L’UDFM rejoint le côté éclairé de la force

C’est naturellement par visioconférence que cette interview a été effectuée, très précisément le 29 juillet en fin de journée avec, pour nous répondre, Philippe Coudyser, le fondateur et Président de l’UDFM, Xavier Drouet son Vice-Président en charge des médias et du web et enfin Nicolas Granval Membre du Conseil d’Administration.

De gauche à droite et de haut en bas, Xavier Drouet, Ludovic Monchat, Nicolas Granval et Philippe Coudyser.

SLU : L’UDFM est née quand ?

Philippe Coudyser : A la fin du mois de juin avec l’élection d’un CA avec président, vice-président, secrétaire, trésorier et deux membres rattachés avec les mêmes prérogatives et importance au niveau décisionnel. Nous avons aussi voté un budget et sollicité Antonio Morais afin qu’il nous rejoigne et nous apporte son savoir-faire pour synchroniser nos projets, nos actions et nos idées.
Il est aussi en charge de la communication, un poste essentiel quand on prend l’attache des politiques. Antonio a beaucoup d’expérience dans ce poste et connaît bien notre écosystème grâce notamment à son passé de commissaire Général du SIEL chez Reed Exposition. Pour connaître les membres du conseil d’administration et la liste des adhérents à jour, le plus simple est de venir régulièrement consulter notre site web : www.udfm.fr


SLU : Lors de vos contacts avec les différents adhérents de l’UDFM, quels sont les points communs qui sont ressortis en termes de craintes et d’interrogations ?

Philippe Coudyser : Une des préoccupations de nos adhérents est l’éligibilité en fonction des codes APE et l’obtention de la prolongation du chômage partiel au-delà du 30 septembre 2020.

Vu la variété de codes existant dans notre branche, la question se pose de manière aiguë et encore plus si la crise sanitaire se prolonge, avec un risque sur l’emploi. Nos sociétés n’ont connu depuis des années que la croissance. Cette brusque marche arrière devra être gérée au mieux sans trop avoir de savoir-faire en la matière.

Nicolas Granval, membre du Conseil d’administration de l’UDFM.

Nicolas Granval : Une autre préoccupation forte de nos mandants est l’incertitude liée au spectacle vivant dans la mesure où notre activité découle de la vie artistique.
Le flou médical et politique qui entoure cette pandémie génère une crainte qui bloque nos clients car nul ne sait dire si les spectacles et les tournées reprendront à la rentrée et sous quelle forme et format.

Xavier Drouet : Enfin nous savons tous que le jour où l’activité reprendra de manière normale pour les prestataires, ces derniers auront besoin de temps avant de pouvoir réinvestir. Le but est donc de tenir grâce aux différentes aides et être encore là le jour où les investissements reprendront.

SLU : L’UDFM comble un manque. Lequel ?

Philippe Coudyser : Le manque de visibilité de nos professions. Notre travail va être de les faire connaître et reconnaître, et notre site qui a été lancé fin juillet www.udfm.fr est l’un des outils pour ce faire. Nous représentons des sociétés, du personnel, du chiffre d’affaires, de l’exportation et du développement. Il faut que nul ne l’ignore. Nous devons en parallèle travailler pour garantir la meilleure protection des distributeurs et des fabricants le temps que la pandémie soit derrière nous.

Philippe Coudyser, Président de l’UDFM.

SLU : Quels sont les chiffres de la profession ?

Philippe Coudyser : On parle d’un CA de 1,5 milliard d’euros et de plusieurs milliers d’emplois. Nous représentons donc une part non négligeable de l’écosystème du spectacle vivant et de l’événementiel.

Xavier Drouet : Si on schématise, on a trois successions de marchés représentées par autant d’entités. Lévénement avec Bertrand Biard qui a été le premier à réagir, à faire reconnaître l’événementiel et à parvenir à le faire rattacher au tourisme par les pouvoirs publics. Bertrand a fait un excellent travail.

Le Synpase et les prestataires ont pris le relais et ont œuvré avec succès pour se faire reconnaître et se rattacher au « train » des agences d’événement et donc du tourisme. Le troisième bloc ce sont les distributeurs et fabricants et on est conscient que cela va être plus compliqué car nous sommes encore moins visibles que les deux autres. À nous d’expliquer que la fourniture d’outils spécifiques fait partie intégrante du spectacle.

Nicolas Granval : Il faut aussi préciser que nous souhaitons créer une corporation car si nous n’avons pas été entendus c’est à cause d’un manque d’organisation. A titre personnel si j’ai rejoint l’UDFM, c’est pour travailler avec des confrères et avancer tous ensemble sur des projets précis.

Xavier Drouet, Vice-président de l’UDFM.

SLU : Justement, outre les chantiers en cours, quels sont ceux à venir ?

Xavier Drouet : Nous avons commencé par créer notre association loi 1901 et son bureau. Puis, rapidement après la reconnaissance de notre profession, nous travaillerons sur l’uniformisation des codes APE ce qui pourrait déboucher sur une convention collective dédiée à nos métiers.
Et nous nous attaquerons surtout à des dossiers comme celui de l’application et de l’évolution des normes dans tous les domaines de compétences : lumière, audio, vidéo, ou levage.

Philippe Coudyser : On réfléchit aussi à la protection des acteurs nationaux ou des filiales étrangères implantées en France, à l’éthique du commerce, à la protection de l’environnement, ou bien à la formation et l’éducation via un rapprochement avec les centres de formation.

Nous avons besoin de favoriser et d’accompagner l’éclosion des techniciens de demain car nos outils sont d’une technicité grandissante qui demande un vrai bagage en termes de conception comme d’exploitation. Concevoir et même vendre ces outils demande un personnel et un service de très haute qualité. L’époque des autodidactes paraît bien révolue. Enfin on pense à des moyens de compléter la promotion de nos produits en dehors des salons.

SLU : L’UDFM est née d’une crise mais va donc lui survivre

Philippe Coudyser : Bien sûr. On doit dépasser le Covid pour pouvoir ensuite mettre nos métiers sur les rails du 21e siècle et l’UDFM va être un excellent catalyseur pour ça.

Koffi Atitso, Trésorier de l’UDFM

Xavier Drouet : Certains d’entre vous se souviennent de l’UFIDES et des Trophées Louis Jouvet. Par manque de suivi et d’une direction forte et disponible, cette première ébauche d’un groupe de travail pour le bien d’une filière s’est éteinte rapidement là où les Trophées ont perduré. Aujourd’hui le besoin est là et prégnant, l’envie de collaborer et de faire évoluer nos métiers aussi.

Philippe Coudyser : On a changé d’époque, Covid ou pas, c’est le bon moment, il est temps de réfléchir au coup d’après, tous ensemble.

Nicolas Granval : Si on devait trouver une « qualité » à ce virus c’est de nous avoir donné le temps et surtout le recul nécessaire sur la profession pour penser l’UDFM et ses futures actions. Je sais qu’on va continuer cette collaboration qui se noue entre nous car elle est de l’intérêt de tout le monde.

SLU : Un autre syndicat, le Seinep, œuvre de son côté en s’adressant aussi aux mêmes entreprises. Des synergies sont possibles ?

Nicolas Granval : Bien sûr qu’il y en a et il en aura. Nous ne voulons aucune concurrence entre nos deux structures. Elles sont plutôt complémentaires. Si je ne me trompe pas, le Seinep est un syndicat de négoce électronique au spectre beaucoup plus large que l’UDFM, et qui a été en sommeil durant de très nombreuses années. De mémoire il a collaboré avec la Ficam, le Synpase, la Fesac, le Prodiss et le HDForum à la négociation autour de la ré-allocation de la bande des 700 MHz.

Il a été réactivé avec le même président qu’il y a sept ans, André Zagury, que je salue personnellement pour sa carrière remarquable et le respect qu’il a su gagner auprès de la profession dans son ensemble. Clairement les deux structures ont le même but : aider notre profession. L’UDFM a fait le choix de se concentrer sur les industries techniques du spectacle vivant et de l’événementiel, distributeurs et fabricants sans oublier les fabricants de flight-cases, de levage ou de podiums.
Or, dès l’origine, le Seinep a fait le choix de ne représenter que les sociétés étrangères implantées en France et d’ouvrir très au-delà de nos métiers puisqu’y figurent aussi beaucoup de domaines qui ne nous concernent pas comme la vidéosurveillance, le médical, la mesure ou les composants électroniques, tout en s’adossant au syndicat des grosses entreprises. De notre côté nous arrivons avec une énergie, une jeunesse et un ensemble d’idées qui s’inscrivent parfaitement dans notre temps et vont répondre aux besoins de notre écosystème.

Atika El Sayed, membre du Conseil d’administration de l’UDFM.

Xavier Drouet : On est heureux que le Seinep entreprenne également des démarches utiles pour l’ensemble de notre profession. Eux ou nous, ce qui compte c’est le résultat.
Bien entendu on sera ravi de regrouper sous la bannière UDFM le plus grand nombre possible d’entreprises « de nos métiers » pour prendre en compte toutes les problématiques de notre profession et accessoirement disposer des moyens financiers nécessaires à couvrir nos charges et traiter l’ensemble des problématiques d’avenir évoquées précédemment.

SLU : Les adhésions sont donc ouvertes…

Philippe Coudyser : Absolument. Nous sommes maintenant en mesure d’accueillir toutes les sociétés qui ont manifesté leur intérêt mais attendaient que l’UDFM soit totalement structurée et toutes celles, quelle que soit leur taille, qui nous découvrent aujourd’hui. Que ce soit la venue d’Antonio Morais, la mise en ligne de notre site très complet comme l’envoi de nos premiers communiqués, tout est là pour témoigner de notre vitalité et notre engagement.

Antonio Morais

Pour adhérer il suffit de s’inscrire via le site web et l’on devient membre à part entière de l’association. A fin juillet nous comptabilisons une vingtaine d’adhérents et un nombre équivalent devrait nous rejoindre dès la rentrée.

Plus que le quantitatif, nous recherchons surtout le qualitatif et la variété de métiers aptes à couvrir toute la diversité de nos branches. Cela facilitera la mise en place des commissions par thèmes et qui seront animées par des membres qui ne seront pas forcément issus du bureau. Cela va faire la richesse de l’UDFM.

Enfin nous accepterons bien volontiers les intégrateurs en tant que membres sympathisants puisqu’ils font totalement partie de notre écosystème et pourront nous faire remonter des informations du terrain et bénéficier de nos actions.

SLU : On a tous compris que les prestataires ont un carnet de commandes assez vide depuis mars, qu’en est-il justement des intégrateurs qui sont aussi vos clients ?

Xavier Drouet : Une très grande partie des prestataires ne dépasse pas 30 % de son CA de 2019 depuis le 15 mars et pour certains c’est même beaucoup moins. Les distributeurs sont à 40 % environ et pour certains le mois de juin a même été un peu mieux ; Cela prouve que l’intégration a continué sur les contrats en cours dès qu’il a été possible de reprendre les chantiers. Il est donc important que d’autres marchés d’installation soient attribués et malheureusement cela ne semble pas être la tendance actuelle.

Jean-Philippe Colonna, Secrétaire général de l’UDFM.

Nicolas Granval : La muséographie a subi un coup de frein. L’essentiel des projets est reporté et on assiste à une rapide évolution des technologies avec forte poussée du virtuel qu’il va falloir accompagner. L’intégration pour des grosses chaînes de magasins souffre beaucoup car la tendance va vers la petite surface citadine et la VPC et le confinement y a beaucoup participé. Pareil pour des grosses franchises de restauration. Le doute, quant à l’évolution de la maladie, paralyse la chaîne décisionnaire.

Philippe Coudyser : Il en va de même dans la construction navale très active à St Nazaire. Des commandes de bateaux de croisières ont été reportées en Allemagne car la confiance semble rompue entre le public et ces mastodontes, or l’intégration audiovisuelle sur chacun de ces navires en son, lumière, réseau, vidéo, est énorme. Il se pourrait aussi que l’agrandissement de CDG à Roissy soit remis en cause et là encore, ce sont des investissements très importants qui sont reportés voire annulés.

SLU : Comment voyez-vous le marché de l’occasion durant cette phase de pandémie et même après ?

Philippe Coudyser : C’est un paramètre important. Il y a quelques sociétés européennes qui ont comme modèle la location sèche, le financement et le leasing et tournent à 10 % du CA de 2019. Il est fort probable qu’elles soient dans l’obligation de lâcher une part significative de leurs parcs qui sont très modernes et bien fournis. On commence à voir tourner chez les brockers des références inhabituelles et vendues comme presque neuves ou comme matériel d’exposition.

SLU : La concurrence risque aussi d’être plus forte lors de la réouverture progressive du marché…

Philippe Coudyser : C’est inévitable et il risque d’y avoir un mélange des genres avec quelques prestataires/intégrateurs qui s’engageront plus fortement dans le marché de l’installation pour retrouver du travail, voire l’arrivée de quelques prestataires purs. Le risque sera celui de l’embouteillage et d’un effritement des marges dont on sait la difficulté ensuite pour les retrouver.

Nicolas Granval : Dernièrement dans les appels d’offres, on assiste à l’apparition de sociétés qui ne sont pas identifiées comme étant des intégrateurs. Hélas les temps étant durs pour tout le monde, le choix se portera essentiellement sur le moins-disant avec tout ce que cela comporte. Enfin on risque de nous demander d’accompagner à la baisse nos prix pour permettre aux intégrateurs historiques de rester dans la course.

SLU : L’UDFM est très proche du Synpase. Comment l’expliquez-vous ?

Xavier Drouet : Je parle sous le contrôle de Philippe puisque je n’ai rejoint l’UDFM que depuis peu, mais lors de la fondation de l’UDFM, le Synpase et particulièrement son délégué général Philippe Abergel, nous a apporté une aide précieuse et a accompagné nos premiers pas. C’est un véritable partenaire avec qui nous avons nécessairement beaucoup d’intérêts en commun.

Philippe Coudyser : Le Synpase regroupe l’ensemble de la profession côté prestataires, du plus petit au plus grand. Il nous a donc paru logique de collaborer pour bénéficier ensemble d’une représentativité encore plus grande et de disposer d’informations sur l’état de notre profession côté utilisateurs.

On est tous dans le même bateau et on ne vit pas notre meilleure année. Il faut aussi savoir que si les prestataires souffrent, il va en être de même pour nous avec un effet retard lié à la reconstitution de leur trésorerie qui compliquera et repoussera encore notre sortie de crise. 2021 va donc être très difficile.

Xavier Drouet : On prépare à cet effet des actions communes avec le Synpase et sans doute d’autres syndicats pour la rentrée et on salue les initiatives qui fleurissent en Europe et au-delà pour rappeler que le spectacle vivant et ses acteurs techniques sont essentiels au rayonnement culturel mais sont surtout en grand danger.

SLU : Tout en rappelant que le soutien à notre branche en France est supérieur à ce qui se fait ailleurs dans le monde.

Philippe Coudyser : Même si elle nous paraît faible, l’aide dont on dispose est sans commune mesure avec nos collègues belges, anglais et même allemands. Le gouvernement a mis en place des dispositifs qui n’existent pas ailleurs et c’est pour ça qu’au-delà de la confirmation que ces derniers seront prolongés, nous devons de notre côté être force de proposition et de développement. On doit être entendu pour nos problèmes actuels mais aussi et surtout pour nos idées quant au futur. On devra être plus fort à l’arrivée qu’au départ.

Prenons quelques exemples. En ce qui concerne les normes des leds, est-ce normal que Robert Juliat soit obligé d’aller valider ses choix au Plasa à Londres ? Pour la directive machines on n’est pas capable de s’adosser à la TUV en Allemagne… Il y a des tas de chantiers qu’on doit ouvrir et qui vont nous faire par la suite gagner du temps, de l’efficacité et donc de l’argent.
Il y a un risque enfin qu’il va falloir mesurer, c’est celui du glissement de nos métiers de l’audiovisuel sous la bannière de l’informatique car de plus en plus présente. Cela pourrait transformer les intégrateurs en sous-traitants du lot informatique alors que jusqu’à présent on arrivait avec notre savoir-faire et nos appareils spécifiques.

SLU : Un mot sur les gens de la nuit ? Ils souffrent terriblement.

Nicolas Granval : Tout s’est arrêté. Certains établissements ont déjà mis la clé sous la porte. La santé générale de la nuit n’était pas au beau fixe avec les WE rendus compliqués par les manifestations, les grèves et maintenant le Covid-19.

De vrais drames sociaux se préparent et le PGE ne leur sauvera pas la vie, il décalera simplement leur fermeture. Un doute naît aussi quant à l’envie des clients de la nuit de retourner dans ces lieux clos et pointés du doigt pour leur niveau de risque. La peur, ce n’est jamais bon en affaires, du coup pour ce type de marché, c’est tracé plat. Tout a été annulé sans doute aussi à cause des banques qui ne vont pas se risquer et ne vont pas abonder un PGE.

Philippe Coudyser : Et cela est vrai dans d’autres branches. Un PGE est considéré comme un gros « risque » au-delà duquel une banque ne voudra pas s’aventurer, parfois même à titre personnel. Dans les mois et les années à venir, cela va être compliqué d’avoir un partenariat fort avec une banque.

Xavier Drouet : Justement, à la rentrée nous allons demander au gouvernement de « pousser » les banques à nous suivre et donc pour ces dernières, augmenter légèrement leur part de risque. Bruno Le Maire l’a déjà fait et Nicolas Sarkozy en son temps l’avait aussi obtenu. Lors de la reprise, il faudra que même les sociétés qui ont eu recours au PGE puissent bénéficier d’autres types de financements pour redémarrer.

Philippe Coudyser : Il en va de même avec les sociétés d’assurances crédit qui refusent de plus en plus d’assurer des créances commerciales prétextant un risque trop important. Comment allons-nous travailler si des sociétés nous passent des commandes avec zéro crédit. Ce n’est vraiment pas le moment de se prendre une ardoise. Le PGE permet quelques payements cash, mais cette enveloppe n’est pas infinie… »

Conclusion

Face à une situation pour le moins inédite et tendue, c’est rassurant de pouvoir faire état de la naissance de groupes de réflexion et de travail aussi utiles que l’UDFM. Rien que dans le laps de temps nécessaire à écrire ce compte rendu, le ministère de la Culture a annoncé l’autorisation des événements de plus de 5 000 personnes au 15 août avant que le Premier ministre ne renvoie cela au 30 octobre et que quelques jours avant, l’ex ministre de la Culture réouvre salons et foires sans jauge limite, tout en laissant un parc à thème jouer avec la flexibilité des décrets…

Si un groupe sortait une telle cacophonie, cela ferait belle lurette que vous auriez fermé la diff et seriez monté sur scène rappeler que : shit in, shit out. Faites-en de même avec votre société. Il est plus que temps de s’engager, faire entendre votre voix et agir. L’UDFM compte fédérer, réfléchir, défendre la profession et va entreprendre à la rentrée avec le Synpase, des actions sur l’ensemble du territoire. Pourquoi pas avec vous.

D’autres informations sur le site UDFM

 

Crédits -

Texte : Ludovic Monchat - Photos : SLU & UDFM

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