Quand on a la chance de passer trois heures avec Didier Lubin, Lulu pour toute la profession, une personnalité passionnante, il est impossible de parvenir à ses fins.
On lui a donc laissé le manche et il nous a mené là où ses anecdotes et ses souvenirs ont bien voulu aller. Un voyage dans le temps, dans une marque et dans un métier aussi savoureux et grand que lui. Votre été sur SLU commence par un roman, et un bon !
SLU : Si tu devais raconter d&b d’un point de vue historique et tes débuts avec eux…
Didier Lubin : d&b doit avoir dans les 35 ans. La société a été créée par deux personnes dont les initiales sont devenues le nom de l’entreprise, Jurgen Daubert pour le « d » et Rolf Belz pour le « b ». Comme souvent, l’aventure a débuté dans un garage. Ne rigolez pas, c’est vrai, il s’agit vraiment de deux potes qui ont commencé à faire de l’électroacoustique dans ce petit espace.
L’électronique est arrivée dans la foulée. Je me suis très rapidement servi de ces systèmes à l’époque où je tournais pour des artistes comme Alpha Blondy ou Mory Kanté en Allemagne, et on avait fait une date à Stuttgart (pas loin du garage en question ! NDR) avec les systèmes F1 et F2. Pour être franc, à l’époque je n’avais pas trop apprécié. Je suis revenu en Allemagne plus tard avec Alpha Blondy lors sa tournée mondiale vers les années 93/94 et là j’ai pu découvrir le C4, le système au top de l’époque et surtout celui qui a été le premier succès de d&b en Europe.
SLU : Celui-là il t’a plu…
Didier Lubin : Ce n’était plus du tout la même chose ! Il faut aussi voir que pas mal de temps s’était écoulé et que les artistes dont je m’occupais ayant un succès grandissant, nos moyens, la taille des salles et l’engouement du public avaient tout changé. Alpha Blondy en 93 c’était une star énorme, ce que n’était pas Mory Kanté dans les années 80 sauf après le mémorable Yeké Yeké.
Le C4, plus de membrane, moins de blabla
SLU : Le C4 c’était du modulaire…
Didier Lubin : Oui et cela a marché assez longtemps. Le line-array est arrivé relativement tard chez d&b, ce qui n’empêchait pas de belles ventes y compris en France.
SLU : Ahh nous y voilà (rires) Quand as-tu commencé à travailler pour d&b ?
Didier Lubin : J’ai commencé à penser au projet d&b France en novembre 99. Pour remonter une fois encore dans le temps, j’ai longtemps travaillé avec I Muvrini et nous sommes allés faire des dates en Allemagne où le groupe jouissait d’une immense cote. J’avais à l’époque un système complet en d&b, et mon ingé système s’appelait Matthias Christner qui est maintenant un des responsables du développement de d&b (on lui doit notamment les J. NDR) Il faisait ses études de doctorat en électroacoustique, et pendant ses jours de repos, il venait gagner un peu de sous. Inutile de te dire qu’il connaissait bien le matériel. Il a fait toute la tournée avec moi.
C’est au cours de la tournée que j’ai pu bien appréhender cette marque puisque nous avons commencé dans des clubs de taille moyenne et petit à petit nous avons investi des salles de très grande capacité. On avait du C4 et du C6 en rappel. On a terminé à Cologne devant 3500 personnes où j’ai pu faire vraiment du son, plus en tous cas que dans les chapelles et les églises où l’on se produisait parfois et où je devais retenir les chevaux le plus possible. Les gens n’admettaient même pas qu’il puisse y avoir un batteur dans un groupe de polyphonies corses et se défoulaient sur moi ! J’ai failli me faire assassiner plusieurs fois. Je me souviens qu’on commençait le show avec une cornemuse seule et, dès les premières notes, des gens se levaient derrière la régie et hurlaient qu’il fallait baisser. Elle jouait en acoustique (rires) ! Ils voyaient les faders levés mais ne savaient pas qu’elle n’avait pas de micro !
SLU : Combien a duré cette tournée allemande ?
Didier Lubin : Trois semaines. J’ai donc lié une belle amitié avec Matthias et découvert la qualité des boîtes d&b. Je me souviens d’être monté sur scène écouter le son tel que les frangins Bernardini l’entendaient (les deux voix solo de I Muvrini NDR). Ils étaient assez difficiles et Gilles Rossi qui assurait leurs retours et était un très bon, les entendait régulièrement dire « Lulu, viens aider Gilles ! » Sur cette tournée, ils ne m’ont pas appelé à la rescousse et j’ai voulu comprendre pourquoi.
Certes j’avais rentré les super bains de pied de d&b qui avaient aussi fait beaucoup pour la réputation de la marque. J’ai fini la tournée et demandé à Matthias de la doc car j’étais bluffé et j’ai ramené le tout en France où j’ai commencé à en parler autour de moi. J’ai notamment vu les gens des Edge Technology dont j’étais proche à l’époque mais l’accueil a été négatif car on ne connaissait qu’une marque allemande à l’époque et elle ne jouissait pas d’une grande réputation (rires) !
d&b France approche à grands pas
SLU : Quand cela a-t-il commencé à bouger ?
Didier Lubin : En 1998, la société Multidiff et Georges Leton qui avait créé Vasco et dont j’étais très proche, me demande conseil. Racheter du Turbo ou bien changer de marque…
Je lui montre la doc que j’avais gardée et il rentre en contact avec les allemands.
J’apprends incidemment de Georges que ces derniers cherchent par ailleurs quelqu’un pour les représenter en France et je pars à la rencontre de Peter Tongue qui avait demandé à me voir.
Peter était l’ex directeur de Klark Teknik au moment où Midas a été racheté et de ce fait je le connaissais. On s’est vu plusieurs fois en Allemagne, mais je n’accrochais pas.
SLU : Tu voulais continuer à tourner ?
Didier Lubin : Surtout pas ! Je cherchais à faire autre chose pour une lassitude normale et surtout à cause de ma taille et de l’avènement des tourbus. Je mesure deux mètres et je n’y tiens pas debout sauf dans l’escalier qui mène à l’étage. Idem pour dormir. Il n’y a qu’une couchette qui fait ma taille et c’est celle en travers au fond du bus. Pour être secoué c’est parfait, pour dormir tu repasseras (rires) ! C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je n’ai jamais mixé des tournées françaises dont les productions en sont très friandes.
SLU : Ca s’est donc fait…
Didier Lubin : Le patron de d&b de l’époque ne voulait entendre parler que d’une filiale et pas d’un distributeur. Dans son esprit, comme dans celui de Peter Tongue, un bon technicien avec un solide bagage devait sans aucun problème pouvoir s’occuper de l’administration et du management plutôt que l’inverse. Je n’étais pas tout à fait convaincu mais c’était le principe (rires) !
SLU : Ca sent la plongée dans le grand bain
Didier Lubin : Tu ne crois pas si bien dire. Je me retrouve à bosser sur un business plan, chose que je n’avais jamais faite de ma vie. Je trouve quelques amis pour me mettre le pied à l’étrier et m’aider à endosser un nouvel habit, quand arrive en parallèle On-Off qui cherche aussi à renouveler son parc.
SLU : Quand la chance se met de la partie…
Didier Lubin : Oui car j’ai Multidiff et On-Off qui sont potentiellement intéressés et José (Tudela NDR) me donne son accord. Si j’y vais, ils me suivent. J’ai donc donné mon accord à d&b Allemagne et de fil en aiguille j’ai été missionné pour créer la filiale française, trouver des bureaux etc.
SLU : Tu avais déjà en tête tes cibles, le Touring, l’installation…
Didier Lubin : Non, vraiment pas. J’avais un beau carnet d’adresses, je connaissais bien le Touring et j’avais deux clients potentiels, c’est tout ! L’installation, ce n’était pas du tout mon domaine et avant tout on se devait d’être connu dans le touring. Les installations, tu les fais quand tu as un nom et des tournées. J’ai aussi dû m’occuper des statuts de la filiale et de tous les papiers en deux langues.
SLU : Tu dois donc parler un allemand parfait !
Didier Lubin : Pas un mot ! Notre langue d’échange au quotidien est l’anglais qu’ils maîtrisent parfaitement. Mieux que moi (rires !) En août 2000, la filiale a eu son registre du commerce et je suis devenu le premier salarié de d&b France détenue à 100% par la maison mère. Aujourd’hui nous agissons en tant que pôle de support technique, de formation, de support d’application et de support d’animation de réseau de distributeurs.
SLU : Vous ne faites pas de vente ?
Didier Lubin : Non, c’est d&b GMBH en Allemagne qui les conclut au travers des Sales Partners, les importateurs. Je gère simplement ce processus en amont et je fournis l’aide technique nécessaire par exemple en effectuant l’ensemble des études électro acoustiques. La filiale est rémunérée sur les ventes, et cela lui permet de fonctionner et de salarier le personnel, payer le loyer etc.
SLU : Les bénéfices en fin d’année ?
Didier Lubin : Ils paient les impôts car pour les allemands, si tu paies des impôts c’est normal et c’est aussi un gage de bonne santé financière. Ce qui reste remonte logiquement vers la maison mère.
SLU : Les débuts de d&b France se font donc en vendant des systèmes modulaires…
Didier Lubin : Absolument, à Multidiff et On-Off.
SLU : Qu’est devenue Multidiff au fait…
Didier Lubin : Elle a été absorbée au bout de quelques années par On-Off après que les deux sociétés aient travaillé sous le même toit et avec le même matériel. Il y avait un gros parc de C4 qui a été ensuite pérennisé, qui a vu sa vie augmenter par l’ajout d’une extension de modules line-array.
C4, des modules, du savoir-faire et du gros son
SLU : Tu nous en dis quelques mots ?
Didier Lubin : c’est assez simple. Les C4 étaient des modules ouvrant en 30° x 30°. Les C3 au contraire ont été conçus avec une ouverture de 30° x 5° pour compléter les clusters et tirer au-delà de 40 mètres. Ils disposaient de leur contrôleur spécifique afin de les processer efficacement. Les C3 embarquaient deux 10 pouces pavillonnés et trois moteurs générant un front d’onde cylindrique, et s’utilisaient par deux avec un angle de 5°.
Ce n’était pas un line-array à proprement parler, mais ça rendait service en longue portée. Avant, des artistes comme Prince ou d’autres qui utilisaient le C4, pour porter loin, devaient coupler à 0 ou à 5° des têtes entre elles ce qui se révélait complexe et n’empêchait quand même pas l’atténuation propre aux point sources.
SLU : Le problème de ce type de montage reste aussi l’interférence à une certaine distance…
Didier Lubin : Non, pas dans des salles comme Bercy. On avait un résultat qui n’avait rien à voir avec ce qui se passe maintenant. Comme on découpe la diffusion par tranches de 30°, on est beaucoup plus précis. On ne tapait jamais dans la verrière, par exemple, là où quasiment tous les line array arrivent plein pot. Je te concède qu’il faut faire une certaine gymnastique intellectuelle pour créer le cluster le plus adapté à chaque lieu. Il faut avoir un assez bon bagage en électroacoustique pour y parvenir.
Il y avait un support logiciel et un système d’accroche que l’on appelle Transformer, de vraies pièces d’orfèvrerie créées en Angleterre, qui permettaient avec des verniers de réaliser ces assemblages en les ajustant très précisément. On travaillait avec le nombre de maillons des chaînes et on obtenait la bonne courbe. Quelqu’un d’entraîné comme Pierrot (Pierre Scalco NDR) y parvenait facilement. Avec trois moteurs, on arrivait à des couvertures horizontales de 165° plus rapidement que lorsqu’on doit monter main et outfill en line-array.
Quand on savait s’y prendre, ce n’était pas si compliqué et long qu’on veut bien le dire. Nous avons aussi sonorisé de très grands événements en plein air. Je pense au Live 8 à Versailles, et grâce aux C3 qu’on a déployés en grand nombre, nous avons pu apporter du bon son à tout le monde.
SLU : A quelle distance plaçait-on les délais avec ces boîtes ?
Didier Lubin : On les mettait à cent et quelques mètres ce qui était un petit peu limite, je le concède. En revanche on a décoiffé les américains qui sont passés. Quand ils ont découvert le matériel, ils ont tiqué. Quand en revanche ils ont ouvert, vu la quantité de membrane qu’il y avait, cela a mis tout le monde d’accord. Il faut dire que pour du rock, ce type de système apporte des sensations physiques uniques. Et quand tu charges en boîtes et que tu te places loin, tu as beaucoup plus de bas médium qu’avec un line-array, beaucoup plus, et comme on avait des C3 pour aller loin avec le haut, on avait le meilleur des deux mondes !
SLU : Revenons à On-Off. Comment t’y es-tu pris pour que Patrick Clerc et José Tudela craquent pour un système modulaire allemand
Didier Lubin : Ils sortaient aussi d’un système modulaire Turbosound et il faut se souvenir que le line-array ne faisait pas l’unanimité dans un certain nombre d’applications. Souvenons-nous aussi du mythe qui a entouré son arrivée, c’était un peu le système ultime qui envoie le son à 300 mètres… Il y avait une partie de fantasme sur les possibilités offertes par ce procédé.
Aujourd’hui on s’en sert beaucoup mieux et surtout on en met beaucoup plus qu’au début où une petite ligne était censée remplacer plein de boîtes classiques. On a aussi eu avec la chance qu’On-Off soit le prestataire de Matthieu Chédid, M donc, et que ce dernier explose artistiquement à ce moment-là. Ca jouait super bien, c’était très bien mixé et le C4 dans des salles moyennes ou grandes comme des Zénith sonnait vraiment bien. Tout le monde était curieux de savoir ce qui faisait ce son-là.
SLU : Quel sub était utilisé avec les C4 ?
Didier Lubin : Le B2. Le système type était un C4 top, un C4 Sub qui était en fait l’élément grave et le B2, un double 18” en montage passe-bande. Malgré son âge on continue à vendre du C7, une enceinte pavillonnée et coaxiale. Un 15” en charge reflex et un moteur 1,5”. Elle plait toujours autant pour des petites salles et des installations de jauge modeste. On nous la demande encore car elle est introuvable en occasion, personne ne veut s’en séparer. Les clubs chinois en raffolent.
Le succès se construit avec du multipli et de la patience
SLU : A part le couple Multidiff et On-Off, qui vous a suivi sur la gamme modulaire ?
Didier Lubin : Il y a eu Eurolive, Lys, Dream Vision, Seco qui a fait pas mal d’émules et notamment un grand nombre d’orchestres de bal du sud-ouest qui ont adoré le C4. Dream Vision travaillait avec Patrick Sébastien et avec l’orchestre de René Coll qui tournait avec lui. Ils ont donc largement fait connaître ce système.
René est décédé mais l’orchestre continue avec Sébastien avec qui la complicité est totale puisque nombre de ses compositions ont eu lieu après les balances à même la scène avec les musiciens.
SLU : Arrive pourtant le moment où le line-array devient urgent j’imagine. Est-ce une demande émanant de France ?
Didier Lubin : Non, pas forcément de France. Il y a eu une demande en Allemagne émanant d’un client de d&b, Neumann & Müller, une énorme boîte spécialisée dans l’événementiel qui a simplement mis noir sur blanc son cahier des charges. Ils ont demandé un « pseudo » line-array de sorte à pouvoir en mettre des petites comme de grosses quantités.
Outre ce qui allait devenir le Q1 ils ont défini à quelques détails près le Q7 qui est le point source de la série Q et ont inspiré le Q10 qui ouvre un peu plus. Ils ont proposé à d&b un bon de commande de 400 boîtes. Ajoute à ça la demande du marché et c’est ainsi qu’est née en 2003 la série Q, polyvalente, parfaite pour les petites à moyennes salles et assez facile à rentabiliser. Cela a été un gros succès.
SLU : Pourquoi un « pseudo » line-array pour le Q1 ?
Didier Lubin : C’était un vrai line-array mais avec la particularité d’avoir un meilleur couplage en mettant de l’angle entre les boîtes qu’en restant à 0° et ce à cause du front d’onde torique généré par le guide d’onde. Il n’est pas cylindrique.
SLU : Impossible donc d’aller loin…
Didier Lubin : Cette enceinte est un compromis. Si tu essaies de coupler à 0°, tu génères des interférences, presque autant que lorsque tu courbes trop des line-arrays qui ont un front d’onde cylindrique.
La solution est venue de la pression acoustique très importante apportée par les composants modernes qui l’équipaient et qui rendait moins indispensable le couplage pour avoir du SPL.
Ajoute à ça le fait qu’en linéarisant les défauts de la membrane et la compression thermique on obtenait un produit performant. On a souvent parlé du son d&b comme très compressé. C’est tout l’inverse, on exacerbe la dynamique et c’est toujours ce qui a caractérisé la marque. Il n’y a pas une puissance monstrueuse dans les boites, mais une dynamique monstrueuse.
SLU : Tu nous as décrit d&b comme une boîte de matheux…
Didier Lubin : C’est complètement ça. J’ai aussi fait des études et du son avant d’en vendre et je sais qu’une approche empirique n’est absolument pas suffisante. Il n’empêche que quand je suis arrivé chez eux, on ne m’a parlé que de maths, de calculs et de simulations : Matlab à tous les étages. Je me souviens d’avoir mixé un festival de jazz en Allemagne sur des prototypes de Q1 déjà très aboutis avec Matthias Christner à mes côtés qui tenait les retours et surtout un ordinateur sur ses genoux.
Toutes mes corrections liées à des sons particuliers, à des situations spécifiques lui ont servi à améliorer le fonctionnement dynamique du système. Il rentrait directement les paramètres pour pouvoir dès le lendemain reconfigurer les presets. Il a fait ça avec d’autres styles musicaux, rock, chant, classique de telle sorte à optimiser le fonctionnement du Q1.
SLU : Est-ce que la puissance apparente des enceintes d&b ne vous a pas joué des tours, j’entends par là poussé des gens à sous-dimensionner les systèmes ? J’ai vu Jamie Cullum au Zénith de Paris il y a quelques années en Q1 et B2 et cela avait été assez dur…
Didier Lubin : Exactement. J’ai le même exemple dans des Zéniths du sud de la France. On a aussi fait des installations qui fonctionnaient mais on était à l’extrême limite du système.
Quand on met trois Q1 par côté ça marche, mais quand on veut faire du rock avec de belles guitares, ça manque de corps.
En revanche, si tu mesures, tout est là y compris 139 dB de pression. On a mis 5 ans à convaincre les décideurs de cette salle aux 3 Q1 d’ajouter deux têtes par côté, 5 ans ! On a d’ailleurs fini par couper la poire en deux et en ajouter une seule pour parvenir à nos fins
Petite conclusion…
Fin de cette première partie modulaire et Q sentant bon l’électronique chaude, les bobines excitées et marquant l’arrivée d’un nouveau nom dans le touring mondial.
On vous propose la suite « Vous avez aimé le torique, vous allez adorer le cylindrique » dans quelques jours, le temps de laisser reposer vos oreilles. Au programme le J, le V, quelques mots sur l’Y, le D80, le futur de d&b et surtout un début de réponse sur ce qui fait que le son allemand a fait tellement de progrès ….