GLP JDC1, le Strobe à leds qui fait Tilt

GLP propose une source qui ressemble à un strobe, qui a la puissance et les fonctions d’un strobe mais qui en réalité est bien plus. Dans un monde où les produits se suivent et se ressemblent il est important de marquer sa différence, d’être original et surtout d’apporter une plus-value par rapport aux concurrents. Nous vous proposons un banc d’essais d’un nouveau genre, plus visuel avec plus bas une présentation détaillée du produit en vidéo.

La pluralité

Plus qu’un simple effet, la marque allemande propose un projecteur 3 en 1, un strobe, une source RGB large et homogène et un projecteur mobile. 1536 leds sont réparties sur 2 sources. Au centre pour simuler la lampe crayon, 216 leds Cree XP blanc froid sont regroupées sur une ligne constituée de 12 cellules pilotables individuellement.

Deux types de diodes cohabitent, les Cree au centre pour le strobe, les Osram RGB autour pour l’ambiance.

Au-dessus et en dessous, on trouve 12 carrés (2 x 6) de 1320 leds Osram LRTB GVTG RVB qui produisent une vaste surface de lumière pouvant être utilisée pour mapper un volume scénique, mettre en évidence les murs d’une pièce ou éclairer un décor.
Comme chacun des 12 éléments est contrôlable individuellement, on peut également utiliser ces sources pour faire des effets dynamiques de dimmer ou de couleurs mais également pour créer assez simplement, grâce aux fonctions de décalage de valeurs ou aux matrices des consoles, de jolis dégradés ou de magnifiques moirés.

Les couleurs sont belles. Le mélange des trois primaires est homogène et permet d’obtenir une très large palette. Que ce soit en couleurs saturées ou sur des pastels, le projecteur sait tirer son épingle du jeu. Cette habileté permet d’ajouter à la fonction première de projecteur à effets du JDC1, une utilisation plus conventionnelle.

Pour rendre cette source encore plus attractive et polyvalente, les ingénieurs de GLP ont motorisé la tête sur un axe. Il est ainsi possible d’utiliser les JDC1 à la fois en aveuglant, en douche et en éclairage de décor. Évidemment, l’autre possibilité très intéressante est de créer une matrice de plusieurs JDC1 et jouer la matrice de chaque projecteur dans une matrice bien plus grande pour créer des visuels ou des images statiques ou dynamiques.

Présentation du JDC1 en vidéo par Stéphane Mocret

Le contrôle

Pour le contrôle on dispose de 5 modes. Le premier en 14 canaux permet d’accéder simplement aux fonctions strobe et couleurs sans contrôle individuel des cellules. On peut néanmoins créer des effets avec les 12 pixels de la ligne centrale et les 12 cellules de la plaque en utilisant les 2 canaux d’effets dédiés au strobe et aux couleurs.

En choisissant le mode le plus étendu de 68 canaux, on pilote indépendamment chaque pixel du projecteur. Il y a assez de choix et de possibilités pour utiliser ce projecteur sur tout type de prestation et toute console. Le JDC1 se contrôle simplement, mais il nécessite tout de même une petite prise en main pour la gestion des effets internes et surtout une librairie bien faite.

les connecteurs : entrée DMX (la sortie est à l’opposé) et entrée secteur par True One.

Veillez à ce que les fonctions communes à un type de paramètre ne soient pas éparpillées sur plusieurs pages ou types de paramètres.
Veillez aussi à ce que les 3 paramètres de la fonction strobe principale soient sur des roues consécutives et que les paramètres d’effets et leurs contrôles soient proches ou facilement accessibles.

Même si la solution du tout interne est souvent plus simple, rapide et moins gourmande en canaux DMX, je configure les projecteurs, chaque fois que c’est possible, au maximum de leurs possibilités pour ne pas être pris au dépourvu et surtout pouvoir créer moi-même mes effets. Cela évite de chercher celui qui se rapproche le plus et surtout cela permet de toujours avoir l’effet désiré ainsi qu’une création que l’on ne retrouvera pas sur un autre show.

La puissance

Bien sûr, le JDC1 est un projecteur à effets et certaines mesurent ne sont ni utiles ni intéressantes voire comparables avec un projecteur plus classique. Nous avons donc privilégié les 12 cellules RGB sans alimenter la barre de leds simulant la lampe crayon pour obtenir une série de résultats plus en adéquation avec l’utilisation en source d’éclairage.

courbe de derating du panneau

La Set Liste ne change pas, on démarre par le derating. Nous mesurons 1980 lux au centre à froid et 1913 lux après 30 secondes (mesure de référence) la lumière se stabilise après 20 minutes de chauffe à 1530 lux ce qui correspond à un derating de 20 %. C’est un bon résultat pour un projecteur à effets.
Il faut également garder à l’esprit que l’on teste le projecteur dans les conditions les plus difficiles en blanc full RGB. En couleurs le derating sera négligeable.

Courbe du dimmer

Juste pour vous faire languir et aussi garder un peu de suspense, je vais continuer avec la courbe du dimmer. La linéarité n’est pas le point fort de cette courbe.
Ce n’est pas très important puisque l’on est sur une gestion informatique du dimmer, tous les JDC1 ont la même courbe et les transitions sont donc homogènes. Même si la progression n’est pas parfaitement rectiligne il n’y a pas pour autant de brusque variation, donc rien d’irrémédiable dans 99,9 % des utilisations de cette source.

La dernière série de mesures concerne bien sûr le flux mesuré jusqu’à I/10 (intensité au centre divisée par 10). Notre résultat n’est pas tout à fait exact car notre cible mesure 5 mètres de large et l’éclairement I/10 à savoir 150 lux se situe au-delà de 5 m. Nous mesurons encore 390 lux au bord de la cible et obtenons un flux de 65 300 lumens après derating et 81 600 à froid pour un angle de 90°. C’est un excellent résultat.

En osant une approximation basée sur la pente de la courbe d’intensité lumineuse, le flux à I/10 devrait atteindre 66 000 lumens après derating et 82 500 à froid pour un angle de 98°. Cette surface de leds couvre donc très fort et très large. La courbe d’intensité lumineuse est assez régulière et c’est une bonne surprise pour un appareil à effets. Le rouge représente 29,47 % du flux total, le vert 28,8 % et le bleu 6,83 %, ce qui ramené au flux total permet d’obtenir de belles couleurs chaudes lumineuses.

Un ensemble

Le JDC1 est un projecteur à effet hybride très puissant et complet. Le regroupement de 2 types de sources sur un axe motorisé permet de décupler le champ des possibilités pour les éclairagistes et assure aux prestataires une rentabilité plus rapide.
Il faut aussi noter que GLP fait partie de ces marques qui, pour lutter contre une concurrence bas de gamme et bon marché, ont su évoluer en produisant des produits bien finis et performants pour un prix attractif. Bref, si vous cherchez, une source led qui puisse faire des effets strobe puissants et matriçables, colorer un espace scénique, mettre en valeur un décor ou un lieu, faire une matrice de couleurs.

Crédits - Texte : Stéphane Mocret – photos : Stéphane Mocret & Jocelyn Morel – Vidéo : Allison Cussigh & Stéphane Mocret

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