Le cœur du Phantom

Dernier né des nuits parisiennes, le Phantom est un lieu à part du point de vue de la qualité, de sa programmation et de sa scénographie. Novelty et MECAoctet ont travaillé main dans la main pour concevoir et réaliser une installation pensée par Laurent Sabatier, Directeur artistique, du projet « Origami » et dont le design lumière est signé Pauline David de Light Is More.

MECAoctet est une entreprise qu’on pourrait dire habituée à jongler avec les tonnes de mécanique, de moteurs et de miroirs dibond entre autres. Reconnue pour son expérience dans le domaine du Live et de l’installation et par son sérieux en matière de sécurité dans un domaine où il ne faut pas transiger.


(De gauche à droite) L’équipe « Light Is More » avec Joan Hospitalet, Willy Heilmann, Pauline David suivis de deux des trois associés de MECAoctet : Louis Perrin, informaticien et Julien Bodart, chercheur en mécanique des fluides.

Julien Bodart et Louis Perrin, deux des trois associés de MECAoctet avec Philippe « L’Ecu » Ducouret, répondent sans détour à nos questions et partagent leur réflexion autour du développement d’un tel projet.



Le projet et son évolution finale

C’est la Paris Society, également gérant du célèbre T7, qui signe ce projet ambitieux et sans concessions. Depuis le début, l’idée de placer un miroir géant en plein centre d’une salle capable d’accueillir officiellement une jauge de 2500 à 3500 personnes s’appelle « origami ». Au fil du temps, ce miroir de forme rectangulaire a été détaillé en 38 triangles parmi lesquels 16 sont mobiles. Ils sont complétés par trois triangles supplémentaires installés dans les côtés.

Louis explique que les 41 triangles ont été assemblés à partir de 15 formes produites en série de 2, 3 ou 4 selon les besoins définis par un petit logiciel développé en interne et qui fait partie des compétences de MECAoctet. Par exemple, on retrouve les quatre mêmes formes aux angles, etc et pour une surface géométrique parfaite. Par ailleurs leur taille a également été définie par ce script pour qu’ils puissent rentrer dans un semi-remorque. Un point nécessaire pour déplacer les éléments de cette large structure.


Sur les 41 miroirs installés au plafond, 16 sont actuellement mobiles. Une option de pouvoir étendre cette mobilité à d’autres pièces lors du check-up annuel a été décidée à la confection.

Les triangles ont été découpés par l’entreprise UMTA et ceux qui sont mobiles sont attachés par trois treuils totalisant ainsi 48 treuils actifs avec du spare prévu en cas de problème.


Light Is More

Light Is More signe la conception lumière du Phantom. Spécialisée dans la lumière cette société travaille sur tout type de projet allant de l’architectural à l’événementiel à de l’art contemporain en collaboration avec d’autres artistes. L’équipe est emmenée par Pauline David, sa directrice, qui possède une solide formation en architecture et en conception lumière.

Pauline David, directrice de l’agence Light Is More.

Dans son approche, elle n’hésite pas à mélanger les inspirations tout en se basant sur une narration très créative dont elle laisse entrevoir la richesse dans cette courte interview. Sur le projet Phantom elle est accompagnée de Joan Hospitalet, d’Antoine Planchais et de Willy Heilmann complices réguliers des nouveaux designs de la société.

SLU : Quelle a été votre approche de la lumière sur ce projet ?

Pauline David : La salle s’appelle Phantom et l’idée était de personnifier cette composition de miroir dans l’espace. On s’est donc dirigés vers les émotions du Phantom qui évoluent depuis un début de soirée où il passe à travers les murs et les colonnes qui sont également contrôlables, jusqu’à s’emparer complètement de l’espace. L’installation des miroirs au plafond prend alors des formes et évoque différentes émotions allant de la peur, à la tristesse, la joie, l’amour, la colère jusqu’à la surprise.


Antoine Planchais (à droite) travaille sur un design imaginé par Pauline David pour la société Light Is More.

Ces émotions sont associées à des couleurs, des positions de miroirs mais aussi des positions en bâtons sur les miroirs pour donner plus d’ampleur et elles pourront se succéder selon un ordre indéterminé en fonction du ressenti du pupitreur.

SLU : J’ai remarqué que le plafond ne volait pour autant pas la vedette au show et malgré son effet Wouaou indéniable restait relativement discret

Pauline David : Oui il évolue doucement avec des positions qui vont changer de manière plus ou moins lente mais rapide aussi parfois. Tout cela dépendra de l’ambiance musicale et du DJ.

SLU : Quels sont les effets principaux sur lesquels vous jouez ?

Pauline David : Comme les miroirs sont double face, on a l’impression d’une sorte de grosse boule à facette avec une position sous le miroir où on joue vraiment le public dans la lumière réfléchit. La mise en lumière se joue aussi dans les colonnes où on va créer des tremblements sur les murs qui constituent l’enveloppe du Phantom alors que les miroirs sont plutôt son cœur.
La base de couleurs est très simple et on n’en joue jamais plus de deux par tableau donc on est vraiment sur des contrastes ce qui correspond bien à cet ensemble industriel qui fait un peu penser aux bas-fonds de ce gros bâtiment qu’est Bercy.

Les murs sont également dotés d’un éclairage matriçable (…)

(…) permettant de créer un effet de vibration très innovant.

Le miroir brisé de l’origami prend une forme extrême pour refléter les milles faisceaux de ce temple de la Techno.



Les difficultés liées à la fabrication

Ce projet a beaucoup évolué sur l’année écoulée avant le démarrage de l’installation. Un temps bien rempli pour l’équipe Novelty et son chef de projet et directeur technique, Jose Rodriguez, mais aussi pour MECAoctet comme le raconte Louis.

Louis Perrin : A l’origine, le projet était d’avoir un miroir complet où les triangles devaient être très proches et reliés par des électro-aimants. En début de show, un lâché aurait dû permettre de faire apparaître un effet de miroir brisé. Nous avons donc démarré avec l’objectif d’avoir des triangles légers et ajustés au millimètre.

Des formes en triangles ont été soigneusement découpé dans du miroir dibond par l’entreprise Semak.

Pour cela nous avons fait appel à l’expertise d’Antoine Crète, compagnon du devoir, et son associé Olivier Nourry de la société Semak, afin de construire un châssis soudé en aluminium.
Les plus grandes pièces obtenues mesuraient 3 x 4 x 5 mètres. Nous avons ensuite fixé du dibond miroir argent découpé numériquement et assemblé les deux éléments à l’aide d’un adhésif industriel fabriqué en interne.

SLU : Avez-vous rencontré des difficultés lors de la construction ?

Louis Perrin : Les différents triangles devaient passer d’une entreprise à l’autre. MECAoctet pour la confection et Novelty pour la partie Led et contrôleur. Il a donc fallu faire quelques ajustements lors des croisements de plans et sur des éléments qui n’étaient pas en face.
Ce sont des choses qui arrivent quand on doit collaborer à deux endroits différents avant une mise en commun. Globalement on est arrivé à un décor assez satisfaisant d’après les retours que nous avons eus.

SLU : Est-ce que le ruban Led a impacté la conception des triangles ?

Julien Bodart : Ça a été une contrainte sur la construction mais aussi sur le mouvement. Il faut apporter l’alimentation et les datas sur chaque élément, donc il y a toujours cette question des enrouleurs. Ici tous les triangles sont reliés à des câbles développés en interne qui sont multiconducteurs (trois conducteurs pour le courant et deux paires réseau RJ45 pour la data en DMX).

Chaque triangle a été garni de ruban Led par l’équipe Novelty. Une difficulté supplémentaire à gérer lors du motion mais pour un résultat absolument génial.

Ces câbles « DMX plus power » de 1,5 mètre sont sur des enrouleurs passifs à ressort qui ont été développés par la société IGUS. C’est un problème qui revient souvent quand on veut faire bouger des lustres ou de la Led.

SLU : Est-ce qu’il y a actuellement une différence entre les triangles fixes et les triangles mobiles ?

Louis Perrin : Les triangles fixes sont pris sur six points car l’objet est globalement assez fin. Pour les triangles mobiles, il y a un renfort qui fait comme un cadre et que l’on a choisi noir avec l’équipe lumière pour qu’il ne reflète rien. Cela permet de rendre le matériau plus résistant et de prendre les triangles sur trois points seulement. De plus cela nous apporte plus de maîtrise dans les mouvements que nous avions pensés assez extrêmes lors des simulations en 3D.

Un grill en cahiboti acier permet une grande précision pour positionner les treuils qui contrôles les triangles miroir.

SLU : Vous avez choisi un grill en caillebotis, pourquoi ce choix ?

Louis Perrin : Nous avons réfléchi ensemble avec Novelty pour trouver une astuce qui permette d’avoir un grill où l’on puisse poser les treuils tout en étant le plus précis possible. En effet, on ne pouvait pas décaler les points de treuil sinon les triangles se seraient touchés.

Le grill est donc un grand maillage de 14 X 12 mètres qui nous permet de poser les treuils aux endroits que l’on souhaite et très précisément. Ce n’est pas aussi précis que sur le DXF mais on va dire qu’on s’en sort bien (rire).

Chaque triangle est soutenu par trois treuils pour un déplacement précis et sécurisé.

José Rodriguez a dessiné le grill d’accueil auquel un caillebotis en acier qui pèse à lui seul 3 tonnes est associé. Pour l’installation nous avons fait imprimer une bâche à l’échelle 1 pour la déployer au sol et placer précisément les triangles et leurs points d’accroche.

Il a également réalisé les calculs de charges pour nourrir l’étude des points d’accroche qui ont été percés dans la charpente de Bercy sous la supervision de la société d’ingénieur architectes en charge du bâtiment, chaque point ayant une certaine CMU (Charge Maximale Utile).
Sur ces accroches, un grill primaire permettant au caillebotis de l’origami d’être descendu au sol a été suspendu. C’est un grand confort de travail nous confirme Louis car ce grill primaire supporte aussi les moteurs qui permettent de descendre le reste des ponts d’accueil du kit lumière.


MECAoctet

Trente années dans le secteur du spectacle ont permis aux MECAoctet de construire une confiance avec le milieu qui les a amenés à travailler sur les plus gros shows. Aujourd’hui, que ce soit pour du rap, de la K-Pop, ou de la variété française, Philippe Ducouret, Louis Perrin et Julien Bodart, tous trois associés, emploient trois salariés.
Ils confient « On pense que le fait d’être capable de sortir du sur-mesure assez rapidement tout en se posant les questions de comment ça va se comporter et de si la sécurité des personnes est assurée sont des éléments qui rassurent les personnes pour qui nous travaillons.»

Aujourd’hui les shows s’enchaînent et le parc de matériel de location est de plus en plus polyvalent pour pouvoir s’adapter aux demandes « On nous appelle avec des besoins et nous sommes capables de leur proposer notre matériel en stock ou, si besoin, de fabriquer de nouvelles références pour réaliser le projet en question.
Que ce soit une tournée de concert au Zénith ou pour une salle fixe, nous allons essayer de prendre le temps d’aller au plus près de ce que le directeur artistique ou le designer du show aura en tête pour réaliser le projet avec le moins de compromis possible. »

Ici on parle vraiment de savoir-faire car l’équipe au fil du temps a travaillé sur les matériaux et sur les contraintes physiques associées comme le précise Louis « On essaye de trouver des petites finesses pour surtout éviter de dire que ce n’est pas possible… Mais parfois certaines demandes ne sont vraiment pas possibles (rire). »

Julien complète : « ça nous arrive souvent de faire des pods et la première question pour nous se pose en termes de poids. Parce qu’on arrive vite à 200 kg de machines et ensuite il y a la question de l’autorotation des machines et sur certains dispositifs, ça peut changer le centre de gravité et faire bouger le système. C’est là qu’une discussion peut parfois avoir lieu pour essayer d’alléger ce qui est prévu. »
Véritable partenaire de création aux qualités humaines indéniable, l’équipe de MECAoctet peut tout entendre et apprécie particulièrement les challenges mais tout en gardant à l’esprit la faisabilité et la sécurité.


Sécurité sur le projet

A la question de savoir comment un tel système peut être garanti et comment cette garantie pourra être assurée sur le long terme, la réponse est simple.

Louis Perrin : La société anco par l’intermédiaire de Philippe Boyer sera chargée de contrôler les moteurs annuellement. C’est également une personne qui prend part à nos projets en nous apportant des conseils très utiles lors de la conception et ce sur plusieurs aspects qui tournent autour de la sûreté de la machinerie et de la motorisation.

SLU : Comment cela s’est-il passé sur ce projet ?

Julien Bodart : MECAoctet a réalisé toute la partie accastillage pour soutenir en sécurité les triangles et la machinerie elle-même où beaucoup de mécanique entre en jeu, c’est-à-dire engrenages, poulies, mécanique de précision, y compris des variateurs pour tout contrôler avec un système qui s’apparenterait à une console disposant d’un soft qui a été développé en interne. Notre champ d’action est donc assez large.

Le fait que cette installation soit au-dessus du public en fait sa particularité et donc la sécurité ne souffre d’aucun compromis. C’est pour cela que nous avons mis en place un réseau temps réel qui permet de récupérer des informations avec une latence de seulement 2 millisecondes et si besoin de provoquer un arrêt d’urgence dans cette même durée.


SLU : Comment se fait votre réflexion pour anticiper les problèmes

Julien Bodart : Nous effectuons une analyse de risque. Souvent la panne peut survenir d’une défaillance sur une machine ou sur une pièce. C’est pour cette raison que les systèmes sont systématiquement équipés de double frein. Cela signifie que nous sommes capables d’arrêter la machine et que si un des freins lâche, un deuxième peut prendre la relève.
Par ailleurs, sur ce système nous avons installé un double codeur et il y a donc une partie mécanique avec deux prises de position en aval et en amont de la mécanique qui nous permet de couper le système si jamais un problème est mis en évidence par les capteurs.

On fait aussi attention aux dépendances sur un triangle car il y a trois treuils pour trois points et donc si un des treuils a un problème, les trois s’arrêtent obligatoirement pour ne pas se retrouver dans une position dangereuse. Idem, si je détecte une sous charge ou une surcharge sur un des points parce qu’un élément accrocherait l’autre.


Un kit lumière royal comprenant des appareils Robe, Elation, Claypaky et GLP envoient le boulet quand il le faut.

SLU : Donc l’idée à chaque fois c’est de surdimensionner

Julien Bodart : Oui, toute la chaîne va être conçue selon cette approche. Cela va de l’accroche qui est prévue en x10 et idem sur les câbles qui eux sont prévues en x50 ou x100. Le système est aussi redondé quand cela est possible.

SLU : Outre la partie automatisée de la sécurité, quelle est la marge de manœuvre de l’opérateur ?

Julien Bodart : Il doit avoir la main sur un système qui a un nom assez glauque qui s’appelle « l’homme mort » et c’est nécessaire de le garder enclenché pour contrôler les triangles. Ça prévient un éventuel malaise de l’opérateur. Dans notre soft, nous avons également prévu un mode soirée où les positionnements manuels ne sont pas possibles au profit de tout ce qui est séquencé en cue.


Quel budget pour ce type d’installation

Louise Attaque, Lay-Low mais aussi Stromae (même si malheureusement la tournée s’est arrêtée pour des raisons propres au chanteur) ou Mylène Farmer… Les projets en plus de mettre en valeur parmi les plus belles voix de la chanson s’exportent à l’international.

Louis raconte que la machinerie prévue pour Multitude Tour s’est exportée aux Etats-Unis à l’occasion du festival Coachella : « Nous avons travaillé sur les cinq pods prévu dans le design. Ils sont prévus pour tourner à 180 ° au-dessus de la scène. Par ailleurs, nous sommes toujours en cours sur la tournée album « Planète Terre » de Louise Attaque avec Vincent Lérisson.


Des cues permettent de contrôler le plafond en lui donnant des formes à impact fort, idéales pour une mise en lumière très contrastée.

SLU : Comment faites-vous pour budgéter les appels d’offres ?

Louis Perrin : On peut assez facilement quantifier la complexité d’un projet à son nombre d’axes. Ça nous permet de donner des enveloppes d’ordre de grandeur car avec le temps on sait à peu près ce que ça implique financièrement. Sur le projet Phantom par exemple il y en a 48 et pour nous ça représente la plus grosse livraison depuis le démarrage de la société. La tournée Louise Attaque, elle, en compte 29.

SLU : Et pour des projets qui ne pourraient pas s’offrir le luxe du sur-mesure sans vouloir faire de compromis sur le motion ?

Louis Perrin : On commence à avoir aussi un parc de matériel avec des palans à chaînes, des treuils ou des enrouleurs de câble qui nous permettent de répondre à certaines demandes comme sur le show de Lay-Low l’année dernière. Nous avions apporté plusieurs machines pour soutenir ce spectacle de Hip-Hop que personnellement j’avais trouvé très original. C’était assez théâtral et nous étions très contents d’avoir pu participer à une belle expérience.


Le kit Lumière

La salle est par ailleurs organisée de manière classique. A une époque où les scènes centrales vécues comme plus immersives, permettent d’accueillir les DJ les plus en vue, la salle Phantom semble ne pas cacher ses ambitions de concert. Et ce choix a été suivi jusque dans le choix du kit lumière. Premium et flexible, il répond aux besoins des éclairagistes en accueil tout en allant taper à loisir dans la superbe structure de glace qui surplombe la foule.

Une scène classique permet d’accueillir les DJ les plus en vue. Amelie Lens, Indira Paganotto mais aussi Trym, Shlomo, Alignment et I Hate Model étaient présents pour envoyer leurs bonnes ondes dès les six premiers mois d’ouverture de la salle.

Un pont de face classique permet de dynamiser la scène et le public avec polyvalence.

Deux ponts installés dans la salle de part et d’autre du miroir central sont prêts à envoyer du bâton et à washer le public.


Au sol on retrouve des Robe MegaPointe et des Claypaky HY B-Eye K15. A l’arrière, des écrans vidéo semi-transparents constituent le mur de fond de scène et un superbe support pour un contenu vidéo original.
Des Elation Artiste Picasso, Paladin Cube et Elation Dartz 360 sont également de la partie en plus de 100 x GLP Impression X4 Bar 20 qui font le tour de la salle et s’associent à l’éclairage installé dans les murs.


Ils envoient du beams ou du wash et sont pourvus de Robe BMFL Blade, de Claypaky HY B-EYE K15 et d’Elation Dartz 360.


Kit lumière

23 x Robe MegaPointe
6 x Robe BMFL Blade
22 x Claypaky HY B-Eye K15
4 x Elation Artiste Picasso
62 x Elation Paladin Cube
58 x Elation Dartz 360
14 x GLP JDC Line
100 x GLP Impression X4 Bar 20
31 x Oxo PixyLine 150
4 x SGM Q-7
2 x MDG ATMe
2 x MDG The Fan


Une adresse incontournable, c’était l’enjeu de la Paris Society et du groupe Accor sur ce nouveau lieu qui fait clairement l’unanimité. Et ce n’était pas gagné étant donné l’exigence des “ravers” de la capitale. Finalement, le bouche-à-oreille est très positif et la surprise totale !
MECAoctet et Novelty dirigé par José Rodriguez ont travaillé main dans la main sur un concept particulièrement artistique et novateur imaginé par Laurent Sabatier. En plus d’avoir constitué un véritable défi technique et d’approvisionnement des matériaux, les deux équipes ont su jongler avec les différents métiers pour se retrouver devant un caillebotis d’acier ultra-précis permettant un assemblage fin de superbes triangles miroir et mobiles.

La créativité et l’originalité de l’équipe Light Is More a donné vie à cette superbe structure tout en contraste et en émotions pour magnifier un lustre au caractère bien trempé. Un grand bravo pour ce chef-d’œuvre qui ravit son public en toute sécurité tous les week-ends.

 

Crédits - Texte, Photos et Vidéo Allison Cussigh

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