NEXO P+ transforme le son du Stade de Gerland à Lyon

Construit entre 1913 et 1926, l’emblématique Stade de Gerland a été le premier de la ville de Lyon. Après avoir accueilli le football et l’athlétisme, cette enceinte de 25 000 places est aujourd’hui le siège du LOU RUGBY CLUB, un club du Top 14, et un lieu très prisé pour d’autres événements et conventions.

Une des P12 accrochée à 25 mètres sous le toit.

Récemment, les exploitants du stade GL Events ont contacté NEXO pour demander une première modernisation du système son vieillissant du stade, couvrant uniquement les gradins inférieurs des tribunes Nord et Sud.
Un nouveau système proposé par un autre fabricant avait été jugé trop coûteux, l’équipe de support technique de NEXO a donc été mise au défi de concevoir une solution qui respecterait le budget sans compromettre les exigences d’un son puissant, d’une bonne intelligibilité de la parole et d’une couverture homogène de chaque siège.


Les P8 couvrant les sièges sous les gradins.

Le système NEXO à Gerland comprend 6 x P12 coaxiales point source en tant qu’enceintes principales couvrant les sections avant de chaque tribune, avec 8 x ePS10s en tant que délais couvrant la section arrière. L’amplification et le traitement du système principal proviennent d’une paire de contrôleurs amplifiés NEXO NXAMP4X2Mk2, avec des DT/DTDAMP4X1.3 sur les delais.


Christophe Girres, Engineering Support Manager, NEXO.

« Les enceintes point source NEXO ont déjà fait leurs preuves dans de nombreux stades à travers le monde, y compris les P12 au Swansea.com Stadium au Royaume-Uni », commente Christophe Girres de NEXO, qui était sur place pour assurer le support de la mise en service finale du nouveau système à Lyon.
« L’équipe technique de GL Events a fait un excellent travail sur l’installation et les résultats sont très impressionnants. La P12 est une enceinte très puissante. Même montée à une hauteur de 25 mètres, la qualité du son est excellente, de même que la couverture et l’intelligibilité du système. »

En savoir plus sur GL Events et sur la série NEXO P+

Goldensea Acquiert SGM

Goldensea a le plaisir d’annoncer avoir accepté d’acquérir les activités de SGM LightAS. Depuis le 1er septembre SGM appartient donc à Goldensea et reprendra ses activités les prochains jours sous une nouvelle entité juridique, tout en conservant le nom de SGM.

Fondée en Italie en 1975 et aujourd’hui située à Aarhus, au Danemark, SGM est un fabricant d’éclairage très respecté qui a été un pionnier des projecteurs motorisés IP65 avant de se concentrer, sur l’éclairage architectural. Ces deux aspects créent de fortes synergies avec Goldensea, qui investit massivement dans les projecteurs à leds IP65 destinés au spectacle et à l’architecture.


En tant que marque de renommée mondiale, SGM a toujours mis l’accent sur l’innovation technologique et a été une des premières entreprise du secteur à lancer des projecteurs à tête mobile étanches par tous les temps. Elle dispose d’équipes extrêmement expérimentées dans les domaines de la recherche et du développement, de la création et de la vente, ainsi que de canaux de vente et de partenaires bien établis.

La technologie brevetée unique de SGM couvre à la fois les portefeuilles d’éclairage architectural et scénique, et ses produits sont réputés dans l’industrie pour leurs faibles coûts de maintenance, leur conception unique et leurs performances constantes.
Les produits de SGM sont largement utilisés dans de nombreux projets à travers le monde, notamment La malle géante Louis Vuitton sur les Champs Elysées à Paris, au Stade de France également à Paris, au Three Sister Bridge à Pittsburgh, en Pennsylvanie (États-Unis), au Sky Tree Lighting de Singapour, ainsi que lors des récents concerts d’Adele à Munich et lors de la tournée européenne de Metallica.

Reconnaissant les qualités et le potentiel de SGM, Goldensea a identifié des objectifs et des philosophies complémentaires entre les deux entreprises, et les avantages que son investissement financier peut apporter au développement et à la croissance des produits de SGM.
« Notre investissement dans SGM s’inscrit dans la stratégie future de Goldensea et dans ses plans de développement à long terme », déclare Christopher Agius Ferrante, vice-président de Goldensea. “L’acquisition de SGM est très complémentaire de nos activités existantes et contribuera à enrichir et à renforcer la gamme de produits et l’expertise que nous pouvons offrir à tous nos clients, tant pour les équipements d’éclairage architectural que pour les équipements d’éclairage scéniques”.

Goldensea précise que l’ensemble du personnel de SGM Danemark restera en place. « Nous apprécions beaucoup l’ensemble de l’équipe de SGM et nous sommes ravis de les avoir à bord alors que nous cherchons à investir et à nous développer dans notre détermination à faire de SGM un succès durable », poursuit M. Ferrante.

D’un point de vue opérationnel, SGM Lighting a entamé le processus de révision du carnet de commandes existant au 1er septembre et contactera tous les clients pour discuter de ces commandes, les informer des nouveaux délais de livraison (le cas échéant) et leur fournir d’autres informations pertinentes.

Dans les prochains jours, SGM sera également en mesure d’accepter de nouvelles commandes pour tous les produits SGM actuels. SGM annonce également que toutes les garanties existantes qui étaient valables sous l’ancienne entité seront honorées à l’avenir.

 

Le Power Up Tour d’AC/DC à la RCF Arena en GTX 12

AC/DC a offert son show électrisant caractéristique à plus de 100 000 fans à la RCF Arena dans le cadre de l’a branche italienne de leur Power Up Tour. Le concert a utilisé les line arrays GTX 12 de TT+ Audio comme délais afin d’assurer une expérience audio optimale dans l’ensemble de l’immense arène à ciel ouvert de Reggio Emilia.

Pour la première fois, la RCF Arena, connue pour son vaste espace ouvert, était entièrement couverte par des lignes de GTX 12. En complément du système son principal fourni par la production de la tournée, les GTX 12 ont excellé en délivrant un son précis et cohérent avec des basses profondes et percutantes jusqu’à 35 Hz.


Une des six tours délai portant quatorze enceintes ligne source grand format GTX 12 TT+

Avec Paul ‘Pab’ Boothroyd aux manettes de la légendaire Midas XL4, la configuration des rappels a maximisé la couverture et la clarté du son, faisant en sorte que chaque note des hits d’AC/DC résonne où que se trouve le public.

Le module line array à trois voies GTX 12 se caractérise par ses transducteurs haut de gamme qui génèrent un remarquable son avec une directivité optimisée. Sa capacité à délivrer une pression maximale en crête de 148 dB avec une faible distorsion garantit un son puissant dans les grands espaces.


Cinq des six tours de la deuxième couronne de délais, une photo probablement prise depuis l’extrémité du terrain en pente de 5° formant la RCF Arena

Le système est doté d’un guide d’ondes 4PATH sophistiqué de 90° x 10° et d’une architecture symétrique pour une dispersion précise du son. Il fonctionne efficacement avec les amplificateurs XPS 16K, chaque unité alimentant trois modules line array avec la plus grande efficacité. Les amplificateurs XPS à quatre voies offrent des fonctions DSP avancées, notamment les traitements FiRPHASE et Bass Motion Control.


Emanuele Morlini, ingénieur système TT+ Audio

« Le GTX 12 offre des performances full range permettant l’obtention à la fois de basses puissantes et d’aigus cristallins. Nous avons installé quatre lignes avec 16 modules GTX 12 pour les tours de délais en champ proche et six lignes de 14 modules chacune pour les tours au lointain, chaque ligne étant amplifiée à l’aide de deux racks TTR 16K.
Six subwoofers TTS 56-A double 21” en montage gradient et stackés en 2 x 3 ont été intégrés sous chaque tour pour un total de 60 subwoofers et 148 modules grand format.

Le système a été commandé et surveillé à distance depuis la façade ou bien sans fil dans toute la arena avec RDNet », explique Emanuele Morlini, ingénieur système de l’équipe TT+ Audio.


Lucio Boiardi Serri, spécialiste produit TT+ Audio

Lucio Boiardi Serri, spécialiste produit TT+ Audio, ajoute : » Le routing audio redondant comportait des liaisons Dante et analogiques vers dix racks de commande CR 16-ND distribuant l’audio en AES/EBU et analogique à vingt racks TTR 16K pour un total de [60] amplificateurs XPS 16K et [148] modules GTX 12.
Cette configuration a permis à chaque spectateur de vivre le concert avec l’intensité viscérale qu’exige la musique d’AC/DC ».


Pour en savoir plus sur TT+ Audio et sur youtube la RCF Arena

 

Anolis France recherche un(e) Chef(fe) Projet en prescription Architecturale

Dans le cadre d’un départ à la retraite, Robe Lighting France recherche pour sa marque architecturale Anolis en France, un chef de projet en prescription architecturale pour la partie Sud de la France. Une période de tuilage (transition/formation) sera mise en place pour une durée de 6 mois avec le responsable actuel du secteur.


Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :

 

SLX éclaire le Centre Aquatique Olympique pour les JO de Paris 2024

SLX, prestataire basé au Royaume-Unis, a remporté l’appel d’offres lié à l’éclairage des épreuves Olympiques qui se sont déroulées dans le tout nouveau Centre Aquatique Olympique (CAO). Son CEO Alastair Currie ainsi que Russell Payne, directeur Général, nous explique leur approche pour répondre à un cahier des charges exigeant.


Le Centre Aquatique de la ville de Paris essuie les plâtres pour accueillir les épreuves Olympiques de Plongeon, de Natation Artistique et de Water-Polo.

Sur le site le 3 juin, je découvre un espace dédié au sport absolument magnifique. Il sera inauguré par les épreuves de plongeon, de Natation artistique et de Water-Polo. Les ouvriers apportent les dernières touches du gigantesque chantier qu’aura été la construction du CAO. La seule infrastructure sportive construite pour les JO et conservée ensuite. Son coût total de 175 millions d’euros aura été supporté par des fonds publics.

J’y retrouve Patricia Attar, attachée de presse, Alastair Currie le PDG d’SLX et Russell Payne, son Directeur Général, pour qu’ils me racontent leur approche du projet. Le chantier ayant démarré fin 2021, SLX ne commencera à intervenir qu’en janvier 2023 ce qui est assez tard en comparaison avec d’autres projets de cette envergure confie Russell Payne.


Le marché de l’éclairage des JO de Paris 2024

De gauche à droite, Alastair Currie, CEO d’SLX, Sophie Currie, Business developer SLX en France et Russell Payne, directeur général chez SLX.

L’entreprise SLX ayant déjà assuré la prestation de trois jeux du Commonwealth de Birmingham en 2022 en fournissant le rigging, l’éclairage Broadcast, ainsi que l’éclairage lié à l’expérience spectateur (animation, remise des prix).
Ils ont également œuvré sur des Championnats d’Europe et étaient donc en première place pour répondre à l’appel d’offres des jeux de Paris 2024.

Alastair Currie : « L’équipe de Paris 2024, nous a demandé de postuler à l’appel d’offres pour devenir prestataire officiel de l’éclairage sportif et de l’éclairage Broadcast pour les sites de la région parisienne.
Nous avons été choisis en janvier 2023 et sommes en charge du Stade de France, du Vélodrome et du stade BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que du Centre Aquatique Olympique de Paris. »

SLU : Quelle est l’approche d’SLX pour éclairer les épreuves des JO ?

Alastair Currie : Nous cherchons à créer une atmosphère et un environnement adapté aux partenaires média qui travaillent sur les Jeux, aux spectateurs et aux athlètes. Nous essayons aussi d’ajouter de l’éclat pour donner plus de vie à ces moments.


L’équipe de techniciens du prestataire SLX installe un kit lumière en « overlay » suite à une étude très poussée pour respecter les normes de l’OBC et le poids total acceptable en accroche. ©Rémi Jaouen

SLU : Avez-vous réalisé des investissements en termes de matériel d’éclairage en vue de ces JO ?

Alastair Currie : Effectivement, nous voulions nous assurer d’avoir accès à la meilleure qualité de lumière pour garantir aux équipes Broadcast que chaque image captée et diffusée sur un téléphone, un écran de télé ou sur un grand écran à LED ne souffre ni de scintillement, reflets ou de potentielles ombres et donc pour apporter une visibilité très claire à tout le monde.
L’autre aspect de nos investissements est évidemment la durabilité avec une garantie que les appareils puissent être utilisés sur une longue durée afin d’en tirer profit sur le long terme mais aussi en veillant à ce qu’ils puissent être ensuite recyclés ou revendu sur le marché de l’occasion. Ces points, c’est-à-dire la conception, les aspects techniques et la durabilité des produits ont fait l’objet d’une réflexion approfondie.

SLU : Le Centre Aquatique est un peu particulier, car il sera inauguré avec les JO. Les installations que vous avez réalisées sont-elles destinées à rester après les épreuves ?

Alastair Currie : Un éclairage avec des appareils plus anciens avait déjà été prévu quand nous avons démarré notre prestation. Nous avons donc mis en place ce que nous appelons un « overlay » (recouvrement) pour le rendre approprié à la diffusion. L’éclairage de base est donc destiné à rester sur place mais notre équipement repartira pour les prochains spectacles et événements sur lesquels interviendra SLX. »


SLX est une entreprise anglaise fondée en 1979 et basée à Bristol. Au fil du temps, le prestataire a su constituer une équipe solide, passionnée et compétente, qui s’efforce comme ici pour ce nouveau défi des JO, de créer un éclairage qui réponde à la fois à la demande des sportifs, de l’équipe Broadcast et des spectateurs. Pour les JO de Paris 2024 ils sont prescripteurs des solutions d’éclairage uniquement mais ils sont également capables de répondre à un cahier des charges audio et visuel.

Le prestataire fait également partie des sociétés dépositaires de l’accréditation B Corp garantissant une évaluation rigoureuse des objectifs et des réalisations du point de vue de la durabilité et des valeurs sociales. Les équipes travaillent dans un cadre précis visant à créer des événements à faible émission carbone.
En juillet 2023, une filiale ouvre en France, SLX France. Suite au contrat passé pour Paris 2024, le PDG Alastair Currie explique « Cette succursale nous permettait à court terme de rendre plus efficace la livraison des jeux. À moyen et long terme, nous voudrons probablement rester en Europe pour répondre à d’autres marchés.

Le fait d’être à Paris ou en région parisienne est un excellent moyen d’accéder à d’autres domaines liés à notre activité et nous avons aussi l’espoir de pouvoir intervenir sur les JO d’hiver à Milan en 2026 ce qui signifierait que nous serions en Europe pour plusieurs années encore. Il s’agit donc d’une décision stratégique qui, je l’espère, permettra à l’entreprise de se développer. »


Modélisation 3D et fichiers IES

Les fichiers IES (Illuminating Engineering Society) contiennent les données de distribution spatiale de la lumière, autrement appelés courbes photométriques des luminaires. Ces données sont fournies par de nombreux fabricants afin que les concepteurs d’éclairage puissent simuler de manière réaliste l’aspect d’un projet lorsqu’une source lumineuse est utilisée. Ils ont ici servi à l’équipe technique d’SLX pour contrôler en amont l’efficacité des kits lumière.


La bonne diffusion de la lumière est contrôlée avec précision. ©Rémi Jaouen

Russell Payne : « Pour concevoir l’éclairage nous avons modélisé le site en 3D, puis compte tenu des propriétés de réflexion de l’eau, les fichiers IES permettent à notre logiciel de simulation d’indiquer les niveaux d’éclairement en lux sur les différents terrains de jeu.
On a ainsi le flux dans chaque zone pour déterminer de quelle manière cela fonctionne pour l’œil humain mais aussi pour des caméras 4K. On s’assure donc que l’éclairage est correct dans les trois dimensions.


Un calcul très précis de la distribution spatiale de la lumière grâce aux fichiers IES permet de penser la captation médias à 360 mais aussi de répondre avec précision aux normes olympiques pour entre autres ne pas créer de reflets à la surface de l’eau.

Russell Payne : « Nous devons atteindre un minimum de 1600 lux et notre logiciel prouve que nous pouvons le faire avec nos équipements. Lorsque nous soumettons nos projets, nous les accompagnons avec les calculs issus de ce logiciel.

Ils peuvent ainsi constater que nous atteignons le niveau demandé de manière uniforme sur le « Field of Play ». Cependant du point de vue de la conception, c’est à nous de décider.

Par exemple, ici, sur la zone de l’épreuve des plongeons, nous avons pu modéliser les sportifs lorsqu’ils sont debout et finalement avons installé deux contres sur la planche de 10 mètres, un de chaque côté. L’un d’eux diffuse à 40° et l’autre à 20°, c’est-à-dire avec un contre-jour plus large d’un côté et plus intense de l’autre. Pour moi on est finalement dans un processus théâtral qui consiste à comprendre comment fonctionne la lumière et ce qu’il faut faire pour voir les gens correctement, puis, on ajoute les caméras. »



Russell Payne Directeur Général d’SLX a fait ses armes à la technique et notamment dans le domaine du théâtre avant de se consacrer à l’éclairage d’événements sportifs.

Russell Payne est issu de l’éclairage scénique au théâtre mais il est aussi passé par le domaine de l’événementiel et du live avant de s’intéresser à l’éclairage pour le sport.
« Je fais encore beaucoup d’autres événements et un peu de théâtre mais les événements sportifs sont nos projets les plus importants. »

Russell Payne : « On n’oublie jamais que l’on est responsable de l’éclairage du plus grand moment de la vie de quelqu’un. Les sportifs se sont entraînés toute leur vie pour arriver au sommet de leur discipline. Nous n’avons pas le droit de leur faire faux bond. »


L’éclairage d’un site olympique avec une captation télévisuelle

Russell Payne : « Ce sont majoritairement des fabricants européens qui nous ont fourni les équipements. Une grande partie des projecteurs automatisés sont des Ayrton. Le fabricant est basé ici en Ile-De-France, et leur matériel couvrira une grande partie des événements sportifs. Mais nous utilisons également des projecteurs italiens Claypaky ainsi que nos propres produits qui sont des panneaux d’éclairage sportif très spécifiques développés en interne par SLX et conçus pour répondre aux besoins de l’Olympic Broadcasting Services (OBS).

SLU : Quels ont été les demandes principales du cahier des charges de l’OBS ?

Russell Payne : Je pense qu’à mesure que les Jeux olympiques tentent d’élargir leur public, les gens consomment les médias de différentes manières. Ils peuvent les regarder sur leur téléphone, leur tablette ou une télévision.
Les exigences en matière d’éclairage pour garantir la qualité des images lorsque l’on passe d’un sport à l’autre sont finalement les mêmes et il faut utiliser les mêmes sources de lumière et la même philosophie de conception tout au long du processus.
C’est important notamment quand le jour tombe et que l’on passe d’un lieu à un autre pour que les coupes du réalisateur ne se remarquent pas quand il passe d’une épreuve à une autre.


Les baies vitrées ont été complètement occultées pour un contrôle total de l’éclairage.

SLU : Et sur le site du Centre Aquatique Olympique, quels sont les besoins ?

Russell Payne : Les équipes Broadcast utilisent des caméras de plus en plus rapides pour obtenir des effets comme le super slow motion en natation, etc. Pour notre part il faut donc veiller à ce qu’il n’y ait aucun scintillement à l’image. La température de couleur est aussi très importante car nous sommes alignés sur 5700 kelvins et ce pour tous les jeux, afin que les sports soient compatibles.

SLU : Y a-t-il eu des spécificités à prendre en compte dans la position et les angles d’accroche de votre kit ?

Russell Payne : Nous éclairons pour trois publics différents : le public qui a payé son billet, les caméras et les athlètes pour qui ce moment est d’extrême importance. Par exemple, si en haut du plongeoir l’athlète a l’éclairage dans les yeux, il est gêné.


Ensuite il y a des règles qui encadrent le niveau d’éclairage Broadcast pour les caméras et enfin, il y a l’éclairage pour le public. Répondre à ces trois réglementations demande un certain travail dans le détail, notamment quand il s’agit de grandes étendues d’eau où il faut aussi éviter les réflexions.

SLU : Quelle a été votre approche pour y répondre ?

Russell Payne : Nous avons suspendu des rideaux bleus qui permettent de couper les réflexions sur l’eau. La piscine semble donc éclairée, mais on ne voit aucune source lumière. C’est à ce niveau de détail qu’il faut travailler et calculer mathématiquement la hauteur à laquelle se trouve le champ de la caméra ainsi que les différents angles de vue.
Ici l’éclairage prend en compte la caméra sur câble qui se déplace sur une zone large à un niveau intermédiaire avec le kit lumière et les bassins. Nous aurions aimé bénéficier d’un éclairage à ce niveau mais cela n’était pas possible.


Des rideaux ont été suspendus tout du long du bassin pour masquer la longue ligne de projecteur située sur le flanc gauche de la zone public quand on est face aux plongeoirs (…)

(…) Quelques mètres plus haut, cette installation astucieuse permet de conserver un éclairage uniforme du « Field Of Play » tout en protégeant les caméras installées dans les gradins opposés.


SLU : L’ombre est-elle également un problème sur ces épreuves en piscine ?

Russell Payne : C’est à prendre en compte en Natation Artistique au début de la parade quand les nageuses sortent de l’eau et où il faut qu’elles soient très bien éclairées car elles prennent la pose avant de rentrer dans l’eau. Idem pour le water-polo où les joueurs s’alignent le long du bord de la piscine avant de plonger et où il faut s’assurer que l’éclairage est adéquat. »


Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua Profile capable de l’impossible en milieu aquatique

Le « Field of play » concerne deux bassins (un de 50 × 25 m, et un bassin de plongeon de 22,20 × 25 m) et bénéficie d’un kit complètement IP 65. Une nécessité dans ce lieu particulièrement humide. Les projecteurs sont mis à rude épreuve en cette période estivale.

Russell Payne : « Il y a eu une forte d’exigence technique avant que nos appareils soient installés. Non seulement les projecteurs ont été testés en milieu humide, mais nous les avons également congelés pour vérifier qu’ils soient capables de fonctionner à -30° et ce pendant un mois. Nous avons aussi effectué des tests de pénétration de l’eau. Tout ceci a été fait sur des unités prototypes avant qu’ils soient commandés.

Pour un si grand nombre de projecteurs en fabrication, avec les JO pour deadline, on ne pouvait pas nous permettre qu’ils tombent en panne. Ayant déjà travaillé sur trois Jeux du Commonwealth et des Championnats d’Europe, bien que ce soient nos premiers Jeux Olympiques nous avions ce niveau d’expérience et de compréhension des exigences qui nous permettaient de nous positionner sur le chantier du Centre Aquatique Olympique.


Les Ayrton Rivale sont en bonne place pour éclairer les épreuves de plongeon et compléter les panels SLX sur toute la colonne de descente. Leur blanc contrôlable avec précision en fait le chouchou du prestataire.

SLU : Pourquoi avoir spécifié des appareils à source blanche ?

Russell Payne : En éclairage sportif ils permettent d’obtenir un maximum de lumière et tirer le meilleur parti des Leds de l’appareil. L’éclairage dans le sport est très strict sur le fait que tous les athlètes puissent concourir dans les mêmes conditions.

SLU : Êtes-vous contents des Ayrton Rivale ?

Russell Payne : Nous avons choisi les Ayrton Rivale car ils sont certifiés IP65. Ils sont installés sur les ponts dans le public. Nous utilisons également le Cobra au Stade de France pour sa source laser. Nous sommes de grands fans d’Ayrton. En tant que prestataire, nous avons un large stock de leurs produits y compris des Rivale, des Diablo, des Cobra et des Eurus. Nous avons construit une très bonne relation de travail avec Ayrton et je pense qu’ils ont su proposer une gamme très intéressante au bon moment. »

Avec le Rivale, Ayrton a mis sur le marché une machine polyvalente et sur mesure pour les prestataires de services. Il produit un flux de 35 000 lumens grâce à une matrice de leds blanches de 450 watts (à 6500 K) nouvelle génération. Le système de trichromie + CTO est composé de 4 drapeaux dont la grande surface donne beaucoup de précision dans la gradation des couleurs. Sa plage de zoom s’étend de 4° à 52° pour un faisceau ultra-large magnifique. Le projecteur est compact et léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé. Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continu.

SLU : Vous avez également choisis les projecteurs Claypaky Arolla Aqua profile

Russell Payne : « Nous sommes très attachés à la qualité parce que nous ne pouvons pas revenir en arrière et il faut que ça marche pendant des mois. Nous avons donc eu besoin d’un produit dont nous étions sûrs qu’il puisse fonctionner sans problème et fabriqué par un fabricant fiable et c’était le cas pour les Claypaky Arolla Aqua.


Les Claypaky Arolla ont permis d’éclairer la zone inférieure de la piscine avec une grande précision grâce à leur module couteau particulièrement précis.

Classés IP65, les projecteurs Spot/Profiles de la gamme Arolla répondent aux attentes d’un grand nombre de prestataires également. Le rapport taille, poids, flux annoncé de 22 000 lm est impressionnant. La plage d’ouverture du zoom, 6 – 50° est très étendue pour une machine de cette taille. Avec 590 mm de haut pour une base de 360 mm de large (poignées comprises) et pour un poids qui ne dépasse pas 24 kg !

Russell Payne : Les Aqua Arolla donnent un peu plus de définition à la partie inférieure de la piscine. En ce qui concerne l’épreuve du plongeon, la partie que nous voulons vraiment éclairer est invisible mais la portion qui constitue le saut est éclairée de la même façon tout au long de la descente, pour que les caméras puissent suivre le plongeur sur toute la colonne. »


Des Panels développés en Interne chez SLX assurent l’éclairage d’une colonne de lumière (…)

Ce couloir vertical est éclairé par des floodlight de la marque SLX Sports, développés en versions 250W, 500 W, et 1,5 kW pour obtenir une très grande quantité de lumière blanche pure.

(…) pour que les sportifs soient éclairés sur tout le parcours de leur plongeon.


SLU : Quel est votre système de contrôle ?

Russell Payne : « Nous utilisons des Grand MA 3 Soft 3 pour tous les jeux. Ce qui est difficile ici, c’est que nous contrôlons les projecteurs en DMX, mais l’éclairage de la salle est contrôlé en DALI. C’est un système de contrôle architectural et nous avons dû concevoir en plus un système qui permette à notre console DMX de communiquer avec la console DALI.
Le problème, c’est que le bâtiment est équipé d’un logiciel de contrôle, et s’il détecte que quelqu’un essaie de gérer l’éclairage, ce qu’il analyse comme un problème, il commande l’allumage de toutes les lumières d’urgence, l’alarme incendie, etc. Pour by-passer la sécurité du bâtiment nous avons donc développé une interface qui nous permet d’activer et de désactiver des blocs de circuits individuellement. C’est ainsi qu’il est presque possible de passer outre ce système. »


Une zone d’Interview éclairée par des Chauvet Professional onAir

Les Panels Chauvet onAir ont été privilégiés par SLX pour l’éclairage d’une zone dédiée aux interviews après les épreuves.

Chauvet Professional onAir Panel 1 IP et onAir Panel 2 IP sont des projecteurs à leds RGB certifiés IP65 à lumière diffuse au format 1×1 et 1×2.

Des Chauvet Professional Panel 1 & 2 IP éclairent généreusement la zone d’interview grâce à leur flux de 10 000 et 20 000 lumens en respectant les teintes de peaux grâce à leur IRC de 95.

Ils sont capables de produire respectivement 10 000 et 20 000 lumens et leur température de couleur est réglable de 2800K à 8000K, avec un IRC élevé de jusqu’à 95, un éclairement de 165 lux @ 5 m pour le 1 IP et 350 lux pour le 2 IP, un angle de projection de 100°, un réglage +/- green et une émulation du red-shift.

En plus des protocoles, DMX-RDM, Art-Net, sACN et un récepteur CRMX. Une entrée 28 VDC sur XLR 3 permet d’alimenter ces projecteurs à partir d’une batterie externe pour plus de flexibilité.


Le stade de France un autre type de défi

SLX est aussi intervenu sur le chantier du stade de France. Un autre type de challenge sur un lieu où plusieurs épreuves se déroulent en simultané. ©Paris 2024

SLU : Je sais que vous avez aussi le chantier du stade de France. Quels y sont les enjeux ?

Russell Payne : « Au Stade de France il y a des milliers de projecteurs qui éclairent un grand nombre de sports différents, car tous les événements prennent part sur le même terrain. De plus il y a de l’athlétisme mais aussi du rugby au début des JO.

Il s’agit donc d’un très grand nombre de projecteurs et il faut s’assurer que chacun d’entre eux fonctionne correctement sans affecter les caméras, les caméras sur câble ou les autres sports lors des épreuves d’athlétisme.

Un lancer de disque peut se dérouler en même temps qu’une course à pied. C’est donc assez compliqué d’autant plus que les positions des caméras peuvent changer et donc il faut toujours tout revérifier (rire). »


L’équipe SLX a installé un overlay particulièrement dense pour éclairer les épreuves de Rugby et d’Athlétisme. ©Rémi Jaouen


Forte d’une grande expérience dans le domaine de l’éclairage sportif et notamment pour des compétitions de renommée mondiale, l’entreprise SLX, emmenée par son Président-Directeur Général Alastair Currie, a su répondre avec brio au cahier des charges imposé par l’OBS. Leur choix de matériel s’est fait sans concession afin d’assurer le maintien d’un kit lumière sur le long terme, et sans soucis technique, au-dessus des bassins du Centre Aquatique Olympique de Paris.

Ayrton Rivale et Claypaky Arolla Aqua ont été soigneusement sélectionnés. Ils sont accompagnés de projeteurs développés par SLX pour produire un éclairage équilibré sur le Field of Play suite à un travail d’étude très poussé réalisé en amont avec des fichiers IES.
Sur place, et pour ne pas aveugler ni les sportifs, ni le public, ni les caméras, Russell Payne et son équipe technique ont installé un petit rideau pour un éclairage tout en finesse et précision qui ne gêne pas la captation.


Les panels Chauvet Professional onAir prennent le relais suite aux épreuves pour recueillir les premiers mots des médaillés Olympique de Water-Polo, de natation artistique et de plongeon qui se succèdent devant les journalistes.
Un grand bravo à tous les professionnels qui auront su transformer ces épreuves sportives en véritables moments olympiques d’anthologie.

 

Robe Lighting lance 4 nouveaux projecteurs au Plasa

Robe profite de l’effervescence du salon PLASA 2024 (Londres du 1 au 3 septembre) pour lancer quatre nouveaux produits : le iFORTE Fresnel, le PAINTE Fresnel, le SVOPATT et le SVB1.
Le nouveau show live « The Fifth Dimension » sera présenté pour la première fois sur le stand A70, avec trois artistes, Beaucoup de technologie et beaucoup d’imagination. On nous promet quelques surprises lors de ce salon, et il se murmure même que l’un des produits les plus populaires de Robe sera présent !


Les autres sociétés de Robe, le fabricant de projecteurs à leds pour l’architectural Anolis, le spécialiste des réseaux et du contrôle Artistic Licence, le légendaire fabricant britannique de consoles Avolites et le gourou australien de la distribution d’énergie LSC, seront toutes situées sur des stands adjacents, illustrant ainsi la synergie naturelle et l’interconnexion entre toutes ces marques qui dessinent le futur de Robe.

La cinquième dimension

Le nouveau spectacle en direct impliquera les nouveaux projecteurs Robe tels que iBOLT, iFORTE LTX, T32 Slim, Footsie1 et Footsie2 Slim, iSpiiderX, TetraX, Tetra2, le toujours populaire LEDBeam 350, le système de suivi à distance RoboSpot et la gamme iT12.
Ce show sera diffusé cinq fois par jour à des intervalles de 90 minutes

Prix PLASA

Trois produits Robe sont nominés pour les PLASA Awards 2024 de l’innovation : l’iBOLT et les deux PATTS nouvellement lancés, le SVB1 et le SVOPATT.
Robe présentera toutes ses marques au salon : Anolis, Artistic Licence, LSC et Avolites avec les versions D7-330 et la D7-215 du nouveau pupitre D7.


iFORTE Fresnel

Le plus puissant des Wash de la série i de Robe, l’iFORTE® Fresnel, classé IP65, qui produit un faisceau à bord doux est disponible en deux versions de moteur led interchangeable.

L’iSE-TE™ 1 000 W White XP (Xtra Performance) 6 700 K, 40 500 lumens (mesure sphère) avec un IRC de 70 répond aux exigences de rendement maximal, tandis que l’iSE-TE™ 1 000 W White HCF (High Colour Fidelity) 6 000 K, 27 540 lumens offre un IRC de 96 pour un excellent rendu des couleurs.

La lentille F2L™ brevetée à deux éléments et surface extérieure lisse conserve un faisceau traditionnel de type Fresnel, la finition incurvée réduisant l’accumulation de poussières extérieures, tandis que le revêtement unique parCoat™ repoussant l’eau et les résidus gras facilite le nettoyage.
Un système optique motorisé à zoom 10:1, avec une plage de zoom de 6° à 61°, offre toute la flexibilité beam/wash nécessaire à de multiples applications.

L’iFORTE® Fresnel est doté d’un système de mélange des couleurs CMY. Deux roues chromatiques et un CTO variable de 3 000 à 6 700 K offrent tous les outils nécessaires pour obtenir des saturés denses et pastels raffinés.

Le logiciel breveté de contrôle du vert ChromaTint™ permet un réglage rapide, idéal pour les applications Broadcast. Contrairement aux autres fresnels Robe, le module de découpe breveté PLANO4™ comporte quatre couteaux individuels dans des plans distincts, avec une rotation du module de +/- 60° pour maximiser le contrôle du faisceau !


PAINTE Fresnel

Le PAINTE® Fresnel est un wash silencieux pour les applications de courte à moyenne portée dans le domaine du théâtre, de la télévision, de l’installation, du live et de l’événementiel.

Son système de mélange des couleurs CMY, une roue de neuf couleurs dichroïques, un CTO variable et le plus/minus green ChromaTint™ lui procurent une très large palette de couleurs.

Ces luminaires sont conçus pour les environnements sensibles au bruit, avec plusieurs vitesses de ventilateur et deux versions de moteur led interchangeable : TE™ 310 W HP (High Performance) White pour un rendement maximisé ou TE™ 310 W HCF (High Colour Fidelity) pour un rendu optimal des couleurs avec un IRC de 96.

Avec toute la douceur d’un faisceau de Fresnel classique, le zoom motorisé de rapport 8,3:1 a une plage de 6° à 50° à partir de la lentille de Fresnel de 150 mm, le PAINTE Fresnel reste compact.

Le contrôle du faisceau utilise deux frosts moyens et légers ; le filtre gradué RotaScrim™ avec contrôle de la position, rotation de +/- 180° ; le système interne rapide 4Door™ pour un contrôle précis de chaque couteau et une rotation du module de +/- 90°.

Le PAINTE® Fresnel regorge d’innovations Robe, notamment la gestion sans scintillement Cpulse™ pour les caméras HD et UHD ; le logiciel de gradation L3™ Low Light Linearity pour des fondus au noir fluides et imperceptibles ; la technologie AirLOC™ (Less Optical Cleaning) qui permet de conserver les optiques intactes bien plus longtemps et la technologie EMS™ Electronic Motion Stabiliser pour une meilleure stabilité de l’appareil.


SVOPATT

Dans un boîtier contemporain, comportant neuf modules individuels contenant chacun 7 multichips RGBW de 40 W et le pixel central pourvu d’un stroboscope à LED blanches de 200 W, le SVOPATT est prêt à s’imposer à la fois comme élément de décoration scénique et comme source d’effets puissants.

Un revêtement RLCT™ protège les lentilles des rayures et les éraflures tout en empêchant l’adhésion des particules, ce qui garantit la transparence des optiques dans la durée.

Les modes et protocoles multiples incluent ArtNet et sACN pour faciliter le pixel mapping. Il existe un choix de modes de mélange des couleurs RVB ou CMY, une plage CCT variable, une bibliothèque de couleurs DataSwatch™ embarquée avec 66 couleurs préréglées, et une émulation de lampe au tungstène.

Chaque module embarque son zoom motorisé 3,8° à 50° à amortisseur de bruit, pour créer des faisceaux serrés ou de larges washs à partir de chaque module individuel.
Le logiciel Cpulse™ élimine le scintillement à l’écran et le contrôle du contenu +/- vert en fait un outil idéal pour les studios et le Broadcast.


SVB1

La SVB1™ est un luminaire multifonction à effets, beam et Wash, compacte de la nouvelle famille Robe SVOPATT ! Il offre un rendement élevé et une vitesse extrême avec une rotation continue en pan et tilt.

Avec sept cellules LED RGBW de 40 W contrôlables indépendamment, plus un pixel central doté à la fois d’un module LED RGBW et d’un puissant module LED stroboscopique blanc de 200 W, le SVB1 se prête au pixel mapping pour tout type d’effet.

Ses lentilles sont également protégées par le revêtement RLCT™. La plage de zoom motorisée offre des faisceaux précis de 3,8° à 50°, et la vitesse rapide et la large couverture sont encore améliorées par un pan et tilt continus de 360°. Il reprend les mêmes protocoles de commande, modes de couleurs et le logiciel Cpulse™ que le SVOPATT

La communication réseau est rationalisée avec REAP™ (Robe Ethernet Access Portal), un switch Epass™ maintenant la connectivité même lorsque le luminaire est hors tension.


Plasa – Du 1 au 3 septembre – Olympia London – Stand A 70

Plus d’infos sur le site Plasa

 

SES et Ayrton éclairent Scorpions à Abu Dhabi

Spectrum Entertainment Services LLC, basé à Dubaï, est un partisan des projecteurs Ayrton depuis son premier investissement en 2022, de 100 x Cobra, 50 x MagicBlade FX et 24 x Zonda 9 FX.


« Le Cobra à source laser était une nécessité absolue, notamment pour nos événements en extérieur, dans des régions comme AlUla en Arabie saoudite, explique Andre Westraad, le concepteur lumière de Spectrum Entertainment Services LLC. Les conditions extérieures difficiles peuvent être très éprouvantes pour les projecteurs et nous avions besoin d’une solution capable de les supporter, tout en étant à la fois très lumineuse et polyvalente. »

« Cette année, nous avons commencé à remplacer nos profiles. Nous avions également besoin d’une mise à jour de nos wash à LED, un produit non seulement classé IP65, mais aussi capable de résister à une installation à l’extérieur pendant de longues périodes. Il y a beaucoup de concurrence sur le marché, mais rien qui ne nous convenait autant que la gamme Domino. »
« En mars 2024, nous avons donc acheté 50 Domino Profile, 20 Domino LT et 48 Argo 6 FX. Nous avons décidé d’investir dans l’Argo 6 FX pour compléter notre parc de Zonda 9 FX. » Lors de l’achat Spectrum Entertainment Services LLC s’est rapproché de Procom Middle East, le distributeur Ayrton dans la région.


Le nouveau stock est arrivé parfaitement à temps pour les dates de la tournée mondiale des Scorpions à Abu Dhabi, gérée et dirigée par Live Nation Middle East, avec une conception lumière de Manfred Nikitser. Le kit à dominante Ayrton comprenait 16 Ayrton Domino LT, 48 Domino Profile, 32 Argo 6 FX, 12 Zonda 9FX et 58 Cobra.

Les Domino Profile et Domino LT étaient tous installés au-dessus de la scène, répartis sur huit « doigts » de 10 mètres de long, inclinés suivant différents angles de l’extérieur vers l’intérieur. Cela a créé une matrice 8 x 8 d’Ayrton Domino au-dessus de la scène.


Les projecteurs Cobra et Zonda 9 FX installés sur des échelles à gauche et à droite de la scène, étaient parallèles aux doigts, avec 5 échelles par côté et un total de 6 projecteurs par échelle.

Les Zonda 9 ont été installés sur les échelles en bas de la scène et utilisés en éclairage latéral pour le groupe. Les Cobras ont été installés sur 4 échelons par côté, positionnés du bas vers le haut de la scène pour créer une matrice de 6 x 4 par côté.
« Manfred Nikitser a utilisé la matrice du Domino et du Cobra pour créer des effets rock and roll percutants, avec des faisceaux puissants et des effets de gobos très nets qui volaient à travers le public », explique Westraad.

Les Argo 6 FX étaient sur 8 totems orientés vers le public, chacun composé de 4 Argo 6 FX et surmonté d’un Cobra. « Les Argo 6 FX ont été un excellent complément au dispositif au sol, ils sont très lumineux et les couleurs étaient riches et fortes, confirme Westraad.

Tous ces projecteurs avaient plus qu’assez de puissance pour challenger un énorme écran LED de 18 m x 9 m situé dans la partie supérieure de la scène. Le résultat final était stupéfiant. Manfred n’a eu aucun problème à migrer son fichier de spectacle de tournée pour travailler avec le kit Ayrton. Tous les éclairages ont très bien fonctionné et se sont révélés étonnants pour compléter le contenu vidéo à l’écran. »

Westraad est très satisfait : « Domino est extrêmement puissant et permet d’obtenir des faisceaux très serrés et très nets. Ses couleurs sont lumineuses et éclatantes et nous avons trouvé le système de découpe très précis et fluide. Cobra est un excellent projecteur hybride, extrêmement lumineux, avec une faible consommation d’énergie et un grand choix de gobos volumétriques et de faisceaux.
Avec le Zonda 9 FX et l’Argo 6 FX, les couleurs, en particulier les couleurs saturées, sont éclatantes. Les possibilités d’effets sont nombreuses, qu’il s’agisse de mapper du contenu vidéo sur la zone FX ou sur les pixels principaux, ou d’utiliser les macros intégrées, ils sont tout simplement épatants. Et le Zonda 9 est super lumineux, même à plein zoom. »

« Tous les projecteurs Ayrton sont d’une très bonne qualité de fabrication et faciles à installer et à configurer, mais le plus important, c’est qu’ils sont fiables et qu’ils peuvent supporter toute la charge de travail que vous leur imposez. »


Equipe des Scorpions à Abu Dhabi :

Gestion du concert : Live Nation Middle East
Concepteur lumière : Manfred Nikitser

Équipe Spectrum Entertainment Services LLC :

Julien Beyrouthy : PDG
Gregory Angelo : Responsable de l’éclairage
Gideon Egel : Directeur technique
Andre Westraad : Concepteur lumière


Pour plus d’infos sur le site Axente et sur le site Ayrton

 

Le Théâtre de la Ville choisit l’immersif avec L-ISA

Faisant face au Théâtre du Châtelet, le Théâtre de la Ville, entièrement rénové.

BLive, spécialiste de l’intégration et de la location, a accompagné le Théâtre de la Ville pour créer une expérience immersive dans un bâtiment historique de Paris. Après avoir accueilli Sarah Bernhardt sur ses planches pendant près de vingt ans et mis en scène la toute première pièce de Sartre, le Théâtre de la Ville s’est imposé comme l’une des salles les plus prestigieuses au monde.

Au cours de ses 150 ans d’histoire, il a accueilli toutes sortes de productions et est aujourd’hui connu pour son offre de danse moderne, de théâtre et de musique du monde. À la suite d’une rénovation totale ayant duré sept ans et conçue pour doter le bâtiment du XIXe siècle des innovations du XXIe siècle, le Théâtre de la Ville s’est à nouveau placé à la pointe de la technologie en offrant au public des expériences immersives L-ISA grâce au système installé par BLive.



Depuis près d’une décennie, le Théâtre de la Ville était à la recherche du meilleur système pour réaliser ses ambitions en matière d’audio immersif. Dans le cadre de sa rénovation et en collaboration avec BLive, un partenaire certifié de L-Acoustics et proche de longue date du théâtre, ce dernier s’est lancé dans un certain nombre d’écoutes de systèmes immersifs.


La configuration scène de L-ISA comprend un système 5.1 utilisant des lignes de Kiva II et SB15m avec des subwoofers KS21.

Les performances audio optimales étant l’objectif principal, d’autres considérations cruciales ont été le poids et les contraintes de placement dues à l’architecture historique, ainsi que le besoin de polyvalence pour répondre à la gamme extrêmement éclectique de productions.

L’une des enceintes X8 suspendues sur les côtés pour le son surround.

Après mûre réflexion, le Théâtre de la Ville a conclu que la technologie L-ISA était la solution idéale et a opté pour un système 20.1 composé de cinq lignes frontales de deux SB15m sur huit Kiva II avec un groupe central de six subs KS21.
Treize X8 accrochés sur les côtés de la salle, au bord du balcon et au plafond fournissent le surround au parterre, tandis que 17 autres enceintes 5XT nichées dans les murs offrent le surround aux sièges situés sous les balcons.
« La configuration full surround offre une qualité sonore exceptionnelle sans compromettre la splendeur des lieux », commente Alexandre Tramontin de BLive, qui a dirigé une équipe d’ingénieurs et d’experts tout au long du processus de spécification et d’installation.


Des X8 sont placées sur le bord de scène pour raccorder avec le système principal et redescendre l’image sonore sur le plateau pour les premiers rangs.

Cinq contrôleurs amplifiés LA7.16i ont été spécifiés pour leur faible consommation et leur nombre élevé de canaux, ce qui a permis de réduire l’espace occupé par les racks et le câblage. LA7.16i s’est avéré fournir une puissance de sortie élevée en cas de besoin, tout en consommant un minimum d’énergie dans le cas contraire, ce qui a permis de réduire la consommation de 30 % par rapport à d’autres systèmes similaires.


LA7.16i, 16 entrées et sorties de puissance intelligentes et adaptées à chaque boîte.


Un élément essentiel de la réussite du projet a été la collaboration étroite entre le Théâtre de la Ville et BLive, qui a joué un rôle particulièrement proactif pour aider le théâtre à atteindre les résultats souhaités. BLive et L-Acoustics ont également fourni à l’ensemble du personnel une formation complète sur le nouveau système et les ont aidés à adapter leur façon de travailler pour passer de la stéréo à un son surround totalement immersif.


Une des 5XT, discrètement placée dans le mur arrière du théâtre et offrant un son surround aux sièges situés sous les balcons.

Le Théâtre de la Ville apparaît désormais comme l’un des espaces les plus performants et les plus novateurs au monde, alliant l’historique et le contemporain d’une manière qui ravira les spectateurs et les artistes pour les générations à venir.

Benoit Goupillon, Sound Manager du Théâtre de la Ville, conclut : « Nous sommes très heureux du support apporté par L-Acoustics sur ce projet. Ils nous ont proposé une solution pertinente et élégante malgré des contraintes techniques et artistiques importantes, et ont pris en compte notre sensibilité au contexte environnemental actuel. Après plusieurs mois d’utilisation intensive, nous sommes fiers de disposer de ce système, qui représente à nos yeux une évolution majeure dans la qualité de la sonorisation des spectacles, avec subtilité et efficacité. »


Pour en savoir plus sur :

– Le Théâtre de la Ville
– L-Isa
– BLive

 

ChamSys investit les Studios Parisiens d’Eurosport

La chaine TV Eurosport France a récemment rénové ses trois studios de Boulogne en faisant appel à la société Arkrys, qui a collaboré avec Georges Krystkowiak (Directeur de la Photographie), Baptiste Arnaud-Benaïs (Light Designer) et Florent le Directeur Technique d’Eurosport France. Les studios entièrement automatisés diffuseront des images provenant de l’ensemble des sites olympiques, avec dix postes de commentateurs intégrés dans un décor virtuel.


La console ChamSys MQ250M Stadium, ainsi que deux GeNetix 10Scene Gateways et deux 10SceneWallPlates contrôlent les éclairages des studios. La performance des produits ChamSys a rendu la transition vers l’éclairage automatisé transparent pour Eurosport.
Les nouvelles configurations d’éclairage présentent un éventail de caractéristiques impressionnant, y compris des réglages faciles et préprogrammés pour une plus grande rapidité d’exécution, des capacités de dépannage à distance, ainsi qu’un lecteur média et un pixel-mapper dans MagicQ.



« La solution ChamSys nous permet de bénéficier d’une grande interopérabilité et de prendre la main à tout moment pour pouvoir agir sur le kit », explique Baptiste Arnaud-Benaïs, « en installant des dongles MagicQ sur deux terminaux des plateaux, on profite pleinement de l’éventail de solutions ChamSys dans un rapport qualité/prix appréciable. »


Grâce à leurs fonctions de réalité augmentée, les studios rénovés sont en mesure de fournir de grandes images immersives de diffusion en direct.
L’éclairage du grand « plateau A » est entièrement automatisé, avec 60 projecteurs asservis. Toutes ces sources LED sont contrôlées à distance par la console MQ250 Stadium. Dans les petits studios virtuels B et C, le 10Scene, permet de déclencher des programmations lumière.

Il n’est donc plus nécessaire d’avoir un pupitreur sur place en permanence : les opérateurs utilisent la plaque murale ChamSys pour un accès instantané aux préréglages, sans risque de modifier les paramètres. Sur le plateau C, un lecteur multimédia et un pixel mapper intégrés à la console MagicQ permettent un contrôle pixel par pixel des rubans du décor.


Ces installations, qui ont déjà démontré leur efficacité lors d’événements sportifs majeurs à Paris, continueront de fournir un soutien technique infaillible aux équipes d’Eurosport lors des prochaines compétitions, y compris les Jeux Paralympiques et bien d’autres rendez-vous sportifs.

Plus d’infos sur le site Chamsys

Proton Rain, une mini-caméra Broadcast classée IP67

Proton Camera Innovations, un innovateur allemand dans le domaine des caméras miniaturisées, annonce le lancement de la PROTON RAIN ; une mini-caméra robuste qui a été conçue pour répondre à la demande du marché, en particulier dans le domaine de la captation en extérieur.
Proton profitera de sa présence à l’IBC 2024 (stand 11.A06) pour présenter le potentiel de cette nouvelle caméra, aux côtés de son produit phare, la PROTON CAM, la caméra Broadcast une des plus petites et plus légères actuellement disponibles sur le marché, ainsi qu’une série d’autres extensions de sa gamme de produits.


La PROTON RAIN est à peine plus grande que la PROTON CAM, puisqu’elle ne mesure que 30 mm x 30 mm, et elle bénéficie d’un boîtier robuste qui permet de l’utiliser dans des conditions où le risque d’impact ou de secousse est plus élevé.

Plus important encore, la caméra classée IP67 résiste aux intempéries et convient aux environnements extérieurs soumis à des pluies ou des poussières intenses, sans compromettre la qualité de l’image. Elle est donc idéale pour les applications de concerts en extérieur, sportives, fixation sur drone, ou toute autre application nécessitant une capture d’image exceptionnelle dans des conditions difficiles.

La caméra est équipée d’un micro-objectif, qui peut être remplacé par des objectifs grand angle, offrant aux opérateurs une flexibilité totale de prise de vue. Sa petite taille et son poids léger permettent d’utiliser des angles inhabituels et créatifs, tandis que sa construction robuste permet des approches immersives et proches de l’action pour la capture vidéo.

L’entreprise a déployé des efforts considérables pour simplifier les opérations, en maintenant un système d’exploitation en temps réel et en facilitant les mises à jour du micrologiciel par l’intermédiaire d’un PC ou d’un Mac, plutôt que par l’approche traditionnelle.

Marko Hoepken, PDG de Proton : « L’accueil de notre produit phare PROTON CAM a été fantastique, et nous prévoyons que le PROTON RAIN sera tout aussi bien reçu. Avec une différence de taille minime, la PROTON RAIN apporte une durabilité robuste qui élargit considérablement la gamme d’applications dans lesquelles la caméra peut être utilisée.

Elle a été développée directement sur la base des commentaires des clients, qui ont indiqué que l’expertise de Proton en matière de caméras miniatures, encapsulées dans un boîtier résistant aux intempéries, constituerait un complément idéal à l’arsenal d’un caméraman ».
Il poursuit : « Notre gamme continuera à s’étoffer, avant et après l’IBC. Notre objectif est de décliner notre architecture de puce sous différentes formes, avec des adaptations qui répondent précisément aux besoins spécifiques et aux visions créatives de nos clients ».

Proton s’appuie sur la vaste expérience de son équipe pour proposer les caméras Broadcast parmi les plus petites et les plus légères actuellement disponibles sur le marché. Intégrant sa propre technologie de puce avec un capteur plus grand que les modèles concurrents, les caméras Proton offrent des prises de vues plus larges, une gamme dynamique plus élevée, des performances améliorées en basse lumière et une consommation d’énergie plus faible (2,5 W).

Plus d’infos sur le site Proton

 

Le nouveau système line array EVENT-28A de DAS Audio

Conçu pour offrir d’excellentes performances et une grande facilité d’utilisation, l’EVENT-28A est idéal pour les applications de location et d’installation de petite et moyenne taille recherchant une très bonne qualité sonore. Ce système intègre deux transducteurs au néodyme de 8” et une compression M-60 dans un caisson en polymère robuste et léger.


Le moteur M-60 de 1,75” à aimant ferrite qui équipe EVENT-28A.

Les transducteurs de 8”, assurent une projection efficace du son et une réponse efficace dans les basses fréquences. La configuration symétrique en « V » des transducteurs offre une couverture horizontale constante de 100º jusqu’à 200 Hz. Le moteur M-60 de 1,75” à aimant ferrite est couplé à un guide d’ondes de conception nouvelle, qui contrôle la dispersion verticale et assure un couplage précis.

Alimenté par un amplificateur 2 canaux en classe D, l’EVENT-28A bénéficie d’une une puissance de 1300 W crête. Le panneau arrière de l’amplificateur est équipé de connecteurs Neutrik® XLR et powerCON. Grâce à l’interface DAScontrol™, les utilisateurs peuvent rapidement sélectionner des préréglages en fonction du nombre d’unités utilisées.


Le très efficace et répandu montage symétrique des 8”.


EVENT-28A avec en tête de ligne deux subs EVENT-118A.

Le DSP embarqué utilise un processeur 24 bits pour gérer les fonctions de crossover, d’égalisation, de délai et de limiteur. Grâce à la technologie de filtrage FIR, l’EVENT-28A maintient une réponse en phase constante, ce qui permet d’obtenir un son transparent et une clarté exceptionnelle qui améliorent l’expérience d’écoute globale.

L’installation et le déploiement des EVENT-28A sont rationalisés grâce au système de montage innovant Fast Set Splay (FSS™), qui permet de sélectionner rapidement l’angle sur les chariots. Le bumper accepte jusqu’à 16 unités, réglables par incréments de 1º entre 0º et 10º.
Avec un poids de 20 kg, l’EVENT-28A offre un excellent équilibre entre taille, performances et portabilité, ce qui en fait une solution idéale pour un large éventail d’applications de renforcement du son.

L’EVENT-28A s’associe avec le subwoofer auto-alimenté EVENT-118A, qui intègre un transducteur basse fréquence de 18” à charge frontale développé par DAS et conçu pour fournir des basses profondes et précises. l’EVENT-28A peut être accroché ou empilé sur l’EVENT-118A.

Le transducteur de 18” 18FWN est au cœur des puissantes performances de l’EVENT-118A. Équipé d’aimants en néodyme pour réduire le poids, il est doté d’une bobine mobile de 3” pour un rendement élevé et une longue excursion. Cette conception permet d’accepter une puissance de 2 000 W en crête, ce qui garantit que le subwoofer délivre des basses profondes et percutantes.


Trois EVENT-118A, moins de 140 kg pour une bonne pression et un possible montage cardioïde facilité par la présence des presets embarqués dans les processeurs des subs.


L’EVENT-118A est doté d’un amplificateur de classe D de 2000 W crête. Les connecteurs d’entrée Neutrik® XLR et les sorties stéréo en boucle sur le panneau arrière assurent la continuité du signal pour les systèmes EVENT-28A.

Les préréglages numériques accessibles via l’interface DAScontrol™ située à l’arrière du système simplifient l’installation du système. L’EVENT-118A permet également de sélectionner facilement des préréglages cardioïdes lorsqu’il est utilisé par paires ou par groupes de trois unités.


Le panneau arrière avec les jupes transparentes de protection contre les intempéries.

Construite en contreplaqué de bouleau et recouverte d’une protection ISO-flex, l’EVENT-118A est robuste et conçue pour durer. Le matériel de montage est entièrement compatible avec l’EVENT-28A. DAS Audio développe et fabrique l’ensemble de sa gamme à Valence en Espagne.

Pour plus d’informations sur audiopole.net

 

ETC illumine les plus grands stades américains

Aux USA, les stades qui accueillent les matches et leurs shows de mi-temps sont à la pointe du divertissement. ETC conçoit des systèmes d’éclairage du public adaptés à ces stades et aux plus grands évènements internationaux. La société Gopher Stage Lighting a donc sélectionné un système ETC pour gérer le contrôle de la lumière du stade Allegiant de Las Vegas, résidence des Raiders de Las Vegas et hôte du dernier Super Bowl.

« ETC est le partenaire idéal pour ce type de projet, car ils fournissent tout ce dont nous avons besoin pour gérer l’éclairage du stade », déclare Josh Wood, responsable de projet chez Gopher Stage Lighting. « Du système de contrôle général aux panneaux d’interrupteurs, stations de contrôles tactiles ou modules de boutons, variateurs rotatifs et faders, gradateurs, consoles, ils ont tout ce dont nous avons besoin pour que l’ensemble du stade soit géré avec le même système. » De plus, ETC se connecte parfaitement à tous les autres éléments déjà en place. « En clair, c’est simple à mettre en place et à utiliser. »


Aujourd’hui, le spectacle se déroule autant sur le terrain que dans les gradins. Dans cet objectif, l’Allegiant Stadium a été équipé des toutes dernières technologies en matière d’éclairage pour enrichir l’expérience des spectateurs.
Le terrain et les gradins sont éclairés par des luminaires qui changent de couleur à l’entrée des joueurs, lorsqu’ils marquent ou encore lorsque résonne l’hymne national. Les loges VIP utilisent des asservis et des effets de dernière génération. Les stands de restauration, les coulisses et les loges disposent également d’un éclairage de qualité, et tout est contrôlé par le même système ETC.

C’est une station Paradigm qui gère l’éclairage du stade dans son intégralité, aussi bien l’éclairage général que les coulisses. Etant situé à Las Vegas, le stade comporte de nombreuses suites VIP, avec bars et boîtes de nuit juste derrière les loges.
Le système Paradigm de ETC commande aussi l’éclairage de chaque zone de ces espaces de manière autonome et dynamique. « Des processeurs Paradigm et des modules de contrôle individualisés ont été installés dans les clubs. Ils peuvent agir en îlots autonomes et contrôler les clubs et les bars derrière les suites, sans qu’il ne soit nécessaire de faire fonctionner l’ensemble du stade. » Explique Josh Wood.

Vegas oblige, quand Wood parle de night-club, il utilise bien sûr le pluriel. Il y a plusieurs boîtes de nuit dans le stade, notamment le Wynn Field Club dans la zone nord qui permet de prolonger tard dans la nuit la liesse des jours de matchs. « La partie la plus importante du système d’éclairage est constituée d’un ensemble d’asservis contrôlés par une console Eos d’ETC, mais toujours intégrés au Paradigm général du stade » explique Wood.

Ce n’est pas le seul endroit où les projecteurs automatisés sont à l’honneur. Grâce au développement des projecteurs LED couleurs suffisamment puissants pour éclairer un terrain, l’éclairage du stade fait désormais partie intégrante du spectacle. Les projecteurs fixes et asservis du stade sont utilisés tout au long du match et contrôlés par une console ETC Gio.


« Les asservis LED ont changé la donne dans les stades, déclare Wood. Ils peuvent scintiller, flasher et faire des séquences. Je peux faire animer les faisceaux dans le stade ou inonder le terrain de couleurs. Vous avez pu le constater durant l’hymne national au Super Bowl LVIII et pendant la mi-temps. »

Tout au long de la saison, les projecteurs sont utilisés pour ajouter de la couleur et du mouvement dans le stade. Dawn Horstmann, ingénieure terrain ETC et responsable des lumières pour les Raiders, utilise les capacités de la console Gio intégrée au système Paradigm pour dynamiser le stade tout au long des matchs.
Lorsque les Raiderettes (les pom-pom girls des Raiders) entrent sur le terrain, les lumières accompagnent leur spectacle. La NFL a des règles très strictes et interdit tout éclairage dynamique du terrain, cela gênerait en effet les retransmissions. Grâce au logiciel Eos et ses puissants outils, Dawn s’assure qu’aucune lumière ne vienne s’immiscer sur le terrain pendant les diffusions.

« Pour les TouchDown, une animation de ballons est lancée, mais uniquement au niveau des sièges, ils n’apparaissent jamais à la caméra, explique Horstmann. L’un des aspects les plus intéressants d’Eos est que je suis en mesure de créer une animation globale tout en ayant différents points de focalisation dans le stade, ainsi, je peux faire fonctionner tous les asservis ensemble sans jamais m’inquiéter que les faisceaux passent sur le terrain. »

La console n’est pas la seule à pouvoir déclencher des effets de lumière

L’équipe vidéo peut synchroniser la lumière avec la vidéo en générant tout simplement un time code SMPTE. « D’autres stades équipés d’une infrastructure ETC déclenchent à chaque TouchDown des effets de lumière en envoyant un signal aux systèmes Paradigm et Mosaïc d’ETC », explique Wood. « Aujourd’hui, chaque stade souhaite utiliser cette fonctionnalité de déclenchement lumière en fonction de la vidéo.

A chaque fois que nous l’avons intégrée aux systèmes des stades avec qui nous travaillons, systématiquement elle a été mise en place et utilisée au bout d’un an ou deux. Nous l’avons par exemple installée au US Bank Stadium du Minnesota, ainsi qu’au Geodis Park à Nashville pour le Nashville Soccer Club. Ils apprécient vraiment cette fonction qui leur permet d’utiliser des effets sans avoir besoin de recourir à un opérateur dédié les jours de match ».


Les contrôleurs Mosaïc ETC offrent quant à eux une grande variété d’effets lumière avec changements de couleurs et permettent des animations en pixel mapping sur le pourtour du stade. Les projecteurs installés autour de la torche d’Al Davis (torche de 28 mètres en l’honneur de l’ancien entraîneur et propriétaire des Raiders d’Oakland) font partie du système. « C’est un élément phare du bâtiment qu’ils déclenchent avant chaque match et qui reste allumé jusqu’à la fin de l’évènement. Elle a même été allumée pour le Super Bowl », explique Wood.

Après tout le soin et l’attention portés pour l’installation de l’Allegiant, Wood et Gopher Stage Lighting étaient fiers du résultat lors du Super Bowl. Durant la construction du stade, Gopher Stage Lighting, installé dans le Minnesota, a même décidé de louer un appartement à Las Vegas pour s’assurer que ses collaborateurs puissent être sur site à tout moment. « Chez Gopher, on travaille dur pour être ce partenaire précieux que les équipes des stades et les sous-traitants attendent, et ça va de la partie administrative à la collaboration avec le promoteur pour le respect des consignes et du projet, explique Wood. »

Le Super Bowl n’a qu’un seul vainqueur, mais ETC a d’ores et déjà remporté de nombreuses victoires dans de nombreux stades et Arénas, comme le U.S. Bank Stadium, le Target Field, le Xcel Energy Center, le Target Center et l’Allianz Field au Minnesota, le Geodis Park à Nashville, le Sun Trust Park et le Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta et le SoFi Stadium à Los Angeles (hôte du Super bowl en 2022 et un des sites des Jeux Olympiques de Los Angeles 2025), et bien d’autres encore. ETC s’occupe de l’éclairage des bâtiments et des spectacles des plus grands stades et des plus grands matchs à travers tout le pays, tout au long de l’année, pas seulement à la mi-temps !

Plus d’infos sur le site ETC

 

Shure HF et WMAS, l’enjeu des fréquences pour les PMSE

La réglementation et la protection des fréquences exploitées par les systèmes audio sans fil est un sujet clef pour Shure. Prakash Moorut, basé au siège à Chicago, qui supervise toute la partie régulation des fréquences sur le plan international et Guillaume Mascot en charge des marchés francophones, asiatiques et européens vont nous expliquer, accompagnés par Thomas Delory, l’importance de leur travail pour les professionnels de l’audiovisuel.

Désigné par le terme générique PMSE Audio (Program Making and Special Events), les équipements techniques sans fil (micros sans-fil, systèmes d’écouteurs intra-auriculaires, système d’ordres et caméra sans fil) fournissent un service essentiel et indispensables aux ICC (Industries Culturelles et Créatives).
Avec une croissance de 10 % sur les cinq dernières années et une part de 46% des recettes totales en France générées par la musique, le spectacle vivant et les arts visuels, la valeur globale du secteur des ICC en Europe atteint 253 milliards d’euros (ou 1,7% du PIB de l’UE) et elles emploient 8,4 fois plus de personnes que l’industrie des télécommunications.

Ce rôle important sur le plan économique implique de s’assurer que les PMSE pourront fonctionner correctement face à une demande de plus en plus importante.. Le développement actuel des solutions existantes et l’arrivée prochaine des systèmes HF utilisant la nouvelle technologie WMAS (Wireless Multichannel Audio Systems) nous invite à comprendre les enjeux importants que Shure défend quotidiennement auprès des organismes de régulation internationaux.

Shure et la réglementation HF, une action permanente à l’international

Prakash Moorut, Responsable monde des radiofréquences et de leur régulation.

Ayant occupé des fonctions chez Motorola, Nokia et Alcatel pendant plus de 24 ans de carrière dans la partie mobile, Prakash Moorut détient une grande expérience dans le domaine de la régulation des transmissions HF.
Il prend ses fonctions chez Shure en 2021 pour mettre en place une équipe de travail sur les fréquences et la réglementation de manière générale.
Guillaume Mascot complète l’équipe apportant lui aussi sa forte expérience, acquise chez Alcatel et Nokia, aux actions sur la partie réglementaire et politique publique auprès des Institutions Européennes et dans la zone Asie-Pacifique.

SLU : Shure déploie un service dédié à la réglementation HF plutôt impressionnant ?

Prakash Moorut : Le problème des fréquences n’est pas seulement français ou européen. C’est un problème international. Avec un nombre grandissant de besoins comme nous allons le voir et l’arrivée de la technologie WMAS, la disponibilité de bandes de fréquences pour le bon déploiement de nos systèmes est primordiale dans le monde entier. Maintenant nous avons une équipe globale en France, en Allemagne, en Angleterre, en Chine, en Inde, au Mexique, à Dubaï et aux Etats Unis, que je coordonne.


Shure au Super Bowl, ici les systèmes Axient pour les arbitres. © Shure

SLU : Quelles sont vos problématiques de fréquences ?

Prakash Moorut : Comme vous le savez, nous avons perdu des fréquences au fil du temps au profit de la téléphonie mobile sur les bandes de fréquences de 470 MHz à 1 GHz. Maintenant mon rôle est d’alerter les législateurs et de leur exprimer que nous ne pouvons plus en perdre davantage.

Aux États Unis, nous sommes au fait de ces problématiques car en 2017, la bande de fréquences de 614 à 698 MHz a été mise aux enchères et nous l’avons perdue. De plus, les bandes de fréquences restantes sont également utilisées par la TV.
Nous nous sommes alors rendu compte que pour les grands événements comme le Super Bowl, ou toute autre compétition sportive d’envergure, nous avions du mal à accéder aux fréquences nécessaires.


SLU : Et en France, avons-nous une problématique de fréquences pour les J.O. ?

Prakash Moorut : Oui, de la même manière. Nous n’avions pas assez d’espace fréquentiel dans la bande 470 à 694 MHz pour répondre à la demande. Donc pour les J.O. de Paris, deux bandes de fréquences supplémentaires ont été spécialement allouées par l’ANFR, 1240 à 1260 MHz et 1350 à 1400 MHz.

Thomas Delory : Une partie de ces bandes de fréquences est utilisée par les radars des aéroports français. Nous avons donc fourni à l’ANFR un système Axient Digital spécialement acheminé du Japon afin que l’ANFR puisse mettre en œuvre des tests de coexistence à côté de l’aéroport de Bordeaux, pour évaluer les risques de perturbations sur les radars et inversement. Aucune gêne n’a été constatée par L’ANFR. Ces nouvelles bandes temporaires seront exploitables pendant la période des J.O. avec du matériel Shure, notamment pour les délégations asiatiques.


Face au manque de fréquences disponibles dans la bande TV UHF (470-694 MHz), les bandes 1240-1260 MHz et 1350-1400 MHz ont dû être temporairement autorisées pour les J.O. 2024 de Paris.

SLU : Quelles ont été vos démarches pour pallier ce manque de fréquences disponibles ?

Prakash Moorut : Nous avons demandé à la FCC, l’équivalent aux États-Unis de l’ANFR en France, de ne plus mettre aux enchères de fréquences dans la bande restante de 470 à 608 MHz. Ceci permettra aussi l’utilisation des technologies à bandes larges dont les nouveaux systèmes WMAS qui vont bientôt être commercialisés et qui peuvent travailler avec une largeur de bande de 6 MHz dans la bande 470 à 608 MHz aux Etats-Unis et jusqu’à 20 MHz dans d’autres bandes comparé à la bande étroite des systèmes classiques à 200 kHz.

SLU : C’est beaucoup 20 MHz de largeur de bande…

Prakash Moorut : Oui en effet et les broadcasters ont mentionné le souhait de ne pas occuper un si large espace. Finalement, dans les bandes TV, nous serons limités pour les systèmes WMAS à 6 MHz aux USA. En Europe, à part quelques exceptions, nous avons une certaine flexibilité concernant cet aspect. Nos systèmes WMAS pourront être déployés dans toutes ces largeur de bande.

SLU : Et de nouvelles bandes de fréquence, ne serait-ce pas plus favorable ?

Prakash Moorut : Notre volonté est de pouvoir accéder à d’autres bandes de fréquences proches de la gamme actuelle (470-694 MHz). Les bandes 1,2 et 1.4 GHz sont très intéressantes pour nous. Proches des bandes existantes, elles sont similaires en termes de propagation et permettraient d’obtenir plus d’espace disponible. Elles sont donc très intéressantes pour les futurs systèmes WMAS qui pourront y exploiter toute leur largeur de bande.


Interface radio d’un système WMAS.

SLU : La technologie WMAS offre une grande liberté d’interprétation pour les fabricants ?

Prakash Moorut : Nous avons une approche très globale et très diversifiée de l’utilisation de cette nouvelle technologie. En 2019, les spécifications de la WMAS ont été établies à l’ETSI principalement par un groupement de fabricants. Pour simplifier, ces spécifications définissent un masque spectral, une limitation de puissance et une largeur de bande.
Ce qui va être mis à l’intérieur est propre au fabricant et dépendra de chacune des marques. Nous aurons donc des différenciations sur le marché et le professionnel pourra choisir le ou les systèmes qu’il jugera les plus convaincants et les plus performants pour le projet HF qu’il devra réaliser.

SLU : Avez-vous déjà des prototypes ?

Prakash Moorut : Oui. Nous avons déjà fait des tests au Super Bowl qui ont été très concluants. C’était vraiment au-delà de nos espérances.

SLU : Et la réglementation a donc dû être modifiée pour permettre leur exploitation ?

Prakash Moorut : Oui. La limitation de bande étroite des 200 kHz liée aux PMSE audio a été supprimée pour permettre l’exploitation des systèmes WMAS. Ensuite c’était aux régulateurs de nous permettre de déployer les systèmes.


Pour la FIFA World Cup 2022 au Qatar, 422 licences temporaires ont été délivrées pour être utilisées par des micros sans fil et des moniteurs intra-auriculaires. Des appareils câblés ont été utilisés aux heures de pointe.

SLU : En licence libre ?

Prakash Moorut : Au début, la FCC avait imaginé que les systèmes WMAS ne seraient déployés que sur des événements importants pour gérer des centaines de liaisons micro, et donc uniquement par des utilisateurs qui achèteraient des licences. Nous avons expliqué que cela serait compliqué à mettre en œuvre car déjà aux États-Unis, 94% de nos utilisateurs n’ont pas de licences. C’est aussi le cas dans beaucoup de pays en Europe. Nous voulons que le WMAS soit utilisable en accès libre.

SLU : Et la grande largeur de bande de la solution WMAS ne pose pas de soucis ?

Prakash Moorut : Chez Shure, nous voulons offrir la plus grande flexibilité d’utilisation de la WMAS. Imaginez que vous êtes en prestation à Time Square dans un environnement spectral déjà encombré par énormément de canaux TV. En plus, les micros classiques en bande étroite vont continuer à cohabiter. Donc trouver une largeur de bande de 6 MHz où mettre du WMAS, surtout aux États-Unis, cela risque d’être compliqué.

Si nous n’avons par exemple qu’une largeur de 4 MHz disponible, nous aimerions bien pouvoir utiliser notre système WMAS. C’est pour cette raison que nous avons décidé de pouvoir proposer cette technologie dans nos futurs produits avec la possibilité de réduire sa largeur de bande à 4, voire à 2 ou 1 MHz, selon le nombre de canaux requis, car vous n’aurez pas besoin de 6 MHz pour tous les évènements. Nous avons donc décrit cette particularité pour la réglementation, ainsi que l’augmentation de la puissance.


Avec un système WMAS, si la puissance de sortie est maintenue constante, la densité spectrale de puissance de sortie, le bruit de fond et le rapport signal/bruit varient avec sa largeur de bande.

SLU : C’est important d’avoir plus de puissance avec un système WMAS ?

Prakash Moorut : Un système WMAS à bande large de 6 à 8 MHz apporte des gains théoriques (qui sont liés à l’utilisation de cette bande large et de la diversité de fréquences qu’elle permet) de plusieurs dB qui permettent d’étendre la portée.

En pratique, nous n’avons pas toujours ces gains théoriques. Et si en plus nous diminuons la largeur de bande parce qu’on n’a pas besoin de 6 ou 8 MHz ou si 6 ou 8 MHz ne sont pas disponibles, nous diminuons le gain lié à la bande large.

Il faut donc compenser la restriction de largeur de bande par une augmentation de la puissance d’émission. Nous avons pu démontrer un bon fonctionnement en passant la puissance de 50 à 100 mW, tout en coexistant avec la télé et les systèmes traditionnels à bande étroite. Nous avons pu obtenir de la FCC une puissance de 100 mW sans avoir besoin d’une licence, et même jusqu’à 250 mW avec licence. Nous pouvons maintenant déployer rapidement nos nouveaux systèmes WMAS sur le marché américain.


Guillaume Mascot, Senior Manager, Régulation des fréquences chez Shure, en charge des marchés francophones, européens et asiatiques.

SLU : Et en Europe ?

Guillaume Mascot : Nous pouvons dès aujourd’hui déployer en Europe un système WMAS en toute légalité. Depuis 2019 nous n’avons plus la limitation des 200 kHz de largeur de bande. La seule limitation actuelle sur l’ensemble de l’Europe est la puissance à 50 mW.
Désormais nous cherchons, en Europe comme aux Etats-Unis, à bénéficier de toute la flexibilité qu’apporte l’augmentation de puissance à 100 mW. Nous travaillons actuellement au sein de la CEPT au niveau européen, mais aussi avec les régulateurs de chaque pays comme l’ANFR en France, la BNetzA en Allemagne, l’OFCOM en Angleterre, pour permettre cette exploitation avec plus de puissance.


SLU : Nous allons donc gagner de l’efficacité spectrale ?

Guillaume Mascot : La technologie WMAS va permettre d’utiliser le spectre HF de manière efficace en utilisant plus de canaux dans une même bande de fréquences. Nous allons diminuer aussi de manière importante les problèmes d’intermodulation que nous avons en utilisant des systèmes classiques à bande étroite. On va pouvoir mettre les canaux plus proches.

Mais cela risque de ne pas être suffisant face à l’accroissement des besoins en fréquences pour une utilisation d’un nombre de plus en plus important de systèmes HF sur un même événement. C’est pour cela que nous essayons d’ouvrir les bandes de fréquences sur les 1,2 et 1,4 GHz.


L’énergie d’intermodulation en WMAS est contenue sous et autour du signal transmis au lieu d’être répartie sur l’ensemble du spectre.

SLU : En Europe, nous semblons être mieux protégés qu’aux États-Unis

Guillaume Mascot : Sur la bande des 600 MHz, il y a eu en Europe la même problématique qu’aux États-Unis. En fait tous les quatre ans, de nouvelles discussions s’opèrent au niveau mondial pour attribuer des fréquences à une multitude de services (incluant les services mobiles). Cela a lieu lors d’une grande conférence internationale (CMR : Conférence mondiale des radiofréquences sous l’égide de l’UIT : Union Internationale des Télécommunications), la dernière en date était en décembre 2023 à Dubaï.

Nous y avons obtenu un moratoire sur cette bande de fréquences qui devrait perdurer jusqu’en 2031, voire 2033 en Europe. Néanmoins, d’autres régions et pays ont exprimé leur désir d’allouer cette bande pour des services mobiles. Nous devons être vigilants et il est primordial pour Shure de sensibiliser les acteurs du domaine de la culture pour expliquer combien cette gamme de fréquences est importante. Nous nous apercevons aussi, grâce aux configurations très différentes en besoin de canaux TV des pays européens, qu’il nous faut une coordination européenne.

SLU : En réalité, les conditions varient beaucoup entre pays ?

Guillaume Mascot : Le Proche Orient et l’Afrique utilisent beaucoup de fréquences pour la TV, parce que ces pays sont peu câblés. A contrario, des pays du Moyen-Orient tels que les Émirats Arabes Unis n’utilisent pas beaucoup de liaisons hertziennes pour la TV. Ils ont décidé d’utiliser cette bande pour la 5G. Autre exemple, le Nigeria, qui a décidé d’utiliser cette bande pour de futurs usages 5G, mais a-t-il pensé aux milliers de micros sans fil utilisés par les très nombreux lieux de culte à travers le pays ?


SLU : Il faut donc sensibiliser les régulateurs à l’importance des PMSE ?

Guillaume Mascot : Oui, Il y a un travail important de sensibilisation et d’explication pour permettre de maintenir la bonne exploitation de nos systèmes HF. Pour ma part, le travail commence au niveau européen et doit aussi sensibiliser les acteurs du monde de la culture. Au niveau national, nous avons des interactions avec les ministères tels que l’industrie et la culture ainsi qu’avec l’ARCEP, l’ANFR et l’ARCOM.

SLU : Comment intervenez-vous au niveau européen ?

Guillaume Mascot : Nous travaillons avec la commission européenne dans des consultations et en faisant partie des groupes de travail sur la gestion du spectre. Si un de nos sujets arrive au parlement européen, c’est notre mission de sensibiliser les parlementaires à nos problématiques. Au-delà des institutions européennes, la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications ou CEPT est un élément central de nos activités où nous participons activement à différents groupes de travail.

SLU : L’argument économique est sûrement très convaincant ?

Guillaume Mascot : il faut comprendre que même si nous ne payons pas l’utilisation des fréquences, le rôle des PMSE, par leur contribution au domaine culturel, est très important dans le développement économique. Les chiffres sont importants et les régulateurs comprennent. En Asie il y a une augmentation des grands événements, musique, spectacle et sport. L’impact socio-économique de la culture est très important.


Les trois concerts exclusifs de Taylor Swift à Melbourne ont généré une valeur économique de 558 millions de dollars.

Pour certaines villes ou pays c’est un moyen important de générer de la croissance économique et pour cela, il faut pouvoir les organiser techniquement. Les J.O. sont un bon exemple pour expliquer ça. Cet événement permet de bien mesurer les problématiques de fréquences que le monde audiovisuel rencontre. Nous leur disons simplement : faites attention, pour la bonne réalisation de vos prochains événements, ce sera compliqué si vous n’avez pas l’espace fréquentiel disponible.


Depuis ses débuts en 2008, la course nocturne de F1 à Singapour a généré plus de 1,5 milliards de dollars de recettes touristiques.

SLU : Ne pourrions-nous pas trouver une bande de fréquence moins encombrée ?

Guillaume Mascot : Nous sommes en train de travailler avec l’ANFR et au niveau européen pour l’ouverture de manière permanente de la bande 1.2 et 1.4 GHz qui va être temporairement utilisée pour les J.O. de Paris.

SLU : Ce serait l’idéal d’avoir des bandes de fréquences identiques dans le monde entier ?

Guillaume Mascot : C’est ce que nous expliquons souvent aux régulateurs. A l’instar des opérateurs mobiles qui arrivent à obtenir une uniformité, ce serait bien que nous puissions le faire aussi. L’ouverture des deux nouvelles bandes de 1.x GHz et le maintien des bandes existantes devraient nous permettre de nous en sortir à long terme. Je reste optimiste.


Les bandes 1,x Ghz utilisées temporairement pendant les J.O. 2024 en France sont disponible internationalement : 1435-1525 MHz USA, 1240-1260 MHz Japon, 1350-1400 MHz EMEA.


SLU : Avec le WMAS, cela va être plus simple de gérer plus de canaux…

Guillaume Mascot : Ça va être plus simple aussi longtemps qu’on aura de l’espace fréquentiel disponible. En revanche, nous allons passer plus de canaux audio dans une même largeur de bande. L’utilisation efficace du spectre est une caractéristique fondamentale des nouvelles technologies que nous développons.

SLU : On pourrait parler d’efficacité spectrale ?

Guillaume Mascot : Oui, c’est bien ça. L’efficacité spectrale est indispensable pour nous. D’où l’importance de pouvoir gérer de plus faibles largeurs de bande en WMAS pour une bonne exploitation dans les années à venir. Nous devons faire de l’économie spectrale, ce qui est toujours mieux et indispensable sur le terrain, en utilisant seulement ce dont on a besoin. Ceci nous permet d’être également mieux considérés par les régulateurs.

Par exemple, les studios broadcast aux États-Unis ne voulaient pas du WMAS en licence libre par peur qu’un système de 6 Mhz utilise tout leur espace et les empêche d’exploiter d’autres équipements HF de leur studio. C’est pour cela que nous avons décidé de pouvoir utiliser une plus faible largeur de bande. Cela permettra d’exploiter plus facilement nos systèmes, et cela a été salué par les broadcasters et les régulateurs, qui ont validé notre approche de cette technologie.


Distance d’exclusion en fonction de la largeur de bande d’un système WMAS.

SLU : Le déploiement d’un système WMAS sur une bande plus réduite semble indispensable dans bien des cas ?

Guillaume Mascot : Oui, surtout s’il doit cohabiter avec d’autres systèmes classiques à bande étroite. Si on occupe 6 Mhz de bande en WMAS, comment faire dans ce cas ?
On voit que l’économie spectrale est un point très important.


SLU : la technologie WMAS va permettre de gérer des ears monitor et des micros HF sur le même système ?

Thomas Delory : Oui, cela va être possible. Mais cela aura forcément un impact sur d’autres paramètres du système comme la puissance d’émission ou la latence.

SLU : Il serait temps que les ears passent en numérique non ?

Thomas Delory : C’est le souhait de tout le monde, une forte demande. Les ingénieurs du son aimeraient bien se simplifier la vie sur les grosses tournées. Actuellement, toute la régie audio est en numérique sauf les ears monitor qui, pour des raisons techniques principalement de latence, sont maintenus en analogiques. Ca fait un peu tâche au milieu du tableau. Quand allons-nous passer entièrement dans le domaine numérique ? C’est la demande des pros et nous ne sommes pas loin d’y parvenir.


Thomas Delory, Channel manager Shure France.

SLU : La technologie WMAS semble pouvoir tout simplifier ?

Thomas Delory : WMAS n’est pas la solution miracle aux problèmes de fréquences. C’est un nouveau champ technologique au cadre large mais bien défini qui permet aux fabricants de développer des nouvelles solutions techniques permettant à l’utilisateur d’exploiter plus de canaux dans un espace fréquentiel restreint. Elle n’a pas été initialement pensée pour répondre à une pénurie de spectre, mais dans le contexte actuel, elle devient une solution intéressante.

Ce n’est pas la réponse totale ou unique face à la forte demande de canaux, mais elle permettra de mieux la gérer. Le travail de notre équipe sur la régulation des fréquences est une démarche générale de protection de l’outil de nos clients qui n’est pas lié directement à la WMAS mais à l’ensemble des technologies que nous utilisons.

SLU : La WMAS va quand même permettre de gérer beaucoup plus de canaux ?

Thomas Delory : Oui, mais économiquement, ce ne sera pas forcément rentable d’utiliser la WMAS dans des environnement de petite ou moyenne taille avec les premières solutions qui apparaîtront sur le marché. Sur une prestation avec 10 ou 12 micros, un système classique en bande étroite qui fonctionne très bien restera la bonne solution pour ce type de prestation. Cependant, sur les grands formats, la WMAS simplifiera la vie des techniciens en allégeant la manutention, le poids dans le camion, la place en régie et la puissance consommée, sans parler bien sûr des nombreux avantages technologiques apportés.


4 canaux en WMAS et 4 canaux en bande étroite, une augmentation substantielle de l’efficacité du spectre.

SLU : Cela va être une véritable révolution dans le domaine de la HF ?

Thomas Delory : La WMAS va en effet changer des habitudes sur les spectacle. Qui va l’utiliser en premier ? Les gros shows, les grands événements, les grandes compétitions sportives. Il ne faut pas perdre de vue que la WMAS va beaucoup intéresser les Américains, dont la bande des 600 MHZ est pratiquement perdue et dont les spectacles sont de plus grands formats. Vu l’espace qu’il leur reste autour des 500 MHz, une technologie comme la WMAS aura un impact important.

Chez nous, cette avancée technologique est aussi très importante. Si je devais faire un parallèle avec un domaine que je connais bien, je me servirais des consoles de mixage. L’arrivée des processeurs FPGA a changé la façon d’exploiter les consoles numériques, en offrant une grande versatilité dans leur exploitation.
C’est un peu comparable ici, les utilisateurs vont avoir à leur disposition des outils non figés et adaptables en fonction de leurs besoins et contraintes quotidiennes. Quoi qu’il en soit aujourd’hui, nous ne sommes qu’au tout début d’un grand mouvement technologique dans la microphonie, donc oui, cela a un côté assez révolutionnaire !

SLU : En réalité, il n’y pas en HF de solution exclusive ?

Guillaume Mascot : L’objectif de Shure est d’investiguer toutes les possibilités des technologies HF. Certaines sont plus avancées que d’autres. Certaines moins pertinentes, comme la 5G, mais nous ne les ignorons pas.

SLU : Nous pourrions utiliser de la 5G pour des liaisons audio ?

Guillaume Mascot : Shure fait partie du groupe 5G Media Action Group. Nous testons la 5G pour la transmission audio et vidéo. Si sur la vidéo cela semble prometteur, les résultats sur l’audio sont plutôt décevants pour des questions de latence. Peut-être que dans le futur, nous disposerons de la qualité de service nécessaire pour faire de l’audio. Nous restons vigilants.


Le MXW Next2 exploite parfaitement l’efficacité de la technologie DECT pour l’installation fixe ou le corporate. © Shure

SLU : En revanche, la technologie DECT est un bon exemple de développement dans vos systèmes HF ?

Guillaume Mascot : Nous avons beaucoup d’équipement utilisant cette technologie qui est très bien adaptée aux besoins de l’installation fixe et du corporate. La vertu du DECT est de fonctionner dans d’autres bandes de fréquences et d’offrir certaines évolutions.
Elle simplifie également beaucoup l’usage et la vie des utilisateurs. Par exemple, le MXW NEXT 2 est un système de micros sans fil tout en un qui se pose, se branche et marche immédiatement sans besoin de maîtriser la technique HF.


SLU : Vous pourriez aller plus loin avec cette technologie ?

Guillaume Mascot : Le DECT est très développé en Europe parce que les régulations sont bien en place. C’est plus complexe en Asie et dans beaucoup d’autres pays où les régulations sont en train d’être mises à jour. La nouvelle évolution DECT 2020 ouvre cette technologie sur l’internet des objets. C’est très intéressant et c’est un domaine d’avenir pour nous.

Visualisation de la coexistence d’un système large bande WMAS et d’un système classique à bande étroite dans le logiciel Wireless Workbench.

SLU : Pensez-vous que la WMAS va s’imposer face aux systèmes existants ?

Thomas Delory : Quel serait l’intérêt d’utiliser un système qui permet d’avoir un très grand nombre de canaux sur une largeur de bande élevé pour n’utiliser que 4 ou 8 liaisons ? Nous allons voir au fur et à mesure de son exploitation. C’est l’utilisateur qui va décider.

Le prix ne sera pas le critère fondamental pour les prestataires et les grandes tournées. Les autres systèmes aujourd’hui fonctionnent très bien et en France, nous n’avons pas perdu la bande des 600 MHz. Donc les systèmes vont sans problème cohabiter.


SLU : Les premiers à l’utiliser seront peut-être les opérateurs du broadcast ?

Thomas Delory : Les solutions HF numériques Shure prennent de plus en plus de place sur le marché du broadcast, grâce au développement de solutions dédiées. On a pu voir nos solutions sur des plateaux TV lors de l’arrivée de la flamme olympique, et de grosses productions hollywoodiennes sont maintenant tournées intégralement en Shure.
Notre marché principal et historique reste le live, on devrait y trouver les premières exploitations en WMAS, mais ces solutions vont forcément être passées à la loupe par les exploitants en broadcast.

SLU : En résumé, quelles sont les grandes lignes de développement pour La HF ?

Guillaume Mascot : En termes de spectre, notre objectif est de maintenir l’UHF, développer les bandes allouées temporairement pour les J.O. et essayer de les rendre pérennes. Bien sûr introduire sur le marché la technologie WMAS et exploiter le DECT2020 qui permet de soulager l’espace HF et de développer son propre réseau HF dans un espace privé.


La demande d’applications PMSE augmente, sous l’impulsion des publics traditionnels, de la consommation par téléphone mobile et des nouvelles plateformes de diffusion. © Shure


SLU : Ce sont de véritables combats spectraux ?

Thomas Delory : Nous sommes obligés d’aller chercher les solutions là où elles sont. Pour continuer à offrir un panel de produits exploitables dans les meilleures conditions possibles pour les spectacles d’aujourd’hui, il faut réfléchir à d’autres solutions technologiques comme la WMAS et essayer de récupérer de l’espace inexploité.

SLU : Tout en maintenant un accès libre et gratuit ?

Thomas Delory : Si les fréquences sont assez uniformes en Europe, il y a des différences d’exploitation par pays avec des formats de licences variées. Chaque pays décide de vendre son espace fréquentiel comme il le désire. En Angleterre, par exemple, il faut utiliser et payer des licences dédiées qui restent très abordables.

SLU : Vous militez surtout pour des licences libres de droit ?

Guillaume Mascot : Nous avons les deux approches, libres ou payantes. Cela dépend des pays et des cas de figure. Nous voulons surtout nous assurer d’avoir du spectre dédié. Avec notre faible niveau d’émission ce ne sont pas nos systèmes HF qui créent des problèmes d’interférences. Nous voulons juste nous assurer d’accéder au plus de fréquences possibles, avec le moins de perturbation pour nos systèmes.

SLU : Et pour l’économie spectrale ?

Guillaume Mascot : C’est un point très important qui me tient à cœur. Autant nous demandons aux pouvoirs publics de trouver un équilibre et qu’ils se rendent compte des besoins de notre profession en général, autant nous, fabricants et utilisateurs, nous devons nous rendre compte des problématiques de fréquence et faire au mieux pour les soulager dans notre exploitation quotidienne.

Dans tous les pays du monde, il faut comprendre que la politique d’attribution des fréquences, entre autres aux opérateurs téléphoniques, a un impact direct sur la réalisation technique des futurs événements culturels et créatifs.
Comment fera un pays qui va accueillir la prochaine coupe du monde de football, les prochains J.O. ou les artistes les plus populaires, si son espace fréquentiel ne permet pas d’exploiter assez de canaux HF pour assurer son succès technique ?

Même si Shure développe sa propre vision de la technologie WMAS et investit l’ensemble des technologies HF existantes pour offrir une efficacité spectrale optimale, il lui paraît indispensable de travailler, auprès des organismes nationaux de régulation, à l’établissement d’une norme internationale, afin de maintenir la plus grande exploitation possible des équipements PMSE audios dans la plupart des pays à travers le monde.

D’autres information avec :

– WMAS
– ANFR
– DECT 2020
– PMSE

 

Prolights brille pour le 50e anniversaire de l’orchestre WAYO

L’orchestre philharmonique australien WA Youth Orchestra (WAYO) a célébré son 50e anniversaire en se produisant pour deux concerts spéciaux au Concert Hall de Perth.
Ces célébrations ont enchanté tous les participants avec une performance musicale extraordinaire et visuellement captivante grâce aux projecteurs Astra Hybrid330 Prolights.



Pour la mise en lumière de l’événement, l’éclairagiste Alex Spartalis de GDS Productions s’est appuyé sur Show Technology, le distributeur de Prolights en Australie, en choisissant l’Astra Hybrid330.

Prolights Astra hybrid 330

Ce choix s’est avéré gagnant en raison de leur taille compacte, de leur haute performance et de leur fonctionnement silencieux, des caractéristiques essentielles pour un concert d’orchestre.

Alex Spartalis a principalement utilisé les gobos des Astra Hybrid330, tant en mode fixe qu’en mode rotatif, pour éclairer la salle de concert avec des couleurs vives et des motifs suggestifs.
La polyvalence de ces appareils a permis d’obtenir un excellent résultat, transformant l’atmosphère de la salle.

Plus d’infos sur

– Le site ESL
– Le site Prolights
– Sur SLU

 

Arcadia Spectacular sous contrôle d’une Avolites D9 au Glasto

La puissance et la polyvalence d’un pupitre D9 et d’un média serveur AI Qgen d’Avolites (avec un autre pour la sauvegarde en temps réel) fonctionnant avec le protocole propriétaire Synergy d’Avo, compatible avec tous les NDI tiers, ont été au cœur du contrôle de l’éclairage et de la vidéo de l’installation d’art conceptuel Dragonfly d’Arcadia Spectacular au festival de Glastonbury au Royaume-Uni.


Conçue par Pip Rush (directeur créatif) et Bert Cole (directeur technique) d’Arcadia, la libellule biomécanique de 30 mètres de long et de 8,5 mètres de haut a été construite à partir d’un ancien hélicoptère Sea King de la Royal Navy et a été entourée d’un « champ d’énergie » d’une capacité de 50 000 personnes lors du festival.
La sculpture s’est réveillée tous les soirs du Glasto à 23 h 30, présentant « Warraloo », un spectacle époustouflant de 9 minutes développé par Arcadia en collaboration avec la nation Wadjuk Noongar d’Australie occidentale et basé sur le cycle de transformation de la libellule.
La tête de la libellule est recouverte de plus de 200 écrans LED hexagonaux et pentagonaux personnalisés, les pattes ont été pixel mappées, le corps a été mappé par projection, et plus de 200 luminaires et pixels LED ont été installés sur la construction et disséminés dans l’arène Arcadia, tous ces éléments étant essentiels au système d’éclairage de la production créé par Dave Cohen du studio de design MIRRAD.


MIRRAD était également responsable de la conception et de la fourniture du système complet de contrôle visuel et d’éclairage, ainsi que de toute l’intégration connexe.
Les amateurs de musique ont pu profiter d’une programmation torride de DJ locaux et internationaux qui ont joué jusque tard dans la nuit tout au long des trois jours du festival. Arcadia a également présenté son nouveau spectacle time codés « spectaculaire » de 9 minutes, avec des acrobates, du feu, des lasers, d’autres effets spéciaux et un enthousiasme débordant.

L’iBolt, le nouveau Beam/skytracer longue portée laser de Robe.

En plus de la libellule, quatre podiums scéniques, également créés à partir de ferraille recyclée, encerclaient l’espace, deux d’entre eux servant les shows live. Six tours d’éclairage de 11 mètres de haut ont été placées à l’extérieur de l’arène, équipées, entre autres, de six des nouveaux traceurs à source laser iBOLT Robe.

Dave Cohen explique que l’éclairage de l’événement était assuré à 95 % en live, seuls les spectacles d’Arcadia étaient Time Codés, de sorte qu’avec des sessions de 5 heures ou plus, l’Avolites D9-330 était le pupitre idéal pour ce style d’exploitation. « C’est absolument la meilleure option pour combiner ces deux modes opératoires et pour faciliter le fonctionnement en live de l’éclairage et de la vidéo », a-t-il déclaré.

L’un des principaux défis créatifs consistait à s’assurer que le Dragonfly était bien éclairé et à faire entrer beaucoup de lumière dans l’arène et parmi la foule afin de maintenir l’ambiance tout en préservant l’intégrité structurelle et l’aspect du Dragonfly en tant qu’œuvre d’art industrielle impressionnante.

Avec le pupitreur Sam Werrett de MIRRAD, Dave Cohen a géré l’éclairage d’Arcadia pour tous les artistes du week-end de Glastonbury, en étroite collaboration avec l’équipe des visuels, composée des artistes australiens Peter Walker et Brad Hammond. Ils ont utilisé Touch Designer et Unity pour créer ces visuels sur une carte UV, qui a été mixée par Joe Crossley d’Astralprojekt à l’aide d’un contrôleur MIDI.


Sam, ravi de travailler sur son premier Glasto, a expliqué que les fonctionnalités de D9 telles que “Timeline”, “Timecoded Cue Lists”, “Pixel Mapper” et plusieurs autres créées spécialement pour cet événement Arcadia ont été d’une utilité inestimables.

D’autres fonctions comme “Align” ont permis de copier très facilement toutes les informations relatives à la position et aux appareils d’une tour et de les appliquer à une autre, ce qui a permis de gagner du temps lors de la gestion des parties du kit lumière cachées depuis la position du chef opérateur, qui se trouvait de côté par rapport à la Dragonfly, plutôt que d’avoir à ajuster chaque luminaire !

Les faders rotatifs de lecture de la console D9 ont été utilisés pour exécuter certains paramètres à la volée, tels que l’atténuation des stroboscopes ou des éclairages susceptibles de se retrouver par inadvertance sur le visage des artistes pendant les spectacles.
L’utilisation d’Avolites Synergy pour unir les mondes de la vidéo et du contrôle de l’éclairage a permis à Dave et Sam de voir les prévisualisations NDI des visuels en cours de création et de faire correspondre ou contraster instantanément les couleurs avec l’éclairage et d’effectuer un fondu enchaîné entre l’éclairage et les flux vidéo.

« L’histoire d’Avo est celle du live », note Sam, « et la polyvalence de la D9 nous a permis de garder le spectacle frais et revigoré avec de nouveaux looks et de nouvelles combinaisons, même après une période d’exploitation de plus de 5 heures ». Si ces longues périodes de fonctionnement faisaient partie du défi de cet événement, elles étaient aussi ce que Dave et Sam appréciaient le plus.


Toutes les parties time codées ont été prévisualisées dans WYSIWYG à l’aide d’un modèle de l’hélicoptère et peaufinées sur place, et ils ont également installé un WYG sur place, en réseau avec le FOH, ce qui a permis de traiter l’éclairage et la vidéo dans le même environnement de prévisualisation.
Les deux consoles D9, de contrôle direct et de secours, fonctionnaient en mode multi-utilisateurs, ce qui permettait de préparer et de tester des tableaux, des combinaisons et des effets sur l’une d’entre elles, puis de les produire sur l’autre au fur et à mesure de l’avancement de la soirée.

Arran Rothwell-Eyre, l’un des membres de l’équipe à l’origine de l’AI, a coordonné la partie média serveur pour MIRRAD, Greg Haynes d’Avo assurant une assistance technique supplémentaire. La conception et l’installation de l’écran LED pour la tête de l’hélicoptère ont été réalisées par Ben Vaughan et Video Illusions.
Le lien entre Avolites, MIRRAD et Arcadia remonte à 2012 et à son spectacle « Metamorphosis ». Une console Avolites gère leur éclairage depuis lors, et ils ont d’abord mis en œuvre Synergy et les serveurs AI en 2015, qui sont devenus des outils incontournables de leurs shows de tournée.

Katie Davies, responsable de la production technique d’Arcadia, s’enthousiasme : « C’est formidable de travailler avec une équipe qui comprend vraiment ce que nous essayons de faire, et sur laquelle nous pouvons nous appuyer grâce à leurs connaissances et leur expérience des conceptions scéniques ».

D’autres informations sur le site Avolites et sur le site Robe Lighting France