arena a bénéficié d’un système composé de 18 K2, 4 Kara et 20 SB-28. 

Une scène au nom prédisposé de « The Garden of Madness » a été très complexe à sonoriser car bâtie sur une plateforme flottante et donc très limitée en poids. « Le K2 est non seulement léger, ce qui était appréciable dans ce cas de figure, mais il est facile d’en contrôler la directivité horizontale. La possibilité d’aller jusqu’à des angles de 10° entre chaque boîte a aussi permis de réduire leur nombre tout en garantissant une couverture homogène » ajoute NoizBoyz. Ce système « léger » consistait en 20 K2, 6 Kara et tout de même 20 SB-28.

Philippo Productions est un fournisseur technique de nombreux événements de la taille de Tomorrowland et Jonas Gyssens, un des managers produit conclut : « La qualité sonore des K à laquelle s’ajoute une ergonomie sans faille, rend ce système très simple à l’emploi. Le K2 couplé avec le K1-SB nous offre d’innombrables options. Le rendu clair et précis avec une très grande réserve dynamique, son poids plume et sa simplicité d’accroche en font la boîte polyvalente or plus une enceinte est polyvalente et plus elle a de chances de satisfaire les demandes de nos clients ! »

 

 

 

 

 

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