Dushow recherche un(e) technicien(ne) Parc Lumière – Roissy (95)

Rattaché(e) au responsable de Parc Lumière, au sein d’une équipe de 16 personnes, vous aurez la mission de préparer, entretenir, réparer le matériel de prestation…
Ce poste requiert un BAC+2 spécialisé lumière avec une expérience professionnelle.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

Offre d’emploi postée sur SLU

FREEVOX recherche deux Attachés Commerciaux Secteur Paris IDF

Freevox, distributeur en France des marques JBL, Vari Lite, Soundcraft, Green Hippo, Arkaos, Starway…, recrute en CDI deux attachés commerciaux sur le secteur Paris IDF :

  • Un poste pour développer ses marques auprès des revendeurs
  • Et un autre poste attaché aux prestataires.

Cliquez sur l’image des annonces ci-dessous pour y accéder :

1er poste : Attaché commercial Revendeurs

2ème poste : Attaché commercial Prestataires

 

Offre d’emploi

APG France recherche un Ingénieur technico-Commercial H/F

APG France, fabricant français de systèmes de sonorisation professionnelle, filiale du groupe français ACTIVE AUDIO, recherche un ingénieur technico-commercial pour développer et animer le réseau national des prestataires et installateurs partenaires APG, gérer le suivi d’affaires, Assurer la promotion de la marque lors de salons, démonstrations, journées de formation, etc.

Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

Avec un décor en étoile et un design de Mark Cunniffe

La tournée de Robbie Williams se dessine avec des IntelliPix-XT Ayrton

Tout au long de l’été, la dernière tournée européenne de Robbie Williams sillonne le continent d’est en ouest et sera couronnée début septembre par deux spectacles dans les villes russes de Saint-Pétersbourg et Moscou. Pour cette tournée qui complète le 11e album studio de Robbie Williams, The Heavy Entertainment Show, la production reflète la nature de l’artiste et de l’album, mélange l’outrance totale avec un spectacle percutant dans une atmosphère impertinente, bruyante et fière de l’être.
Dans un décor étincelant en harmonie avec la star bouillonnante, le concepteur d’éclairage Mark Cunniffe, a choisi d’utiliser 200 projecteurs à matrice de led Ayrton IntelliPix-XT pour délimiter l’avant de la scène, qui, par ailleurs, est en forme d’étoile.

Des IntelliPix-XT d’Ayrton délimitent la scène en forme d’étoile de la tournée The Heavy Entertainment Show Tour de Robbie Williams © Robbie Williams Management

Mark Cunniffe : « L’un des principaux problèmes posés par les spectacles en stade est que 50% à 60% du spectacle se déroule en plein jour, avant le crépuscule, qui n’arrive que tardivement. Plus on est au nord de l’Europe, et plus le soleil s’attarde. Pour nous, c’est donc important d’avoir un spectacle visuel pour la première partie du show autant que pour le passage à l’obscurité totale.
Tant pour l’éclairage que pour l’écran, je voulais que ça marche en plein jour et j’ai cherché une source puissante à base de pixels avec un impact vraiment sérieux, et l’IntelliPix-XT le fait parfaitement. » « Je voulais qu’il n’y ait aucune séparation entre la mise en scène et l’éclairage. En installant les IntelliPix-XT à l’avant des podiums du groupe, de la scène principale et de l’avant-scène en forme d’étoile, je peux clairement délimiter les trois plans de scène et harmoniser l’apparence générale du spectacle. »

L’IntelliPix-XT a été développé à partir de l’IntelliPix-R d’origine et fournit six fois plus de puissance grâce à ses neuf sources à led RGBW multipuces à haute puissance commandées indépendamment, qui émettent des faisceaux étroits de 2° grâce à leur optique de 126 mm de diamètre.
Ils sont configurés en matrice de trois par trois avec un pas de pixels de 175 mm, et on peut les aligner avec précision pour former des assemblages très complexes qui fournissent des effets d’éclairage 3D. L’alimentation dotée d’un rendement supérieur à 95% permet à l’IntelliPix-XT de fonctionner en continu à pleine puissance sans aucune baisse de performance.

Mark Cunniffe n’avait jamais utilisé l’IntelliPix-XT auparavant. Son choix illustre donc sa grande confiance dans la marque Ayrton : « Je cherchais un faisceau parallèle vraiment lumineux pour accentuer et définir franchement le bord de scène en forme d’étoile. Clairement, c’est un symbole visuel essentiel à la personnalité du spectacle.
On a considéré d’autres sources à LED, mais elles étaient beaucoup plus de type Wash, ce qui rendait cette netteté et cette précision difficiles à obtenir. Au contraire, l’IntelliPix-XT est beaucoup plus un projecteur beam et il fournit la « ponctualité » nécessaire, en particulier dans un spectacle de stade qui nécessite beaucoup de LED. Et ils ont marché à merveille ! »

Intellipix-XT vue arrière. Il reste semi transparent et surtout, il reçoit une lyre d’accroche qui autorise toutes les fantaisies de configuration.

Ce n’est pas seulement la luminosité et la clarté qui a impressionné Mark Cunniffe : « J’aime particulièrement la configuration de pixel mapping de l’IntelliPix-XT. La beauté de cette fonctionnalité est qu’on a neuf cellules distinctes pour le mapping, qui, multipliées par 200 unités, donnent beaucoup de pixels à actionner, mille huit cents en tout.
En les mappant, il est facile de les faire correspondre avec d’autres produits. Avec eux, je gère beaucoup de contenu vidéo, mais je peux aussi utiliser beaucoup d’autres effets de pixel mapping », explique-t-il

Intégrés dans un spectacle scénique et lumineux aussi dynamique, les IntelliPix-XT ont plus que démontré leur énergie et Cunniffe est enthousiaste quant à leur performance : « Les IntelliPix-XT participent à la signature du spectacle et sont utilisés sur près de la moitié des vingt chansons.
Entre temps, je les utilise à 20% comme pour délimiter les bords de la scène en forme d’étoile. J’ai été vraiment impressionné par ces projecteurs, leur puissance lumineuse, le pixel mapping et leur flexibilité. Je les utiliserai à nouveau sans aucune hésitation. » Pour la tournée The Heavy Entertainment Tour de Robbie Williams, les 200 IntelliPix-XT ont été fournis par la société de location Neg Earth Lights.

Plus d’infos sur le site Ayrton et sur le site Axente

 

A Glastonbury

CHIC se paie du Good Times avec Allen & Heath

Le groupe le plus funky, Chic et Nile Rodgers ont enflammé la scène Pyramid en employant la dLive S d’Allen & Heath. Avec le support de F1 Sound, John Ryan le régisseur son et ingé face de Chic a employé une S7000 connectée en FibreACE au DM48 MixRack. Marco Della Torre a mixé les retours sur la même surface avec un DM48 en MADI pour enregistrer le show.

John Ryan, l’ingé son façade de Nile Rodgers et de Chic, le groupe faisant danser le monde depuis bientôt 40 ans, et pas peu fier de sa dLive !

John Ryan qui mixe Chic depuis bientôt 13 ans affirme : « Dès le moment où je l’ai allumée, j’ai tout de suite su qu’on allait être potes avec la dLive. Ce système de mixage a fait la preuve de sa rapidité et simplicité de mise en œuvre permettant de mixer quasi immédiatement, quelque chose de très fréquent en festival où les balances sont rarement possibles.»
« Les fonctions de base de la console sont très faciles à trouver sur la surface, les boutons et codeurs des fonctions assignables sont là où l’on s’attend à les trouver, de même que les 36 faders totalement programmables et divisés en 3 banques et 5 layers. Les plugs de bord sonnent très bien, le menu est accessible, logique, et tout ce qu’il est nécessaire de visualiser sur chaque voie est clairement affiché sur les deux écrans tactiles. »

La scène Pyramid telle que la voit John Ryan derrière sa console.

« Pour les jours de découverte, un bouton d’Aide est prévu. La gestion d’une voie et ses assignations est quelque chose de rapide, intuitif et très fiable. Cela apporte un confort et une puissance de travail appréciables en phase de constitution des layers, spécialement lorsqu’on souhaite garder quelques voies stratégiques -à la surface- et cela par chanson, évitant de devoir le faire manuellement à chaque changement de snapshot. La qualité du rendu, la puissance de calcul et la latence quasi absente vous donnent l’impression d’avoir retrouvé votre table analogique. La dLive est désormais en tête sur notre rider en tant que console de face.

Marco Della Torre, la talent et la bonne humeur transalpine à la « cour » du roi Nile Rodgers.

Marco Della Torre en charge des retours ajoute : « Cela fait des années que j’emploie des consoles numériques et je pense pouvoir résumer la dLive en trois points: simple, compacte et connectée. Il ne faut pas plus de deux minutes pour passer en revue et mémoriser les fonctions accessibles sur la surface et ensuite commencer à mixer de l’audio.
Tout ce dont on a besoin est immédiatement accessible sur une surface de taille très raisonnable, quelque chose de très important aux retours. Nous sommes toujours obligés de courir après les desiderata des artistes et avoir accès très vite à toutes les fonctions disponibles est un plus.

Un des moments forts du show, la montée d’une partie du public sur scène.

La dLive est aussi très légère, ce qui ne gâche rien. J’aime aussi le fait de pouvoir changer de protocole réseau comme par une simple manipulation de matrice point à point et ce, sans consommer les ressources de la surface.
Il suffit d’insérer les cartes voulues, d’affecter les voies et c’est fait ! Je ne connais pas d’autres marques offrant une telle fonction.
Le son ? Pas de problème, ça sonne ! »

D’autres informations sur :

 

Du 20 au 23 mai

Showlight 2017, congrès de l’Eclairage Scénique à Florence

Organisé tous les 4 ans dans un pays différent, Showlight qui fêtera prochainement son 30e anniversaire, se tiendra cette année du 20 au 23 mai en Italie avec un programme de conférences, de démonstrations, de visites guidées des lieux emblématiques de la ville et une surface d’exposition des entreprises du monde de l’éclairage scénique. Pour l’édition 2017, les organisateurs ont choisi Claypaky comme sponsor principal de l’événement qui se déroulera au Palais des Congrès de Florence.

Le Palais des congrès de Florence © Firenze Fiera S.p.a

Des conférences et une série de présentations sont au cœur de « Showlight » ; elles seront données par des intervenants d’exception et centrées sur le thème de l’éclairage de spectacle, de grands évènements, de télévision et cinéma, architecture et parcs à thèmes. Autour de la conférence gravitent des activités secondaires telles qu’une surface d’exposition avec près de 40 entreprises du secteur, et un programme de visites guidées des lieux intéressants de la ville de Florence.

Florence

“Showlight” a toujours été un rendez-vous incontournable surtout pour les éclairagistes du monde anglo-saxon et du nord de l’Europe. Le secret d’un tel succès réside dans la formule de l’évènement : il s’agit avant tout d’un congrès qui met en avant des questions d’intérêt et d’actualité pour les opérateurs de l’éclairage ; ces questions sont choisies avec soin par le comité organisateur. Les intervenants sont tous des experts de haut niveau et leurs présentations sont réalisées de façon professionnelle et concise, chacun disposant de 20 minutes de temps de parole, un rythme intéressant qui laisse la place à une grande variété de sujets. Toutes les conférences sont données en anglais.
“Showlight” représente aussi une opportunité unique de rencontres entre professionnels du monde entier. Les conférences sont en effet agrémentées de pauses durant lesquelles les participants sont invités à circuler dans les espaces communs pour échanger leurs expériences. Les pauses-café et pauses buffet se dérouleront à l’intérieur de l’espace d’exposition, adjacent à la salle des congrès. Par la volonté des organisateurs, tous les stands de cet espace d’exposition sont identiques en surface, l’objectif étant ici de favoriser les échanges et de proposer des solutions techniques, contrairement à un salon traditionnel centré sur les produits.
L’inscription à Showlight est payante. Il existe différentes formules : participer à toutes les conférences, s’inscrire pour à une seule journée, tarif étudiant, etc.

Le programme de conférences

Eclairagistes, directeurs de photographie mais aussi architectes, les intervenants, tous des experts en éclairage scénique ayant réalisé récemment des spectacles ou des projets de renommée internationale. Ils partageront leurs expériences, leurs solutions techniques ou bien présenteront les nouvelles technologies disponibles. 

Voici la liste des orateurs et leurs sujets de conférence

  • Aldo Visentin : Partage son expérience d’éclairage des tournées d’Andrea Boccelli
  • Colin Ball : Ce concepteur lumière montrera comment il utilise des techniques d’éclairage de théâtre et de cinéma pour allumer de nombreux bâtiments, y compris la Tour de Londres et le Palais de Westminster.
  • Declan Randall : Declan parlera de son expérience de scénographe et concepteur lumière de Sister Act à Johannesburg.
  • Amy Mae Smith : Amy a débuté sa carrière de Lighting Designer sur “Sweeney Todd on Shaftesbury Avenue”, pour laquelle il a reporté le prix des Illumination Awards en 2016 dans la catégorie comédies musicales.
  • Henk van den Geest : Henk expliquera les problèmes liés à l’utilisation des leds pour éclairer des œuvres d’art fragiles, telles que les peintures de Van Gogh, dans les galeries d’art, tout en traitant avec les décideurs sans expérience technique nimé par des soucis d’économies d’énergie et de limitation des budgets d’investissement.
  • Jeff Ravitz : Jeff parlera de l’éclairage de la tournée actuelle Bruce Springsteen / E Street Band et des défis de la conception d’un show qui doit également fonctionner pour la télévision.
  • Mikki Kunttu : Mikki parlera de ses aventures d’éclairagiste au Danish Royal Ballet.
  • Philip Norfolk : Philip expliquera comment fonctionne le Soleil et pourquoi le ciel est bleu, tout en abordant la Fusion nucléaire et d’autres histoires de photons …
  • Simon Corder : Simon a été convoqué à Singapour pour concevoir l’éclairage du premier zoo nocturne du monde. Attendez-vous à écouter des contes de tigres et d’éléphants dans une forêt tropicale, et à découvrir comment ils réagissent aux leds!
  • Luc Peumans : Le designer belge, spécialisé dans les grands projets d’éclairage présentera un document intitulé comment peindre avec la lumière
  • Al Gurdon : Al est également spécialisé en éclairages de spectacles à grande échelle tels que les MTV Awards et la mi-temps du Super Bowl. Il nous donnera un aperçu de son approche des grandes manifestations.
  • Andreas Huber : Andreas, qui travaille pour Osram, dit que dans notre industrie, il y a déjà beaucoup de curiosité, mais en même temps une certaine confusion quand on parle du mot «laser». Ce type de source de lumière qui a un énorme potentiel, est déjà impliqué dans plusieurs projets de projecteurs
  • Durham Marenghi : Durham se concentrera sur l’histoire remarquable de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Rio, et les défis présentés par un budget beaucoup plus petit que celui de Londres en 2012, avec un nombre limité de points d’accroche et aucune possibilité de répétitions.
  • Frieder Weiss : Frieder un spécialiste de la projection d’image interactive nous parlera des effets de pixel mapping commandés en infra-rouge par les artistes sur la scène d’un bateau de croisière.
  • Isabel Nielen : Isabel nous expliquera comment éclairer un concert dans une vallée hollandaise en utilisant des Lasers au lointain pour souligner des objets.
  • James Simpson : James parlera de son travail au Royal Opera House avec l’utilisation de la réalité virtuelle pour faciliter le processus de conception afin de planifier et créer de meilleures productions
  • Karl Taylor : Karl donnera un bref aperçu de son travail consacré à l’utilisation des éléments les plus insolites qui créent la magie du théâtre. Après le passage de l’interprétation d’un concept à l’ingénierie d’une solution, Karl utilisera des anecdotes et des exemples pour aider à démystifier le processus d’élaboration des idées.
  • Paul Russell : Paul nous racontera son utilisation de bougies au Globe Theater, au Sam Wanamaker Playhouse, et aussi au Farinelli dans le West End.
  • Phil Meheux : Directeur photo, ancien Président de BSC et honoré de la plus haute distinction de l’ASC, Phil a éclairé les films Casino Royale, Goldeneye, The Long Good Friday, The Mask of Zorro, Smurfs 1 & 2. Il a travaillé avec succès le passage du film au numérique.

Claypaky, sponsor principal de l’événement

Pio Nahum, CEO Claypaky explique :
“Notre entreprise a toujours soutenu “Showlight” lors des dernières éditions parce que nous le considérons comme un évènement fondamental pour le développement de la culture de la lumière dans le monde du spectacle. C’est précisément grâce à des évènements tels que « Showlight” que, dans le monde anglo-saxon, le métier d’éclairagiste est devenu une profession qualifiée, reconnue et bien rétribuée.
Une initiative comme “Showlight” est avant tout une opportunité de développement professionnel pour ceux qui travaillent dans le secteur mais il s’agit aussi d’un évènement qui encourage et qui qualifie la profession.
En outre, du point de vue de Claypaky, ADB, Osram et des entreprises comme les nôtres, le professionnalisme dans notre secteur offre davantage d’opportunités de faire apprécier la valeur ajoutée de la qualité des performances de nos produits”.

Plus d’informations sur le site Showlight et pour les produits Clay Paky sur le site Dimatec

A l’Université de Manchester (GB)

Le Centre Martin Harris se dote d’un éclairage ETC à économie d’énergie

Situé au cœur du campus de l’Université de Manchester, le Centre de Musique et d’Art dramatique Martin Harris a fait l’objet d’une rénovation importante, comprenant l’installation d’un système d’éclairage de production à la pointe de la technologie comprenant un pupitre, des projecteurs à LED et des gradateurs ETC, et un éclairage GDS pour l’auditorium, le tout fourni et installé par Stage Electrics.

Cosmo Rodewald Concert Hall

Lieu artistique de grande importance pour le nord-ouest de l’Angleterre, le Martin Harris Centre offre aux étudiants un espace idéal pour étudier et se produire, accueillir de nombreux musiciens et acteurs professionnels, et des auteurs primés. Il offre un excellent espace pour le théâtre contemporain et classique, les événements musicaux et la comédie,
Ce projet a été rendu possible grâce à un financement important de la Faculté des lettres. Il fait partie d’une initiative qui s’étend à l’ensemble du campus et soutient l’engagement de l’Université en faveur de la durabilité environnementale. Il a connu une refonte complète de l’éclairage de la salle de concert Cosmo Rodewald et du John Thaw Studio Théâtre.

Extérieur du Centre Martin Harris

Fournisseur historique de l’Université, Stage Electrics a été chargé de concevoir, spécifier et installer un système d’éclairage complet pour les deux salles polyvalentes. Karl Spencer, responsable des services techniques du lieu, a travaillé en étroite collaboration avec Rob Beamer et Karl Formstone de Stage Electrics pour s’assurer que la solution choisie et installée soit la bonne.
« Dans ce projet, le rendement énergétique était un facteur déterminant, mais il y avait d’autres points à considérer aussi, comme la flexibilité », explique Rob Beamer.
« Le lieu accueille beaucoup de concerts classiques où les niveaux de lumière maximum sont critiques, tandis que pour l’éclairage des représentations dramatiques, par exemple, c’est le rendu des couleurs et leur capacité de mélange qui est important. Pour les commandes de puissance, la place était comptée, il a donc fallu garder cela à l’esprit aussi. »

La solution complète, précisée suite à de multiples démonstrations partagées entre Stage Electrics et l’Université, comprend une console Ion® avec deux fader wings, un système de contrôle de puissance Unison Paradigm®; des gradateurs Sensor® avec des modules ThruPower, et un ensemble de projecteurs ColorSource® PAR, Source Four® LED Series 2 Lustr® et Daylight HD ainsi qu’un système complet et ultra-moderne d’éclairage de salle de GDS.

John Thaw Studio Theatre

Rob Beamer rajoute : « Nous avons pris beaucoup de temps pour faire cela correctement. Le défi consistait à offrir une solution d’éclairage polyvalente et économe en énergie permettant d’optimiser l’expérience tant pour l’interprète que pour le public, sans compromis sur la qualité. Et je pense qu’on a réussi ».
Quant à Karl Spencer, chef des services techniques du centre Martin Harris, il a déclaré : « Dans le cadre de ce vaste projet d’éclairage, nos espaces ont été convertis aux LED à économie d’énergie, aussi bien pour l’éclairage des spectacles que pour l’éclairage des salles. Le résultat final est excellent et nos artistes et notre public apprécient déjà l’amélioration de l’éclairage. L’installation nous offre une solution d’éclairage flexible, efficace et durable qui sous-tend la politique environnementale de l’Université. »

D’autres informations sur le site ETC

Au Zénith de Toulouse - 2e partie

Jean-Philippe Bourdon et Les “Enfoirés”. Le contrôle du navire

En débarquant au Zénith de Toulouse pour le show des Enfoirés nous ne pensions pas recevoir un tel accueil du capitaine des lumières, Jean-Philippe Bourdon. Sa sérénité est impressionnante, son expérience qu’il partage aisément un régal. Nous poursuivons notre interview en régie pour aborder la programmation et le contrôle.

Clin d’œil à la future campagne électorale ? Cette parodie surjouée par Patrick Bruel et Michèle Laroque au sommet d’une démagogie délirante évite les écueils d’un bleu-blanc-rouge trop tranché pour une belle harmonie ivoire, lilas et corail.

A la régie, entre les deux GrandMA2 trône une pile d’écrans de contrôle et de pupitres ; une assistante recale les conduites, les opérateurs s’affairent aux nouveaux tableaux du soir. Dans un va-et-vient continu, les graphistes chargent le média-serveur Smode qui gère seul les dizaines d’écrans led en fond de scène. Nous poursuivons notre causerie.

SLU : Concrètement comment passes-tu de la conception à la réalisation ?

Jean-Philippe Bourdon : On récupère la modélisation 3D de la salle, quand elle existe, le plan du plateau et les bases des décors, puis je dessine l’implantation entièrement sur Wysiwyg, en modélisant simplement les éléments scéniques. C’est surtout pour bien envisager les espaces, trouver les bons angles d’éclairage, être sûr d’éviter les écrans vidéo…. J’essaie de ne pas me bloquer sur la faisabilité des emplacements de projecteurs.
On en parle avec Yannick Esnault, mon chef électro. On échange sur les solutions d’accroche, le temps de montage. Il m’aide ainsi à passer du rêve à la réalité. On se connaît bien et depuis longtemps. Nous travaillons souvent ensemble. Les descriptifs de scénographie sont arrivés en novembre et j’ai commencé à y réfléchir il y a deux mois (le montage des Enfoirés s’est déroulé les 16 et 17 janvier derniers, NDLA).

Apparition soudaine de quatre bonhommes « highlight », cousus de leds, qui prendront la relève des poursuiteurs pour cette scène dans le public.

SLU : Tu dessines toujours sur Wysiwyg ?

Jean-Philippe Bourdon : Maintenant, ça devient compliqué d’avoir des dispos sur les grandes salles plusieurs jours avant les opérations. Pour les concerts comme ceux de Taratata avec Nagui, on encode tout sur Wysiwyg, avec juste une journée de recalage. Ça remplit son office pour des shows graphiques, bien préparés, avec peu de décors. Dans un théâtre, c’est plus compliqué, car on ne dispose pas du rendu sur les matières et les artistes… mais je dessine quand-même le plan de feu sur Wysiwyg qui est vraiment mon outil de travail, et celui de mon équipe. Il évolue bien, il y a régulièrement de nouvelles fonctions… mais c’est un outil hors de prix, surtout pour les techniciens.

Jean-Philippe Bourdon pendant les répétitions

SLU : Tu t’impliques beaucoup dans la technique ?

Jean-Philippe Bourdon : J’ai des chefs de poste ; on travaille vraiment ensemble, tout le temps. Mon chef électro Yannick, mon opérateur Cédric Parent et d’autres. J’en vois certains plus souvent que ma femme ! J’aime bien comprendre ce qu’implique mon plan, les limitations, les accroches, même le patch… Je ne suis pas opérateur GrandMA, mais on choisit avec Cédric les modes DMX des projecteurs à utiliser et la façon dont on remplit les univers DMX…

Cédric Parent : Ce dialogue nous permet d’économiser du temps d’encodage par la suite, et de simplifier la régie. Ici on a quand même six NPU plus un spare, 16053 paramètres dans la console et 43 lignes DMX… Ça fait peur comme ça mais on consomme beaucoup de lignes avec les MagicBurst (et aussi avec les MagicPanel-FX. NDLA). On s’est offert le luxe de les contrôler sur 203 canaux (sourire), ce qui fait deux machines par univers.

Les switchs Luminex Gigacore et la baie de NPU en passerelle, à l’aplomb de la scène.

Le réseau est très simple, Yannick a fait tirer une fibre de la régie jusqu’au milieu des passerelles et il y a installé le rack de NPU. Tout le reste de la distribution est en DMX. Il n’y a qu’en régie qu’on a un peu de câbles RJ45 et des switchs Luminex pour les consoles, ainsi que derrière les NPU. (Dans cette configuration, comme souvent en télé, l’alimentation secteur des projecteurs et leurs datas partent du grill, les blocks étant répartis dans les passerelles, au plus près des ponts, NDLA).
D’un point de vue plus technique nous avons deux GrandMA2 en régie gérées par Cédric El Ghamrawy et moi-même et un média-serveur Smode avec des graphistes sur leurs ordinateurs. Les deux consoles sont en réseau full-tracking. Je gère toute la lumière et je construis toutes les séquences, avec l’aide de mon collègue pour du re-patchage en live ; il assure aussi le test des machines ou encore le clonage des effets et des séquences.
Ensuite, une fois les vidéos créées et validées par les graphistes, elles sont injectées dans le Smode, adaptées ou transformées suivant les configs du mur de leds et des tableaux. Enfin Cédric programme le déclenchement des médias dans sa GrandMA en injectant son programmeur dans les séquences que j’ai construites, ou en fabrique d’autres. Cela me permet à l’envoi d’être parfaitement raccord puisque mes cues contiennent toutes les informations lumière et vidéo synchro.”

SLU : Vous étiez à l’aise avec deux nuits seulement d’encodage pour toutes ces machines ? (Sept shows des Enfoirés sont prévus du mercredi au lundi, seuls les trois derniers sont enregistrés et serviront de trame pour l’émission. Les artistes se partagent la scène suivant leurs disponibilités, il y a donc au final des dizaines et des dizaines de tableaux différents, NDLA)

Jean-Philippe Bourdon : C’est court, mais la programmation n’est pas figée. Ici il y a du changement tous les jours, des artistes ou des chansons qui s’ajoutent. Dans ce grand laboratoire, le dernier spectacle ne ressemble plus du tout au premier. On encode constamment pendant les répétitions et les balances.

Le poste de pilotage de Jean-Philippe Bourdon, sa console Zero88 sous la main, l’extension de la GrandMA à portée, et une multitude d’écrans de contrôle sous les yeux.

SLU : Quelle part de contrôle as-tu pendant le show ?

Jean-Philippe Bourdon : C’est devenu une habitude, je laisse mes opérateurs se consacrer aux effets et à la musique. On a une remote en commun (une GrandMA2 Fader Wing, NDLA) qui suit les pages de la console, et une console trad, toujours reliée à la GrandMA, avec laquelle je gère les faces, les contre-jours, le public…

La régie lumière. A droite, Eve Ledunois monte la garde devant les écrans, Jean-Philippe à sa gauche surveille la scène, tout comme Cédric Parent et Serge Blin.

Je contrôle le découpage des tableaux, et ils sont sur le rythme musical. Nos rôles n’interfèrent pas, on essaie de garder notre esprit – et nos âmes – focalisés sur scène. D’ailleurs on a une tradition avec mes opérateurs, celle de ne pas porter d’intercom, sauf urgence, pour rester dans notre histoire et nous consacrer exclusivement à notre lumière.
On s’extrait ainsi des multiples tops de la régie et des conversations de la réal. J’ai toujours une assistante à l’écoute de tout, avec sa conduite, qui filtre et fait le lien. Pour cette opération, comme sur d’autres, c’est Eve Ledunois qui m’assiste.

Jean-Philippe Bourdon utilise l’extension MA-Wing sur certains tableaux, où la décomposition des faces est primordiale.

Cédric Parent : J’ai une console volontairement simple, avec un titre par page. Je garde toute ma construction de titres sur des faders ou des boutons séparés, ainsi que les effets. Cela me permet de tout modifier à la volée, avec la sélection des machines en accès direct. Sur une seule cue-list ce serait trop long et je risquerais de faire une fausse manipulation. On est aussi dans un environnement très fluctuant, les titres changent souvent, la conduite évolue. J’ai ainsi davantage de souplesse. Et puis j’adore le côté vivant, musical, avec tout un tas de flashs et de go à envoyer.

SLU : Jean-Philippe, en repensant à tous tes projets, tu as une fierté particulière ?

Jean-Philippe Bourdon : C’est sûr que Taratata fait partie de mon histoire. C’était unique à l’époque, on travaillait sans contraintes. On ne pourrait plus trop le faire aujourd’hui, les émissions appliquent toutes les mêmes recettes, en restant dans les ornières des anglo-saxons.

SLU : Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Jean-Philippe Bourdon : Je n’ai pas encore programmé ma retraite (rire) ! Ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais considéré que mon métier était de faire de la télé, mon métier c’est faire de la lumière. Je suis curieux de tout, j’essaye de travailler dans plein de domaines, de l’architectural au concert, même si la télé reste ma principale activité. Après bien sûr il y a des cahiers des charges à intégrer, mais c’est toujours le même principe, il faut adapter sa vision pour le spectateur, qu’il regarde au travers d’une télé, un écran de cinéma ou une scène de théâtre. Et dans les deux premiers cas, tu ne peux pas ignorer la caméra, c’est cet outil qui restitue tes intentions au public.

Loin de faire de la simple figuration, les MagicDot-R osent la comparaison avec les Pointe et les BMFL, dans cette configuration on a peine à les différencier.

Aujourd’hui j’ai envie de changer d’univers, de faire plus de fictions par exemple, de travailler pour le cinéma. Les passerelles entre nos deux mondes n’existent pas mais je m’accroche. Ce qui est intéressant c’est l’inversion des rôles, je redémarre une carrière, je participe à des courts-métrages, des premiers films… Je suis d’ailleurs les traces de ma fille qui est réalisatrice. Elle va peut-être m’employer… (rire) !
C’est bien de se retrouver dans des situations où l’on est moins à l’aise. Le cinéma est un domaine moins familier, je cherche, je doute. En fait je ne suis jamais complétement à l’aise, je ne dois pas être si doué (sourire). À chaque fois que l’on change de contexte, ça change tout en fait… Tu crois pouvoir reprendre tes réglages et les mêmes projecteurs d’un projet à l’autre mais tu n’obtiens pas deux fois le même résultat. Le photon est anarchique… C’est ça qui est passionnant, ce trac et cette angoisse avant de réussir.”

Un homme à la lumière

Durant notre entretien le public est monté à bord. Le show des Enfoirés se vit en famille, comme une soirée de fête. Les lumières de salle s’éteignent, il est temps de laisser Jean-Philippe Bourdon et son équipe à leur quart, complices et sereins.

Le show commence en régie après une longue vidéo Best-off des années précédentes

Le spectacle est d’une durée surprenante, durant cinq heures, les tableaux s’enchaînent doucement. C’est une lente croisière entre de grandes envolées où la troupe des Enfoirés s’ébat dans l’immense décor, et des passages chantés plus intimistes, auxquels succèdent des intermèdes bon enfant quelque peu improvisés, pour laisser les machinistes débarrasser le plateau, avant de voir un artiste enchaîner quelques titres phare de son répertoire.
Les fans ne s’impatientent jamais, ils profitent de ce spectacle comme d’une immense répétition, avec ses mises en place un peu longues. Les erreurs de dialogues et les approximations font partie du charme, surtout quand l’humour involontaire en surgit.
L’important après cette semaine de show sera de pouvoir proposer un spectacle rôdé qui se verra, par la grâce de la télévision, expurgé de toute baisse de rythme. Au sein de ce paquebot de l’humour et de la chanson, certains artistes se révèlent particulièrement efficaces, par leur énergie et leur charisme. C’est le cas de Mickael Youn et Patrick Bruel, ou encore de Tal et Jean-Louis Aubert qui font résonner les titres de Michael Jackson et Téléphone jusqu’en haut des gradins.

Un des plus beaux tableaux, bleu comme la dernière des nuits, c’est le jeu des douches sur les chanteurs qui amène l’émotion finale.

Dans ces conditions, Jean-Philippe Bourdon n’essaie pas de contenir sa lumière tout au long de la soirée. Il va accompagner et nourrir chaque tableau individuellement, avec toute la masse de ses projecteurs, veillant à remplir les axes des dix-sept cadreurs de l’émission. Son traitement des artistes est surprenant pour ceux habitués aux concerts « live ».
Pour rentrer dans les marges des capteurs numériques des caméras, les faces, effectuées par les poursuites, sont volontairement tamisées, et toujours ajustées au plus près, en fonction de l’ambiance et de l’importance de l’acteur. Résultat de cette précision, à l’écran les visages sont toujours parfaitement éclairés et lisibles ; derrière eux les décors resplendissent. On s’émerveille aussi devant la création des images pour les écrans vidéo, paysages animés bluffants de détails. Ce travail d’orfèvre à la conception et la précision du mapping sur les murs de leds sont remarquables.

Une remarquable interaction entre la vidéo et les comédiens au sein d’une somptueuse bibliothèque remplie de livres farceurs. Les MagicPanel-FX égrènent les lettres en réponse au refrain de la chanson.

Dans les occasions plus typées concert, Jean-Philippe laisse la main à ses opérateurs pour vivre la musique, les faisceaux se font plus tranchants, le décor disparaît, l’éclairage devient brut, à l’image des shows de Zénith où l’énergie prime. Si les Robe Pointe font preuve dans toutes les scènes d’un rendu remarquable, masquant forcément l’emploi tout en finesse des BMFL, le MagicPanel-FX Ayrton est sans conteste le nouveau jouet chéri des opérateurs. Ses effets qui se renouvellent constamment en font le vaisseau de l’inventivité des éclairagistes. Sa souplesse d’utilisation l’impose comme une machine caméléon prête à tous les délires.

Belle harmonie du kit lumière tout entier, dans ce tableau tout en sucreries.

Au terme de cette longue soirée, nous voilà arrivés à bon port. Si la mise en scène ne ménage pas ses effets, avec une scénographie riche en décors à tiroirs, un travail sur les images remarquable, ainsi que des interventions dans tous les coins de la scène et du public, le show s’affaiblit cependant des incessantes mises en place nécessaires aux volumineux décors.
Détaché de tout stress Jean-Philippe Bourdon, avec l’aide de son équipe dévouée, arrive à manœuvrer avec sérénité sa flotte de projecteurs. Avec un style à la fois graphique et posé, il multiplie les tableaux riches sans céder aux effets à foison, tout en privilégiant le rendu à l’image. Ce voyage en sa compagnie fut pour nous une grande rencontre humaine et artistique.

Si vous avez raté la première partie de l’article, vous pouvez y accéder directement avec le lien ci-après : Jean-Philippe Bourdon en mission sur le navire les enfoirés

 

Offre d'emploi postée sur SLU

Interfacio recherche un responsable de marque / Chef de marché installation et conférence

Le cabinet de recrutement Interfacio recherche un chef de marché installation/conférence, responsable de marque pour superviser et gérer la stratégie marketing et de développement des produits audio d’intégration et systèmes de conférence. Ce poste est basé à Paris.

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Festival Rock’n’Heim

Nexo et son STM à l’assaut des rockeurs allemands

La première grosse sortie du nouveau système Nexo STM acquis par le prestataire allemand Satis&Fy s’est déroulée il y a quelques semaines sur l’anneau d’Hockenheim pour le compte du festival Rock’n’Heim. 27 000 spectateurs se sont massés devant la scène Revolution pour y voir se produire des stars comme Outkast, DeadMau5 ou Jan Delay.

Nexo Festival Rock’n’Heim

Un plan large de la scène équipée par Nexo. Tout à droite, on voit nettement la ligne de renfort latéral composée de 12 ensembles STM complétés par trois M28 en douche. A gauche on aperçoit la ligne plus discrète car uniquement composée de 12 M28, le module conçu pour compléter avec son ouverture à 120° une ligne de M46 mais qui peut aussi être utilisé de façon autonome.

Satis&Fy a étroitement collaboré avec Nexo pour établir le design du système qui a requis un travail approfondi sur les subs afin de limiter l’émergence vers le second plateau tout en garantissant une couverture large et homogène.
Deux paramètres ont encore compliqué la tâche des concepteurs sonores. Tout d’abord la structure n’a pas été conçue pour supporter la charge des subs et, les problèmes volant toujours en escadrille, l’emplacement des points photo et caméra a rendu impossible d’ériger plus de deux subs à la fois à partir du sol.

Une vue très intéressante car montrant l’ensemble du système STM. Au premier plan deux M28 posés à même les subs S118 alignés au sol. En haut à gauche on aperçoit l’un des side utilisés pour les retours et composé de 6 modules M46. A leur droite se trouve la ligne principale de cour composée par la classique association M46 et B112, fini par deux M28 et tout au fond, le renfort latéral constitué de 12 ensembles M46 et B112, complété par trois M28 cachés ici par la bâche.

Une vue très intéressante car montrant l’ensemble du système STM. Au premier plan deux M28 posés à même les subs S118 alignés au sol. En haut à gauche on aperçoit l’un des side utilisés pour les retours et composé de 6 modules M46. A leur droite se trouve la ligne principale de cour composée par la classique association M46 et B112, fini par deux M28 et tout au fond, le renfort latéral constitué de 12 ensembles M46 et B112, complété par trois M28 cachés ici par la bâche.

Nexo STaime le Rock’N’Heim
Le système consistait en 15 ensembles STM pour les deux lignes principales, chacune assemblant les têtes large bande M46 et les renforts en grave B112, deux M28 servant de douche aux premiers rangs.

Le renfort de droite, couvrant environ 80 mètres, comportait 12 ensembles STM complétés par trois M28 en douche. Celui de gauche a été allégé à cause de la présence d’une zone VIP dans la ligne de tir des têtes, ce sont donc uniquement 12 M28 qui ont été chargées de rehausser légèrement la pression et améliorer la couverture.

Trois tours de délai placées à 80 mètres de la scène ajoutaient 60 mètres de portée grâce à des lignes de 9 M28 chacune et enfin deux ensembles de 2 M28 ont été placés sur les subs pour lécher les tous premiers rangs

La position décentrée de la régie façade a été un ultérieur challenge que l’équipe a relevé en exploitant le guidage du front d’onde des ensembles de subs en montage cardioide et placés côte à côte. Cela a permis d’ouvrir à 110° environ le lobe horizontal. Situés dans la zone de couverture de la ligne de droite et avec une pression conforme dans le grave, les ingénieurs FOH ont disposé d’un équilibre proche de celui de l’ensemble du public pour travailler.

Composés de 9 M28 chacune, les trois tours de rappel placées à 80 mètres de la scène et rajoutant encore 60 mètres de portée utile. Au pied de la tour centrale on aperçoit la régie.

Composés de 9 M28 chacune, les trois tours de rappel placées à 80 mètres de la scène et rajoutant encore 60 mètres de portée utile. Au pied de la tour centrale on aperçoit la régie.

« Pour nous, c’était une grande première » commente Martin Ramrath, le responsable audio de Satis&Fy. « La première grosse prestation avec un nouveau système est toujours un moment très important. Nous avions de grosses attentes et le résultat nous a enchantés. Le résultat sonore a été remarquable et nous n’avons eu pour cela qu’à effectuer quelques corrections de fréquence.

A mon avis, le point fort du STM est la justesse et la puissance de son rendu. Avec Nexo, nous avons prouvé qu’il a sa place parmi les meilleurs gros systèmes et j’attends avec impatience de pouvoir à nouveau l’exploiter sur d’autres grosses manifestations ».

Les retours
Les retours de l’ensemble du festival ont été assurés par Nexo avec notamment l’emploi de petits systèmes STM accrochés en guise de side et à chaque fois trois subs S118 posés sur le plateau pour compléter le rendu. 26 wedges 45N-12 ont été aussi utilisés en fonction des besoins en mode simple, double ou triple. L’ensemble des retours a nécessité l’emploi de 8 contrôleurs amplifiés NXAMP4 4×4

Reiner Roters, le technicien en charge des retours pour Satis&Fy a été très satisfait par l’ensemble des enceintes déployées sur scène : « J’ai à nouveau beaucoup apprécié le système STM, et il ne m’a pas fallu beaucoup de temps avant d’obtenir le bon rendu pour un sidefill, sans parler des excellents subs. J’ai été emballé par la pression que l’on obtient d’un S118 employé sur une batterie à seulement 2 mètres des micros. Les Batteurs et les DJ ont adoré leurs retours (2X M28, 2x B112, 2x S118), et le fait de pouvoir précisément pointer les M28 sur les musiciens et les DJ où qu’ils soient placés, s’est révélé un plus indéniable. »

Surpris en plein travail dans sa régie système, Joseph Carcopino, un ingénieur R&D de NEXO fait face à d’innombrables écrans.

Surpris en plein travail dans sa régie système, Joseph Carcopino, un ingénieur R&D de Nexo fait face à d’innombrables écrans.

Reiner Roters ne cache pas son estime pour les 45N-12. « A mon avis c’est l’un des seuls wedges que tu sors du carton et fais jouer très fort sans trop perdre de temps à tailler dedans. Un bon exemple de sa puissance nous a été donné par l’utilisation de 8 paires d’enceintes en guise de « wash de plateau » pour le groupe Outkast. L’ ingé son retours s’est escrimé à obtenir un accrochage vu le volume auquel il travaillait, mais sans succès. Le 45N-12 s’est révélé être un bon choix. » 

Une équipe technique de Nexo s’est déplacée sur site pour assurer le support de l’événement avec Val Gilbert, Norbert Bund, Reinhard Steger et Joseph Carcopino, ce dernier ayant en charge la gestion de la liaison en Dante vers les 50 contrôleurs NXAMP 4×4.

Une partie des 50 contrôleurs NXAMP 4x4 utilisés lors du Rock’n’Heim Festival

Une partie des 50 contrôleurs NXAMP 4×4 utilisés lors du Rock’n’Heim Festival

L’interface en charge de recueillir et brasser le signal issu de toutes les consoles vers les cartes Dante des amplis a été la Toolbox Auvitran AVBX7. Des processeurs Lake LM44 ont été utilisés sur le trajet du flux en Dante pour caler et égaliser le système.

« Il n’y a pas eu un seul mixeur qui n’ait pas été impressionné par le STM » conclut l’ingénieur système et support technique Nexo, Val Gilbert. « Il a parfaitement fonctionné avec une couverture optimale, à la fois horizontale comme verticale. Le recoupement entre les M46 et les M28 s’est révélé quasi inaudible rendant le calage et le pointage très simples à réaliser ». 

 

 

Tournée Européenne du « John Lennon Tour Bus »

Audio-Technica embarque à bord

Audio-Technica est partenaire du « John Lennon Educational Tour Bus » pour sa tournée européenne qui a été annoncée le 8 mai dernier par Yoko Ono au Musée de Liverpool, ville natale de John Lennon.

Tom Harrold, Audio-Technica, encadré par Jeff Sobel, ingénieur en chef du Lennon Bus (à gauche), et Brian Rothschild, Directeur Exécutif du John Lennon Educational Tour Bus.

Parcourant les Etats-Unis depuis sa création (il y a 16 ans) dans les écoles, universités et autres festivals, le « John Lennon Educational Tour Bus » est un studio mobile audio et vidéo ultra-moderne permettant aux jeunes de s’essayer gratuitement à l’enregistrement et à la production musicale. Nous l’avons vu, pour ce qui nous concerne, à maintes reprises lors d’éditions du NAMM à Anaheim.

Tout comme à bord du bus américain, une équipe de trois ingénieurs du son sera dédiée à accompagner les étudiants dans la composition, l’enregistrement et la production de morceaux originaux et la réalisation de vidéos musicales pour offrir les mêmes opportunités aux jeunes européens.

Pour cette tournée, Audio-Technica a fourni des casques studio professionnels ATH-M50, des microphones de la série 40, dont les micros ruban AT4080 et AT4081, des microphones chant ATM510a ainsi que des microphones broadcast pour la production de vidéos.