Michel Sardou, la der de der avec Meyer : La révérence d’un vieux loup au son d’une jeune Panther

Katie et José à l’ISE 2023 entre une ébénisterie absolument vide de 2100-LFC et un Panther beaucoup plus abouti. Depuis, des décibels ont coulé sous les ponts.

Il aura fallu plus d’un an après avoir découvert Panther à l’ISE 2023 sur le stand de Meyersound avec une très chouette interview de Katie Murphy et José Gaudin pour enfin écouter ce premier venu d’une probable nouvelle génération de produits connectés, légers et diablement efficaces.

Rendez-vous a été pris à Bordeaux pour la date sold out de Michel Sardou à l’Arkea Arena où nous avons pu assez longuement discuter avec le couple David « Bart » Omer au système et Jean-Marc Hauser qui mixe la face, avant d’assister aux balances et au concert dans une salle décidément excellente où tout s’entend, le bon comme le moins bon. Une salle ouverte pleine jauge pour ce show, ce qui n’est pas si fréquent vu sa taille.


L’immense parterre de l’Arena bordelaise, entièrement garni de chaises et éclairé par la face.


Un rapide tour de la salle permet de constater que le Panther est accompagné par les bons vieux 1100-LFC. Chouette, on tient notre première question pour Bart et Jean-Marc qui nous accueillent en régie.


De gauche à droite Bart et Jean-Marc.

SLU : On s’attendait des 2100. Vous avez fait le choix de partir avec les 1100-LFC ?

David « Bart » Omer : Oui. En même temps le 2100 et le 1100 n’ont pas grand-chose en commun. Le 1100 est gras avec sa charge bass reflex là où le 2100 est plus punchy et… (Jean-Marc l’interrompt)

Jean-Marc Hauser : En même temps moi les subs…

Bart : C’est vrai qu’on les utilise de manière spéciale. On les coupe. Dans la console. Jean-Marc enlève beaucoup l’infra dans son mix et de mon côté je lui offre une balance tonale spécifique par rapport à ça et qui tient compte du nombre assez important de capteurs statiques et sensibles sur scène.
Sans cette précaution cela deviendrait difficile de mixer d’autant que si les 1100 jouent en cardioïde, l’onde arrière des Panther est assez présente. La musique qui me sert de référence est aussi allégée dans le bas pour éviter que je propose une balance avec un contour qui ait trop d’énergie dans l’infra. Les coupe bas sont assez hauts aussi parce que sur scène ça joue plutôt jazz et ça respire différemment que de la pure variété.


Le système accroché au complet, enfin, un côté…

SLU : Ils te servent à quoi tes subs alors

Bart : A apporter du contour dans la dernière octave mais sans excès et différemment de ce que je livrerais pour un accueil de festival. On a neuf 1100 par côté en montage cardioïde ce qui est déjà bien pour une salle comme l’Arkea Arena où la puissance de six me suffirait largement, mais cela est utile pour contrôler la directivité.

SLU : Mais mélanger 2100 et 1100 ne vous aurait pas plu ?

Jean-Marc Hauser : On n’a pas eu le temps. J’ai eu envie de le faire mais il aurait fallu essayer avant…

Bart : D’autant qu’il aurait fallu voir comment gérer la relation de phase entre deux produits qui sont d’une génération différente et d’une charge qui, selon moi, n’est pas la même. Dans le 2100 c’est plus que du simple bass reflex et ça mérite qu’on prenne le temps de bien comprendre le produit acoustiquement et électriquement. Pour le moment Meyersound ne communique pas sur ce qu’ils ont fait. Marco l’aurait tronçonné en deux (rires). Ils n’ont jamais rien voulu dire et pourtant j’ai harcelé tout le monde !

Effectivement le rendu est antinomique avec ce que l’on tire habituellement d’un 21”. J’ai pu essayer les 2100 un peu sur Jain, mais je n’ai pas assez de recul pour me prononcer, en plus on était en beta avec des mises à jour fréquentes… JiBé (Jean-Baptiste Boitel) qui les a mis en œuvre lors des Enfoirés avec Panther parle « d’enceinte continue qui descend un peu plus bas mais à qui il manque un poil d’infra »

SLU : Mais tu es content aussi avec tes 1100

Bart : Bien sûr, je les connais par cœur et j’en ai 18 par côté au Paléo. En 10 ans de ce festival, à part peut-être Justice et Muse si je me souviens bien, je n’ai jamais vu le rouge s’allumer sur le RMS… Au niveau comparaison avec le 2100, même l’ampli est différent, mais le 1100 qui est passé en Legacy sur le site de Meyer, est increvable.


Araneo et Compass à l’honneur avec, dans l’écran du haut le réseau distribué par Luminex, et dans celui du bas, le Galileo 816 maitre placé à la régie, auquel il revient, entre autres, la tâche de transformer l’AES/EBU de la dLive en AVB-Milan.

SLU : Et donc maintenant le réseau audio ne s’arrête plus aux Galaxy…

Bart : C’est exact. On a tout d’abord un réseau primaire et un réseau secondaire séparés avec un GigaCore 14R pour chacun placés ici en régie et ils partent vers la scène en direction de GicaCore 10.

SLU : Ils font quoi les 4 Galaxy par côté qu’on voit sur Nebra…

Bart : Le processing ! Il n’y a toujours rien dans les boîtes, tout est fait dans les Galaxy mais désormais on y rentre et on en sort en AVB. On en a trois plus un en spare toujours par côté. Bien sûr on monte aux boîtes en AVB, analogique et secteur. La distribution à Panther est faite par un GigaCore 30i placé en l’air. Le flux analogique part de la régie et on bascule en analogique quand on veut.

SLU : Cette redondance…

Bart : C’est mon choix, je l’ai voulue et Wilfried (Mautret Will si tu nous écoutes !) qui gère la diffusion chez Dushow est d’accord avec ça car ça permet de passer outre le plantage d’un Galaxy, d’une fibre, de l’AVB, d’un switch… Les deux sources AVB et Analogique sont tout le temps ouvertes sur Panther, il n’y a pas de foldback dans la boîte, il faut donc créer sa stratégie en amont. Si on perd le switch en l’air pour quelque raison que ce soit, le temps de comprendre et résoudre le problème, je n’ai plus du tout de système d’un côté.


L’affichage de Nebra, forcément un peu « court » pour le moment avec les deux fois 14 Panther et les neuf Galaxy.

SLU : Meyer est sur le pont pour vous faciliter la tâche?

Bart : Oui, ils travaillent dessus. Ils cherchent la meilleure solution entre boîte et Galaxy et entre absence de signal et absence d’horloge.

SLU : En parallèle tu as aussi les boîtes qui rentrent en analogique

Bart : Ça ne manque pas. On a les 9 subs par côté, les deux fois 12 Leopard en outfill, les deux fois 6 Leopard en douche à hauteur du manteau devant la frise et enfin on a dans le bandeau huit X20. La scène est large, il faut au moins ça.

SLU : Tu es gagnant d’un point de vue sonore avec l’entrée Milan AVB

Bart : J’ai perdu le transport, des conversions…ça change le son. Je sors de la DLive en AES, je bascule en AVB dans le premier Galaxy à la régie et à partir de là, on ne va plus quitter le domaine numérique jusqu’aux Panther. Pour les autres, le Galaxy qui les alimente repasse en analogique. Oui effectivement on a fait un petit offset pour aligner les boîtes numériques avec celles analogiques, mais trois fois rien.


Et ce son alors !

Jean-Marc Hauser en plein show.

SLU : C’est toi qui as demandé à avoir du Meyer tout nouveau ?

Jean-Marc Hauser : J’aime bien ce qui est nouveau et pas trop avoir tout le temps les mêmes choses ! J’ai changé de console et de système ! Ton oreille change, ce qui se passe sur scène change, si tu gardes les mêmes configs bien assis à ta régie, quel intérêt…

SLU : Tu as donc abandonné les deux fois 15” et deux moteurs de 4” du Leo pour deux fois 12” et deux moteurs de 3” de Panther.

Jean-Marc Hauser : J’ai plus de précision, j’ai moins de bas-mid à tailler d’autant qu’il est bon le bas-mid de Meyersound par rapport à d’autres systèmes. Je travaille donc différemment.

SLU : Quand t’as ouvert la première fois sur ce nouveau système

Jean-Marc Hauser : Je n’ai rien compris (sourires) Il a fallu se remettre dans quelque chose que je ne connaissais pas…

SLU : Et pourtant c’est toujours du Meyer, en deux voies avec beaucoup dans les moteurs…

Bart : Oui mais c’est différent. Ce n’est pas la même couleur. C’est la même philosophie mais dans deux enceintes différentes. Il y a toujours la volonté d’avoir quelque chose d’assez massif à travailler, mais ça ne se comporte pas pareil. La dynamique est plus importante, le son est plus dense et nerveux et la partie haute du moteur envoie vraiment.

Tiens Jean-Marc, c’est cadeau !

Jean-Marc Hauser : C’est assez rock’n’roll et il faut un peu maitriser les chevaux, mais ça envoie. On a un peu tout utilisé chez Meyer et Leo on a bien aimé. Tu sais, on aimait bien aussi le MSL4, ça sentait bon le bois et parfois la bière aussi (rires). Après un est passé par du Milo, le M3D et quand Leo est arrivé, on a pris une tarte !

Bart : J’ai fait une opération assez difficile à la Défense pour l’univers du jeu vidéo. C’est très bruyant car les spectateurs réagissent beaucoup à ce qu’ils voient et il y a des animateurs dans la salle qui parlent par-dessus ça.
On avait du Leo et du Panther en 360° avec beaucoup de hauteur à cause des écrans. Quand on passait dans le Panther à 60 mètres, on avait une projection incroyable de l’aigu. On ne l’avait pas dans le Leo, on allait la chercher. On ne sait pas si c’est dû à la classe D ou bien aux transducteurs, mais c’est certain que ça s’entend.


SLU : Mais le concept deux voies vous a toujours plu

Bart : Ce n’est pas la boîte la plus facile à faire. Il faut bien la penser, choisir les bons composants et construire une vraie enceinte acoustique sans s’imaginer tout le reste sera compensé par le processing et c’est là qu’ils sont forts Meyer.

Jean-Marc Hauser : Ils n’ont pas été les plus rapides face à d’autres marques mais ils les ont bien rattrapées. Bien sûr en France l’enceinte amplifiée n’est pas très connue. Par certains côtés les gens n’aiment pas et pourtant les avantages sont nombreux.

Une vue de la ligne de Panther. Tout en haut à gauche du sac à chaîne on aperçoit le switch qui alimente les 14 boîtes.

Bart : En revanche c’est vrai qu’en termes d’habitudes de travail, ce n’est pas pareil et il faut avoir un baudrier pas loin (rires) Plus sérieusement travailler avec du Meyer c’est plaisant car ils sont créatifs et le technicien qui exploite un système fait vraiment partie de l’équation mais ça demande de connaître la marque et de s’intéresser à l’électroacoustique.
Un technicien qui a appris de manière très rigide le workflow d’un fabricant, applique une recette et n’a pas une formation initiale et théorique solide, aura du mal.

En revanche si tu as les compétences en amont, te poses les bonnes questions et si tu as compris ce que tu fais et pourquoi tu le fais, les produits et les logiciels auront beau ne pas être les mêmes, tout ira bien parce que les concepts ne changent pas.
C’est triste d’être mono marque, moi j’aime bien voyager. Cela demande du temps mais ça ouvre un peu l’esprit.

SLU : A propos de logiciels, RMS taille ses rosiers ?

Bart : Non pas encore car Nebra pour le moment ne voit que les boîtes AVB. Plus précisément il sait importer du RMS mais il doit voir les deux réseaux en même temps. Pour le moment on a un problème de compatibilité entre carte réseau Windows 11, Nebra et Compass, qui pousse mon ordinateur à redémarrer tout seul, mais on bosse sur ça, c’est un problème lié à nos ordis. Je pourrais lancer des updates de la carte mère mais en tournée…comment dire (rires)

SLU : Pour ce qui est du poids ?

Bart : C’est un autre monde d’autant qu’on est souvent confronté à des problèmes de charge. Sur la tournée précédente de Michel on avait 12 Leo et 3 Lyon, là nous sommes à 14 Panther. On gagne 700 kilos par côté. On lève avec deux moteurs d’une tonne, avec Leo c’était des deux tonnes.

SLU : Le kit est complet ce soir ?

Bart : Oui, tout est sorti de la semi. Tout tient sans « tiper » comme des malades dans une remorque. En sécu on est parti avec un dos par gamme de boîtes.


la régie FOH au grand complet.

SLU : La salle de Bordeaux a une belle acoustique

Bart : Le petit retour que tu as c’est le cyclo en fond de scène et les deux petits écrans à jar et cour. Je me faisais la réflexion ce matin en équipant la salle, le bruit de « chantier » comme les élingues ; même quand ça monte, c’est beaucoup plus calme et les gros bruits ne résonnent pas. Ça change tout.

SLU : Ça fait un bail que tu accompagnes Michel. Des nouveautés ?

Jean-Marc Hauser : 20 ans, quand même… Rien de spécial en captation pour le patron, on a des émetteurs Sennheiser Digital 6000 avec des têtes KK 204 Neumann. J’ai une Bricasti M7M avec sa commande déportée comme réverbération principale.
Pour les violons j’ai un Neve 5045 qui me permet de gagner un peu de niveau avant accrochage. Ça marche comme un expandeur, une sorte de Dolby sur le bruit ambiant et par son action, ça enlève en plus du « crin-crin » habituel avec les cellules. Cela dit, je préfère les DPA 4099.


Du beau monde dans le rack 500 Series Neve. Des modules DIY Sound Skulptor et une bébé RMX16. Toujours chez Neve le 5045. En dessous les deux Gigacore 14R alimentés par le master Galaxy situé tout en bas. Le genre de rack dont il ne faut pas couper l’alimentation…

SLU : Au-dessus de la Bricasti dans un rack pour modules 500 de luxe de chez Neve on aperçoit un bébé RMX 16 de AMS…

Jean-Marc Hauser : Je m’en sers pour les réverbérations longues sur la voix de Michel et la Bricasti pour les courtes. C’est Neve qui la ressort en plus petit.
Ce n’est pas exactement la version rack 19” 2U originale mais ça y ressemble beaucoup et c’est quand même pas mal.

Je reste malgré tout à l’écoute des salles et je ne pousse pas à la consommation de réverbérations. Dans certaines salles il y en a déjà bien assez, surtout sur des morceaux chargés et rapides.


Les scènes du concert, un bref résumé de la carrière de Michel Sardou.

SLU : Mais dans une salle saine et « courte » comme l’Arkea et avec un système plus analytique et actif dans le haut du spectre c’est tentant non ?

Jean-Marc Hauser : Il y en a de la réverbération, mais ça reste dans le mix. Les autres modules sont la chaîne voix de Michel, principale et spare. Ce sont des Sound Skulptor.
J’ai deux préamplis Classe A et égaliseurs passifs 573, des copies de tranches de consoles 1073 Neve et deux compresseurs optiques 502 qui émulent le LA-2A.

Je les ai pris car c’est super pratique si j’ai besoin d’éclaircir un peu au-dessus de 10 kHz la voix et en tant que coupe-bas. Je coupe déjà dans la console mais je la trouve « fat », je me garde cette possibilité extérieure. J’ai pour interfacer tout ce petit monde un stage en local.

SLU : Tu ne te sers de rien d’autre sur cette tournée ? Pas de serveurs de plugs ?

Jean-Marc Hauser : Pas besoin et surtout je n’en veux pas. Je préfère travailler à l’ancienne, comme ça on n’a pas de bugs (sourires). Moins il y a de bazar, mieux c’est. Pour les violons par exemple je me sers de la réverbe de la console.
Il y en a même une douzaine que j’utilise et je trouve que parmi les consoles avec lesquelles j’ai travaillé, ce sont les réverbérations d’origine qui marchent le mieux. Il y a aussi des émulations de LA-2A que j’aime bien, des souvenirs de studio, des délais intéressants, des EQ dynamiques, et j’en passe. C’est très complet et c’est silencieux (il pousse un peu son master)

SLU : Ça souffle un peu et il y a un petit 50 en fond non ? C’est ton rack 500 ?

Jean-Marc Hauser : Aaaahhh l’analogique, ça souffle toujours et effectivement on a un tout petit 50, sans doute une masse mais on l’aime, ça rappelle le bon vieux temps. Il ne nous manque que les MSL4 !!

SLU : Donc content de la dLive

Jean-Marc Hauser : Bien sûr. J’ai fait face et retour avec cette console et il y a notamment un système de Recall Safe qui est intéressant. Il est super simple à mettre en œuvre et tu peux vraiment bosser correctement. Laurent Midas en a un bon nombre et il est ravi, François Brély aussi et au niveau rapport qualité / prix, il n’y a rien de mieux sur le marché.


La régie côté son avec sa dLive, tout est prêt comme si vous y étiez.


Curieux comme toujours, nous avons profité des assez longues balances à Bordeaux pour nous balader entre parterre et immense gradin de l’Arkea Arena et première constatation, le petit Leopard des outfills tient la route. Le contour est quasiment identique et le passage Panther > Leopard se passe bien en phase et en balance tonale ça reste assez proche.

Lorsqu’au bout de quelques minutes on fait le chemin inverse, on est malgré tout obligé de constater que la clarté, la finesse et la dynamique de l’aigu de Panther sont supérieurs à Leopard même si, en SPL, on ne doit pas être bien loin. La voix de Michel sort très bien sur les deux avec malgré tout plus de patate, de croustillant et de précision à la face.

On dirait un peu le tableau récemment restauré « La liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix. On aimait avant, on adore maintenant. Est-ce la liaison enfin 100% numérique, la classe D, les nouveaux transducteurs, le travail sur le guide d’ondes ou tout simplement l’ensemble de ces raisons, le fait est qu’il faudra presque retenir l’aigu de Panther, quelque chose d’assez inédit chez Meyer.
On grimpe tout en haut pour atteindre le point le plus éloigné des lignes, ce soir 72 mètres, et malgré une petite casquette surplombant les 4/5 derniers rangs de sièges et un ratio champ direct/réverbéré plus défavorable, le haut du spectre arrive sans problème, un poil mieux même que le bas. Si on redescend de quelques rangs et on sort de la casquette, on retrouve un excellent son très défini.


72 mètres et l’aigu arrive bien croustillant juste calmé par une sorte de casquette qui couvre les tout derniers rangs de sièges.

Ne reste que l’habituel compromis du parterre près du nez de scène où les douches arrosent dru, les front fills soufflent un peu et le système principal commence à gazouiller. Il y a de l’impact et du son mais ça provient de beaucoup de sources et ça s’entend.
Le son avec un grand S revient dès qu’on rentre dans la gueule de Panther, et là, c’est une tout autre histoire. Encore plus qu’avec le passage dans les gradins latéraux, on ressent une puissance et une densité inédites, du vrai, vrai gros son que le mix de Jean-Marc toujours aussi juste et rock, met bien en valeur.


Trois coups de chapeau pour conclure.

Bart et Jean-Marc éclairés comme en plein jour par la face. Michel rend hommage à ses techniciens, et c’est mérité.

Un premier au couple Hauser Omer. L’expérience coule dans leur veines, ils aiment et savent faire du bon son et se complètent comme une goupille dans une ferrure. Je partirais en tournée avec eux aussi serein que Michel l’a toujours été, sans oublier que Stage left, les GG, Génix & Gares veillent aux retours.

Un second à Meyer que plus que jamais on peut appeler Meyersound, voire Meyergoodsound. Fini l’embonpoint, le tradi à tout crin et le billot à tailler à chaque date, désormais et sans avoir vendu son âme au diable, ça pousse fort, clair et moderne. Enfin.

Troisième enfin à Michel Sardou. On aime ou on n’aime pas, mais on respecte l’artiste qui a fait chanter des millions de spectateurs et a fait crouter des milliers de techniciens. Place désormais aux jeunes et bon courage pour faire la même carrière ;0)


Michel Sardou avec ses choristes et ses musiciens.

Crédits -

Texte : Ludovic Monchat - Photos : SLU

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