Jérémy Bargues ouvre un rideau de lumière sur la Rêvalité de -M-

-M- et son équipe se sont produits pour une série de concerts à l’occasion de la tournée de l‘album « Rêvalité ». Les fans ont pu entrer dans un monde onirique et magique matérialisé par Jérémy Bargues et son équipe pour la lumière.

La tournée Rêvalité de -M- s’ouvre sur une scénographie entre rêve et réalité, entre lumière et vidéo comme ici où les cils d’or de l’oeil géant sont mappés en vidéoprojection et où l’ensemble est éclairé par des Robe Tetra2 et des Robert Juliat Dalis 860.

Une session labo de treize dates aux Folies Bergères a précédé cette tournée, permettant à l’artiste de travailler son spectacle de manière organique et en version plus réduite mais surtout de faire plaisir à son public avec qui il a pu partager plus d’intimité.

Par ailleurs, Jérémy précise : « Le décor des folies bergères a également servi à travailler sur une version destinée aux clubs et festivals ». L’équipe y a validé un kit lumière et son fournis par le prestataire MPM et par Alabama pour la vidéo.


(de gauche à droite) Raphael Sud, Jérémy Bargues, Florian Colin, Laurent Chéné et Kévin Gorse

Je retrouve Jérémy au Zénith de Paris pour une belle présentation des appareils lumière et du concept de la tournée. Comme toujours, l’équipe est extrêmement accueillante et très chaleureuse.

Jérémy raconte : « La scénographie a été pensée par Jacques Gabel. L’idée du concept est partie de la cabine d’enregistrement en forme d’œil présente chez Matthieu, dans son studio. Il cherchait une concordance entre son espace et la scène un peu comme pour inviter le public à la maison. » On se souvient en effet que -M- faisait partie des artistes les plus prolifiques pendant la période Covid, organisant régulièrement des concerts solos, en famille ou accompagné de Guests mais toujours en respectant la réglementation.


Jérémy Bargues, éclairagiste de Matthieu Chedid.

Jérémy Bargues marqué par l’expérience Covid, semble avoir ici repensé son approche de la lumière.

« J’ai l’impression que ces dernières années, le public a été de plus en plus habitué à des sources multiples avec beaucoup de bâtons, de mouvements, d’effets, etc.

Le design de ce show est à l’opposé pour marquer une identité dans un renouvellement. » Habitué à travailler avec un artiste très investi, Jérémy sait jouer avec la contrainte et traduire la vision du chanteur qui a toujours une idée précise de l’univers qui accompagne chacun de ses albums.

Il poursuit « Pour moi, c’est un peu par la contrainte que tu es créatif. Si tu es totalement libre, tu vas partir dans tous les sens, tandis que si tu t’imposes des lignes directrices, tu vas réfléchir pour trouver ou réinterpréter des idées plus originales. Par ailleurs, j’avais envie de me rapprocher du théâtre et du cirque. Pendant le Covid, j’ai travaillé avec des circassiens et pendant 6 mois, nous sommes partis de zéro pour mettre en lumière leur numéro, une pièce contemporaine.

J’ai apprécié d’avoir à travailler le propos en profondeur et mettre en valeur les textes, la gestuelle et la dynamique sur le plateau. Je trouve aussi qu’un design épuré peut apporter beaucoup de force à la lumière. A l’inverse, quand il y a de nombreux faisceaux et effets, cela fait beaucoup d’informations dans peu d’espace, le tableau ne respire pas. »


La magie au cœur du théâtre épuré

Très inspirée du théâtre de Méliès (fin XIXe siècle – début XXe), la tournée Rêvalité cherche à recréer l’émotion associée à cette période en jouant sur des techniques hybrides qui doivent se faire discrètes.

Jérémy raconte : « Ce sont des jeux entre lumière et vidéo. Les deux sont complémentaires, pour un résultat qui respecte complètement le théâtre à l’ancienne. Et puis il y a aussi de la magie quand on ne sait plus si c’est la vidéo ou la lumière qui produit un effet, ni d’où vient la source car tout est caché. Cela crée un effet de surprise et un jeu entre les époques. »

Les Dalis colorent avec panache la pupille de l’œil en jaune orange.

L’objectif est en effet de cacher les sources mais Jérémy va plus loin. « -M- voulait des tableaux qui aient de l’impact avec des effets sentis à certains endroits et moments. Globalement on commence par un show très simple qui va vers un apogée. Partant de là, il n’y a aucun faisceau bâton et les lumières sont washées pour de beaux aplats. »

Une approche théâtrale n’exclut en effet pas certains effets, mais invite à une vraie réflexion autour du discours musical et des textes pour mettre en valeur le concept de la tournée « La Rêvalité ». Le terme en lui-même, néologisme, annonce la volonté de marier le rêve et réalité. Le premier est matérialisé par un petit théâtre installé dans la pupille d’un œil géant qui regarde en direction de la réalité se déroulant sur scène.

Jérémy poursuit : « Certaines actions peuvent interagir ou bien s’opposer. Mais toute la partie magique, féerique, onirique vient majoritairement du petit théâtre où auront lieu les effets. » Fenêtre vers l’inconscient, le chanteur va chercher sa meilleure poésie et sa plus belle vulnérabilité au plus profond de sa famille de cœur. On est particulièrement touché !

Au niveau des couleurs, il y a peu de pastels au profit de teintes assez saturées avec de nombreux rappels de bleu, de rouge et de violet pour former la Rêvalité. Le bleu symbolise le rêve, le rouge la réalité et le mélange des deux, le violet, forme la Rêvalité.
Jérémy précise : « La pochette de l’album de -M- est violette. Pour Rêvalité, il a composé son album et ses musiques et nous avons travaillé pour être au plus proche de son concept, en créant des déclinaisons, afin que l’univers visuel soit cohérent. »


Mur de fond de scène et vidéo, fenêtre vers le rêve

Tout commence par un mur de fond de scène absolument sublime composé d’un gigantesque œil aux cils d’or. Un backdrop arrive en support d’un superbe cyclorama créé par 10 x Robert Juliat Dalis 860.

Dix Robert Juliat Dalis 860 éclairent le cyclorama de fond de scène.

Jérémy, très enthousiaste les apprécie beaucoup « Pour moi c’est la meilleure machine pour faire des cycloramas aussi bien du point de vue de leur colorimétrie que pour leur puissance.

On les utilise en full paramètres et chaque appareil peut être divisé en quatre sections pour créer des animations et des dégradés de couleurs que j’ai utilisés sans limite afin de mettre en valeur la musique. »

La célèbre rampe d’un mètre de long, garnie de deux étages de 24 réflecteurs de sources Led 8 teintes (rouge, vert, bleu, bleu royal, ambre, cyan, blanc chaud et blanc froid) permet de couvrir un large spectre colorimétrique et des blancs de 2200K à 6500K. Chaque couleur se gradue sur 16 bits pour des transitions lentes et détaillées et des dégradés d’une infinie beauté.

Ensuite vient cette imposante structure d’œil dont l’iris bionique constitue un kit dans le kit. Sur un titre, et pour un effet précis, un assemblage de 8 x Robe Spikie et d’un Claypaky HY B-Eye K25 descend et envoie toute sa puissance.

Avec sa galette d’environ 35 cm équipée de 37 sources Led, le K25 propose une plage de zoom qui s’étend de 4° à 60° pour un gros bâton rectiligne qui peut évoluer jusqu’à un wash monumental en passant par le fameux effet “vortex” de faisceaux animés par le zoom tournant. Sa température de couleur en blanc monte à 6000K.


Pour créer un effet d’habillage difficile à réaliser avec des projecteurs classiques, Jérémy s’est servi de vidéoprojecteurs « Je me sers de la vidéo pour créer des textures de lumière.
Par exemple, les cils sont recouverts de feuilles d’or pour avoir une base brillante qui est parfois mappée en vidéo. Cela permet de n’avoir les lignes de cils allumées que sur certains effets. Globalement c’est transparent pour les spectateurs et la vidéo nous apporte une finesse et une précision que nous n’aurions pas pu obtenir en lumière. »

Rencontré sur de nombreuses tournées, le réalisateur Jean-Luc Antoine utilise ici la vidéo pour incruster certaines textures lumineuses comme sur le titre « Manitoumani ». Il peut aussi mixer des images live grâce au logiciel Smode. Enfin, deux écrans latéraux diffusent des plans rapprochés des musiciens qui jouent sur scène comme les doigts du pianiste, où des gros plans du chanteur.


Les cils sont recouverts de feuilles d’or et le contour de l’œil mis en valeur par un ruban Leds est camouflé par un diffuseur gris. Les vidéoprojecteurs les soulignent en fonction des titres.

L’intérieur de l’œil, a également bénéficié d’une attention particulière avec l’ajout d’un ruban Led recouvert d’un diffuseur gris. Cet ingénieux système a été installé par la société Dahotecc, basée à côté d’Angers.

Jérémy précise : « Quand le ruban est éteint, le diffuseur le dissimule on l’oublie, et quand il est allumé, les leds sont visibles en transparence. C’est d’ailleurs un système que l’on a reproduit sur les mèches latérales. »

Comme un passage depuis un monde onirique, deux Robe Forte sont prévus pour traverser la pupille de leur puissant faisceau avec la difficulté du sol en miroir Dibond qui permet d’ajouter un jeu de reflet lors du passage des artistes dans la partie « rêve ».

Un ruban Led met en valeur le contour de l’œil. Les Dalis créent une belle teinte dans la pupille de chat qui marque le passage entre monde onirique et monde réel. Les Forte débrayent grâce aux RoboSpot pour aller chercher -M- dans la salle installé sur la B-Stage.

Jérémy nous explique comment il a géré cet élément à double tranchant pour les faisceaux. « Sur ce show, les Forte sont utilisés pour créer un effet lors du passage de « l’œil bionique qui descend pour chercher -M- du regard.

Les deux projecteurs installés à court et à jardin créent alors de vrais couloirs de lumière grâce à leurs couteaux et passent en latéral à travers la pupille mais sans toucher le sol. Cela aurait pu polluer la scène mais nous n’avons pas eu de soucis car ils sont positionnés assez bas et la seule petite réflexion qui se crée est envoyée hors scène. » Par ailleurs, pour le «Salut Final», ces deux Forte gèrent également la face des artistes.

Jérémy poursuit : « Sur le salut, les musiciens, les guests et -M- sont dans l’œil et là encore, la face est aussi assurée par les latéraux même s’il y a une petite reprise depuis les Forte installés sur le pont de face, l’ensemble est très propre car la scène et le petit théâtre jouent sans pollution de l’un vers l’autre. »
L’esprit du cirque sous la bonne étoile de Méliès avec toute une machinerie d’effets est bien présent car l’œil va même jusqu’à se fermer, obturé progressivement par deux grandes plaques jouant une sorte d’Iris. Ce système malin permet de former un œil-de-chat par exemple. Le dispositif apparaît mais, finalement, disparaît pour laisser place à l’illusion.


Un kit invisible mais musclé avec deux lignes de contre Robe Tetra 2

Des éléments scénographiques en forme de pointes cadrent la scène. Ils font référence aux mèches de -M-. C’est l’entreprise JPinco qui en a assuré le design et ils ont ensuite été garnis de leds par l’équipe Dahotecc.
Jérémy se sert aussi de ces éléments très graphiques pour cacher les sources Robe Tetra 2 et Tetra 1. On trouve également deux lignes de Robe Tetra 2 sur le pont de contre et au sol pour un total de 16 appareils sur 14 mètres linéaires.

Deux lignes de Robe Tetra 2 accrochées sur les ponts de contre créent un superbe rideau de lumière qui wash ou s’anime en fonction des titres.

Cette barre motorisée pivote en tilt sur 210° (± 105°). Ses 18 sources RGBW de 40 W sont soumises à deux zooms indépendants qui modèlent le faisceau de 4 à 42°. Pour être très précis, on peut considérer que l’appareil se divise en deux sections de 9 faisceaux, dont de nombreux paramètres peuvent être gérés indépendamment.

En faisceau serré, Robe annonce un éclairement à 5 m de 14 600 lux et un flux de 5 831 lumens. En faisceau large : 1 333 lux et 8 439 lumens. Des performances très intéressantes pour Jérémy, comme il le précise « Avec notre ambition d’avoir peu de mouvements, nous avons choisi d’installer deux lignes de Tetra 2 pour washer la scène.

J’ai cherché un projecteur qui puisse ouvrir beaucoup tout en gardant une forte puissance en ouverture large soit pendant 90 % du show. On joue aussi en effet de matriçage des pixels pour créer des animations. Je trouve d’ailleurs la colorimétrie Robe superbe. »


La célèbre mèche du chanteur -M- reprise dans la scénographie cadre joliment la scène tout en camouflant les barres Led Robe Tetra 2 et Tetra 1 pour des effets immersifs.

Pour compléter cet effet wash avec finesse, tout en conservant de la latitude, 21 x Claypaky HY B-Eye K25 jouent en douche sur les musiciens.
Jérémy se rappelle : « MPM m’a proposé des K-25 pour m’assurer plus de marge de puissance avec la colorimétrie qui me convenait. Il y a des moments où ils jouent à fond car il faut que je puisse dépasser le flux des Robe Tetra. Mais d’une manière générale, ils sont à 5 % ou 10 % de leur puissance, et je joue sur des variations d’intensité tout le long du show.

Sur le titre « Manitoumani », qui dure 4 minutes, on joue une progression que l’œil ne va pas sentir pour passer d’un tableau à un autre. C’est une approche théâtrale dans le sens où la lumière prend son temps. Pour moi c’est une machine un peu couteau suisse à laquelle je suis habitué et que j’aime bien. Ici on s’en sert en wash bien sûr, mis à part un petit effet de demi-corolle qui mime des couteaux pour éclairer le mur. »


Jérémy a prévu cinq strobes GLP JDC1, au sol à contre, pour renforcer le propos de certains titres grâce à leur puissance et leur dalle de leds matriçable.

54 x Martin Mac Aura XB, 4 x Claypaky Sharpy, 8 x Robe Spikie et 2 x Robe LEDBeam 350 ainsi qu’une puissante ligne de contre de strobes GLP JDC1 Strobe complètent le kit.

Une ligne de contre de Martin Mac Aura XB sur toute la largeur de la scène pour washer le public du Zénith de Paris et l’intégrer dans l’univers du chanteur.

Enfin 21 x Astera PixelBrick disposés à différents endroits sur scène, peaufinent les faces musiciens par petites touches. Grâce à leur faible encombrement et une alimentation sur batterie, ils trouvent facilement leur place. « J’ai tout de suite kiffé. C’est tout petit et sur batterie, ce qui permet de faire un éclairage de proximité et créer l’intimité dont nous avions besoin. C’est un peu le fer de lance de toutes les faces musiciens. »


Les pixelBrick se placent partout (…)

(…) grâce à leur petite taille et leur totale autonomie.

SLU : Comment tu les contrôles ?

Jérémy Bargues : En DMX sans fil. Je trouve la colorimétrie superbe. La plupart du temps je les utilise en CTO mais on peut aussi partir dans des couleurs très saturées et parfois très profondes.


Les Robe Forte accrochés classiquement sur le pont de face.

Pour la face, Jérémy a dû prévoir large car -M- s’est, comme à son habitude, entouré de nombreux musiciens au talent et à la classe stratosphérique.
On compte une Percu batterie, un clavier, une basse (avec Gail Anne Dorsey, également musicienne pour David Bowie ou Prince), -M- au chant/guitare, sur certains titres, un saxophone et sans compter les “guests”.
Jérémy reprend : « 12 x Robe Forte servent exclusivement la face suivant une approche théâtrale classique. »



La B-Stage Mobile

Une mini scène en forme de polygone régulier permet au chanteur et à ses invités de prendre position dans la fosse avec le public grâce à un ingénieux système de tiroirs à roulettes qui quittent la scène depuis le proscenium pour traverser la foule. Ce moment est alors véritablement unique car un invité différent pour chaque date rejoint le chanteur pour une interprétation très personnelle du titre « Le nombril ».

Une petite scène mobile vient se glisser dans la salle pour un moment d’intimité entre l’artiste, son public et ses invités. Des Astera pixel brick sont dissimulés dans les tubes dorés du pourtour.

Cette scène un peu en marge, ajoute une entrée inattendue à l’œuvre en lui apportant fraîcheur et surprise. Des ampoules à Led classiques marquent les sommets de la forme géométrique et ajoutent un design teinté forain/théâtre à cette installation.

Des pixels brick viennent, ici encore, renforcer l’ambre du design et les Forte associés aux RoboSpot, depuis le pont de face, viennent gommer certaines ombres sur les visages.


Le réseau du show

Laurent Chéné

Laurent Chéné, est assistant lumière de Jérémy depuis 13 années. Il gère le réseau et assure l’encodage alors que Jérémy se concentre sur le design lumière et lance le show en concert.

Quand on évoque le réseau, Laurent explique avoir suivi une formation de base et être aujourd’hui en autoformation grâce à une mise en application régulière sur le terrain. Quand Laurent n’est pas en tournée, il travaille en festivals et notamment en Bretagne pour le Festival « Fete du bruit » à Saint Nolff. Technicien lumière à la base, il a progressivement appris à maîtriser la console et travailler en réseau. Il précise en rigolant qu’il n’a pas le temps de s’ennuyer. On veut bien le croire !

SLU : Quel soft utilises-tu sur ta grandMA ?

Laurent Chéné : On fonctionne en grandMA 3 soft 3 en MA-Net et tout le réseau passe dans le switch Luminex GigaCore jusqu’au block avec les NPU. On utilise de l’Art-net pour piloter la vidéo et les vidéoprojecteurs qui n’acceptent que ce protocole. Pour tout ce qui est lumière c’est du sACN. Les choix qui ont été faits sont fiables.

SLU : A quoi est relié le GigaCore ?

Laurent Chéné : On a prévu des interfaces en régie, au block et aussi des interfaces déportées dans les ponts afin d’obtenir un signal vidéo suffisant pour envoyer en continu les datas des Robe RoboSpot. De plus, le réseau est sécurisé grâce à une fibre redondante. Pour avoir le contrôle du Smode à la console lumière, nous avons prévu un Boîtier déporté dans la panière vidéo. Ça nous permet de piloter les tops des envois vidéo.


Une MDG Atmosphere (violette) et une Max 3000 (grise) assurent l’envoi rapide d’une brume intense…

-M-, toujours dans une évolution personnelle et créative s’est appuyé sur les conseils de son partenaire technique et artistique lumière Jérémy Bargues avec son assistant Laurent Chéné, pour sélectionner le meilleur et ravir un public heureux de passer un instant de « kiff total ». Ici nous sommes en famille. Tous les âges, et tous les Guests sont présents pour une belle rencontre et un moment inoubliable.

Pour créer des effets de wash et des mélanges de couleurs absolument superbes, Robe Tetra 2 et Robert Juliat Dalis 860 brouillent les pistes. On ne sait plus où démarre le violet et où finit le rouge. Perdu dans les UV, le chanteur se met à nu tout en restant pudique et surtout poétique.

…pour un effet massif qui recouvre rapidement la scène.

Avec une sensibilité incroyable, les Claypaky HY B-Eye K25 douchent avec mesure ces beaux aplats jusqu’à basculer à 45° pour observer le public d’un œil clair.
Les Robe Forte, plus perçants, n’hésitent pas à envoyer leur faisceau pour suivre le chanteur sur scène mais aussi dans le public grâce à la technologie des RoboSpot.

Les musiciens, bêtes de musicalité, nous laissent percevoir leur vulnérabilité grâce à la finesse des Astera Pixel brick, « fer de lance des faces » confie Jérémy et clé pour accéder au cœur des fans.

Cette tournée se conclura le 25 septembre à Londres par un concert à l’O2 Forum Kentish Town. La promesse de belles émotions encore à venir pour un album qui avait beaucoup à partager.

 

Crédits - Texte et Photos par Allison Cussigh

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