Il fait partie de ces esprits curieux et pétillants qui démarrent au quart de tour et vous racontent d’une façon tellement généreuse et « utile » leur passion, que nous avons décidé de vous proposer une seconde partie à notre reportage sur Yael Naim à Cahors en compagnie de Madje Malki, le cœur sonore de Potar.
Numérique et 64 bits vont cadencer cette deuxième partie, pour une virée au pays des troupeaux de 1 et 0 qui désormais font jeu égal avec l’analogique et le laissent sur place question puissance créative. Madje Everywhere™ avec Yael et Avid la suite, c’est maintenant sur SLU !

SLU : Combien de marques de consoles avez-vous à Potar ?
Madje Malki : Nous avons fait le choix de n’avoir que 3 marques de consoles.
SLU : Yam !
Madje Malki : Bien sûr, Yamaha depuis toujours car cette marque est le macintosh du son. Tu allumes, ça marche, tout le monde connaît. Yam parvient à trouver l’équilibre entre son, efficacité et résultat. La fiabilité est légendaire et nombre de nos tournées utilisent cette marque. On a aussi deux Vi et surtout maintenant on a fait le choix de s’équiper en SSL parce que cette marque est extraordinaire. On a une 500 et on va vendre les Vi pour rentrer une 300. Personne ne nous la demande encore mais ce produit est tellement bon que ça va venir.
Il y a deux façons de mixer. Soit tu prends une console pour mélanger des sources et reproduire le son qu’on te demande, soit tu en prends une pour produire un son et tu travailles comme je le fais avec Yael ou comme le fait Malik (Malki NDR) avec The Do. Malik a une Yamaha pour profiter du Dante et du split avec les retours sur un seul stage, mais on a optimisé le mixage de bus comme je le fais avec la S3L ou comme l’a fait Fabien avec Detroit. Il y avait du Fearn, du Dynax, du Distressor…
(lire le reportage de SoundLightUp Detroit à l’Olympia).