Canal Led illumine la Maison Internationale de Séjour

Rendre plus séduisante cette portion de ceinture du périphérique parisien, une démarche artistique de la Mairie de Paris que Canal LED a bien comprise. Chaque tableau animé est une œuvre d’art à part entière.

Les 3 immeubles résidences hôtelières de la Maison Internationale de Séjour (MIS) situés le long du périphérique parisien à la hauteur de la Porte d’Ivry, savent maintenant se faire remarquer grâce aux nouvelles couleurs dont ils sont parés.
L’équipe de Canal Led, déjà reconnue pour un travail remarquable sur de nombreux plateaux de télévision avec en référence notable et récente le JT de France 2, imprime à nouveau nos rétines, mais dans le domaine architectural cette fois. Nous avons interviewé les deux gérants de cette société pour découvrir leur passion, le temps de l’inauguration de cette installation en juin.

Le soir de l’inauguration. (De gauche à droite) Jean Larivière (Elation), Alain Lheriteau (Best Audio & Lighting), Fabrice “Tom” Azoulay et Julien Bourgeois (Canal Led)

Ce projet s’intègre dans une volonté plus globale de la Mairie de Paris de développer le Street Art dans le 13ème arr. Aujourd’hui, illuminer les façades des bâtiments n’est pas encore une habitude courante en France même s’il existe quelques exemples comme le Palais des Congrès à la Porte Maillot.
Par rapport au voisinage, on nous assure que les cycles de diffusion s’arrêtent à 1 heure du matin, que chaque appartement est équipé de rideaux obturateurs et qu’iI n’y a pas d’habitation en face ayant une vue directe sur l’installation. Les riverains ne sont donc pas dérangés et d’ailleurs aucune plainte à ce jour n’a été signalée.

L’illumination (créative des immeubles) -de cette zone- semble être un terrain à conquérir particulièrement prometteur. Quand les façades s’animent, la démonstration finit de nous convaincre. On apprécie notamment les couleurs riches et intenses qui se démarquent magnifiquement dans la nuit, et malgré la pluie qui s’invite le soir de l’inauguration, un vent de modernité souffle sur la ceinture du périphérique, et la rend un peu plus chaleureuse qu’à l’accoutumée. Les couleurs diffusées via un média serveur sont presque liquides derrière les panneaux de verre diffusants qui protègent du bruit et de la pollution les trois immeubles appart’hotels.

La gestion par Madrix de chaque pixel assure une grande variété d’animations.

SLU : Parlez-nous de la société Canal led

Fabrice “Tom” Azoulay (Directeur technique de Canal Led) : Julien Bourgeois et moi sommes les deux gérants de cette SAS et nous essayons de nous développer sur le marché de l’architectural. En télévision nous sommes bien établis. L’habitude et la confiance nous positionnent parfois en solution unique sur les appels d’offres.
Pour ma part, je m’occupe de la création technique et Julien, mon associé, gère les installations et les équipes. Il peut m’arriver par ailleurs de faire de la création artistique. Nous avons une activité de consulting et de prescription de projecteurs auprès d’équipes de plateaux TV souhaitant effectuer une transition en led. Nous trouvons donc des équivalences en led à leurs projecteurs à sources traditionnelles (halogène, décharge, etc.).
Mon expérience de directeur photo et de technicien, me permet de poser un regard objectif sur le matériel et donner des conseils quant au nombre et à l’implantation des projecteurs sur les plateaux, en fonction de l’idée initiale du concepteur des décors. Ensuite c’est à nous de trouver la solution, et malgré les difficultés, nous réussissons toujours à répondre aux besoins et n’avons pas encore rencontré l’impossible.

Des vagues de couleur viennent sublimer les façades.

En plus de nos projets en éclairage de plateau et de lumière architecturale, nous sommes revendeurs des produits Elation depuis que Best Audio & Lighting a pris la carte. En ce moment, nos projets sont donc variés. Nous venons d’inaugurer l’installation de deux tunnels pour le dernier spectacle Marvel Avenger Infinity War au parc d’attractions Disneyland Paris ainsi que l’éclairage des bâtiments de la MIS pour la Mairie de Paris inaugurés aujourd’hui.

SLU : Parlez-nous de votre travail pour la MIS

Fabrice Azoulay : Ce sont trois immeubles d’appart’hôtels situés en bordure du périphérique au niveau de la porte d’Ivry. A la différence de la U Arena où de grandes surfaces sont éclairées, ici chacune des 284 fenêtres du bâtiment a été entourée d’un ruban de leds. Ces fenêtres, à l’origine destinées à protéger du bruit et de la pollution, sont parsemées de taches.
Ce sont des petits disques semi-opaques de texture sablée et qui ne sont pas tous de la même taille. Plus ils sont placés haut sur les façades, plus ils sont gros. Lors de mes tests, je me suis rendu compte que ces surfaces rondes agissant comme des diffuseurs, il était pertinent d’entourer chaque fenêtre de ruban led pour mieux diffuser la lumière et ouvrir le champ des possibles en matière d’effets.

Julien Bourgeois (Canal Led) : Pour ce projet nous avons fait du sur-mesure. En l’occurrence les matériels engagés sont résistants en extérieur grâce à des connexions étanches et pourraient même être immergés s’il le fallait. De plus, les 284 fenêtres réparties sur 3 bâtiments sont ventilées selon cinq dimensions différentes. Une adaptation était donc nécessaire ce qui est représentatif de notre travail au quotidien.

SLU : Quel matériel avez-vous utilisé sur cette installation ?

Fabrice Azoulay : Nous avons entouré les fenêtres avec des profilés leds DiGidot “T-Serie Pixel Strip” étanches. Différentes tailles de led sont possibles avec des optiques afin de gérer l‘angle de diffusion. Ces derniers modèles de led sont tout nouveaux et offrent des couleurs très denses surtout dans les rouges ce qui plaît beaucoup, notamment en télévision.
Chaque led est RGB et intégrée dans des profilés sur mesure ayant quatre tailles différentes pour pouvoir s’adapter aux différentes tailles de fenêtres. Chacun des profilés est plug and play et leur forme avec un petit décroché au niveau du câble, permet de les coller bout à bout. Ce système fonctionne grâce au contrôleur C4 Live DiGidot. Nous sommes les seuls revendeurs de ces contrôleurs et ce sont à nos yeux les meilleurs pour une gestion des leds en point par point dans le cas du mapping.

Les profilés peuvent être couplés bout à bout.

Le contrôleur DiGidot C4 live.


SLU : Comment les effets sont-ils diffusés ?

Fabrice Azoulay : Sur les bâtiments du périphérique nous utilisons Madrix 5 pour gérer plus de 153 984 leds (soit 76 992 paramètres sur 300 univers). Du fait du très grand recul, j’ai adapté le pitch à la distance de vision et les leds fonctionnent en six par six. Nous gérons les effets en réseau quand ce sont de gros kits mais on peut aussi les gérer en wifi via une application proposée par DiGidot (disponible sur tablette et smartphone) ou les enregistrer sur une petite carte SD.

Chaque fenêtre est encadrée de profilés de leds réalisés sur mesure.

Pour des projets comme le plateau du JT de France TV, nous avons synchronisé les différentes zones de leds à l’aide de serveurs Arkaos qui sont une référence dans ce domaine. Auparavant nous étions limités en nombre d’univers et en nombre de leds car le protocole des programmes ne nous permettait pas d’aller plus loin que 512 univers de 512 paramètres.
Mais depuis cette année nous avons trouvé en liaison avec Arkaos la solution pour synchroniser autant de serveurs que nécessaire. Pour ce projet des bâtiments nous utilisons 300 univers différents mais pour un projet à venir en Hollande il sera question de 2 300 univers différents.

SLU : Tu évoques le protocole comme facteur limitant. Peux-tu nous en dire plus ?

Fabrice Azoulay : Un univers c’est 512 paramètres et chez Madrix par exemple, la limite qui était fixée à 512 univers de 512 paramètres est maintenant passée à 2 048 univers. Pour Arkaos les valeurs sont restées inchangées mais on peut diviser le mapping en parties, puis associer chaque zone à un serveur et synchroniser ensuite autant de serveurs que nécessaire. Il n’y a donc plus véritablement de limites.

SLU : Comment travailles-tu la vidéo diffusée dans ces installations ?

Fabrice Azoulay : Au JT de France TV il y a 71 120 pixels, 216 360 paramètres DMX. Ce sont souvent des nuages qui sont diffusés sur leurs écrans et ces images sont prolongées dans les leds qui constituent le décor du plateau.

Le plateau du JT de France 2. L’image diffusée à l’écran est prolongée en latéral dans les leds du décor.

C’est très discret, mais si on observe bien, tout leur cyclo (environ 170 m2) de plateau est contrôlé en led par led. Ce qui est inédit. Cela a beaucoup plu et les trois JT, Télématin et C’est Au Programme bénéficient du même type d’installation. On peut dire que cela fait maintenant partie du look de France.TV.

SLU : Comment as-tu été amené à t’intéresser à la led ?

Fabrice Azoulay : J’ai commencé chez Euromedia en qualité de technicien et j’ai évolué vers la direction photo. J’ai eu l’occasion de travailler pour C8 et un peu sur Canal+. En tant que technicien, j’ai pu observer l’apparition des leds sur les plateaux et les demandes se sont multipliées. Une situation compliquée à l’époque car je ne pouvais pas cumuler facturation et intermittence. En 2009, créer une société est donc apparu comme une réponse adaptée.
Notre société a été inaugurée par le plateau « d’In Ze Boite » pour la chaîne Gulli. Puis tout s’est enchaîné grâce à mes contacts. Nous avons ensuite été amenés à travailler sur le plateau d’Hanouna puis sur les « Douze Coups » et donc au fur et à mesure, on s’est spécialisé dans la télévision. Nous sommes actuellement en train de conduire l’éclairage de plateau vers des projets à grand nombre de pixels ce qui n’est pas simple car beaucoup de leds ceka occasionne autant de petits problèmes possibles.

SLU : Justement comment ça se passe quand une led tombe en panne ?

Fabrice Azoulay : Sur une installation, il y a parfois des endroits qui ne sont pas faciles d’accès. Par exemple, chez France TV c’est très compliqué car une toile immense couvre les leds du plateau. Pour y accéder il faut donc tout ouvrir. Heureusement l’installation est extrêmement stable et les contrôleurs sont fiables.

SLU : D’après ton expérience, quelle est la durée de vie d’une led ?

Fabrice Azoulay : En général on parle de 30 000 heures mais personnellement j’ai plutôt constaté 25 000 heures car ce sont des éléments allumés en continu. Les décors de JT étant renouvelés tous les 2 à 3 ans, c’est une limite qui ne sera pas atteinte.

SLU : Quelle est la tendance en matière de conception de plateau en leds ? Les sols semblent commencer à en bénéficier également

Fabrice Azoulay : Ils en mettent partout désormais. La led a été massivement privilégiée pour des questions d’économie d’énergie mais les quantités sont telles que le bénéfice devient nul. Par exemple le plateau du JT de France TV possède 2 km de leds pixélisées ainsi qu’un peu plus de 2 km de rubans RGBW. En puissance électrique, cela représente une consommation importante, d’autant plus que les sources led des projecteurs sont aussi très puissantes.

Autre exemple de réalisation de Canal Led, le plateau de Bein Sport.

Les éléments de décors mobiles, une table qui s’ouvre par exemple comme sur le plateau du JT de France 2, bénéficient également de leds situées cette fois à l’intérieur. A cette occasion, le constructeur de décors choisit son plexiglas souvent en concertation avec nous car les directeurs photo demandent de plus en plus de leds avec des couleurs saturées.
C’est la raison pour laquelle le plexi noir qui les recouvre avec l’avantage de mieux faire ressortir les couleurs, bénéficie d’un certain engouement à la différence du plexiglas blanc qui peut délaver les couleurs. On constate donc que les décorateurs s’appuient de plus en plus sur ce type d’éclairage et cela peut parfois être contre-productif car nos leds, très puissantes, peuvent rendre difficile l’éclairage des présentateurs et des invités.

Le plateau de “C’est Au Programme.”

Sur certains plateaux, des leds sont installées partout au sol et au niveau de la table principale où un gros plexiglas les recouvres. Dans ce cas-là, je constate que les traits des présentateurs sont creusés ce qui n’est pas joli en TV. Pour résoudre ce problème d’ombres, il faut compenser la face avec de nombreux projecteurs. On peut également baisser la puissance des leds de la déco mais des ombres subsistent. Le mieux est donc d’y veiller à la conception.

Julien Bourgeois : En TV, nous installons généralement du RGB, les trois couleurs primaires, et nous avons un ruban star RGBW dont on peut choisir la température de couleur du blanc entre 2800 K à savoir un blanc très chaud, jusqu’à 6000 K qui est un blanc froid. En majorité nous choisissons du RGB + blanc 6000K car il donne plus de possibilités ensuite aux directeurs photo et aux opérateurs pour faire des mix de lumière. Ensuite, si les productions ont un budget assez important, on ajoute un ruban chaud à côté, ce qui permet d’accéder à une palette de couleurs bien plus large.
C’est ce que nous avons fait sur le JT de France Télévision où les moyens nous ont permis de faire des murs en leds pixélisées avec de chaque côté deux serveurs Arkaos qui leur offrent vraiment toutes les possibilités. C’est la Rolls des plateaux en France voire en Europe. C’est un système que nous avons imaginé en collaboration avec nos fabricants. C’est donc un gros travail d’équipe

SLU : Comme tu l’évoquais, quand on passe à ce type de système, il faut prévoir une alimentation conséquente ?

Fabrice Azoulay : En général les infrastructures de plateaux le prévoient, mais dans le cas d’un espace transformé en plateau, il faut parfois ajouter des tableaux électriques pour obtenir assez de puissance. C’est en effet une autre tendance d’installer les plateaux dans les immeubles. Que ce soit C News ou BFM TV, ces chaînes ont installé des infrastructures de tournage au sein de leurs propres locaux.
Et ça se voit au niveau de l’éclairage car l’abaissement de la hauteur sous plafond creuse les traits des présentateurs et des invités. Un véritable casse-tête pour les directeurs photo. Il nous arrive aussi de créer des décors pour des WebTV où il y a vraiment très peu de place, mais c’est un peu moins grave car plus admissible pour l’instant dans ce domaine.

Dans le showroom de Canal Led, on retrouve le système Led + diffuseur utilisé sur le plateau du JT de France 2.

SLU : L’ajout de leds dans les décors a-t-il permis de réduire le kit lumière ?

Fabrice Azoulay : Non, pas du tout. De plus les panneaux led ont cette particularité de créer des aplats, ce qui n’est pas particulièrement beau. Pour faire une belle lumière, il faut la faire au fresnel, donc avec une lentille adaptée, ou bien à la découpe. L’avantage des projecteurs à leds c’est qu’ils évitent les gradateurs bruyants qui avaient tendance à chauffer.
France Info a toutefois essayé de mieux exploiter ce concept. Le décor est dans un grand open space et au plafond on retrouve, associés aux projecteurs, des panneaux à leds recouverts d’un diffusant (diffuseur ?). Mais à mon sens, le rendu d’ensemble ne s’approche pas véritablement de ce qu’on appelle une lumière de télévision.

SLU : Par rapport à ton expérience de directeur photo, comment travailles-tu la lumière des projecteurs par rapport à un décor led ?

Fabrice Azoulay : Selon moi, il faut surtout faire attention à la température de couleur. Quand nous devons faire une installation sur un plateau TV, nous demandons au directeur photo s’il préfère un blanc chaud ou un blanc froid. On lui conseille en général de mettre un blanc très froid dans les 6000 K parce qu’en le mixant avec d’autres couleurs on peut le réchauffer. Par contre l’inverse est impossible.

Le diffuseur en plexiglas noir couplé à un profilé noir est discret.

Il a surtout la propriété de renforcer les couleurs.


SLU : Outre le fait de renforcer les couleurs, ce nouveau plexiglas noir a-t-il d’autres qualités ?

Fabrice Azoulay : Oui, il a une résistance au feu qui est la plus haute qui puisse exister actuellement sur le marché, ce qui le rend très adapté à des installations recevant du public. En l’occurrence, le tunnel Disney avait des exigences strictes par rapport à la sécurité. C’est d’autant plus vrai pour un tunnel que des gens doivent pouvoir emprunter en urgence.
Il faut savoir qu’un plexiglas de base fond très rapidement. L’avantage de cette gamme de plexiglas c’est qu’elle fond lentement et ne dégage aucune fumée noire. En cas de panique, si des gens étaient amenés à sortir par la mauvaise issue, ils ne seraient pas asphyxiés. Nous avons fait certifier cette caractéristique en Allemagne, pays de référence en matière d’ignifugation.

Le fameux plexi révolutionnaire plus résistant au feu.

Les rubans de leds sont collés dans un profilé aluminium noir recouvert lui-même d’un plexiglas noir. Quand le système est éteint, on peut observer qu’à la différence d’un plexiglas blanc très visible, ils restent discrets, voire disparaissent, tout en optimisant la couleur des leds quand les effets sont diffusés. Pour le projet situé le long du périphérique qui n’imposait pas les mêmes normes, il n’y avait pour ainsi dire aucune contrainte.

SLU : Parle-nous des tunnels installés chez Disney

Fabrice Azoulay : Disney organise une espèce de grand show avec des cascades, des effets spéciaux. Pour ce projet nous sommes intervenus techniquement et artistiquement. L’idée de base était de créer une sorte de vortex qui aspire les spectateurs à l’intérieur de la salle de spectacle. Le projet n’était pas simple du fait de cette une configuration en tunnel. Nous avons choisi un système Modulo Kinetic pour diffuser les effets dans les 29 980 leds installées dans chacun des tunnels.

SLU : On comprend que la qualité est très importante dans votre démarche, comment faite vous pour assurer la stabilité de vos installations ?

Fabrice Azoulay : Une fois que nous avons terminé l’installation des leds, nous la laissons tourner pendant quelques jours pour que ça chauffe et comme c’est du composant électronique, ce qui doit casser du fait d’un défaut de fabrication ou suite à une mauvaise soudure par exemple, se révèle très vite. On répare, et une fois que c’est stabilisé, il n’y a plus de problème.
Notre stratégie est vraiment d’éviter d’installer le mauvais matériel. On veille également à ce que la pose des leds prenne en compte de conserver la puissance lumineuse sur toute la longueur du segment de ruban de leds installé. Il faut donc multiplier les reprises d’alimentations pour assurer un rendu lumineux homogène sur toute la longueur des rubans de leds. Nous faisons également attention à l’épaisseur des câbles et à leur longueur qui ne doit pas dépasser une certaine limite.

Le plateau de L’Info Du Vrai.

Julien Bourgeois : Nos objectifs et notre réputation nous amènent à pousser la réflexion de nos installations au bout du bout, de nous assurer d’être dans les normes et ne pas avoir à y revenir. Nos secrets de fabrication et d’installation nous permettent de nous assurer une led ultrarésistante et de haute qualité. De mon côté, je demande à mes équipes un travail qui frise l’excellence au niveau du câblage. Tout doit être carré et propre pour ne pas avoir de problème et cela demande du temps.
C’est aussi ce qui nous rend plus chers que nos concurrents. Cependant, cette ligne de conduite est indispensable aussi parce qu’il est compliqué de revenir sur des installations une fois qu’elles sont posées. J’ai eu l’occasion de travailler en Nouvelle Calédonie et il est inenvisageable d’effectuer 28 heures d’avion pour réparer un rouleau de leds. Depuis un an et demi que les installations ont été faites, il n’y a toujours pas eu de panne. C’est un exemple très représentatif de la qualité de notre travail.

SLU : Serait-il possible d’éclairer des bâtiments plus anciens sur le même modèle que les immeubles du MIS ?

Julien Bourgeois : Bien sûr, on intègre des systèmes sur mesure que ce soit sur une façade ou un décor TV. Même chez Disney, c’était vraiment du sur-mesure, au cm près. Après il y a une question financière et c’est souvent le problème. Si le budget est là, nous trouvons des solutions adaptées.

Cette installation très sympathique et relativement inédite à Paris devrait, en outre, permettre de souligner certains événements locaux ou nationaux.
L’équipe nous confie avoir d’ailleurs déjà des idées pour les JO 2024 ou pour des matchs de foot car le système permet d’afficher du texte très facilement comme un “ALLEZ LES BLEUS” ou “BUT” voire plus simplement allumer les bâtiments en bleu, blanc, rouge.

Un éclairage spécial diffusé à l’occasion de la coupe du monde de football 2018

Et avec la vidéo Allez Les Bleus

Plus d’information sur le site de Canal Led et sur leur page facebook

 

Crédits -

Texte : Allison Cussigh - Photos : Allison Cussigh et Canal Led - Vidéo : Canal Led

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