Le Théâtre des Champs-Élysées passe en Eos ETC

Le fabricant américain ETC, intègre de nombreux lieux mythiques parisiens, comme ici le Théâtre des Champs-Élysées qui a équipé sa régie avec des Eos fin 2019.

Après avoir choisi ETC il y a 3 ans pour renouveler la puissance électrique du site en installant 6 armoires Sensor3, le théâtre a choisi la même marque pour le contrôle avec 3 interfaces. Un Eos Ti, la version la plus complète de la gamme, assure le master en régie, et une interface déportée Programming Wing est au plateau. Un Gio @5 sert de backup et de régie mobile en salle pendant les phases de création.

Le pupitre Eos Ti en régie

Pierre Martigne, responsable du service lumière, voulait remplacer le pupitre du théâtre qui ne suivait plus les évolutions de contrôle des projecteurs. La forte tendance du marché vers l’Eos a fait pencher la balance vers ETC comme il l’explique : « On recevait de plus en plus de conduites Eos en accueil, que l’on devait retranscrire ensuite. La perte de temps était importante. »

Bertrand Guittard, régisseur lumière dans l’équipe de Pierre poursuit en ce sens : « la majorité des lieux lyriques a adopté l’Eos. Ça présente un intérêt que l’on ait un outil commun, ce qui est plus pratique pour échanger entre nous. C’est ce qui avait fait défaut lors du précédent changement de jeu. A ce moment l’Eos existait déjà mais nous ne l’avions pas retenu car aucune structure n’était là pour nous accompagner. »

La situation a changé avec de plus en plus de lieux équipés et surtout la mise en place d’une structure ETC basée à Paris pour plus de proximité avec les utilisateurs français. Comme tous ceux qui ont utilisé l’Eos, c’est la gestion de la couleur qui a le plus marqué l’équipe. « Ça a aussi joué un rôle dans notre choix et justifié de partir sur l’Eos, poursuit Bertrand. Le Color Path est un outil qui a fait ses preuves.

Il a aussi séduit Bertrand Couderc, l’éclairagiste qui a mis en lumière Les Noces de Figaro, la première création dans le théâtre avec l’Eos. « C’est vraiment un point positif du point de vue de l’éclairagiste et ça simplifie le travail du régisseur. »

Il a fallu alors s’habituer aux nouvelles habitudes de programmation. Le fabricant ne laisse pas ses utilisateurs seuls et un programme de formation a été mis en place. Les régisseurs lumière ont eu deux semaines de formation et Pierre Martigne, indisponible à ce moment-là, a tout de même pu être formé grâce au service de formation en ligne d’ETC.

Bien accompagnée, l’équipe ne semble pas perdue pendant ce changement. Bertrand nous dit trouver l’outil intuitif et Rodolphe Augis, lui aussi régisseur lumière, ajoute : « il faut savoir qu’à une époque nous avions un autre modèle qui avait une syntaxe similaire, alors ça revient petit à petit ».
Et Pierre de conclure : « pour parler de mon utilisation qui est un peu plus restreinte que la leur, je maîtrise déjà des choses que je n’ai pas vues en formation, car c’est d’une logique imparable, quand on a compris la logique de programmation, on peut vraiment s’en dépatouiller ».
L’Eos continue donc d’intégrer des lieux comme récemment à l’Opéra Bastille où il est en cours d’installation, mais aussi dans des salles plus polyvalentes comme le Pin Galant à Mérignac (Ville de la Métropole de Bordeaux), une salle de 1 400 places où société Concept Group vient de livrer un Eos Ti et un Ion Xe.

Plus d’informations sur le site ETC

 

Crédits -

Texte : ETC – Photos : Jonathan Grimaux

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