Avolites sort la D7 au Prolight + Sound 2024 !

La nouvelle console d’éclairage Avolites Diamond 7 (D7) était présentée lors du dernier Prolight+Sound à Francfort ! Cette solution de contrôle flexible et facilement transportable, répond aux besoins des éclairagistes de spectacles, de concerts et d’événements.

Présentation en vidéo de la console D7 par Terry Di Isernia, responsable du marché Avolites en France


Son lancement officiel à Francfort, sur le stand conjoint d’Avolites et de Robe Lighting, a présenté deux versions, la D7-215 et la D7-330, toutes deux fonctionnant sur le dernier logiciel Titan v17 d’Avolites.



La D7 a déjà enregistré plusieurs précommandes, y compris en France, dépassant les attentes initiales des équipes commerciales.

La version compacte D7-215, avec ses deux écrans tactiles et ses faders motorisés, se révèle facile à transporter.
Son design ergonomique, son prix compétitif et sa fabrication made in UK la rende très intéressante.



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LEWITT MTP W950 sur scène avec Jeanne MAS

On n’a pas encore l’habitude de le voir sur les concerts, mais avec sa véritable capsule à condensateur de 1” et une réjection arrière de 90%, le nouveau micro chant MTP W950 de Lewitt a beaucoup d’arguments pour convaincre.


De gauche à droite Clément Soulignac (FOH) et Corentin Bulard (Retours).

Parmi les premiers séduits, Corentin Bulard (ingé monitor) et Clément Soulignac (ingé foh). Nous les avons rencontrés au Casino de Paris sur une des dates parisiennes de Jeanne Mas.

Nous nous retrouvons au concert de l’artiste dans un bel environnement technique : régies face et retours en Avid S6L, HF Shure AD4Q plus PSM1000 pour les ears et réverbération Bricasti sur la voix. Retour, side et renfort de grave sur la scène…Tous les ingrédients sont réunis pour une prise de voix complexe, mais qui s’est avérée beaucoup plus facile que prévu grâce au MTP W950.


Le MTP W950 de la patronne, monté sur un émetteur main Shure AD2.

Corentin Bulard, au mixage retour de Jeanne Mas : “J’ai découvert ce micro pendant la résidence de Jeanne Mas. On est parti avec une solution de captation classique sur la voix, celle qui a été utilisée durant la tournée précédente ce qui ne me gênait pas plus que ça.

Au bout du premier jour de préprod, force est de constater que cela ne fonctionne pas bien pour capter tous les détails de la voix de l’artiste et maîtriser les écarts de dynamique très importants en fonction des titres. C’est à ce moment que, contacté par le directeur musical, Bertrand Allaume (expert produit Lewitt en France) est venu nous voir et m’a proposé d’essayer le W950.”


Pour passer de la version filaire à la HF, il suffit de dévisser l’ensemble tête !

Pour la plupart des micros main, le passage en HF est généralement synonyme d’achat d’une deuxième capsule, si toutefois elle est compatible avec le système utilisé.
Le MTP W950, en plus de ses caractéristiques sonores que nous allons voir plus loin, offre l’avantage considérable de posséder une capsule qui se dévisse et peut être nativement adaptée sur un émetteur main compatible Shure, et avec un adaptateur sur les autres systèmes.


“Cette capsule nous a vraiment surpris.” poursuit Corentin “Je ne partais pas confiant car je dois l’avouer, j’étais resté dans mon image de Lewitt comme marque plutôt entrée de gamme.
Mais cherchant une autre option et un peu à court de temps, je suis allé immédiatement l’essayer sur scène devant les wedges. Sans aucun traitement, juste avec un simple coupe-bas, je pouvais rester devant avec un gain très ouvert, il ne partait pas, même en le pointant dans leur direction.

Nous avons ensuite, avec Clément, pris le temps de l’écouter. La voix de Jeanne est subtile. Après des moments très énergiques, on peut passer dans des ambiances quasi ‘balade’ avec un accompagnement qui reste très présente derrière.
C’est donc vraiment plaisant d’avoir un micro très stable, que ce soit en effet de proximité, en directivité et face au larsen. Avec une restitution fidèle de la voix de Jeanne en façade, cela a été un oui direct. »


Une fois dévissée la boule de l’ensemble tête, la capsule du MTP W950 et ses réglages apparaissent.

En plus de sa faible sensibilité au larsen qui permet un réglage de gain parfaitement adapté aux chanteurs avec une large plage dynamique, le MTP W950 propose deux directivités, supercardioïde et cardioïde. Sa capsule avec sa protection double couche, comporte un sélecteur pour changer la directivité, logé sous la bonnette anti-vent pour éviter toute manœuvre non désirée. On y trouve également la mise en service de l’atténuation de 12 dB et du filtre coupe-bas à 120 Hz.


La capsule solidaire de l’électronique et des trois réglages offerts : l’atténuateur -12 dB, le coupe bas calé à 120 Hz et le choix de la directivité.

“Comme j’ai des side de chaque côté de la scène et que Jeanne reste pas mal au point lead, je l’utilise en mode supercardioïde grâce auquel je dispose d’une directivité contrôlée qui retarde l’accrochage et nettoie pas mal l’environnement. Il a une couleur très agréable et, avec très peu de traitements, j’obtiens tout de suite un son agréable à l’écoute dans les ears et les wedges. J’ai juste un coupe bas et un F6 de Waves qui travaille sur le bas mid, point final.” conclut Corentin.

Le MTP W950 s’avère concluant dans les retours. Qu’en est-il dans la face ? Nous retrouvons Clément Soulignac qui en plus de partager les avantages pratiques du microphone, nous confirme ses caractéristiques sonores : « Une jolie brillance, de beaux aigus. La voix de Jeanne a un gros bas médium, beaucoup de 300 Hz, qui était un problème avec du traditionnel et qui ne l’est plus du tout avec ce micro.


Le F6 de Waves sur la voix dans le mix façade montre un équilibre spectral bien maîtrisé.

C’est aussi très agréable dans le grave, et en même temps j’ai de jolies sifflantes qui vivent très bien dans les réverbes. Sa restitution de la dynamique est très bonne, il retranscrit parfaitement la voix de Jeanne dans toutes les situations. »

Un micro statique qui semble bien adapté ici à une voix fine et délicate, parfaitement mise en valeur dans un mix années 80 riche et percutant. Une double directivité et une capsule qui se dévisse pour passer en HF. Un son bien maîtrisé dans le bas et des aigus soyeux. Le MTP W950 interpelle par son équilibre sonore, son côté très pratique, sa polyvalence et son adaptabilité à la scène.


Plus d’infos sur le site Lewitt Audio

La première D9 Avolites arrive chez AVÉO

Bientôt, la première D9-215 Avolites rejoindra le parc de location de la société AVÉO !
Après plusieurs essais avec des éclairagistes, des concepteurs et régisseurs lumière reconnus, parmi lesquels Pascal Vittoz, qui collabore avec AVÉO, Jean-Sébastien Gut a choisi cette console pour la qualité, le confort d’utilisation et la fiabilité de cette nouvelle version, ainsi que la disponibilité et l’efficacité du SAV d’Avolites en cas de problème.
Ce choix reflète également sa confiance de longue date envers la marque Robe Lighting, aujourd’hui propriétaire d’Avolites.

Pour plus d’informations sur la D9-215 d’Avolites et sur les services proposés par AVÉO, rendez-vous sur aveo-groupe.fr et sur le site Avolites

 

Le Théâtre de la Renaissance passe à l’Halcyon !

Après l’Opéra de Bordeaux, le Théâtre National Populaire, la Comédie Française ou encore le Grand Théâtre de Provence, un autre lieu historique parisien, le Théâtre de la Renaissance, a investi dans les asservis ETC de dernière génération Halcyon Titanium.



Éric Milleville, Directeur Technique du Théâtre de la Renaissance.

Après la gamme SolaFrame qui équipe depuis plusieurs années les plus grandes salles françaises, les Halcyon viennent faire leurs preuves auprès de professionnels exigeants, en termes de qualité de spectre et de gestion du bruit. Mais ce ne sont pas les seuls atouts qui séduisent les théâtres et en particulier Éric Milleville, Directeur Technique du Théâtre de la Renaissance : « Je cherchais d’abord des sources assez puissantes pour remplacer des découpes 2 kW. »


Car le premier atout de la gamme Halcyon réside dans le choix du flux : de 19 000 lumens à 54 000 lumens (et même 70 000 lumens en mode boost). En fonction des 3 versions de taille du projecteur – Gold, Titanium, Platinum – chacune proposée en deux versions de type de moteur LED – Ultra Bright et High Fidelity – les utilisateurs ont le choix de la source qui répondra à leurs besoins, les fonctions étant identiques par ailleurs.


Membre de l’ASTP (Association pour le Soutien du Théâtre Privé qui réunit une cinquantaine de théâtres parisiens), le Théâtre de la Renaissance envisageait à la base s’orienter vers les SolaFrame Studio. « J’avais entendu du bien de ce projecteur, continue Éric, puisqu’il ne ventile pas et que le zoom est très silencieux.
Nous avons fait des tests avec les équipes de So What & Co. Nous avons apprécié son silence mais le rendu était trop juste en termes de puissance. So What nous a alors prêté le nouvel Halcyon Titanium, équipé d’une dalle LED High Fidelity qui a remporté notre adhésion. »


Benjamin Boiffier, dirigeant de So What & Co, distributeur parisien de matériel scénique, nous confirme ce choix : « Nous avions également fait une démo du projecteur à François Leneveu, créateur lumière d’Alexis Michalik, pendant le festival d’Avignon. Il a lui aussi beaucoup aimé le projecteur et il se trouve qu’il jouait justement bientôt au Théâtre de la Renaissance avec la pièce “Passeport”. Éric a donc tout de suite vu qu’il faisait le bon choix. »
Puissante mais plus compacte que la génération précédente et toujours silencieuse grâce aux 3 modes de ventilation et au canal DMX dédié qui permet à l’utilisateur de prendre la main sur le bruit du ventilateur, la nouvelle gamme Halcyon a tout pour plaire.

Côté lumière, en faisant le choix de la dalle High Fidelity, Éric Milleville s’offre une belle lumière, avec un TM-30 qui affiche un indice de fidélité des couleurs Rf de 91 et un indice de saturation Rg de 98. À cela s’ajoutent les 2 roues de gobos rotatifs, une roue d’animation, les 3 frosts avec le système Trifusion pour un passage progressif entre les différents diffuseurs, 4 couteaux à fermeture totale sur un module tournant sur 180°… Enfin, les nouveaux drapeaux de trichromie ont été redessinés pour une entrée plus douce et plus précise de la couleur dès les premiers pourcentages.


Avec près d’un siècle et demi de spectacles en plein cœur du 10e arrondissement de Paris, le Théâtre de la Renaissance et ses 650 places se devait de choisir le meilleur équipement pour satisfaire son public. Et avec un partenaire comme So What & Co, le lieu est sûr d’être bien accompagné.

En effet le revendeur, qui est également loueur, dispose déjà d’un parc de projecteurs Halcyon Titanium, SolaFrame Studio et Lonestar pour compléter les besoins de tous les lieux équipés.

D’autres informations sur le site ETC Connect

 

Prolight+Sound 2024

Le Mac Viper XIP Martin prend la relève

Premier contact visuel avec ce nouveau Viper LED et étanche, il semble plus musclé que son grand frère !

Tout technicien lumière et éclairagiste connaît le Mac Viper, immense succès de la marque danoise depuis 12 ans, que l’on retrouve encore fréquemment sur les fiches techniques de tournée. Martin a choisi le Prolight+Sound 2024 pour officialiser la sortie de son descendant le Viper XIP, suivez le guide !

De prime abord, ils se ressemblent beaucoup ! Le nouveau Viper XIP hérite du look et des proportions générales de son grand frère.
On remarque une légère hypertrophie de sa tête, les mêmes bras élancés surmontés de poignées de manutention ainsi qu’une base plus fine, dont l’agencement et l’aspect rappellent (toutes proportions gardées) celles du récent MAC One.

Sur la balance, on lui enlève 2 kg. C’est toujours ça de pris, sachant que l’appareil est entièrement IP54, ce qui a généralement tendance à alourdir un projecteur. Ce gain de poids est aussi justifié par l’abandon de la lampe et de son ballast électronique pour une source LED blanche de 760 W à 5800 K entièrement développée et fabriquée par Martin (garantie cinq ans) qui utilise les mêmes cellules de 20 W que le MAC Ultra.


La LED du Viper XIP, entièrement conçue et développée par Martin. © Martin.

Cette source permettra au Viper XIP de propulser 28 000 lumens en sortie de projecteur. On continue de parcourir le curriculum vitæ de ce Viper version 2024, en notant que le zoom, qui était alors limité à 10° en faisceau serré, peut maintenant atteindre la valeur de 5°, on atteint le Beam ! En faisceau large, on arrive à une belle ouverture de 51°.

Innovation, le système de “recyclage de lumière” permet à une projection de gobo d’être plus lumineuse de 25 % et à l’iris de ne faire perdre que 2 % de flux, affaire à suivre ! Toujours au sujet des gobos, l’appareil est équipé de deux roues de gobos en verre, rotatifs et à sept positions. Cinq par roue sont empruntés au MAC Ultra et Martin en glisse deux nouveaux.


Présentation vidéo du Martin Mac Viper XIP par Bjorn Stolt Design & Application Engineer


Le faisceau rencontrera aussi sur sa route une trichromie CMY secondée d’un CTO progressif permettant de réchauffer le blanc jusqu’à 2850 K et d’une roue de couleurs supplémentaires. C’est sur cette roue que l’on retrouvera le “Spectral Enhancement Filter”, qui augmentera contre quelques lumens, l’IRC du projecteur à 90. Ce nouveau Viper intègre également non pas un, mais deux frosts progressifs, l’un plus smooth que l’autre.

Désirant réunir les atouts des différentes versions de la série Viper en une seule et même lyre et ainsi rationaliser ses gammes, Martin a décidé de ne sortir qu’une seule mouture de MAC Viper XIP. C’est donc tout naturellement que celle-ci accueille un module de couteaux asservis de quatre lames à insertion totale, mobiles sur 30°, le tout monté sur une cassette dont l’orientation peut varier de +/- 83°. Enfin, un prisme rotatif à quatre facettes et une roue d’animation viennent combler la palette d’effets de notre asservi.


Le stand Martin au PL+S 2024, le MAC Viper XIP au centre d’une pyramide inversée de MAC One.

Point important, la ventilation. Toujours dans ce but de polyvalence nous retrouvons plusieurs modes de refroidissement qui vont privilégier le flux, le bruit (quasi silencieux et donc apprécié en théâtre) ou un compromis entre les deux.


La nouvelle base des asservis de la série MAC et le détail de ses connectiques. © Martin

Le Viper XIP est évidemment contrôlable en DMX & P3, mais aussi en Art-Net et sACN, doté d’une entrée / sortie Ethercon active faisant office de switch (avec by-pass intégré).

Le projecteur sera aussi paramétrable via la technologie NFC et l’appli Martin Companion, dispo sur iOS et Android.

Une bien belle fiche technique pleine de promesses pour un Viper qui a déjà tapé dans l’œil de prestataires et loueurs.

Plus d’informations sur le site du distributeur Algam Entreprises et sur le site Martin

 

Prix de l’innovation SLU

Ayrton Rivale Profile, une révolution sans fin !

A chaque nouveau produit, on se dit qu’Ayrton a atteint les limites du possible et quelques mois plus tard, l’équipe dévoile un tout nouveau produit qui prouve le contraire. Mais là il faut dire qu’ils ont fait très, très, très fort en proposant une machine polyvalente et sur mesure pour les prestataires de services. Elle gagne un prix de l’innovation SLU !

Avec le Rivale, Yvan Péard et son équipe ont réussi à conjuguer Plus avec Moins. Si on le compare au Ghibli, il produit plus de flux avec une source led à haut rendement moins gourmande de 30 %, un zoom ultra-large et un faisceau magnifique. Il est plus petit et plus léger (28 kg) mais propose un panel de fonctions ultra-complet car optimisé.

Cerise sur le gâteau, il est classé IP65 et bénéficie d’un pan et tilt continus. Depuis son lancement en novembre, Ayrton en a déjà livré 5 000 et de nouvelles commandes affluent chaque jour. Autant vous dire que nous avions hâte de le tester !


Force et volupté, un coup d’œil et l’on sait qu’Ayrton est dans la place !

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Le Rivale Profile est le premier projecteur de la toute nouvelle série Ultimate. Outre le fait que cette gamme augure une série de machines profitant des dernières avancées technologiques, elles seront aussi homothétiques ! C’est-à-dire que chaque projecteur appartenant à la gamme Ultimate aura le même design et les mêmes proportions que le premier né, le Rivale Profile. C’est un challenge inédit et extrêmement complexe qu’Ayrton a décidé de relever. Le futur proche devrait apporter de très bonnes surprises !

Les mêmes racines

Ne vous étonnez pas s’il vous semble apercevoir une forme connue louvoyer sur la scène. Il y a comme un air de famille avec son cousin, le Cobra. Ce design, qui était durant un temps, supposé habiller les sources laser, semble prendre une place beaucoup plus importante dans l’image d’Ayrton qui depuis des années maîtrise parfaitement le look de ses projecteurs. Ce design atypique est un vrai mélange entre puissance et douceur que l’on a plaisir à voir.

Comme toujours, où que l’on regarde, il n’y a aucune concession sur la qualité. L’aspect extérieur est primordial puisque, avec le design, ce sont les deux premiers points qui vont générer le premier ressenti. La finition est impeccable et elle engendre un sentiment de confiance. Pour cela il est important d’utiliser de bons matériaux. Les structures mobiles du projecteur sont en aluminium et tôles d’acier, les dissipateurs thermiques en aluminium et cuivre et enfin les capots moulés en ABS PC auto-extinguible ignifugé (classe V0).

Vidéo de présentation

AYRTON – Rivale Profile – Presentation from Ayrton on Vimeo.


Hello Houston, ici la base

Sur la base, les habituelles poignées ne sont plus là, elles ont été intégrées dans le bas de la lyre. Une bonne idée qui épure la silhouette. Toujours pour conjuguer, taille, maniabilité et esthétique, une seconde paire de poignées rétractables a été placée sur le haut de la lyre. L’étanchéité crée une pression sur toute la structure de la base. Pour résister, le carénage est en fonte d’aluminium moulé.
À l’intérieur, on retrouve tout ce qui concerne les différentes alimentations, courants forts et courants faibles ainsi que la carte mère du projecteur. En face avant, loge un écran LCD IP65, dont l’affichage peut se retourner. Il montre toutes les options et les informations du projecteur. Sur la droite, un gros bouton rond entouré de 4 touches permet de naviguer dans le menu et configurer les options.

Pour le contrôle du projecteur on a le choix entre le DMX classique, le DMX sans fil et 2 protocoles réseaux, l’ArtNet et le sACN. Le choix du mode de contrôle est assez simple, il n’y en a qu’un de 65 paramètres. Par contre vous pouvez créer 3 modes personnalisés (Users Modes) et réorganiser les canaux de contrôle à votre convenance.


Coté face, un menu complet contrôlable du bout des doigts, sur le projecteur, un smartphone ou un contrôleur lumière !

C’est dans le menu « Status » que l’opérateur peut activer la fonction « Sun Protect ». Elle permet d’orienter le nez de la machine vers le sol (quelle que soit sa position de la machine) quand le signal de contrôle est coupé. J’aime aussi la fonction « Reset User » pour réinitialiser les paramètres « Address », « Mode », « Fan Speed » et « Constant Fans ». Cela permet notamment aux loueurs de préparer des routines de remise à 0 des machines.

Le mode “Defog” est très intéressant pour retirer la buée de tous les éléments sensibles à l’humidité. Pour résumer, la machine monte en température et la ventilation monte en débit afin de créer un courant d’air chaud et faire sortir l’humidité. La possibilité de chauffer la tête et la base jusqu’à 40° est précieuse quand la température descend jusqu’à -20°. Elle fait du Rivale un choix évident pour les événements extérieurs en hiver et les patinoires.

Je ne vais pas vous dévoiler tout le menu mais il y a bien d’autres éléments intéressants et surtout très utiles. Le Rivale embarque aussi la technologie NFC qui permet de transmettre rapidement des données entre deux appareils situés à proximité. Avec l’application Ayrton Mobile Manager, vous pouvez lire les informations basiques du projecteur, comme le nom du produit, version du logiciel ou l’état des options du menu.

Vous pouvez aussi définir les paramètres de l’appareil tels que l’adresse DMX, son univers et toutes autres options. Si l’appareil est éteint, les données seront automatiquement synchronisées dès la mise sous tension. Il y a deux autres manières de configurer les options du Rivale : via le RDM ou le canal DMX 65 du projecteur !


Pas besoin de réfléchir, tout est possible.

Si l’on passe de l’autre côté de base, on accède à la connectique. Toutes les prises sont bien entendu IP65 grâce à leur capuchon et il est important de les garder fermées quand on ne les utilise pas, pour les protéger de la poussière et autres saletés qui pourraient occasionner de mauvais contacts voire pire.

Le premier connecteur ne se voit pas, il s’agit de l’antenne qui permet de recevoir le signal via le CRMX TiMo™ RDM de Lumen radio. Tout à gauche on trouve 2 prises PowerCON TRUE1 pour l’alimentation électrique et son renvoi vers un autre appareil. Il y a ensuite pour les protocoles réseaux filaires, 2 connecteurs RJ45 IN et OUT permettant de contrôler le projecteur en Artnet ou en sACN. Pour finir les incontournables prises DMX 5 broches mâle et femelle.

Comme d’habitude, chez Ayrton, il est possible d’entrer avec un protocole et de ressortir avec un autre. On peut tout à fait imaginer que la première machine reçoive le signal Lumen Radio et renvoie le DMX aux autres sources (quelles qu’elles soient) via la prise DMX 5 broches femelles.


Un jaune et une pression (humour de bars !)

Entre l’alimentation électrique et le réseau se trouve le porte fusible (en dessous) et la prise pour connecter la valise IPTESTKIT conçue pour tester l’étanchéité du projecteur ou de la rétablir quand il a été ouvert.
C’est, grosso modo, un compresseur avec un contrôleur de pression et un système de reconnaissance de la source avec une base de données contenant toutes les valeurs nécessaires pour chaque type de projecteur.

On ne peut pas le voir, mais un module eSIM a été intégré dans la base pour connecter le projecteur au réseau de téléphonie mobile afin de collecter les informations, les pannes, la localisation et bien d’autres choses à venir.

On remonte vers la tête en passant par la lyre. Là, pas de pression, que du vide. Enfin je ne parle pas de pression négative mais de présence de composant(s). Ayrton revient toujours sur ses acquis pour améliorer ses machines. Afin d’optimiser les coûts et les fuites, il a été décidé de limiter au strict nécessaire les zones étanches. C’est pour cette raison que la lyre et une grande partie du système de refroidissement, à l’arrière de la tête, ne sont pas IP65.


Dans ce bras, rien n’a voir.

La R&D a trouvé un bon tuyau pour aller de la base à la tête !


La motorisation du Pan continu ne pouvait bien sûr qu’être déplacée vers le bas, elle se retrouve donc dans la base. Celle du tilt continu a migré dans la tête. Terminé les « gros » moteurs, ils ont été remplacés par des modèles extra-plats mais toujours aussi puissants. Les différentes liaisons entre la base et la tête sont soigneusement protégées de l’humidité dans des gaines et un Boîtier étanche.


La tête de l’emploi

La division Pampers d’Ayrton n’a rien négligé pour éviter les fuites. Chaque capot comporte 10 vis pour une répartition optimale du serrage, et leur remise en place est facile.


Une fois les 2 couvercles retirés, on découvre une incroyable superposition de paramètres entre lesquels ne peut même pas passer le petit doigt. On retrouve, de l’arrière vers le nez, la source et son système de refroidissement, 3 modules extractibles et l’optique.

Pour le refroidissement de la source, rien de nouveau. Un radiateur traversé par une tubulure remplie d’un gaz caloporteur. Le tout est traversé par un flux d’air amené par 2 ventilateurs IP68. Ce système refroidit une matrice de leds blanches de 450 watts nouvelle génération dont l’efficacité et la colorimétrie ont été grandement améliorées.

Elle développe 35 000 Lumens avec une température de 6500 K et un CRI de 69. Sur cette source il a été décidé de ne pas intégrer de lentille permettant de gommer le « point chaud ». Heureusement que ce point nous a été spécifié car même après les mesures, il n’y a rien de flagrant sur les courbes de luminosité.


La petite matrice qui cache bien son jeu !

Ca ventile efficace.


Vient ensuite, au plus proche de la source, le module couleur et effets afin d’aider à la fluidité des transitions de couleurs et avoir une position optimale des gobos dans le plan focal. Une importante nouveauté a été intégrée dans le Rivale, précédemment réservée aux Washs de la marque.


Sur le premier module coté lumière on constate que les drapeaux ont fait place à des disques !

Le système de trichromie + CTO est composé de 4 disques, alors qu’au paravent, les Spot ou Profiles étaient équipés de couteaux en verre dichroïque. L’augmentation de surface donne beaucoup plus de précision dans la gradation et une palette de couleurs bien plus étendue, avec notamment une gamme de pastels plus large. L’utilisation de disques permet également d’accélérer les transitions cut.

Le disque tourne dans les deux sens et c’est le chemin le plus cours qui va être privilégié. Cette particularité assure des bumps secs avec la trichromie. Les disques assurent aussi une homogénéité de couleur sur toute la lentille quelle que soit leur position. On retrouve les 3 couleurs de base de la trichromie soustractive, Cyan, Magenta et Yellow que l’on peut combiner avec le CTO progressif. Une cinquième composante permet de jouer sur le CRI et de le monter progressivement jusqu’à 87.

De l’autre côté, roues de gobos et effets !

Ce système est complété par une roue de 7 couleurs qui commence par un CTB. Le module suivant comporte la roue d’effets avec insertion et rotation et non multipositions comme sur des modèles précédents.
Viennent ensuite les 16 gobos qui sont répartis sur 2 roues, 9 fixes et 7 rotatifs et indexables : un set très complet pour une machine de cette taille.

Un aimant positionné sur chaque gobo rotatif assure un calibrage plus précis et deux repères, un sur le porte-gobo et l’autre sur le support principal, permettent de retrouver une position de référence quand on démonte et remonte les gobos. Un ergot a même été ajouté à chaque gobo afin qu’ils soient tous orientés de la même manière. l’utilisateur retrouve ainsi la même orientation des images pour une valeur DMX identique. Dernier détail, qui a son importance, un ventilateur englobé dans un carénage en aluminium amène un flux d’air là où s’entrecroisent les paramètres et la lumière.

Le second module est tout ce qu’il y a de plus classique avec le module iris et 4 couteaux sur 4 plans focaux qui offrent une grande liberté de création. Le plateau supportant les couteaux est indexable sur 120°.


Je me demande si ce n’est pas encore plus beau à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Les paramètres, les moteurs, les cartes… Tout est optimisé pour gagner le plus de place possible.


Le troisième module reçoit le zoom, le focus, 2 frosts et 2 prismes. Les 2 diffuseurs d’origine, de 1° et 5° sont interchangeables et il est possible de les superposer. Les prismes rotatifs et indexables, un x5 circulaire et un x4 linéaire sont également superposables. Sur le nez du projecteur on peut admirer la lentille de 160 mm.


Tous les outils pour flouter et multiplier sont disponibles!

La lentille en verre mais pas contre tout.


L’incroyable Rivale

Il est temps de bancher la prise d’alimentation. Les 2 axes sont pourvus d’encodeurs absolus et hormis un léger frémissement, les resets Pan et Tilt se font sans rotation. La connexion en Art-Net avec la console fonctionne sans problème et la mise au garde à vous dès la réception du data confirme la puissance des nouveaux moteurs. Je dirige le nez du projecteur vers notre cible et je monte le dimmer à 100 %.

Ha bas les amis, jamais je n’aurais cru qu’une source de 450 watts puisse produire cette quantité lumière. Le faisceau est bien dessiné, homogène et puissant. Quand je joue avec les paramètres pan et tilt, la machine est très réactive. Elle effectue des mouvements rapides avec des fins de courses nettes. A l’inverse, les déplacements lents sont très doux en combinant les 2 axes. Coté zoom, la plage d’ouverture est impressionnante et quand on ajoute l’iris il ne reste qu’un mince fil de lumière qui traverse la pièce.


Une optique idéale, du zoom le plus large à l’iris le plus serré !

J’ai évidemment hâte de tester les possibilités du nouveau système de trichromie. L’utilisation de disques produit une nette évolution d’étendue de la palette de couleurs, d’homogénéité et de transitions. L’uniformité de la couleur, dès le début de l’insertion du disque, est remarquable. Le démarrage de la teinte est plus rapide et le débattement plus important du disque produit plus davantage de couleurs entre la teinte la plus claire et la plus saturée.

Si l’on multiplie par 3 cette augmentation de potentiel avec les 2 autres disques, on a un aperçu des possibilités du Rivale car il faut également tenir compte de la qualité de la nouvelle source large spectre. Le CTO progressif fonctionne sur le même principe et la roue de couleurs comporte un CTB plus 6 autres teintes. Pour terminer avec la couleur, il y aussi le paramètre CTP qui monte l’IRC jusqu’à 87.


Un infime aperçu des possibilités et des qualités « chromatiques ».

Même si l’on reste dans le classique, Ayrton essaie toujours de faire la différence avec un petit plus. Les roues de gobos comportent quelques nouveaux dessins pour d’autres possibilités graphiques. Combinés avec les deux prismes et / ou la roue d’effets, les possibilités sont nombreuses autant en termes de dynamique volumétrique que de projection d’images.


Le Rivale a tellement de bons points qu’il a eu le droit à 16 images !

C’est une source qui fait de l’effet !

On retrouve dans cette machine toute la finesse et le savoir-faire d’Ayrton dans le domaine des modules couteaux. La gestion est simple et précise. On peut projeter des carrés, des triangles et des lignes en ne laissant qu’un très léger interstice de lumière.

Les déplacements des lames sont parfaitement gérés, que ce soit en vitesse lente ou très rapide. On peut aussi ajouter le frost le plus léger pour obtenir un effet de défocalisation homogène sur les 4 couteaux. Le second diffuseur est très bien quand il n’y a pas de couteaux, pour des aplats de couleurs ou éviter tout marquage sur une face.


Pour aiguiser les faisceaux.

On vit dans un monde de flous !


Aux grands bonheurs la science

Derating

C’est le moment où l’on sort le luxmètre et le café ! Après bien sûr avoir fait refroidir la machine, on place la cellule contre la cible, on procède au décompte et 3… 2… 1… 0 et la lumière jaillit à pleine puissance ! En moins de 5 minutes, le derating atteint 7 % et se stabilise ensuite à 8,55 %. Vu les antécédents de la marque, ce bon résultat est sans surprise.

Le plus petit net

Je réduis ensuite l’ouverture jusqu’au plus petit net. Ça pique les yeux et pour cause, on mesure plus de 100 000 Lux, la limite de notre luxmètre ! Nous pouvons néanmoins mesurer l’ouverture qui descend à 4,12°.


Faisceau 20°

Zoom réglé pour notre ouverture de référence de 20°, nous mesurons 12 200 lux au centre. Notre moulinette de lux nous annonce 22 830 lumens. Pour une source de 450 watts, c’est une vraie révolution ! La courbe d’intensité ne montre aucun incident.
Couleurs
On profite de cette ouverture pour mesurer l’IRC qui est de 69 pour un blanc de base à 6260K. Pour montrer la qualité de la source, on a relevé un Delta UV de 0,0006, une valeur très proche du corps noir. Si l’on engage le CTP, le blanc est alors de 5550K avec une mesure au centre de 7 320 lux. Le CRI monte jusqu’à 87. Avec le CTO à 100 % on a un blanc chaud à 2952K avec un IRC de 68.


Le plus grand net

Pour le plus grand net on sort de la cible avec un rayon de 228 cm qui correspond à un angle de 49°. Au centre on relève 2 035 lux et une moyenne de 838 lux au bord du cercle. Le flux total reste stable avec 22 030 lumens et la courbe d’intensité est parfaitement dessinée !


Dimmer

Pas de surprise pour la maîtrise des courbes de dimmers !



Sur le terrain avec Jocelyn Morel

Jean Baptiste GUEGAN vient de lancer sa nouvelle tournée « Johnny, Vous, et moi » dans sa version « Unplugged’N Roll » qui parcourt la France en 2024 éclairée par Jocelyn Morel. Le matériel lumière des premières dates de la tournée a été fourni par le prestataire Breton Audiolite qui avait déployé, entre autres machines, un kit de 8 Rivale Profile.


Une occasion en or de demander à Jocelyn d’exprimer son avis.

Jocelyn Morel : Ces machines sont vraiment exceptionnelles par la qualité de leur lumière et leur polyvalence. Elles ont été au-delà de toutes mes attentes. L’efficacité du zoom est colossale, et sa grande amplitude permet d’envisager des jeux de faisceaux très variés.



Cette machine est l’exemple parfait de l’efficience ultime. Que ça soit en projection ou pour de l’effet volumétrique, c’est sans nul doute une machine qui va compter dans les réalisations lumières dans les mois à venir au plus haut niveau professionnel. Quel bonheur de les utiliser !



Watt Else…

Ayrton initie avec le Rivale une nouvelle gamme innovante et audacieuse qui répond à la demande des éclairagistes et prestataires. Cette machine est à la fois un projecteur, une prouesse et une réussite, il est tout ça.
C’est un Profile qui ouvre les portes du futur en proposant, dans un habillage étanche d’une taille et un poids très raisonnables, une source qui surpasse ses grandes sœurs en termes de rendement lumineux et qui assure un des meilleurs spectres de couleurs.


On aime :

  • Le rendement lumineux
  • La puissance
  • Le poids
  • La qualité du faisceau et des couleurs
  • La qualité des fonctions

On regrette :

  • Rien

Tableau Général

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Adamson VGt et le Vergence Group, ça promet !

Souvenir de ISE 2024, le stand Adamson présentant le VGt.

Dévoilé peu de temps avant l’ISE 2024, le nouveau système VGt, premier modèle du Vergence Group, concrétise le rêve de Brock Adamson d’avoir une enceinte line array grand format, amplifiée, processée, acceptant le Milan et embarquant la quasi-totalité de la technologie conçue et construite au sein de son usine de Port Perry dans l’Ontario.

Peut-être les deux moteurs 3” sont encore sourcés en Italie, peut-être. Quelques années s’étant écoulées entre l’idée et sa réalisation pour laisser prendre racine aux Energia ou « E », il y a ajouté deux belles nouveautés, une gestion au cordeau de la dispersion du grave et la mise au point d’un dôme Kevlar de 5,5”.


Mais qu’est-ce qui a changé entre E15 et VGt ? Beaucoup. En fait tout sauf le bois et la grille avant. 5 kg séparent la nouvelle de celle qu’il convient d’appeler l’ancienne boîte, une prise de poids minime quand on pense que VGt dispose de 8 transducteurs contre 6, de 5 amplis classe D et alim à découpage totalisant en crête 10 kW, d’un processing dernier cri et de la gestion du flux Milan, du contrôle AES70 et de la redondance analogique.

Quand on pense au poids du multi reliant les boîtes à leurs amplis, cette différence s’aplatit comme une glace à l’eau qui décide de prendre du soleil. Extérieurement les cotes de VGt sont plus proches de E12 que de E15 grâce au nouveau 13”. Les 39 cm de E15 font désormais 34 cm ce qui, à hauteur de ligne identique, permet de caser un élément en plus toutes les 7 boîtes.


L’arrière des trois modules VGt d’expo. L’enceinte et son module ampli et processing vont être IP54. Remarquez le câblage avec de gauche à droite l’entrée Milan, celle analogique et enfin la paire d’entrée et sortie secteur.

La vraie différence, dans l’attente d’écouter le nouveau venu (Guy, Didier…), se trouve dans deux chiffres et une polaire. Là où E15 offre 60 Hz à -3 dB avec deux 15”, VGt propose 50 Hz à -3 avec ses deux nouveaux 13” épaulés par une paire de 10” sur les côtés et, on le verra plus loin, un grave plus profond est mieux projeté car potentiellement cardioïde.

Autre différence de taille, grâce notamment à ses deux nouveaux dômes Kevlar et ses deux nouveaux moteurs d’aigu 3”, VGt génère 4 dB en plus que E15 atteignant 151 dB SPL et détiendrait le pompon parmi les modules line array grand format, un petit dB devant un constructeur Américain de la Côte Est qui a atteint les 150.


Comme il se doit, VGt exploite parfaitement son potentiel cardioïde dans le bas du spectre et son montage (sans doute) coaxial derrière des guides d’onde d’une grande précision. C’est 90° horizontal avec une ouverture de 6° en vertical.

La dispersion horizontale affiche le pédigrée de cette boîte et c’est du sérieux. Même la première octave 50-100 Hz ne passe pas les 140° et revient très vite dans les 90° nominaux sauf à la fréquence de raccord entre la grave et les deux dômes où l’on remarque un petit surplus d’énergie. Le reste est parfait et augure d’une portée « grand format. »


Une fois faite cette mise en abyme, place à Mario Ahrberg, Responsable application EMEA que nous avons eu le plaisir d’interviewer à Barcelone pour nous donner quelques précisions sur cette nouvelle famille appelée Vergence Group et ce premier modèle, le VGt.


Mario Ahrberg, Responsable application EMEA.

SLU : Quelle est la taille de votre dôme médium ?

Mario Ahrberg : Comme sa référence l’indique M140, ce transducteur a un diamètre de 140 millimètres ou 5,5”, c’est un produit entièrement nouveau qui attend son brevet et qui combine idéalement la technologie des moteurs et celle des membranes dans la bande médium, là où il y a le plus grand besoin.
Il ne génère aucune distorsion d’intermodulation dans le spectre où il opère qui est large et va de 300 Hz à 3 kHz, à savoir qu’il couvre presque entièrement le spectre vocal.

Au-delà on prend le relai avec un moteur à compression de 3” au travers d’une pièce de mise en phase spécifique afin de disposer de la meilleure dispersion horizontale possible car si l’un ouvre un peu trop, l’autre ne le fait pas assez donc on mélange les deux pour avoir ce que l’on recherche. Le moteur 3” est optimisé pour donner les meilleures performances dans le haut du spectre.

SLU : Dans la E15 vous utilisiez déjà le principe de la membrane pour le médium complétée dans le haut par des moteurs…

Mario Ahrberg : C’est vrai, il y avait un HP à membrane de 7” avec en montage coaxial et un moteur de 4”. Fois deux dans E15 et un seul montage dans E12. L’avantage avec le nouveau système à dôme c’est que, tout en conservant le principe coaxial, nous n’avons plus besoin, en fait, nous ne traversons plus la membrane et…je ne peux pas t’en dire plus, le brevet est déposé mais encore « pending » (rires)

La partie arrière du dôme M140 avec les deux borniers à pression.

Le vrai / faux moteur avec son dôme en Kevlar tressé rayonnant par l’avant.


SLU : On ne voit pas de suspension sur l’image du M140

Mario Ahrberg : Côté avant il n’y a aucun type de suspension. La membrane, disons le dôme en Kevla rest collé au bord. Une petite suspension en silicone existe entre la bobine et l’aimant. On exploite ce dôme dans une chambre de compression, les mouvements sont donc minimes.

SLU : On dirait qu’il n’a pas d’ouverture pour refroidir la bobine. Ne chauffe-t-elle pas ?

Mario Ahrberg : Si, bien sûr, mais M140 est une charge close et l’échauffement est comme le débattement, minime. La chaleur s’évacue naturellement par le corps métallique. Il n’y a aucune perte par compression thermique. Sa sensibilité est énorme !


Le 13” et le 10”.

SLU : La partie ampli comporte cinq modules indépendants…

Mario Ahrberg : Un pour chaque 13”, un pour les deux 10”, un pour les deux dômes et un pour les deux moteurs.

SLU : Quelle est la raison de l’adoption du 13” pour VGt ?

Mario Ahrberg : Très simple. La raison tient en la hauteur dont nous avons besoin pour parvenir à générer un beau front d’onde de 6° verticaux et la hauteur d’un 13” est exactement ce qu’il nous faut. D’autre part, on parvient avec deux 13” et deux 10” à faire la même chose qu’avec deux 15”, sans parler du passage en cardioïde. Enfin, nous gagnons en efficacité puisque dans une même taille de ligne, on est plus puissant. Beaucoup plus puissant.

SLU : Est-ce que le type de grave généré par la boîte s’associe mieux avec les subs ?

Mario Ahrberg : Bien sûr. Nous avons fait tout notre possible pour délivrer la meilleure réponse transitoire dans VGt et l’utilisation de 13” y participe. On a employé à nouveau nos cônes en Kevlar incurvés de la même manière pour être plus efficace dans le haut de leur spectre utile tout en gardant la meilleure capacité à mouvoir de l’air.


Comme un micro, à gauche le mode cardioïde et à droite celui hypercardio.

SLU : Vous avez établi trois modes de gestion cardioïde: omni, cardioïde et hypercardioïde. Comme on parle bien de presets, cela évoluera-t-il dans le futur avec une mise à jour ?

Mario Ahrberg : Non. On va rester à ces trois choix. C’est un système très complexe à programmer et on ne veut pas ouvrir la porte à des changements même minimes. On ne voit pas quels pourraient être les avantages. En cardio on nettoie l’arrière mais on garde un peu de pression sur scène et sur les côtés. En Hypercardio on concentre à l’avant mais on génère un lobe dans l’axe arrière. En Omni enfin, les 10” contribuent en phase avec les 13” ce qui apporte un peu plus de niveau à l’avant.

SLU : Comment alimente-t-on les boîtes en…tout ?

Mario Ahrberg : A l’arrière de chacune d’entre-elles il y a 6 ports. Trois entrées et trois sorties. Une entrée pour le réseau, une pour le signal analogique et une pour le secteur. Et autant de sorties. Pour le secteur comme pour les deux autres connexions, on rentre dans la première boîte et on ponte les deux suivantes ; et ainsi de suite, trois par trois.

On a fait le choix de limiter à trois le réseau et l’analogique pour faciliter le câblage, sachant que nous le sommes par le secteur en 16A. On tire le même courant qu’un PLM 20K44 qui lui aussi alimente trois E15, mais on sort 4 dB de plus, on a une bien meilleure efficacité. Bien sûr on a gagné en sensibilité au niveau des transducteurs, mais nos amplis ont aussi un rendement supérieur et on n’a pas la perte liée aux câbles. Dans les boîtes ils ne dépassent pas les 40 cm…

Le mode Control d’Arrayintelligence.

SLU : Le fait de disposer d’une amplification et d’un processing par boîte, vous apporte une grande liberté de réglage au-delà du timbre …

Mario Ahrberg : Oui, c’est l’un des gros avantages. On a un outil d’optimisation Arrayintelligence qui crée automatiquement des filtres FIR par boîte. L’avantage est que comme nous offrons déjà des filtres FIR sur les sorties, on les additionne et optimise sans générer plus de latence. Sur tous les systèmes que je connais, cela n’est pas le cas.

SLU : Elle en est où en termes de finalisation et de mise à disposition la série VGt ?

Mario Ahrberg : On travaille actuellement sur les presets. L’électronique et les transducteurs sont au point avec peut-être des détails mineurs à revoir avant de lancer la production en série, mais pas grand-chose. (sourires) Nous en sommes à la phase de test final. On va commencer à prendre des commandes à la fin de l’année 2024, mais il y a une société française qui est très active chez Adamson et… (C’est bon, on a compris Mario, Didier on compte sur toi !!)

SLU : La Question que tout le monde se pose : pourquoi Vergence et que faut-il comprendre par Group ?

Mario Ahrberg : Divergence, convergence, c’est un peu ça le son, du coup on a gardé Vergence et Group parce que cela va être un groupe de produits et qu’il y a des choses qui vont arriver.

SLU : Un sub par exemple ?

Mario Ahrberg : Ça s’appelle Vergence Group, il n’y aura pas que le seul VGt. Patience.

Pour plus d’informations sur Vergence Group et le VGt

Le titre que vous auriez pu avoir : Adamson VGt, mais ne végète pas.

 

Prolight+Sound 2024

Robert Juliat Ravel et Tristan, à la pointe de la technologie

Le fabricant français nous dévoile pour la première fois ses nouveaux modèles de découpes LED baptisées Ravel et à la pointe de la technologie. Elles partagent la vedette avec Tristan, une poursuite LED manuelle “2.0”.



Ravel

Attardons-nous d’abord sur Ravel, la nouvelle découpe dont les 450 W de LED défient les lampes halogènes des découpes 2 kW. Esthétiquement, elle arbore un tout nouveau design facilement reconnaissable de section octogonale. Mécaniquement, sa conception renforcée diffère de ses sœurs.
Pour assurer sa rigidité et celle des éléments qu’il abrite, le châssis est maintenu par des longerons. Du côté des améliorations, on peut citer la ventilation qui déjà très performante sur les autres produits de la gamme, a été spécialement réétudiée pour être encore plus efficace et par la même occasion parfaitement silencieuse.


Les nouvelles découpes Ravel, ici équipées de deux blocs optiques différents issus des séries 600SX et 700SX.

La source LED propose 450 W de blanc à température de couleur variable (IRC supérieur à 90), puissance qui restera entièrement disponible peu importe la colorimétrie choisie afin de toujours proposer une intensité lumineuse optimale, pas de compromis sur ce point.
La découpe propose trois blocs optiques différents selon la plage de zoom voulue, 11/26°, 16/35° ou 28/54°. Il semble très important de noter que les Ravel sont entièrement compatibles avec les optiques des séries 600SX et 700SX.


Vue arrière sur Ravel, sa connectique et son afficheur. On remarque le nouveau dessin octogonal de la lanterne.

Concernant le pilotage, le fabricant a mis un point d’orgue sur la compatibilité et les protocoles disponibles proposant DMX-RDM, Art-Net et sACN mais également des fonctionnalités avancées type LLRP ou encore “Zero-configuration networking” ou “zeroconf”, proposant un accès simple et direct au projecteur via le réseau sans besoin de configuration d’IP.

Cette gamme de découpes vient remplacer la série Zep2 aujourd’hui arrêtée, et sera prochainement développée en Fresnel. Les premières unités devraient être disponibles au dernier trimestre 2024.


Tristan

Vue d’ensemble sur Tristan, poursuite manuelle semi-automatisée et équipée de 800 W de LED.

Au tour de Tristan, dernier développement dans la célèbre famille des poursuites Robert Juliat et fière remplaçante de la Victor. A titre de comparaison, pour un même flux de 30 000 lumens, on passe de 1 800 W de lampe à 800 W de LED, l’économie d’énergie est de taille !

Les dimensions du corps de la poursuite ont été réduites d’une bonne quinzaine de centimètres et le poids total abaissé à 37 kg, alimentation incluse (et qui se retrouve intégrée dans le corps d’appareil).

Dans la liste des nouveautés, on remarque la volonté du fabricant de faciliter l’utilisation du projecteur via des solutions techniques automatisées, comme la gestion de l’iris qui devient motorisée, pouvant maintenant restituer des presets préalablement enregistrés sur une console lumière.


Plus en détail, la majeure partie des commandes utilisateur avec les portes filtres manuels, molettes de réglage de zoom et focus et l’écran déporté. La commande de l’iris est discrètement placée sous les molettes de zoom.

Pour ce faire, Tristan est également pourvue de pilotages DMX-RDM, Art-Net et sACN et propose les mêmes fonctionnalités réseau que les découpes Ravel. Un petit écran déporté disponible en accessoire permet également au poursuiteur d’avoir une vision directe sur ses valeurs de dimmer et d’iris.

Justement, un petit mot sur le pilotage manuel du réducteur de faisceau dont l’interface utilisateur prend la forme d’un potentiomètre rotatif type barre au toucher très smooth, discrètement placé juste derrière les poignées de maintien.

Le moteur de lumière pourvu d’une LED de 800 W est calibré pour un blanc à 6000 Kelvins et un IRC supérieur à 90, la gradation de la source est assurée électroniquement. Quant au module de zoom, il permettra de faire varier l’angle du faisceau entre 7° et 14,5° (comme sur la Victor).

Pour obtenir de la couleur, la Tristan conserve ses portes filtres manuels classiques. Plusieurs accessoires seront disponibles comme les traditionnelles guillotines pour couper le faisceau ou encore un module porte-gobos.

Plus d’informations sur le site Robert Juliat

 

Proligh+Sound 2024

La GrandMa 3 prend son envol en v2.0.0.4

Attachez vos ceintures et préparez-vous à décoller ! La console GrandMA3 de la société MA Lighting bénéficie de la nouvelle version v.2.0.0.4 de son logiciel, qui va propulser l’éclairage scénique vers de nouveaux horizons. Cette version était très attendue dans le monde du spectacle.
Que vous soyez un éclairagiste professionnel ou un amateur passionné, la GrandMA3 vous permettra de prendre votre envol et de devenir un as de l’éclairage, de programmer des shows très complexes, en un temps record, d’utiliser le matériel scénique actuel et de pouvoir faire des effets complexes en toute simplicité.


grandMA3 Full Size


Imaginez un avion de chasse capable de réaliser des acrobaties époustouflantes avec une précision chirurgicale. C’est la philosophie qui anime la GrandMA3 en v2.

Un cockpit intuitif pour une navigation simple !

Même si vous n’êtes pas un programmeur chevronné, la GrandMA3 devient facile à prendre en main. Son interface intuitive permet de naviguer rapidement et de trouver les outils dont vous avez besoin pour réaliser vos shows.
Prenons en exemple un carré de Led qu’on aimerait voir s’allumer du centre vers l’extérieur. Avant c’était long et fastidieux. Maintenant c’est 3 clics de souris. Je sélectionne mon groupe de carrés de LED, je l’allume en appuyant sur un preset de dimmer, j’appuie sur une matricks programmé et j’enregistre sur une séquence. Et voilà on a fini son premier effet “compliqué”.

Des possibilités infinies

La GrandMA3 ne se contente pas de simplifier la création de shows lumière, elle ouvre la voie à une nouvelle dimension de créativité. Ses fonctionnalités avancées permettent de repousser les limites du possible et de donner vie à vos lumières les plus folles et de gérer vos projecteurs avec une précision inégalée grâce aux nouveaux outils.

Etudions ensemble les nouveautés

Le special Dialog – Shaper : Cette interface intuitive permet de découper la lumière plus rapidement avec une facilité et une précision inédites. Les ingénieurs de grandMA3 ont repoussé les limites du module couteaux en y intégrant de nouvelles fonctionnalités comme le lien entre les couteaux ou bien de pouvoir synchroniser le mouvement de plusieurs couteaux pour créer des formes complexes et des effets fluides.

Le nouveau dialogue Shaper révolutionne la gestion des projecteurs équipés de modules couteaux en assurant un contrôle précis pour ajuster la position et l’angle de chaque couteau.


L’Auto Create et le Show Creator : Cet outil va transformer votre manière de travailler. Pour l’instant, l’Auto Create se concentre sur la couleur et le dimmer, deux éléments clés de l’éclairage. Mais de nouvelles fonctions ne sauraient tarder à faire leur apparition, élargissant encore ses possibilités.

L’Auto Create.

Plus qu’un simple outil, l’Auto Create est un véritable assistant qui vous permet de :

– Gagner du temps. Fini les longues heures passées à configurer manuellement vos groupes et presets. L’Auto Create s’en charge pour vous maintenant.

– Créer des groupes de projecteurs en fonction de votre patch actuel. Vous pouvez sélectionner des projecteurs, des types de projecteurs ou des calques pour le groupement, avec des options avancées pour le filtrage et les groupes à projecteur unique.

– Générer des presets universels de gradation ou de couleur. Définissez le nombre de valeurs et le tri des presets de couleur. En option, créez des presets basés sur des nuanciers entiers ou des gélatines sélectionnés.

Vous pourrez aussi reproduire vos configurations en sauvegardant vos presets et vos projecteurs customisés pour les réutiliser ultérieurement ou les partager avec vos collaborateurs. L’Auto Create est un outil indispensable pour tous les professionnels de l’éclairage qui cherchent à optimiser leur workflow et à complexifier leurs shows pour qu’ils soient toujours plus spectaculaires.


Le menu Show Creator est un espace de travail revisité dans grandMA3 pour la gestion des presets et des données de projecteurs. Il combine les fonctionnalités de l’ancien menu Import/Export avec de nouvelles options.

Fonctionnalités principales :

– Importer : Importez des presets et des données de spectacle à partir de fichiers XML. Il prend désormais en charge l’importation de gaps (espaces vides) et le nettoyage des collections d’éléments pour une meilleure organisation.

– Exporter : Exportez des presets et des données de spectacle vers des fichiers XML. Les gaps peuvent désormais être inclus dans l’exportation

Gestion avancée des presets :

– Créer des presets à partir de FT : Utilisez les presets stockés dans les types de projecteurs pour créer de nouveaux presets dans votre show. Vous pouvez filtrer par groupes de caractéristiques ou attributs, et choisir de remplacer ou de fusionner les presets existants.
– Stocker des presets dans FT : Intégrez les presets existants de votre fichier de spectacle dans les types de projecteurs correspondants. Similaire à « Créer des presets à partir de FT », vous pouvez filtrer et choisir comment gérer les presets existants au sein du type de projecteur.


Le Grid

Le Grid a été repensé pour offrir une utilisation plus simple, plus claire et plus modulaire.

Le Grid, une nouvelle ergonomie pour une expérience utilisateur optimale.

Découvrons les principales améliorations :

– Accès instantané à l’axe Y : Les opérateurs peuvent désormais travailler directement sur l’axe Y via un raccourci dédié, simplifiant ainsi la navigation et la manipulation de notre sélection.
– Le Setup du Grid est un outil de modification intuitif : Il a été intégré pour modifier le grid facilement et rapidement. Les modifications peuvent ensuite être sauvegardées pour une utilisation ultérieure.
– Visualisation des transformations : La fonction « Matricks transformation » permet de visualiser en temps réel l’impact de vos sélections sur le Grid, facilitant la prise de décision et la création de configurations précises.

– Préserve Grid Position : Le mode « Préserve Grid Position » vous permet de conserver le ratio 3D de votre sélection lors de la manipulation du Grid, garantissant une cohérence visuelle optimale.


Le 3D

Le rendu 3D a été considérablement amélioré grâce à l’implémentation du lum. spread. Cette nouvelle technologie permet de simuler la diffusion de la lumière en créant des ombres sur un objet, pour des visuels plus réalistes. Des améliorations ont été apportées à l’outil Follow pour l’utilisation d’appareils multipixels. La grille de sélection est respectée par l’outil d’agencement de la barre d’encodeur de la visionneuse 3D.

Le rendu 3D.

Nouveauté :

– MVR-xchange : Fonction permettant de connecter plusieurs appareils et d’échanger des données MVR via un réseau. Seuls 2 logiciels sont pour l’instant compatibles Production Assist et BlenderDMX


Generator et Bitmap

Les Generators sont une fonctionnalité intéressante et un outil puissant de la grandMA 3 permettant de créer des effets dynamiques et aléatoires sur vos projecteurs. Le générateur de type aléatoire offre un contrôle précis sur la façon dont les valeurs d’attributs sont randomisées.
Les Bitmaps sont aussi des nouveautés dans cette version, qui vous permettront d’intégrer des fichiers multimédias (images, vidéos ou gobos) dans votre conception lumière. En mappant ces fichiers sur une sélection de projecteurs, vous pouvez créer des effets dynamiques et visuellement époustouflants.

Les Bitmaps.

L’éditeur Bitmap offre deux sections principales :

– Configurations Bitmap : Définissez le fichier multimédia, la taille et d’autres propriétés pour l’affichage du contenu. Vous pouvez avoir plusieurs configurations au sein d’un même objet Bitmap.
– Canaux Bitmap : Spécifiez comment le fichier multimédia interagit avec les attributs des projecteurs. Cela permet de contrôler des aspects comme la couleur et l’intensité en fonction du contenu multimédia.

Contrôle amélioré avec les projecteurs bitmap Control : Un nouveau type de projecteur appelé « Bitmap Control » assure une programmation plus flexible des Bitmaps. Vous pouvez patcher un projecteur Bitmap Control et lui attribuer un Bitmap. Ce projecteur contrôle alors le bitmap appliqué aux autres projecteurs, permettant des ajustements tels que la position, la couleur et le zoom pendant la lecture.

Les Bitmaps constituent un outil puissant pour générer des effets dynamiques à l’aide de fichiers multimédias. Ils offrent un contrôle précis sur la façon dont les médias interagissent avec vos projecteurs et sur leurs attributs. Le projecteur Bitmap Control permet une programmation flexible et des ajustements pendant les spectacles.


Le clone

La fenêtre de clonage est un nouvel outil de grandMA3 qui simplifie la copie de données entre projecteurs. Vous pouvez y accéder en tapant « Clone » sur la ligne de commande. La fenêtre est divisée en deux sections : Source (à gauche) et Destination (à droite).

La fenêtre de clonage.

Chaque section liste les projecteurs ou les groupes que vous voulez cloner depuis ou vers. Des options de filtrage sont disponibles entre les sections pour limiter ce qui est cloné (séquences, groupes, etc.). Les filtres vous permettent de spécifier quels types de données (séquences, groupes, etc.) sont clonés.

Les libellés des boutons et les barres d’indicateurs changent de couleur en fonction de la sélection :

– Vert : Tous les éléments seront clonés.
– Jaune : Certains éléments sont sélectionnés.
– Gris : Aucun objet ne sera cloné.

En appuyant sur réinitialiser dans la barre de titre, vous rétablissez les paramètres par défaut de la fenêtre de clonage. Après le clonage, l’historique de la ligne de commande affiche la commande de clonage résultante.


Le Configure Display

Le Configure display a été repensé pour fournir un accès à plus de vues rapidement. La barre de visualisation peut être positionnée horizontalement. Pour en changer la position, ouvrez la boîte de dialogue « Configure Display ». La barre de visualisation peut afficher jusqu’à 3 colonnes de boutons de vue. Pour en ajuster le nombre, utilisez les boutons « + » et « – » La barre de visualisation peut défiler.

Chaque colonne contiendra jusqu’à 100 boutons de vue. Lorsque vous avez défilé au-delà du nombre initial de boutons, un appui en haut à droite (disposition verticale) ou en haut à gauche (disposition horizontale) vous permet de revenir rapidement au début de la barre de visualisation. Le défilement de la barre de visualisation se fait verticalement ou horizontalement, en fonction de sa position.


Les Boutons Vues

Chaque bouton de vue fournit des informations sur l’objet qui lui est assigné. On peut désormais faire une capture d’écran lors de l’enregistrement d’une vue (bouton représentant un appareil photo dans le coin supérieur gauche de la boîte de dialogue d’enregistrement) peut être activée.

Informations sur les boutons de vue.

En appuyant sur OK avec la capture activée, une nouvelle apparence sera créée à partir de la capture et assignée à la vue. La capture d’écran est temporairement indisponible lorsque deux écrans ou plus sont sélectionnés dans la fenêtre contextuelle « Enregistrer la vue ».


Pool de la barre d’encodeurs

Stocker et organiser vos configurations d’encodeurs personnalisées dans des pools dédiés. Chaque profil utilisateur peut avoir son propre pool, garantissant un accès facile à ses préférences. Vous gagnez en efficacité en accédant rapidement aux attributs et en modifiant leurs valeurs. La personnalisation de votre interface assure une ergonomie optimale et un workflow fluide.

L’encoder Bar va permettre de changer les roues codeuses des attributs facilement et de pouvoir créer ses propres roues codeuses.

L’Encoder Bar de grandMA3 va offrir une nouvelle dimension de flexibilité et de contrôle pour vos workflows d’éclairage. Cette fonctionnalité va permettre facilement de personnaliser les roues codeuses en fonction de vos besoins et préférences en choisissant les attributs à afficher. Vous définissez les attributs et les fonctions que vous souhaitez contrôler via la fenêtre Encoder Bar et organisez vos attributs selon vos préférences pour une ergonomie optimale.

Fonctionnalité Fader : Vous transformez les encodeurs en fader pour un contrôle précis des attributs. La zone des encodeurs se convertit en un fader virtuel, offrant une interface intuitive pour ajuster les valeurs. L’Encoder Bar s’avère un outil puissant pour optimiser vos workflows et maximiser votre créativité dans la gestion de l’éclairage.


Les Layouts

Dans cette version v2, l’outil Layout a lui aussi eu le droit à son update. Lors de l’assignation de la sélection à une disposition, seuls les projecteurs sélectionnés sont pris en compte. Les sous-sélections de projecteurs ne sont pas assignées garantissant une meilleure précision.

L’outil Layout.

– Création d’éléments : l’affectation d’un objet tel qu’une séquence à un élément vide dans la vue de disposition crée un nouvel élément à la fois en mode configuration et en mode normal, simplifiant le processus.

– Rotation et miroir : l’apparence affichée sur un élément de disposition peut être pivotée et mise en miroir à l’aide des options « Rotation » et « Miroir » dans l’éditeur d’élément de disposition. On peut créer un texte personnalisé d’un objet et l’orienter verticalement pour une meilleure lisibilité.

– Apparition de l’outil automatique : L’outil automatique change de fonction en fonction de la zone de l’objet : maintenir MA et appuyer en dehors d’un élément de disposition, dans les coins : utilise l’outil de redimensionnement avec un ratio fixe.

– Mode de sélection : Le paramètre « Mode de sélection » de la fenêtre de disposition définit si la sélection lasso à l’intérieur d’une fenêtre de disposition doit aboutir à une sélection linéaire ou à une disposition en grille 2D dans le grid. Selon le mode sélectionné, la couleur du cadre sera différente : Grille 2D : Vert – Linéaire : Jaune

Les paramètres du filtre lasso définissent quels éléments de disposition seront sélectionnés lors d’une sélection lasso :

– ALL : Tous les éléments seront sélectionnés.
– Fixtures : Seuls les projecteurs seront sélectionnés.
– Other : Les éléments objets ou autre seront sélectionnés.


Le time code

Les sons peuvent désormais être assignés à des pistes dédiées dans les shows time code. La forme d’onde du fichier audio est affichée dans la piste time code pour une meilleure visualisation.

Le time code.

Lors de la lecture du show, les sons sont lus via le périphérique de sortie audio défini. Si le fichier audio utilisé est corrompu, une icône spéciale s’affiche, indiquant un problème de génération de la forme d’onde. Une fenêtre contextuelle informe l’utilisateur de la nature du problème.

– Sélection multiple de fenêtres time code : Il est désormais possible de sélectionner plusieurs fenêtres time code pour une gestion simultanée.

– Enregistrement des événements time code : Le paramètre « Enregistrement des événements time code de » dans le menu Préférences > Timings > Global permet de choisir les actions à enregistrer :

– Utilisateur unique : Seules les actions de l’utilisateur actuel sont enregistrées.

– Multi-utilisateur : Les actions de tous les utilisateurs sont enregistrées.

– Lecture et enregistrement sélectifs : Le nouveau paramètre « Lecture et enregistrement des shows time code » définit les types d’événements à lire et à enregistrer.

– Événements manuels : Seules les actions déclenchées par l’utilisateur sont prises en compte.
– Tous les événements : Les actions automatiques (suivis de cues, etc.) sont également incluses.

Le Station Control qui permet en de savoir tout ce qui se passe sur tout le réseau.

La Fixture Sheet pour surveiller votre environnement en temps réel. Elle vous offre une vision complète de votre spectacle, vous permettant de réagir instantanément aux changements et d’ajuster vos paramètres.


Création des machines

La création de machines a également été repensée pour offrir une flexibilité et une puissance accrues. Vous pouvez désormais créer des machines uniques et personnalisées qui ne se trouvent pas dans la vaste bibliothèque de MA Lighting, laissant libre cours à votre imagination et à votre créativité.
Ces améliorations majeures offrent aux utilisateurs un contrôle total sur l’environnement 3D et les machines virtuelles, leur permettant de donner vie à des shows plus réalistes, plus complexes et plus captivants que jamais.

Création des machines.


Formation

N’hésitez pas à explorer les formations pour exploiter tout le potentiel de cette console en v2. Il existe des centres de formation spécialisés comme le CFPTS, LC Formation et Oliverdy… en région parisienne et d’autres en province. Vous pourrez ainsi acquérir une compréhension complète des fonctionnalités de la console et du fonctionnement des projecteurs, acquérir des techniques de programmation et de création d’effets d’éclairage pour booster votre créativité, et obtenir des certifications reconnues pour valider vos compétences.


Conclusion : La GrandMA3, le F-35 de l’éclairage scénique

La GrandMA3 n’est pas un simple pupitre lumière, c’est un partenaire qui vous accompagnera dans toutes vos aventures lumineuses, une machine de guerre créative qui met entre vos mains la puissance de transformer vos rêves en shows lumineux créatifs.
Avec sa vitesse fulgurante, sa précision redoutable et ses capacités infinies, la GrandMA3 vous permet de :

– Réaliser des shows d’éclairage spectaculaires en un temps record.
– Gérer vos projecteurs avec une précision inégalée.
– Créer des effets époustouflants et immersifs.
– Explorer de nouvelles possibilités de contrôle et de synchronisation.

Alors, n’attendez plus ! Prenez les commandes de la GrandMA3 en V2 et préparez-vous à vivre une expérience d’éclairage inédite.


On aime :

  • Son côté intuitif
  • Ses outils

On regrette :

  • Création des projecteurs et librairie
  • Poids des fichiers

Plus d’infos sur le site Axente et sur le site MA Lighting

 

Découvrez la vidéo du SAV ESL


Le SAV ESL est constitué d’une équipe de 3 spécialistes expérimentés. Ils sont parfaitement formés aux différents produits de toutes nos marques, et sont en étroite discussion avec nos fournisseurs pour apporter les réponses les plus précises et rapides aux différents problèmes qui pourraient survenir. Le SAV assure le suivi de toutes les réparations, ainsi que la gestion du matériel de démo.

 

Prolight+Sound 2024 – prix de l’innovation SLU

Robe fête ses 30 ans à Prolight+Sound

Une fois de plus l’équipe Robe a mis les petits plats dans les grands et déroulé le tapis rouge pour les visiteurs du salon. Dans le gigantesque stand, deux fois plus grand que celui des années précédentes partagé avec ses autres marques, Avolites, Artistic Licence, Anolis rejointes récemment par LSC, Robe s’est offert une place de choix pour mettre en avant les nouveaux produits présentés et fêter, comme il se doit, son trentenaire.


Sur un stand de la taille d’une salle de spectacle, Robe fête ses 30 ans. ©Marko-Polasek

Toutes les heures, une présentation des nouveaux produits impliqués dans un show live « Power of Imagination » mêlant musique et performers captivait l’audience qui s’attroupait en masse sous le pavillon. Quant au qlimax, il fut atteint lors de la très belle soirée Rock’n’Robe spécialement organisée pour l’occasion.


Queenie, le groupe Tchèque de reprise de Queen qui joue fort et juste. Génial ! 575 projecteurs Robe avec tous les nouveaux produits sont impliqués dans le show, dont les nouveaux iBolt et les iForte LTX contrôlés par une Avolites D9 215.


Josef Valchar, Cofondateur et PDG de Robe, visiblement heureux à la fin du concert !

Pour enflammer l’ambiance, « Queenie » un excellent groupe de reprises de Queen, éclairé par les derniers projecteurs de la firme, et pour se sustenter, délicieux petits fours et mets locaux.
Mais reprenons nos esprits et ne perdons pas de vue l’objectif de cet article de vous présenter les projecteurs fraîchement arrivés au catalogue.

Nous nous écartons de la foule bouillonnante pour nous isoler dans l’un des espaces prévus à cet effet et pouvoir ainsi côtoyer de plus près les appareils.

On y retrouve Vincent Bouquet, directeur technique de Robe France pour passer en revue les nouveaux arrivants.



iBolt, prix de l’innovation SLU

On commence ce report, après des mois de teasing, avec la sortie officielle du iBolt, une lyre format XL au faisceau type “boulet de canon” boosté au laser. Pouvant également être assimilé à un skytracer, cet appareil aux dimensions hors normes (Sa lentille de sortie mesure 30 cm de diamètre) pour un poids total de 54 kg, est doté d’une source laser au phosphore de 500 W.


L’iBolt, le nouveau Beam/skytracer longue portée laser de Robe.

Il intègre en son bord la quasi-totalité des fonctionnalités du non moins célèbre MegaPointe. Les différences se jouent au niveau des graphismes des gobos (spécialement conçus pour le iBolt), la plage de zoom et sur les prismes.
Le iBolt est pourvu de nouveaux systèmes de prismes, MLP (pour Multi Level Prisms) et SpektraBeam qui lui, ajoute également de la couleur. On remarquera aussi que le Pan est doté de la rotation continue.

Donné pour 120 000 Lux à 100 mètres (estimé pour le moment à 20 000 000 Lux à 5 m, rien que ça !), les ingénieurs Robe ont développé un système de sécurité spécifique sous la forme d’un télémètre laser intégré à la tête de l’appareil disposé autour de la lentille, une innovation dans notre secteur d’application. Il peut détecter une présence jusqu’à 100 mètres et interagir avec le logiciel de gestion de la source à raison de 10 détections par seconde.


iBolt : 20 millions de lux à 5 m…

Encore en phase finale de développement, il permettra de couper l’émission de lumière si un obstacle est détecté à moins de 5 mètres du projecteur et de valider ou non le “sky-mode” pour utiliser la source laser à pleine puissance en faisceau Beam dans le cas d’une application type skytracer.


… et encore 120 000 lux à 100 m

La sécurité fut l’un des éléments clé pour Robe dans la phase de développement du produit, nous annonçant qu’une version dédiée au marché américain (ibolt 2) est en cours d’élaboration.


PC/Fresnel T15

Vient ensuite le T15, de la gamme Théâtre, décliné en projecteur type PC/Fresnel au look issu de la découpe T11, dont il partage d’ailleurs la même source lumineuse (un moteur LED RGBAL de 350 W).

Les nouveaux Fresnel et PC de la série T15. On distingue sur leur flanc gauche les faders destinés au pilotage manuel. Outre la lentille interchangeable rapidement via 4 vis ¼ de tour, les appareils sont strictement identiques.

Ici, l’objectif premier est d’avoir du flux. Le système optique a donc été simplifié pour favoriser la puissance lumineuse (soit presque 12 000 lumens).
Pas de module couteaux intégré mais un système de zoom motorisé aux specs décuplées par rapport à la T11 (ici 10/72°).
Comme le dimmer, ce paramètre est, en mode manuel, accessible via deux faders latéraux également motorisés.

Le produit se veut versatile ; on peut donc facilement changer de lentille comme on le souhaite et passer d’un plan convexe à un Fresnel. Il intègre bien évidemment une trichromie RGB paramétrable en CMY secondée par un CTC variable entre 2700 et 8000 Kelvins.
L’IRC est lui aussi ajustable, entre 80 et 95 (TLCI 91). Le T15 est plus compact que la T11, passant tout juste sous la barre des 50 cm de long. Pour le pilotage, l’utilisateur a l’embarras du choix : 6 modes (de 1 à 24 canaux) accessibles en DMX/RDM mais aussi en Art-Net, sACN, MA Net/Ma Net 2 ou en CRMX (sans fil) en option.


La nouvelle machine iSpiiderX, toujours IP65 et qui se veut copie quasi conforme au Spiider original.

iSpiiderX

Toujours au rayon des nouveautés, plusieurs évolutions de produits font leur apparition. On commence par le iSpiiderX, qui serait assimilable à l’évolution de l’évolution (Spiider, iSpiider puis iSpiiderX, vous me suivez ?).

Ici, le but était de profiter du progrès technologique et des retours utilisateurs pour proposer un produit toujours IP65, proche du Spiider original en termes de dimensions et de fonctionnement pour mêler les deux sur un même kit sans y voir de différences.


Les barres T32 Cyc dans leur version Slim, moins de profondeur, gain de place mais point chaud fixe.

T32Cyc Slim

La T32Cyc Slim quant à elle est une déclinaison compacte de la barre cyclo T32Cyc présentée il y a peu. Dans le cas présent, l’objectif principal est de proposer un produit partageant le même ADN dans un Boîtier moins épais (donc moins encombrant et plus léger). La concession pour ce produit fut de se passer du système innovant de motorisation des leds qui permettait de déplacer le point chaud.


iProMotion

Le ProMotion, lyre asservie dotée d’un module de vidéo projection LED accueille à ses côtés le iProMotion, sa version IP65. Il est développé en deux versions, dont le choix est à faire à la commande afin de partir sur une projection type Portrait ou paysage Landscape. L’absence de système de rotation de l’image s’explique par la volonté de proposer un produit compact de même format que d’autres asservis déjà existants.


L’iEsprite Fresnel, La nouvelle déclinaison type wash à faisceau doux du célèbre Esprite (version étanche).

iT12 Fresnel et iEsprite Fresnel

Deux versions IP65 Fresnel arrivent également au catalogue, avec la iT12 Fresnel, découpe 100 % motorisée (qu’on peut presque décrire comme une lyre sans pan/tilt) ainsi que la lyre asservie iEsprite Fresnel.

Afin de simplifier la maintenance pour l’utilisateur, une nouvelle lentille Fresnel a été développée, elle est doublée d’une protection lisse du côté extérieur facilitant le nettoyage.


L’ensemble poignée/pupitre pour asservi/poursuite manuelle “LightMaster” désormais disponible pour le iForte LTX.

LightMaster

Du côté des accessoires, la poignée LightMaster permettant d’utiliser en manuel un asservi pour le transformer en FollowSpot s’adapte désormais au iForte LTX.

Pour plus d’informations sur l’ensemble de ces produits rendez-vous sur le site Robe Lighting France


Pour conclure, une mise en situation avec le show Robe au PL+S 2024


 

Innport recherche un(e) un(e) Assistant(e) d’Agence – La Courneuve (93)

Innport est une société de 13 ans d’expérience spécialisée dans l’import et la distribution d’éclairages et d’accessoires de tournages.
Ses clients sont les loueurs cinéma & TV, les chaînes de télévision, un réseau de revendeurs en France, Belgique et Espagne.

Pour leur agence située à La Courneuve (93) ils recherche un(e) Assistant(e) d’Agence, responsable de la coordination et du soutien des opérations quotidiennes d’une agence.


Cliquez sur l’image de l’annonce ci-dessous pour y accéder :