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L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz démarre une large série d’investissements et de rénovation

Texte : Allison Cussigh – Photos : Maxime Jeanjean, Allison Cussigh
Construit au XVIIIe siècle, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz est un des plus anciens théâtres de France. Il est d’ailleurs classé monument historique depuis 1930.

L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz entame une réfection complète de sa cage de scène et de l’espace public. Leur transition Led est déjà amorcée avec l’acquisition effective de projecteurs Robe T1, T2, T11 et d’un pupitre ETC EOS Apex 10 auprès du distributeur MPM Equipement.

Nous y avons été accueillis par Jean-François Hirt, Chef électricien.

Construit au XVIIIe siècle, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz est un des plus anciens théâtres de France tout comme celui de Versailles et Bordeaux. L’équipe fixe compte une centaine de personnes représentatives d’un ensemble de corps de métiers nécessaire au bon fonctionnement d’un opéra à la française (cœur et corps de ballet à demeure). En plus d’accueillir des productions, l’institution produit de ses propres spectacles comme récemment Enigma, une œuvre contemporaine adaptée du récit d’Éric Emmanuel Schmitt.

Pour une création totale, il peut se passer deux ans entre l’implication du metteur en scène et la première.

Jean-François Hirt raconte : « Quand on accueille ou que l’on produit un opéra, il y a un temps de présence dans les lieux qui est incompressible. Il correspond aux répétitions des techniciens, des artistes et des musiciens. En début de production, chacun dispose de créneaux et au fur et à mesure, ils fusionnent pour travailler ensemble.

En moyenne, on arrive à remonter des productions accueillies en 15 jours voire quatre semaines pour de très grosses productions. Pour une création en revanche, il faut compter au minimum 3 semaines de présence au plateau en plus des 5 dernières répétitions que sont la générale, le pré générale, les 2 scènes orchestres et la costumière. Mais si on inclut l’adaptation, cette durée monte à 2 ans.
A l’horizon 2028 les kits seront quasiment full LED dans ces lieux d’histoire et de culture que sont nos Opéras français. Dans cet objectif, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz avait en tête de renouveler un parc vieillissant de projecteurs majoritairement traditionnels à lampe. L’équipe s’est donc tournée vers des projecteurs Robe T1, T2 (sur lyre motorisée) et T11 (sur lyre statique).

Et pour faciliter le travail des différents corps de métiers et la circulation au sein du théâtre, l’Eurométropole de Metz direction a pris la décision de démarrer des travaux d’envergure que Jean-François nous décrit dans cette interview.



Jean-François « Jeff » Hirt entame sa 23e saison comme chef électro.

Jean-François Hirt, 58 ans, entame sa 23e saison comme chef électro l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz. Tout jeune, et après la Légion étrangère, il répond à une mystérieuse annonce d’offre d’emploi postée par la mairie dans le journal local et en rapport avec sa formation d’électricien pour revenir à la vie civile et se livre à un entretien de pré-embauche.
Ce n’est que quelques mois plus tard qu’il découvre que cette offre d’emploi émanait de l’Opéra de Metz à laquelle il répond positivement malgré sa surprise. Électricien, il intègre ce lieu mythique dans lequel il a évolué jusqu’à devenir chef électro.


Une nouvelle console ETC EOS Apex 10 s’installe en régie

Jean-François Hirt explique : « Notre matériel doit avoir le meilleur rapport qualité prix. Ce sont des investissements lourds censés perdurer une quinzaine d’années. On privilégie donc la durabilité et le haut de gamme. C’est pourquoi nous nous sommes tournés vers l’Apex 10. »

Une toute nouvelle console ETC APEX 10 permettra de faciliter les accueils grâce à la popularité de cette référence parmi les éclairagistes de théâtre et d’Opéra mais aussi pour contrôler facilement et finement les sources multispectrales des tout nouveaux projecteurs Robe grâce aux à leurs célèbres Color Picker et Gel Picker.

La console ETC Apex 10 est équipée de très larges écrans tactiles 4K multipoints pour travailler sur les Magic Sheets, les Direct Selects et Augment3d. La surface de programmation est également très innovante pour que le pupitreur accède directement, en face avant, à ses outils fétiches. Pour plus d’efficacité, les touches de sélection directe “Direct Select” utilisent des Target Keys dans lesquelles se nichent un petit écran OLED personnalisable avec une image, une icône ou du texte. Pour répondre aux besoins en univers des tout nouveaux projecteurs acquis, elle dispose du processeur Eos Apex avec une capacité de 48 univers pour contrôler des plans de feux complexes.

Jean-François Hirt : « Avec notre nouveau parc de projecteurs, le pupitre précédent ne suffisait plus. Les projecteurs étant de plus en plus perfectionnés, ils nécessitent de plus en plus d’univers. En reliant des nodes en RJ à ce type de console, on obtient un nombre d’univers presque infini.

La zone présidentielle des gradins sera remplacée par la régie.

Située sous le balcon, la régie a pour petit nom l’aquarium, un détail qui en dit long sur sa date de construction (les 80’s ndlr). Les décideurs de l’Eurométropole de Metz ont pris en compte le besoin de la déplacer pour faciliter le travail de l’équipe lumière.
La loge présidentielle située au premier balcon sera donc réaménagée pour intégrer la régie Son Lumière Vidéo permettant un véritable gain d’efficacité en termes de manutention En l’état actuel des choses l’équipe est obligée de sortir les équipements de la régie pour des préparations avant de les réintégrer pour les spectacles.


Suite à l’organisation de démos de matériel, Robe emporte l’appel d’offres

Dans le cadre de subventions européennes en faveur de l’écologie, l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz a saisi l’opportunité de démarrer une transition vers la Led pour renouveler son parc.

Huit projecteurs motorisés Robe T1 et six Robe T2 ont donc intégré le kit de l’Opéra. Ces deux projecteurs disposent d’un module couteaux et de plusieurs options d’accès directs à la colorimétrie. En effet grâce à leur moteur de leds multispectral de 550 W (rouge, vert, bleu, ambre et « lime » (vert-citron), géré en additif, toutes les couleurs sont possibles dans la nuance. Idem pour les blancs qui peuvent être réglés très finement et dont l’IRC dispose d’un canal dédié, entre 76 pour privilégier le flux et 92 pour assurer l’intégrité des couleurs éclairées.

Jean-François Hirt : En opéra même si on perd un peu de flux en réglant un IRC élevé, ce n’est pas très important car en situation, les machines fonctionnent à 60 % de leur puissance lumineuse maximum, mis à part pour le salut final. Les éclairagistes travaillent les rendus pour qu’ils soient esthétiques. Et on évite de surexposer pour que les acteurs ne ressemblent pas à des chandelles (rire). Nous avons été séduits par la gamme T qui a été pensée Théâtre. C’est un produit judicieux et adapté à nos besoins.


Le Robe T2 assure en sortie un flux de 17 000 lumens (contre 10 000 pour le T1). Il est à l’aise en longue portée ce qui est ici pratique pour assurer la face au plateau.

« Les machines Robe multispectrales ont un flux et un rendement lumineux plus élevés que les sources traditionnelles blanches associées à de la gélatine. Il est alors nécessaire de les dimmer pour retrouver une cohérence » explique Romuald Carthery, Responsable Régional Nord/Est pour Robe Lighting France.
Il poursuit, « L’avantage d’une T2, d’une T1 ou d’une T11, c’est que les couleurs et le blanc sont créés avec des leds additives ce qui permet de rattraper une couleur ou un blanc plus précisément qu’avec une machine typée événementiel à source blanche et trichromie.
La synthèse additive facilite les équilibrages de machines Led lampes dans un même kit. Je pense qu’une nouvelle vision de l’éclairage scénique est réellement en marche. »

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SLU : Avez-vous gagné en confort de travail ?

Jean-François Hirt : Les machines traditionnelles à lampe pesaient 55 kg. Quand on les installait, il fallait être au moins 2, alors qu’un T1 ne pèse que 24 kg. Cela nous évite de nous casser le dos lors des manutentions. Et même chose sur les porteuses dont la CMU (Charge Maximale d’Utilisation) est limitée ce qui permet de placer plus de machines. Ce souci du poids en fonction des porteuses est une réflexion menée par Robe pour s’adapter à la CMU max. Malin !
Parmi les fonctions intéressantes de ces projecteurs, s’inscrivent le calibrage automatique des machines d’un kit et le réglage de la fréquence d’alimentation du moteur de leds pour éviter le scintillement de l’image (flickering) à la caméra lors d’une captation. Le T1 et le T2 disposent du système epass, avec un switch Pass Through (ports Ethernet In et Out), qui assure le passage du réseau en cas de défaillance de la machine ou si elle n’est pas alimentée.

(A gauche) Le Robe T1.

SLU : Je reviens sur la colorimétrie car une partie du kit est toujours à lampe. Cela dit les T2, T1 et T11 permettent un contrôle précis d’une large plage de températures de couleur, et d’un canal de gestion du Minus Green et du Max Green. Est-ce que le mélange des genres est satisfaisant ?

Jean-François Hirt : La bibliothèque de couleurs est ce qu’elle est, mais c’est aussi une question de programmation. Avec la console ETC, nous avons refait toutes nos palettes de couleurs pour que nos éclairagistes retrouvent ce que nous observons dans la réalité. Le T2 avec son zoom 5 – 55° et sa source de 850 W assure en sortie un flux de 17 000 lumens (contre 10 000 pour le T1).
Le T2 Profile est à l’aise en longue portée. Ce profile est optimisé pour le théâtre grâce à un contrôle précis des températures de couleur de 2700 K (avec simulation tungstène) à 8000 K et un IRC élevé qui permet de restituer à la perfection la couleur de peau des artistes et celle des costumes et décors Les deux luminaires (T1 et T2) sont aussi raccords en colorimétrie pour fonctionner ensemble sur les créations.

Les Robe T11 s’ancrent dans une démarche écoresponsable avec le Transferable Engine qui leur confère une durée de vie quasiment infinie.

Le Robe T11 sur lyre fixe, se défini également par ses 5 teintes de leds (MSL – Multi-Spectral Light)). Il dispose aussi d’un zoom 5° – 50°, d’un module de 4 couteaux, d’un choix de 3 types de lentilles de sortie (découpe, Fresnel et PC) et de 2 roues de gobos. Alliant puissance et finesse à une multitude d’accessoires et d’innovations, trente projecteurs T11 ont intégré le parc de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz.
Ce projecteur qui appartient à la série T (la gamme théâtre, télévision et cinéma de Robe) répond à une demande de plus en plus importante de salles et de prestataires à la recherche de solutions à la fois durables et économiques pour assurer leur transition LED. Dans cette optique, le T11 dispose de la technologie TE (Transferable LED Engine) de moteur interchangeable, qui procure aux sources comme le T11 une longévité pratiquement infinie.

Avec son poids de 15 kg et son gabarit compact le Robe T11 reste discret dans la zone publique.

SLU : Et quant au fait d’avoir choisi de renouveler votre kit en full Robe

Jean-François Hirt : Mis à part pour des effets bien spécifiques qui demanderaient une machine particulière, cela nous paraît judicieux de construire un kit cohérent et homogène pour les éclairagistes.

SLU : Avez-vous été confrontés à des soucis techniques avec ces nouvelles machines et si oui, comment s’est déroulé le SAV ?

Jean-François Hirt : Nous avons eu un souci avec un Spiider qui avait perdu son pan/tilt et qui est reparti en usine via notre fournisseur MPM Equipement, et tout a été réglé en 15 jours. Mis à part cela et ce depuis leur mise en route en février 2024, nous n’avons pas rencontré de défaut technique.
Deux poursuites à lampes HMI sont installées en fond de salle. Jean-François raconte « Nous les utilisons peu, souvent en médaillon. En effet, l’angle est un peu plat et cela nous limite pour travailler en fond de scène (ombres portées). L’idéal serait d’être plus haut ou plus au piqué »

Appel d’offres

Une belle relation de travail s’est construite avec au centre Jean-François Hirt » et respectivement à gauche et à droite Romuald Carthery, Responsable Régional Nord/Est, et Maxime Jeanjean, Responsable de communication pour Robe Lighting France.

Le renouvellement du matériel de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz est prévu pour se dérouler en deux temps entrecoupés d’une rénovation globale du lieu qui démarrera en juin 2025 et devrait durer deux ans et demi.
Pendant cette période, l’institution poursuivra sa mission grâce à une programmation hors-les-murs qui se déplacera de salle en salle.

Jean-François Hirt : Dans un premier temps nous nous sommes orientés vers la constitution d’un kit Led opérationnel et transportable. Nous n’avons donc pas pris en compte ce qui sera fixe en salle à l’issue des travaux. Ce budget sera investi six mois environ avant la reprise de l’activité du théâtre. Cela nous permettra de prendre en compte les nouvelles spécificités physiques du lieu même si nous disposons déjà des plans.

SLU : Quel est le projet de rénovation en ce qui concerne le réseau de la salle ?

Jean-François Hirt : Une scène numérisée doit voir le jour pour remplacer l’installation réseau qui date des années 80’s et n’est plus fonctionnelle. Des câbles RJ 45 prendront le relais et nous allons refaire les patchs son et lumière.

SLU : Quels appareils sont actuellement dans votre viseur pour la deuxième partie des investissements ?

Jean-François Hirt : Nous sommes actuellement en train de nous renseigner sur les projecteurs de type cycloïde. De nouveaux prototypes nous ont été présentés et nous avons été impressionnés. Nous sommes également intéressés par des projecteurs à positionner en nez de scène par des poursuites nouvelle génération et un complément de Motorisé et Statique pour la salle.

Le détail de la réfection du théâtre à venir

Façades et toitures étants classées monuments historiques depuis 1930, les contraintes liées à la réfection de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz seront gérées par le cabinet d’architecte Kanju basé à Marseille, celui-là même qui avait été choisi pour la rénovation de l’Opéra d’Avignon.

Actuellement équipé d’un cintre à chanvre de commande manuelle avec 50 porteuses calibrées à 160 kg de CMU et 10 herses électriques, calibrées à 500 kg, le système sera bientôt informatisé en plus d’une refonte du câblage réseau en RJ 45 et d’une rénovation complète de la zone publique.

« Ce sont des spécialistes de la réfection d’Opéras. Un premier projet nous a été présenté sur lequel nous avons pu rebondir afin que nos demandes soient prises en compte tout en restant fidèle au projet d’un point de vue budgétaire et technique.
Les travaux concerneront la cage de scène qui deviendra un grand trou béant car tout sera démonté afin de repartir à zéro.
La fosse d’orchestre doit être agrandie et les sous-sols réaménagés pour créer une zone d’attente et un vestiaire pour les musiciens. L’objectif est d’améliorer leur confort et de répondre correctement aux normes de travail en vigueur. »

SLU : Et par rapport à la distribution électrique ? Vous êtes actuellement équipés de gradateurs Strand, y aura-t-il une mise à jour de ces équipements ?

Jean-François Hirt : Les gradateurs ont presque 25 ans. Toute la partie distribution électrique sera également refaite à neuf et les armoires devront être renouvelées. Nous avons prévu de passer chez ETC pour faciliter la concordance avec la console Apex. ETC propose d’excellents produits parfaitement adaptés à nos besoins.

L’atelier de construction de décors est situé au même niveau que le plateau.
La menuiserie est située un étage en dessous et communique par une trappe installée au plafond.

SLU : Et en ce qui concerne la zone publique ?

Jean-François Hirt : En accord avec les bâtiments de France, la salle abandonnera sa gamme de couleurs rosées choisies dans les années 80’s pour retrouver sa couleur d’origine, c’est-à-dire le bleu et les dorures. Pour le confort des spectateurs, une étude acoustique est en cours car la dernière rénovation produisait un son un peu trop mat dans la salle à cause des tapisseries qui recouvrent les murs, ce qui est un paramètre important pour l’opéra. La jauge compte 750 places mais elle va légèrement descendre à l’issue de la rénovation pour améliorer le confort visuel des spectateurs.

Pour créer des espaces supplémentaires, la cour arrière du théâtre doit être repensée afin de construire un nouveau poste de travail pour les choristes et les danseurs. Ils pourront ainsi bénéficier de loges et bureaux flambant neufs entre les représentations. La construction de cette extension ne sera certainement pas sans surprises et la ville a déjà prévu l’intervention d’archéologues. Jean-François toujours rationnel précise « Quand ils ont construit sous terre le parking de la Comédie, les délais avaient été allongés par la découverte de vestiges».
Affichant régulièrement complet sur une jauge de 750 places, la programmation de l’Opéra-Théâtre de Metz n’a pas besoin de prouver sa popularité auprès de son public Mosellan et même au-delà. C’est encouragé par cet engouement, la réfection du lieu et la mise à jour du parc matériel pour répondre aux nouvelles normes environnementales a été décidée par l’Eurométropole de Metz.

L’équipe technique composée de Cyrielle Leveque, Directrice Technique, Jean-François Hirt, Chef électricien et éclairagiste, emmenés par le directeur, Paul-Émile Fourny, a tout d’abord porté ses choix d’investissements sur une console ETC APEX 10 ainsi que des Robe T1, T2 et T11. En plus de ce tout nouveau matériel, une session de travaux longue de deux ans et demi, permettra d’améliorer l’ergonomie du lieu et de lui rendre ses couleurs d’origine.

Pendant cette période, l’équipe poursuivra sa mission culturelle hors les murs à l’aide de ses nouvelles têtes à leds. A l’issue des travaux, l’équipe pourra de nouveau se pencher sur une deuxième série d’investissements en rapport avec la nouvelle implantation de la cage de scène et des gradins.
A SoundLightUp nous saluons la volonté d’entretenir une longue tradition de l’Opéra à la française dans un lieu aussi emblématique que l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz et avec la modernité qui s’impose aujourd’hui.

Plus d’informations sur :

– L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz
– Robe Lighting
– ETC
– Cabinet d’architecte Kanju


PARC LUMIERE OPERA DE METZ

JEUX D’ORGUES ET ACTIFS RESEAUX

1 x ETC APEX 10, pupitre EOS 24 576 (depuis mai 2024)
1 x CHAMSYS QUICK20
1 x STRAND console NEO (jusqu’à mai 2024)

2 x LUMINODE 4 Ethernet/DMX 4 ports Luminex
1 x LUMINODE 12 Ethernet/DMX 12 ports Luminex

1 x ARMOIRE GRADATEURS STRAND SLD 240 CIRCUITS

PROJECTEURS MOTORISES

6 x ROBE T2 PROFILE
8 x ROBE T1 PROFILE
10 x ROBE SPIIDER WASH
8 x VARI*LITE VL3500Q SPOT
3 x VARI*LITE VL3000Q WASH

PROJECTEURS STATIQUES à LED

30 x ROBE T11 PROFILE
24 x ROBE PARFECT 150

*PROJECTEURS TRADITIONNELS

1 X FRESNEL HMI 4 kW (sans jalousie)
2 x DEC HMI Rober Juliat 934 SNX
2 X FRESNEL 5 kW
14 X Robert Juliat 714 SX
6 X Robert Juliat 713SX
14 X Robert Juliat 614 SX
6 X ADB WARP 22°/50°
20 X PC SCENILUX 1 kW
6 X Robert Juliat 329 HPC (2 000/2 500 kW)
24 X ACP 1 kW
24 X PAR64 (CP62, CP61, CP60, MFL, NSP, VNSP)

*Sous réserve de disponibilité du stock de lampes halogènes

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