Nouveauté Prolight+Sound 2017

SuperMADI et super AES pour la dLive Allen & Heath

C’est la console qui monte mais il lui manquait encore quelques parties soft ou hard pour compléter le tableau. C’est désormais chose faite avec ces 5 nouvelles cartes, et au rythme où vont les choses, on va bientôt s’ennuyer ferme dans la R&D d’Allen & Heath !
Présentés au Prolight & Sound 2017, les modules d’entrée et sortie AES et la carte SuperMADI font leur apparition avec Ben Morgan, product manager de la firme des Cornouailles pour nous en parler.

Insérée à l’arrière d’une des dLive installées sur le stand de A&H, la carte SuperMADI.

SLU : Commençons par la carte SuperMADI si tu le veux bien.

Ben Morgan : Oukai ! (ouch, on peut by-passer l’accent chez A&H ? NDR) La carte SuperMADI a été développée pour offrir 128 canaux bidirectionnels à 96 kHz et 24 bits, le standard de nos consoles.
Elle peut aussi fonctionner à 48 kHz si on a besoin.
En 96 elle fonctionne en High Speed ou Smux et supporte donc les deux protocoles MADI prévus à cette fréquence élevée.

Un transmetteur optique SFP tel que ceux qu’il sera possible d’insérer dans les 4 slots prévus à cet effet sur la carte.

Cette carte est conçue pour assurer la redondance des liaisons et va permettre à la dLive de s’interfacer très efficacement dans le monde du broadcast où le MADI est très répandu et apprécié. Il va aussi être facile de travailler avec deux consoles de marques différentes entre face et retours

SLU : Vous avez panaché les ports..

Ben Morgan : Oui, avec les classiques BNC du protocole MADI, mais aussi des ports SFP pour laisser le choix à chaque utilisateur du type de liaison en fibre optique.

SLU : Vous avez placé cette carte dans un des slots de la surface. On est bien d’accord qu’elle serait mieux dans le stage rack…

Ben Morgan : Bien sûr, mais on a surtout pensé aux visiteurs et aux journalistes comme vous qui ne veulent pas forcément s’agenouiller pour les découvrir (humour british ON ! NDR). Cela dit, on l’insère là où elle est la plus utile, cela n’a aucune incidence. Notre protocole ACE et la liaison GigaACE véhicule l’ensemble des canaux de façon bidirectionnelle.

Deux cartes AES, à gauche une 6 in et 4 out et à droite, une 2 in et 8 out. Pour les reconnaître, regardez les prises XLR !

SLU : Et ces cartes AES ?

Ben Morgan : Elles sont au nombre de quatre et disposent toutes de 5 prises ce qui permet d’avoir un panachage assez large de possibilités. Nous avons d’abord une 6 in et 4 out, une 4 in et 6 out, une 2 in et 8 out et enfin une 10 out. Les entrées marchent à 48 ou 96 kHz et il est possible de désélectionner la conversion automatique de fréquence. Une diode à l’arrière de la carte « SRC out » le signale. Les sorties peuvent fonctionner à 44,1 kHz, 88,2 à 48 et 96 kHz. Quatre diodes l’indiquent à l’arrière de chaque carte et ces fréquences sont sélectionnables dans le menu de la dLive.

A l’arrière du stage et DSP de la dLive, le DM48, une carte AES avec 5 prises mâles, donc la 10 out. Remarquez, juste au-dessus, la carte Dante.

Nous avons parfois observé des situations où deux dLive sont employées en parallèle, par exemple pour un symphonique et une section amplifiée. Dans ce cas, une console est maître et déverse son prémix ou ses stems dans la seconde qui est donc esclave, et la première prise AES de la console esclave va être utilisée comme entrée pour l’horloge. Le tout est déclaré sur le menu de la console esclave.

SLU : Où s’opèrent les conversions de fréquence ?

Ben Morgan : Sur les cartes elles-mêmes. Le grand avantage de ces cartes AES est de permettre d’augmenter le nombre d’entrées ou de sorties numériques pour un prix beaucoup plus avantageux que celui du rack X32 qui a pu être employé jusqu’à ce jour. Vous pourrez dire à Laurent Midas qu’elles sont disponibles !

D’autres informations sur le site d’Allen & Heath et sur le site d’Algam Entreprises

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