Werchter choisit DiGiCo en accueil façade et retours

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Dans la mouvance rock glamour des années 70, un petit village belge nommé Werchter crée un festival rock d’une journée. 40 ans plus tard, Rock Werchter est devenu incontournable dans le calendrier musical. Cette année, Patrick Demoustier, le responsable du son, a décidé de passer le mixage accueil entièrement en numérique avec DiGiCo.

C’était une étape capitale pour le festival. Patrick Demoustier explique le raisonnement qui l’a poussé à prendre une telle décision : « On a beaucoup parlé de changer les consoles d’accueil de Werchter, de passer de l’analogique au numérique, et de la manière dont on le ferait » dit-il. « On ne voulait prendre aucun risque, si cela tournait mal, c’est notre réputation qui en aurait pâti ».

Patrick Demoustier, ingé son et directeur technique de Werchter, accoudé à la SD7 DiGiCo d’accueil, pose devant la grande scène dont on devine la diffusion en Adamson.

Patrick Demoustier, ingé son et directeur technique de Werchter, accoudé à la SD7 DiGiCo d’accueil, pose devant la grande scène dont on devine la diffusion en Adamson.

« On a décidé qu’on ne le ferait qu’avec les consoles DiGiCo, car l’architecture de cette marque est logique et abordable, même pour ceux qui ne connaissent pas encore les produits. Dans le domaine analogique, c’était facile, car chacun était très familiarisé avec telle ou telle marque de console. Mais en numérique, il y a un grand nombre de marques et de logiques différentes, la plupart avec des fichiers de session qui ne sont pas compatibles ».
« Mais si on sait utiliser une console analogique, on peut directement se lancer et mixer sur une DiGiCo. Ce sont des consoles sur lesquelles on peut se former très rapidement. De plus, tous nos assistants à l’accueil les connaissent très bien. C’est important d’avoir à côté de soi quelqu’un qui est à l’aise avec. Ca rend la vie plus facile et donne confiance aux ingénieurs de passage. »

En fin de compte, PRG, le prestataire du festival, a fourni un ensemble de SD7 pour les façades et de SD10 pour les retours des trois scènes, alors qu’Amptec, le distributeur belge de DiGiCo, a recréé la configuration face et retours avec une SD7 et une SD10 dans la toute nouvelle zone de répétition. Les ingénieurs pouvaient y vérifier leurs sessions ou en créer de nouvelles s’ils le souhaitaient.

Deux SD7 et une toute nouvelle SD5 DiGiCo sous le dais de la scène principale.

Deux SD7 et une toute nouvelle SD5 DiGiCo sous le dais de la scène principale.

Présents en coulisses dans la zone de répétition, un ingénieur d’Amptec et un autre de PRG s’assuraient que les bonnes sessions allaient sur les bons pupitres. Et pour être encore plus à l’aise, DiGiCo avait envoyé Dave Bigg, le spécialiste produit de son bureau au Royaume-Uni. « Nous connaissons très bien les consoles », poursuit Patrick, « mais avec Dave, on offrait aux groupes un niveau de service bien supérieur qu’ils ont vraiment apprécié. Ils avaient la certitude que tout allait bien se passer avec quelqu’un de DiGiCo sur place »

La zone de répétition en coulisses n’est pas un concept entièrement nouveau : DiGiCo a mis en place la même commodité au Festival de Jazz de Montreux depuis qu’il en est devenu l’un des sponsors en 2009. « C’est là que j’ai repris cette idée », dit Patrick. « Pour les ingénieurs, tout est une question de confiance. Tant qu’ils se sentent à l’aise, il n’y a aucun problème. »

Lenny Kravitz en plein show, un habitué de longue date de la marque DiGiCo et de la SD7 en particulier, le type d’artiste qui a dû apprécier le choix de Patrick Demoustier !

Lenny Kravitz en plein show, un habitué de longue date de la marque DiGiCo et de la SD7 en particulier, le type d’artiste qui a dû apprécier le choix de Patrick Demoustier !

Malgré le fait qu’une partie des groupes parcourt les festivals avec sa régie, le taux d’utilisation des consoles d’accueil a été conforme aux attentes. « En moyenne, sur la scène principale, deux des huit groupes qui se produisaient chaque jour ont utilisé nos consoles », dit Patrick.

« Sur le Marquee et les scènes du Club C, cela monte à environ 50%. Tout le monde a vraiment apprécié les DiGiCo. En fait, je suis assez surpris : quand nous avons envoyé les spécifications techniques du festival, je m’attendais à ce que beaucoup plus de gens nous répondent par la négative à cause de l’incompatibilité entre les marques. Mais pour la plupart, ils ont travaillé directement avec DiGiCo et ont bien aimé ».

« Tout s’est très bien passé. J’ai l’impression que c’était bien mieux que lorsque nous utilisions les vieilles tables. Avec une console analogique, il faut commencer son mix à partir de zéro, mais en plus de la zone de répétition, on a décidé de pré paramétrer le nom des voies, les filtres passe-haut, les réglages de base de l’égaliseur et le choix des effets, et une certaine quantité de compressions a été fixée d’avance sur les bons canaux. Le point de départ pour les ingé son de passage est à un niveau plus élevé que jamais ».

En fait, Patrick et son équipe ont trouvé cette expérience avec DiGiCo réussie au point de la rééditer en août lors du festival Pukkelpop toujours en Belgique. « Je ne connais pas beaucoup de festivals qui structurent leur offre technique de cette manière, mais je pense que c’est un grand pas en avant pour nous et pour DiGiCo »

Plus d’infos sur : www.digico.biz

 

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