Kevin Migeon, responsable du pôle équipement scénique, vente et installation chez Spectaculaires est un des seuls à ne pas attendre la réouverture d’un salon de coiffure !
SLU : Quels sont vos secteurs et zones d’activités ?
Kevin Migeon : La société est pluriactivités, équipement professionnel multimédia pour ce qui me concerne, mais aussi mises en scène événementielles et culturelles, scénographies cousues main, location, essentiellement dans le grand ouest, en France et même à l’étranger pour la partie spectacle.
Comment allez-vous, vous et vos proches ? Êtes-vous touchés par le virus Covid-19 ?
Nous allons bien, confinés comme tout le monde.
Où êtes-vous ?
Chez moi, en campagne, dans une petite bourgade de 1 000 habitants près de Rennes.
Quel a été pour votre activité l’impact de cette pandémie avant le confinement ?
Ça a commencé par des annulations à la location, puis rapidement à la prestation.
Et depuis le confinement ?
Pour la partie prestation et location, un arrêt net avec des annulations, pour la partie vente, les projets sont reportés mais certains seront probablement annulés, difficile à évaluer pour le moment.
Quels ont été les principaux projets annulés ?
Tous sont soit annulés, soit reportés.
Quels sont les projets reportés, et à quelle échéance ?
Spectacles, installations, ventes tous nos secteurs sont touchés.
Quel est l’impact économique pour vous ou votre société, cela risque-t-il d’impacter votre avenir de façon permanente ?
Mon rôle dans l’entreprise ne me permet pas de répondre à cette question, mais nous voulons profiter de cette période pour repenser les choses et être prêts dès le redémarrage avec un mot d’ordre chez Spectaculaires : « Soyons solidaires, restons créatifs ».
Quelles sont vos activités personnelles durant ce confinement ?
Passer du temps en famille… Occuper les enfants (foot, molky, sport…) répondre aux défis de la maîtresse de CP (faire des bonshommes avec des produits recyclés, faire un jardin, une tour en Kapla…), cuisiner… Un peu de musique et de sport… Et bizarrement une folle envie de ranger, nettoyer et encore ranger…
Comment occupez-vous votre temps professionnel ?
En télétravail, répondre aux demandes des clients qui nous appellent, profiter du temps que l’on a pour mettre en place des choses que l’on n’avait pas le temps de faire.
J’ai suivi aussi plusieurs formations en ligne. Elles m’ont permis de me remettre à niveau sur plusieurs produits (consoles, logiciels). Notre profession est très active et il y a plein de formations en ligne et de webinaires, autant en profiter !
Quelle est la première chose que vous allez faire en sortant du confinement ?
Voir du monde, c’est ça qui manque le plus.
Voulez-vous partager des initiatives ou soutiens créés durant le confinement ?
Non, bravo à tous ceux qui travaillent pour nous, en particulier le personnel de santé.
Avez-vous des questions ou des conseils à formuler ?
Ce n’est pas original mais essentiel : Restez chez vous.
Ça pose aussi quelques questions, cette crise a malgré tout des effets bénéfiques. J’espère qu’on fera certaines choses différemment après, je pense à nos déplacements et aussi à notre manière de produire.
Avez-vous une anecdote surprenante à nous détailler ?
Comme je n’allais déjà plus chez le coiffeur, je fais partie de ceux qui n’ont pas changé de tête pendant le confinement.
Nous ajouterons chaque jour les souvenirs qui nous parviendront via le questionnaire à télécharger ici.
Et nous l’envoyer avec un selfie au format paysage sur l’adresse mail [email protected]