Ezacco.com avec 2c comme dans occazE, est un nouveau site de vente de matériel professionnel d’occasion.
Son, lumière, vidéo, structure et levage, énergie, flight case, tout y est pour s’équiper malin et sans risque car le matériel vendu sort du parc entretenu d’un seul prestataire parisien, Impact Evénement, qui certifie la traçabilité de son matériel et s’engage même en assurant une garantie qui peut atteindre 9 mois. L’occasion garantie, c’est nouveau et ce n’est pas tout…
Nous avons rencontré l’équipe responsable du site en commençant par celui qui est à l’origine du projet, Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evénement.

Stéphane Fleury : Depuis plusieurs années, la vente d’occasion existe chez Impact mais un peu à la demande, pas de façon organisée et systématique. Beaucoup de gens sont demandeurs donc l’idée a été de développer Ezacco pour que le service de vente de matériel d’occasion soit identifiable en France évidemment et aussi hors de France.

SLU : Pourquoi la demande est-elle aussi forte ?
Stéphane Fleury : Notre positionnement est un peu atypique par rapport aux autres vendeurs d’occasion car on vend notre propre matériel. Les clients nous connaissent, savent que notre parc est parfaitement entretenu.
Tu n’as bien souvent aucune traçabilité quand tu achètes à un vendeur d’occasion traditionnel. Ca nous permet aussi d’être au bon prix, sans intermédiaire donc sans commissionnement.
Ezacco est une Enseigne d’Impact et comme le matériel est le nôtre, il a une traçabilité, on connait son historique. On va pouvoir appliquer des garanties sur les produits car on les connait. On peut faire un parallèle avec une marque de voitures qui applique une garantie sur ses véhicules d’occasion car il en a la traçabilité sur son réseau.
Du matériel propre et bien entretenu

Stéphane Fleury : On fait peu de tournées donc nos machines ne font pas 180 jours de semi-remorque dans l’année. Elles sont en bon état, sinon on ne prendrait pas le risque de les garantir. Et avant la vente elles sont préparées, nettoyées, révisées par notre SAV comme si elles partaient sur une opération.
On leur fait un check-up complet. Le but, c’est que nos clients soient contents d’acheter de l’occasion chez nous..Il y a trop de mécontents en « occaze ». On cherche à amener un peu de qualité. L’occaze ne doit pas être un cimetière pour les produits mais une seconde vie. Il y a des gens qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf ou qui n’en voient pas l’intérêt.
Quand tu fais un festival l’été, et que tu as besoin de machines seulement pour deux mois, c’est parfois plus intéressant d’acheter d’occaze que de louer, surtout si tu signes un contrat pour plusieurs années. La 1ere année la facture est un peu dure à passer mais ensuite tu as ton parc.
SLU : Tu descends les prix de quel pourcentage par rapport au neuf ?
Stéphane Fleury : C’est variable mais un wash 575 neuf par exemple c’est 4000 €. Nous, on va le vendre 600 €. On est vraiment bas sous le prix du neuf. Ca permet à de jeunes sociétés, à des associations ou des festivals de s’équiper de produits professionnels à moindre coût.
SLU : Ils ont combien d’années de fonctionnement les produits quand vous les vendez ?
Stéphane Fleury : Il n’y a pas de règle. Ca peut être des machines qui ont été achetées pour une opération, un plateau de télé, un événement, on arrive en fin de contrat, elles peuvent avoir un an ou deux… Tout comme on peut vendre du matériel qui a 5 ou 6 ans car il le tolère bien. On peut vendre des machines qui sont restées sur un plateau de télé pendant 3 ans, qui n’ont même pas de flight d’ailleurs car elles n’ont pas été transportées… Il y a de bonnes occazes.
SLU : Tu n’utilisais pas les services des vendeurs d’occasion précédemment ?
Stéphane Fleury : Assez peu. Nous avons toujours vendu notre matériel à nos clients identifiés.
Beaucoup sont demandeurs et c’est vrai que l’on vendait au cas par cas. Parfois on identifiait du matériel à vendre d’occaze et l’on n’y touchait plus pendant 6 mois. Le but est d’en faire une activité à part entière d’où l’arrivée d’Alexis dans l’équipe.
Un site qui ne cache rien
“Alexis Dupuy est le spécialiste Occaze, précise Philippe Palmieri, directeur commercial du département location. Il a été récemment recruté sous l’Enseigne Ezacco à temps complet.”

SLU : Alexis, parle-nous de l’organisation du site
Alexis Dupuy : Par produit sur le site on trouve les infos de base, les fonctions, les dimensions, le poids, le type de lampe pour les projecteurs, l’état du produit sous forme de pictogramme et une photo du produit à vendre dans l’état où il est et non pas la photo du neuf.
On peut zoomer sur les photos et il y aura même des vues à 360°, l’idée étant de montrer au mieux la réalité. Si la carcasse a souffert, on veut que le client s’en rende compte avant et pas en ouvrant le flight ici dans le dépôt ou chez lui.
Stéphane Fleury : Les carcasses ont parfois des signes d’usure mais techniquement et électriquement la machine est nickel et fait le boulot.

SLU : Que disent les pictos sur l’état du matériel
Alexis Dupuy : il y a cinq niveaux : pièces détachées, état moyen, bon état, très bon et neuf.
SLU : Neuf ?
Stéphane Fleury : On peut aussi avoir des produits achetés et non utilisés, ça arrive.
Alexis Dupuy : La garantie est affichée évidemment. Elle est de durée variable mais elle s’applique sur 100 % des produits vendus par Ezacco (seuls les appareils vendus pour pièces n’en bénéficient pas bien sûr) et il y a aussi des mentions d’options comme un flight case, ou une lampe neuve.
Stéphane Fleury : Honnêtement, on ne peut pas garantir le lampage. Si le client achète une machine révisée / nettoyée et une lampe neuve, théoriquement il part tranquille. Nous proposerons aussi des lots constitués du matériel avec ses pièces détachées : tout est indiqué précisément dans le descriptif. Les tarifs sont évidemment dégressifs sur quantités.
Philippe Palmieri : On peut enfin proposer des accessoires (crochets / sécus / etc…) neufs puisque nous avons un statut de revendeur. Donc dans une réponse globale, associer à des produits d’occasion des éléments neufs. C’est un service qui vient conforter l’offre d’impact.
SLU : Assurer une garantie sur du matériel d’occasion peut donner naissance à toute une palette de conflits. Comment faites-vous pour les prévenir ?
Alexis Dupuy : Les produits seront étiquetés avec un petit label autocollant destructible (et discret) « Ezacco » qui devra rester sur le produit jusqu’à la fin de la garantie pour que le client puisse en bénéficier et pour qu’il n’y ait aucun malentendu. Les numéros de séries seront indiqués sur le BL et chaque livraison fera l’objet d’un reportage photo pour notre dossier au moment du départ.
Un site « semi-marchand »
SLU : Ca se passe comment au moment de l’achat
Philippe Palmieri : Le client remplit un panier mais comme les stocks ne sont pas gérés sur le site du fait que le matériel peut être sorti en loc ou en presta, donc pas disponible immédiatement, le visiteur valide sa sélection auprès du back office en précisant la date de réception souhaitée. Le Back office lui retourne un devis valable 48 h qui précise le délai de disponibilité.
A partir de ce devis le client peut passer commande ferme, demander un transport ou pas et choisir un paiement sécurisé en ligne.
SLU : Ca ne pose pas de problème que le matos ne soit pas immédiatement disponible alors qu’il est en vente ?
Stéphane Fleury : Il y a deux solutions, soit on ne vend que des cadavres et tout est dispo, soit on vend des produits récents mais tant qu’ils ne sont pas commandés, ils tournent.
Philippe Palmieri : c’est aussi la preuve pour le client que le produit est en bon état de marche. Ce délai n’excédera pas 8 jours en intégrant la révision et le nettoyage.
Alexis, l’interlocuteur d’Ezacco
Stéphane Fleury : C’est Alexis qui reçoit les commandes, qui monte les devis et suit les clients jusqu’à la finalisation de la vente. C’est lui qui prendra les demandes de SAV. Il a aussi un rôle de conseil et d’accompagnement.
L’idée comme pour la prestation et la location est d’apporter du conseil. Alexis pour le conseil sera épaulé par Philippe Palmieri, qui encadre l’équipe, Séverine Bréhard qui gère les stocks et Romain Lemesle qui prospecte sur le terrain.
Philippe Palmieri : Quand on identifie un besoin sur un marché, on doit pouvoir répondre soit en loc, soit en vente d’occasion et si c’est de la prestation on a une solution clé en main donc on assure toujours du conseil et du service. C’est une notion différente de ce qui peut exister dans nos métiers.
La location avant l’achat pour être sûr
Philippe Palmieri : La différence avec un site classique, c’est aussi que le client peut louer le matériel une journée si il veut l’essayer avant de l’acheter. Si c’est convenu à l’avance, on peut même lui décompter la location de la vente d’occaze. Mais il faut que ce soit convenu pour qu’il essaye le modèle qui est spécifiquement à vendre.
SLU : Plus de braderies alors ?
Philippe Palmieri : Bien sûr, le but est aussi de reprendre les braderies. Le site n’est qu’un outil de vente de matériel d’occaze. Il est virtuel, mais il ne doit pas créer une barrière entre nos clients et notre équipe. Le contact doit rester humain. C’est intéressant aussi d’activer notre réseau pour organiser des opérations in situ. Les clients sont toujours les bienvenus ici, s’ils souhaitent voir et même essayer le matériel.
Site : www.ezacco.com