RF transmission, le fil invisible

Un logo assez clair pour une entreprise aussi spécialisée.

Omniprésents sur les jobs à hautes exigences techniques comme Beyoncé et Jay-z, Indo, Johnny ou le 14 juillet à l’Elysée, les belges de RF
transmission approchent les 25 ans d’existence et d’expérience. Ça vaut bien un reportage sans fil à la patte !

A plusieurs reprises, SoundlightUp a croisé les équipes de RF transmission. Suivez-nous à la rencontre de ces hommes de l’ombre si importants pour libérer l’artistique des contraintes du cuivre grâce aux questions que nous avons eu la chance de poser à Bernard Scyeur, gérant de la S.A. RF transmission avec en fil rouge (HF le fil, bien sûr) des images du spectacle de Luc Petit et Franco Dragone « Décrocher la lune ».

SLU : Bernard, on connaît ton logo et ta belle liste de clients. Et si tu te présentais, toi et ta société ?

Bernard Scyeur : Je m’appelle Bernard Scyeur. J’ai fait des études en électronique, puis d’ingénieur du son à l’Institut des Arts de Diffusion de Louvain-la-Neuve. Je suis ensuite parti en Suisse pour tourner avec Maurice Béjart. J’ai enchaîné avec les ballets de Monte-Carlo et j’ai ensuite travaillé pour une compagnie espagnole. Ce n’est qu’en 1994 que j’ai rencontré mon épouse et ai essayé de me fixer en créant ma société : RF transmission.

SLU : Et tu t’es directement spécialisé dans la HF ?

« Bernard Scyeur, ou Monsieur HF comme certains l’appellent en Belgique. Notez, l’affiche d’Aïda en arrière-plan, à n’en pas douter, il a acquis beaucoup d’expérience en opéra.

Bernard Scyeur : Oui, cela a été le fruit d’une longue réflexion. Je n’avais pas envie de créer une boîte généraliste. J’ai d’abord pensé à me spécialiser dans les micros haut de gamme comme les Neumann et Schoeps ou alors dans les consoles à la pointe. A l’époque le must, c’était la XL3 de chez Midas. Le fait est que je n’avais pas envie d’investir dans la logistique liée à ce travail comme porteurs ou entrepôt. C’est là que j’ai eu l’idée de la HF. En 1994, quand tu étais capable de gérer 12 liaisons, tu étais considéré comme un demi-dieu (rires). A l’époque, nous louions les microphones nécessaires aux compagnies évènementielles. En quelques années, j’ai donc vite fait le tour de ce qui fonctionnait et surtout de ce qui ne fonctionnait pas. Vu l’expérience que j’avais pu accumuler dans ce domaine avec la compagnie Béjart, je me rendais bien compte qu’il pouvait y avoir une demande.

Les 8 fameux EM2004. Espérons ne pas retomber dessus en prestation. Régler les fréquences au tournevis c’était possible avant, mais depuis on a fait mieux !

SLU : Par quoi as-tu commencé tes investissements ?

Bernard Scyeur : Le choix n’était pas évident. A l’époque, Shure était sur la série U et coûtait 3 fois moins cher que la série EM 2004 de Sennheiser. Ces derniers, étaient fort présents dans le broadcast mais pas du tout dans le live. Hier comme aujourd’hui, ma règle de conduite est la même : « qui peut le plus peut le moins ». J’ai donc rentré un magnifique kit de 8 Sennheiser EM 2004 que j’ai encore dans le « musée » à l’entrée de mon entrepôt. Ils fonctionnent encore nickel, impossible de m’en défaire (rires).

Pendant les 6 années qui ont suivi, RF transmission n’a presque investi que dans du Sennheiser, ce qui nous a permis de devenir des spécialistes de la marque. Par la suite, les investissements se sont concentrés sur les EM-3032 avec la sélection des fréquences via software intégré et plus avec le tournevis, du Shure avec l’UR4D et des systèmes in-ear PSM 600, PSM 700, de l’interphonie avec du Telex BTR200….

Un aperçu des 500 liaisons que RF transmission a de disponible à la location. Un beau stock, bien rangé comme on les aime.

SLU : Du Shure, du Telex, n’as-tu pas eu la sensation de trahir Sennheiser ?

Bernard Scyeur : Non pas du tout. J’ai décroché un gros contrat en Hollande et le cahier des charges imposait du Shure. J’ai préféré acheter que louer et ça a commencé comme ça. En quelques années, j’ai investi dans une centaine de liaisons Shure qui couvraient plusieurs types de plages fréquentielles. Il ne faut pas se voiler la face, Shure était un bon choix financier pour la société.

SLU : Tu ne t’es pas arrêté au BTR-200, rassure-nous !

Bernard Scyeur : (rires) Non pas du tout, j’ai ensuite investi dans un kit de 24 systèmes UC Overline ce qui, à l’époque semblait énorme, dans un système Shure Axient analogique et, depuis 4 années, nous travaillons beaucoup avec Wysicom au point de devenir revendeurs en Belgique.
Nous avons également investi dans un kit de Sony digital DWX-N et, quasi en même temps, de Beyerdynamic TG-1000. Toujours en numérique nous avons rentré des 6000 et 9000 de Sennheiser. A l’heure actuelle, nous avons environ 150 liaisons digitales et 350 analogiques, pour un total d’un peu plus de 500 canaux audio en HF.

SLU : Ton but est de passer tout ton parc en digital ?

Présent sur le spectacle « Décrocher la lune » mis en scène par Luc Petit, l’équipe de RF transmission représentée cette fois-ci par Denis Lepage a mis en place un setup analogique vu les grandes distances à parcourir.

Bernard Scyeur : Sûrement pas ! Je sais bien qu’à l’heure actuelle beaucoup axent tout sur le digital ! Je comprends l’idée dans beaucoup de domaines, mais, dans la HF, le digital n’a pas que des bons côtés.
Il faut quand même savoir que, contrairement à ce que les gens croient, le signal numérique est plus fragile que l’analogique, les émetteurs chauffent beaucoup plus (dans le cadre d’un opéra de 3h, ce n’est pas le mieux pour le beltpack à même la peau), les portées sont moindres et enfin il existe une latence conséquente !
Vous allez croire que je suis contre le digital mais ça n’est pas le cas. J’essaye juste de mettre les points sur les i par rapport à de nombreuses fausses croyances. Les gens pensent également que le digital est une bonne évolution car il n’y a plus d’intermodulation.
Cela n’est pas dû au digital, c’est dû au placement de circulateurs sur les émetteurs. Après, rendons à César ce qui appartient à César, il est certain que la bande passante et la dynamique sont davantage respectées en digital qu’en analogique, mais il faut garder à l’esprit ce qu’on repique !

Tous les HF utilisés dans le milieu ne servent pas à sonoriser des transitoires ! Si on mixe un concert avec une voix, de la musique et une compression importante, je ne pense pas que la différence entre l’analogique et le digital soit si marquée. Imaginez que vous sonorisez un stade de France et que le chanteur décide d’aller chanter dans le public…

La rue nécessitant une couverture HF. Plus de 100 mètres séparent les deux places où se déplacent les artistes.

En tant que responsable HF, si vous ne voulez pas mourir d’une crise de nerfs, je vous conseille sérieusement de rester en analogique ! Par contre, si vous mixez un kodo japonais où le show est uniquement composé de transitoires…C’est différent.
Ce que j’essaye de mettre en avant ici, c’est que l’analogique est loin de quitter mon stock, j’ai toujours un excellent kit en Wysicom ainsi qu’en Axient analogique. Ce sont des couteaux suisses dont je ne compte pas me débarrasser.

SLU : Justement, puisque tu en parles…Tu es également revendeur de la marque Wysicom en Belgique : comment en es-tu arrivé à un partenariat avec cette société ?

Bernard Scyeur : Avec Wysicom ça a coulé de source. J’ai discuté pendant 4h avec le patron et il s’est avéré qu’on parlait le même langage tout simplement. A la fin de la conversation, il m’a proposé de devenir revendeur et j’étais clairement intéressé. Depuis nous avons une relation étroite avec le département engineering, nos remarques sont prises en compte et le feedback est direct.
A titre d’exemple, j’ai eu un problème firmware pendant une prestation et l’équipe Wysicom m’a guidé au téléphone pendant cette même prestation. Ils ne m’ont pas lâché. 2h après le coup de téléphone, je recevais un nouveau firmware dans ma boîte mail. Un autre point fort de Wysicom, c’est le multi companding, c’est-à-dire le fait qu’on puisse adapter une tête Sennheiser ou Shure sur un émetteur Wysicom.

Vous rêvez d’utiliser une tête KSM9 sur vos émetteurs Wysicom, voici les adaptateurs dont vous avez besoin !

Pour Shure

Pour Sennheiser

Wysicom a encore un autre avantage, c’est la petitesse de sa structure, ils sont donc forcément proches de leurs clients ! En revanche, il est évident que cela a des conséquences du point de vue de sa puissance industrielle : les délais de livraison sont plus longs que chez Sennheiser ou Shure. Wysicom, c’est notre marque coup de cœur, je n’ai pas peur de le dire : cela permet de tout faire ! Sans mauvais jeux de mots, je dirais que c’est une marque « Wideband ».

Quand Bernard nous parle de Wysicom, voici ce qu’il dit : « Toutes les autres marques font du son et le transmettent à travers la HF, Wysicom fait de la HF et y transporte le son ». Bernard Scyeur ©

SLU : La plupart des prestataires ne jurent que par une marque HF, toi tu travailles aussi bien avec Sennheiser qu’avec Wysicom, Shure, Beyerdynamics ou Sony… Tu n’as pas l’impression que ton matériel fait double emploi ?

Bernard Scyeur : Bien au contraire. Pour moi chaque marque a son usage. Je vais donner un exemple concret. Jamais je n’irai donner un HF Wysicom à un backliner. Il n’en a rien à cirer qu’on puisse changer la phase du micro, ça ne lui sert à rien ! Ce qu’il l’intéresse est un on/off, un volume à ± 10dB, de la portée, et surtout pas de problèmes d’adaptation d’impédance. Il est clair que pour cet usage, je fournirai plutôt un TG-1000 ! C’est le public cible de ce produit. Il y a différents types d’utilisateurs, il est donc normal qu’il y ait différents types de produits.

SLU : Comment arrives-tu à fournir une marque comme Wysicom à tes clients qui ne la connaissent probablement pas ?

Bernard Scyeur : Je les rassure et les forme. Il est évident qu’un ingénieur du son maîtrisant Shure et pas Sennheiser préférera travailler avec du Shure. Il en va évidemment de même avec Wysicom. C’est pourquoi je propose deux formules : soit je forme les techniciens pendant une heure à notre entrepôt avant la location, soit j’assure la résidence avec l’équipe qui va tourner avec le matériel et je les forme durant cette résidence. Cette méthode a le mérite de rassurer les inquiétudes des techniciens.

Le Ghost 10GBPS. Attention vous ne le voyez pas sur la photo mais les machines sont profondes de 48 cm. Prévoyez un flight adéquat !

SLU : Pourrait-on résumer en disant que RF transmission ne fait que de la HF ?

Bernard Scyeur : Non, depuis deux années nous travaillons également avec les produits Ghost. A l’époque ma réflexion était simple, j’avais investi dans plusieurs kilomètres de fibre optique pour la HF (duo, quad et MTP) et je voulais rentabiliser davantage ce câblage.
J’ai rencontré l’équipe de Ghost qui développe des switcher Ethernet multi-réseau intelligents. Le tout passant bien entendu par de la fibre. Les développeurs de Ghost sont depuis devenus des amis et je suis également devenu revendeur en Belgique.

Le logiciel Ghost manager permet au technicien sur place de gérer les réseaux en tout simplicité.

SLU : Un produit qui semble assez complet !

Bernard Scyeur : Oui, c’est fou et très simple à utiliser avec leur Ghost Manager. On vient de recevoir les nouveaux switchs 10 Gbp/s dans lesquels ils vont intégrer une petite nouvelle carte. L’appareil pourra véhiculer les protocoles Dante, Ethersound, CobraNet, Ethernet, Artnet, AES50, Madi … une bête de course qui rentre dans un rack 1 unité.
Ce qui est génial avec Ghost, c’est que les personnes derrière la marque font du son à la base. Ils sont français, basés à Poitiers, et restent très proches de leurs revendeurs.

SLU : Tout semble bien rouler pour RF transmission mais quel investissement dans le matériel ! Si l’on regarde l’envers du décor, durant ta carrière, as-tu parfois fait de mauvais choix dans tes investissements ?

Bernard Scyeur : Quand on dirige une boîte à la pointe de la technologie, il faut absolument être précurseur, se renseigner en permanence sur les nouveaux produits et être le premier à investir pour obtenir les nouveaux marchés. Vu notre rôle de « fer de lance », nous sommes obligés de rapidement juger de l’utilité d’un nouveau produit. Dans ces conditions, il est normal de parfois faire de mauvais choix.
Pour donner un exemple concret d’investissement non rentabilisé, j’ai décidé à un moment d’investir dans la distribution audio en fibre optique. Je fonctionnais avec 80 systèmes en Rocknet de chez Riedel. Au bout de 3 ans, j’ai revendu le système complet car je n’arrivais pas à obtenir de marché utilisant ce matériel.

Un kit en préparation, tout est bien rangé, propre et directement opérationnel, comme à l’habitude de Bernard !

SLU : As-tu dû réaliser des investissements autres que dans la HF et la distribution de protocoles ?

Bernard Scyeur : Bien sûr ! Peu de gens s’en rendent compte mais la HF à ce niveau, ça implique des frais « collatéraux ». J’ai rapidement dû acheter des pièces de rechange pour l’ensemble de mon parc de matériel. Un stock de pièces de réserve me permet de réparer le matos en panne sans devoir passer par l’importateur, ce qui parfois me fait gagner quelques mois d’immobilisation de matériel. J’ai également dû investir dans des analyseurs de spectre et des générateurs de fréquence qui sont fort coûteux.

SLU : Lorsque l’on parle de RF transmission à un ingénieur du son ayant déjà utilisé ton matériel, les commentaires sont toujours identiques. Tout est propre, clean, opérationnel. Comment arrives-tu à garder une réputation pareille ?

Deux générateurs de signaux et un analyseur de spectre. Des frais obligatoires pour tester au mieux les équipements HF.

Bernard Scyeur : Je suis maniaque et j’en suis conscient. Pour moi, l’aspect visuel du matériel est ultra important. Quand on voit un rack bien câblé et bien propre on est rassuré, même s’il n’est pas encore raccordé à la table de mixage et qu’on ne sait pas encore si les HF tournent sans soucis.
Pour arriver à cela, rien de plus simple : tout est testé au départ et au retour. Quand je dis tout, c’est tout. Les pertes des câbles sont mesurées, les circuit HF sont renommés, testés, déjà calibrés en amont, les racks sont lavés, les micros sont nettoyés et répertoriés précisément. Si par exemple un DPA me revient avec une grosse trace de marqueur indélébile, il est clair que celui-ci sera déclassé directement et ne sera plus utilisé sur un chanteur au contact de sa peau, mais plutôt pour des instruments.

Les DPA 4099 de Bernard sont aussi rangés dans leurs petites boîtes bleues.

Chaque fly-case est en « rack in rack », je ne laisse rien au hasard. Vu ce niveau d’exigence au niveau de mon matériel, si un client m’appelle pour me dire que le micro est arrivé cassé et qu’il exige une ristourne … il me sera difficile de croire à la véracité de ses propos.
L’autre raison de ce perfectionnisme vient du fait que quand on a un problème, c’est toujours au plus mauvais moment : le rack est sous la scène en layer sous 4 autres fly-cases, le technicien a une Maglight dans la bouche pour s’éclairer et il pleut … Nous avons tous déjà connu ce genre de mauvais plan. Et si dans une telle situation, il faut suivre les câbles un par un pour vérifier que le patcheur ne s’est pas « gouré » de ligne, ça devient impossible.

Pour rendre les kits aussi clean, il faut de l’ordre à l’entrepôt. Promis nous n’avons pas enlevé les câbles pour la photo. Le stock est plus propre que la chambre d’un ado !

Je veux avant tout faciliter la vie des techniciens sur prestation. Ce niveau d’exigence que j’ai pour mon matériel est appliqué pour tout dans la société ; par exemple, tout est nommé via code barre et cela depuis 2001. Tout est traçable, même les pertes des câbles sont traçables.

SLU : Soyons honnêtes, un savoir-faire comme ça doit avoir un prix important ? Tu es cher?

Bernard Scyeur : RF transmission n’est pas une boîte à supplément. Quand on annonce un prix sur un devis, c’est ce prix qui apparaît sur la facture. Cette phrase peut sembler comme commerciale, mais elle est véridique. En revanche, quand on annonce un prix, c’est toujours après avoir analysé scrupuleusement le projet.
J’ai un peu d’expérience en production, et je sais que ce qu’un producteur ne supporte pas, ce sont les frais imprévus qui viennent s’ajouter parfois bien après le show. RF transmission ne va pas ajouter des suppléments par-ci par-là car il y a eu des frais supplémentaires, nos frais sont estimés à la base et s’il y a un surcoût, celui-ci n’est pas lié au client, il n’apparaît donc pas sur sa facture.

Chez RF tout est labélisé. Y compris les housses des antennes. Facilement reconnaissables du coup, mêmes placées devant le système E15 d’Adamson.

SLU : Tu sembles très exigent envers ton matériel, tes clients… Comment es-tu avec tes employés ?

Bernard Scyeur : Au minimum, j’exige de mes employés qu’ils soient ingénieur du son. Qu’ils comprennent le stress lié au milieu. Qu’ils soient conscients de l’importance de la liaison HF sur un show. J’exige qu’ils puissent intervenir sur une console et même qu’ils aient de l’expérience derrière les consoles.
Beaucoup d’ingés son ont une image dégradée de la HF, ils considèrent souvent que c’est le maillon faible ou plutôt l’élément le moins fiable. Je veux que mes employés arrivent à rassurer ces techniciens et qu’ils leur fassent avoir autant confiance en une liaison HF reliée à la table qu’en une XLR branchée au « cul » de cette même console !

SLU : Selon toi, quels sont les enjeux du futur de la HF ?

Bernard Scyeur : Comme toujours, placer plus de micros dans une bande passante plus restreinte. Pour cela il faut développer davantage les technologies de filtrage. Par exemple en Belgique les seuls canaux libres d’utilisation sont les canaux TV 27, 29 et 69. Si une télévision émettait avec une antenne 100 kW dans le canal 28, ça serait fort problématique. C’est dans ce genre de situations que le filtrage a toute son importance.

SLU : Ta société est basée dans un petit village en Belgique, tu comptes continuer avec cette formule ?

Bernard Scyeur : Non, après 25 années de travail il est temps de me rapprocher de mes clients. J’ouvre une succursale à Paris. Ça reste RF transmission, c’est toujours géré par RF transmission mais c’est plus proche de nos clients français.
Ça nous permettra de laisser environ 80 liaisons sur place pour répondre aux demandes last minute, mais la plupart des gros kits seront toujours montés et testés en Belgique avant d’être livrés à Paris, en gardant notre standard de qualité, bien évidemment !
Nous annoncerons l’ouverture officielle de cette succursale lors de la 22ème édition des JTSE, qui aura lieu ces 27 et 28 novembre 2018.

RF transmission, représentée par Bernard Scyeur est sans aucun doute une des pointures francophones dans le milieu de la HF. Il suffit de lire les références indiquées sur leur site Internet pour se rendre compte de l’étendue de leurs compétences.

Matériel de course, côté maniaque, sens du commerce et volonté d’aller au bout des choses font de cette boîte un partenaire privilégié dans l’élaboration des projets dans lesquels ils s’investissent, un peu à l’image de leurs fournisseurs…


Plus d’informations sur le site RF Transmission

Crédits - Texte et Photos : Brice Coulombier

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