Ministry of Sound à la O2 Arena avec Martin Audio

‘Ministry of Sound Classical presents Three Decades of Dance’ a emmené les clubbers dans un voyage à travers les hymnes de dance de toute une génération.
Le son caractéristique de Martin Audio, que l’on retrouve dans les clubs Ministry of Sound du monde entier, a été fourni par RG Jones et mixé par Phil Wright, un adepte du produit phare de Martin Audio, le MLA.

Martin Audio MLA

Travaillant pour les producteurs Coalition Presents, qui ont monté l’événement avec Raymond Gubbay, le prestataire RG Jones qui avait déjà une relation avec MoS (Ministry of Sound) a déployé 18 MLA par côté.
Il s’agissait d’une configuration similaire à celle utilisée pour War of the Worlds dans la même salle.

Martin Audio MLA Compact

Des lignes de 12 MLA Compact fournissaient des outfills de chaque côté, et 16 subwoofers MLX étaient placés dans un large montage cardioïde avec un espace central de 2 m pour une avancée de scène, entourée d’un écran circulaire, sur lequel les DJs se produisaient. Huit DD12 ainsi que quelques enceintes MLA Mini ont débouché les premiers rangs.


Le matériel a été choisi par Jack Bowcher, de RG Jones, et son collègue Sam Millen s’est chargé de la préparation, de l’assemblage des racks, de la construction du réseau (sur un backbone Dante et AES) et a mis en œuvre le système aux côtés de Doug Hunt.

Millen a déclaré : « Nous avons travaillé ensemble pour obtenir une bonne couverture, en utilisant les Merlins [le système de gestion numérique des haut-parleurs de Martin Audio] pour disposer de plus de discrimination et avoir un meilleur contrôle du système.

J’ai ensuite procédé à l’alignement temporel des boîtes puis Doug et moi avons finalisé le calage ensemble ». La fonction Hard Avoid a été utilisée pour éviter les retours depuis l’arrière de l’arène.

Cela a fourni un très bon système à Phil Wright pour mixer le son sur une DiGiCo SD12 à 96 voies. « Et nous avons utilisé chacune d’entre elles », s’est-il exclamé.

C’était la première fois que l’ingénieur du son travaillait à l’O2, devant 18 000 personnes. À propos des défis à relever, il a déclaré : « Bien que ce soit un spectacle très sonore, avec quatre DJ, nous devions veiller à ce que l’orchestre soit la tête d’affiche. Les organisateurs ont craint que nous n’ayons atteint les limiteurs trop tôt, car Paul Oakenfold est arrivé relativement tôt. Mais le son est monté d’un cran lorsque l’orchestre est entré en scène. »

À propos du MLA, il confirme : « Nous avons réussi à éviter beaucoup de retours arrière [en utilisant la fonction Hard Avoid du logiciel DISPLAY] et le rapport direct/réverbéré était époustouflant ». L’ensemble de l’orchestre a joué avec des ears et la plupart des instruments ont été repiqués à l’aide de DPA CORE 4099.

« La combinaison entre ces derniers et la sonorisation était fantastique », a-t-il déclaré. « Malgré la proximité des boîtes, nous avons obtenu une très bonne réjection à l’arrière du MLA, ce qui m’a permis de le mixer à 105 dB sans Larsen. Le public étant aux alentours des 102dB, j’ai donc me placer légèrement au-dessus. »

Selon lui, la puissance offerte par le combo MLA / MLX signifie que « j’avais encore 15 dB sous le capot en cas de besoin ; c’est fou ce que ça peut jouer fort. En accrochant un très gros système et en le chatouillant à peine, la réponse impulsionnelle était viscérale et vous prenait vraiment dans la poitrine. »

Focusrite, la société mère de Martin Audio, était également représentée avec sa solution RedNet Audio-over-IP, une interface analogique A6R MkII pour Dante alimentant les in-ears Shure PSM1000.
Les autres membres du personnel de RG étaient Rosie Tarrant (en charge des liaisons), Leigh Davis (en charge des ears) et Nathan Kennedy (technicien système).

Pour plus d’infos sur le site Martin Audio

Crédits -

Texte : Martin - Traduction : Ludovic Monchat - Photos : Luke Dyson, Martin Audio

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