PIKIP le son du soleil

Est-il possible de délivrer du gros son sans fils à la patte autres que les rayons qui nous relient au soleil ? PikiP Solar Speakers l’a fait. Visite chez cette start-up francilienne écoresponsable et talentueuse pour découvrir Scène et Booth, deux enceintes autonomes.

Nichés en très proche banlieue parisienne, les créateurs de PikiP nous ont ouvert leurs portes et montré leurs produits. On passe une grille et on découvre une friche industrielle où deux Pikip Scène nous attendent sous le soleil. Ca tombe bien, la lumière est le carburant de cette marque, sa raison d’être. Deux modèles coexistent au catalogue, le Booth et le Scène. On verra plus loin ce qui les différencie.

Entre les deux protos de Scène, de gauche à droite Emile Blanc ingénieur en électro-acoustique, Jean Tanguy le business developer, Maatea Stabile co-fondatrice, chargée de développement et Julien Feuillet co-fondateur et ingénieur en énergie. Au-dessus des têtes d’Emile et de Julien, une partie des panneaux photovoltaïques repliables pour le transport.

SLU : Julien, tu es le co-fondateur et le dirigeant de Pikip, tu nous expliques ton parcours ?

Julien Feuillet : Je suis un montpelliérain à Paris depuis quelques années et j’ai un background dans les énergies photovoltaïques et l’électronique avec 8 ans dans la conduite de projets photovoltaïques. J’ai quitté le milieu du BTP pour me lancer dans le projet Pikip qui me trottait en tête depuis longtemps.

SLU : Tu aimes un peu le son au départ…

Julien Feuillet : Euhh…oui (rires) En se baladant de festoche en festoche on a perçu la problématique du groupe électrogène, de la pollution, de la complexité pour monter des petites scènes improvisées, du coup on a proposé notre premier prototype d’enceinte autonome en 2016. Un gros jouet qui a immédiatement plu et nous a poussés à developper plus et mieux le produit pour capter ce gros marché qui s’ouvrait à nous. On a donc créé la SAS en août 2017 et c’est parti.

SLU : Vous avez travaillé quoi ?

Julien Feuillet : On a poussé encore plus le rendement et l’efficacité énergétique, la qualité acoustique et l’ergonomie.

PikiP Scène, le modèle conçu en tant que gauche/droite prêt à recevoir un signal analogique symétrique et à sonner, à plus forte raison que le jour de notre visite le soleil de rentrée était plus que généreux. Sous l’évent prennent place les 4 batteries 12 V, autant dire qu’il ne sera pas nécessaire de sangler les 120 kg de ce modèle !

SLU : Et toi Emile ?

Emile Blanc : Je suis ingénieur en électro-acoustique avec une formation assez pluridisciplinaire.
J’ai en charge la partie acoustique avec comme mission d’améliorer encore l’efficacité des différents modèles, le Booth comme le système Scène qui marche comme un vrai gauche/droite, seul ou en complément d’un Booth pour augmenter la jauge couverte.

SLU : Jean ?

Jean Tanguy : Je sors d’un Master en entrepreneuriat et je suis venu aider à poncer les enceintes mais aussi à les vendre (rires) sachant que c’est un produit qui sort totalement des sentiers battus. Et bien entendu j’adore la musique, un trait commun qui nous unit.

SLU : Maatea ?

Maatea Stabile : Je suis co-fondatrice de Pikip et j’ai en charge la comm, l’image de marque et positionnement.
J’ai au départ accompagné le lancement de la société avant de m’y investir complètement.

SLU : La structure grossit ?

Julien Feuillet : Oui. Nous sommes désormais six dont deux ingénieurs avec Emile et moi même. On veut sans cesse repousser les limites et sachant qu’on ne peut pas se satisfaire de l’existant, on est obligé de tout concevoir et adapter dans notre quête de la meilleure exploitation possible de l’énergie électrique disponible.

SLU : Quel sont les apports financiers ?

Julien Feuillet : La Bourse French Tech de Bpifrance nous a aidés à mettre en place le premier programme R&D, suite à quoi nous avons assemblé les premiers modèles que nous avons loué ce qui nous ont permis de faire rentrer du cash, de tester les produits et de gagner en visibilité. De saison en saison nous avons réussi à capitaliser pour produire de nouvelles machines. Notre modèle économique est la location et la vente de nos machines sachant qu’à terme, la vente prendra le dessus.
A court terme on vise 70% de CA en vente et le reste en location.

Pikip Booth à gauche replié pour le transport et à droite prêt à fonctionner. Les 4 grandes roues simplifient son déplacement sur des terrains peu ou pas aménagés.

SLU : Vous disposez de sous-traitants pour l’ébénisterie et la serrurerie ?

Julien Feuillet : Oui, un réseau de partenaires en circuit court, on y tient. Nous avons démarré l’aventure PikiP à la Halle Papin en banlieue parisienne, et comme tous ceux qui travaillent autour de nous et avec nous dans ces nouveaux locaux, nous avons déménagé cet été quand elle a fermé. Nous sommes en train de structurer nos moyens d’assemblage pour sortir des séries plus importantes.

SLU : Il y a 2 modèles.

Julien Feuillet : Oui. Le DJ Booth qui est une grosse enceinte ressemblant à une cabine de DJ avec la place pour poser son matériel, l’alimenter en secteur et même avoir un retour via une enceinte spécifique incorporée au bandeau haut, et le Scène qui se travaille par paire et ressemble un peu plus à un gros gauche/droite d’antan.
Les deux modèles disposent de panneaux solaires, de batteries de stockage, d’un circuit de régulation spécifique pilotant charge et décharge, d’un onduleur pour alimenter les périphériques tels que platines, consoles et ordinateurs et enfin d’amplis à très haut rendement. Et bien évidemment les deux modèles embarquent des haut parleurs choisis pour leur sensibilité et des charges et pavillons très étudiés pour ajouter du gain acoustique et bien diriger le son.

Un min de W pour un max de dB

SLU : Vous recherchez le moindre dB…

Julien Feuillet : Notre baseline est : un minimum de W pour un maximum de dB. Et ce travail se fait côté production donc le choix des panneaux, stockage avec des batteries respectueuses, amplification avec des modules Powersoft et enfin reproduction. On a du boulot avec Emile ! Il a analysé la sensibilité réelle des transducteurs via nos propres algorithmes afin de pouvoir optimiser le rendement dans des fréquences utiles pour reproduire la musique tout en employant le moins d’énergie possible. On axe le choix des HP et des charges entièrement dans ce sens.

PikiP Scène en mode opérationnel et ses panneaux dépliés à gauche et transport à droite. Remarquez comme le modèle de série dispose d’un évent retravaillé et de plus grande surface. La charge avec un gros volume arrière et un accord très spécifique plus un travail effectué sur un pavillonnage court donnent un grave qui ne traîne pas. Si le succès s’en mêle, des HP spécifiques seront commandés aux fournisseurs italiens. Comme dit Julien, les italiens excellent en pizze et transducteurs !

SLU : Et pour avoir du bon son !

Julien Feuillet : C’est évident, mais nous profitons des outils DSP dont on dispose dans les modules ampli pour avoir le meilleur couplage, alignement et directivité. On va proposer à terme des modèles travaillant le grave en cardioïde pour limiter les émergences et concentrer l’énergie là où elle est utile. On réfléchit aussi au dimensionnement de nos caisses et donc à leur poids.

La réponse en fréquence de PikiP Scène. Du beau travail qui tient en ± 6 dB entre 40 et 16 kHz.

On ne cherche donc pas à descendre en dessous de 45 Hz car la taille et l’énergie nécessaires ne rendraient pas le projet viable, ce qui ne nous empêche pas de développer 132 dB SPL Max avec le Booth et 135 dB SPL avec le Scène avec une réponse qui tient en ± 6 dB entre 40 et 16 kHz. Notre couleur est assez linéaire, on ne recherche pas de rendu extra boomy (ou baveux ou vomi NDR)

Un peu de technique ?

SLU : Comment se sert-on de vos enceintes autonomes, comme d’une voiture hybride dont le moteur thermique serait le soleil et rechargeable sur une prise ?

Julien Feuillet : Pas du tout. On n’a pas de prise. On les laisse au soleil et elles se rechargent. Dès qu’il y a un rayon de soleil ou même de la lumière, elles refont le plein. Un bon chargeur donne entre 10 et 15 ampères, ça va donc plus vite avec les panneaux solaires.
Dès qu’il fait beau on sort les enceintes afin qu’elles partent à 100% pour la presta où elles vont être employées. Si ça joue de midi à 18h en plein été, on peut y aller même à mi-charge ! Utiliser nos produits c’est une démarche infiniment plus satisfaisante que de tirer du secteur, une logistique connectée au soleil ! On nous a dit d’ajouter un chargeur et une prise, mais on a dit non.

Deux Scène et un Booth, de quoi tranquillement couvrir un millier de personnes.

SLU : Quels panneaux employez-vous ?

Julien Feuillet : Ce qu’on fait de mieux en termes de puissance, rendement et durée de vie, des SunPower X21. 350 W et un rendement de 21,5% par module. D’ici 5 à 6 ans je suis convaincu que les industriels arriveront à nous sortir en format A4 la même puissance qu’aujourd’hui sur un m².

SLU : Et pour les batteries ?

Julien Feuillet : On en a 4 pour un poids total de 48 kg. C’est peu car nous veillons à utiliser le mieux et le moins possible ce stockage embarqué. D’autre part nous n’utilisons pas de lithium à cause des conditions d’extraction et de l’âge des personnes qui le font, sans parler du prix.
On emploie du minerai déjà extrait et dont d’importants stock existent. C’est au détriment du poids, mais comme nos produits sont naturellement assez lourds, on est parti sur des modèles anglais au plomb recyclé gélifié. Ce n’est pas aussi clean qu’on le voudrait mais espérons que la recherche nous propose bientôt des alternatives plus vertueuses.

SLU : Vous avez adopté les modules Powersoft…

Julien Feuillet : Oui, on a trouvé un deal avec eux, d’autant qu’ils mettent en avant leur savoir faire via leur label Green Audio Power, mais il y a quelques années nous avons commencé par assembler nos propres amplis car le rendement de ce qui existait était insuffisant.
Aujourd’hui on a la possibilité de modifier des modules Powersoft pour qu’ils correspondent exactement à nos exigences. On adapte l’alimentation pour qu’elle exploite mieux notre gamme de tensions et on programme par nos outils les DSP et… (gros rire) je vais en garder un peu pour une prochaine interview !

Deux PikiP Scène repliés. Remarquez la taille d’un seul des panneaux SunPower dont l’énergie est exploitée très précisément par le régulateur afin de donner aux batteries l’autonomie la plus longue mais aussi la meilleure durée de vie sous la forme de cycles et de pourcentage de capacité pour chacun d’entre eux…tout un métier.

SLU : Actif, passif…Qu’est-ce qui est le plus intéressant pour avoir du joli son et longtemps?

Julien Feuillet : On travaille en trois voies dont deux actives. L’aigu est en passif sur le médium. Ajouter plus d’amplis réduirait l’autonomie.

SLU : Puisqu’on en parle, comment la calculez-vous…

Julien Feuillet : On utilise du bruit rose et on sollicite aussi l’onduleur qui fournit le 220 V pour les platines, mix et ordinateur pour le Booth, ou tout autre choix pour les Scène. On teste donc en conditions réelles et à fort volume. On ne peut en revanche pas savoir quel type de signal musical va être utilisé en prestation.

Si un DJ tape dans le rouge et ne joue que des titres à très faible dynamique, cela devient une variable mais qu’on maitrise assez bien au bout de 3 ans de pratique de ce milieu. On offre donc 10 heures de fonctionnement non stop dans les conditions les moins favorables. On a crée une appelette sur notre site Web qui permet d’estimer l’autonomie en faisant varier de nombreux paramètres qui l’impactent.

SLU : La centrale qui pilote l’énergie entre stockage et consommation est stratégique…

Julien Feuillet : Bien sûr et le but c’est de parvenir à atteindre la nuit avec les batteries à 100% ce qui donnera la possibilité de jouer le plus longtemps possible. La gestion des batteries est primordiale. On a une garantie de 5 ans mais qui ne vaut que si l’on respecte les cycles. On peut aller jusqu’à 3000 cycles mais tomber à 200 si on fait n’importe quoi comme par exemple laisser aller la décharge trop loin et devenir profonde.

Nous travaillons avec des algorithmes qui analysent l’état de la batterie, la consommation, ce qui reste en termes d’énergie pour assurer la meilleure gestion. Pour schématiser, il existe un triangle entre panneaux, utilisation et stockage et dans le photovoltaïque off grid (hors réseau) ce circuit de régulation est un organe essentiel. Tu ne peux pas brancher des panneaux directement aux bornes d’une batterie. Tu flingues les deux (rires!).

Pour faciliter la vie à nos utilisateurs on a une alarme sur le compteur d’énergie et on peut se connecter en BlueTooth ce ouvre la porte aux alarmes sur son smartphone. A partir de 40% on alerte sur le besoin de commencer à réduire la charge en soulageant par exemple d’une platine CD ou des deux platines vinyle si le DJ ne s’en sert pas et on va disposer aussi d’une alarme visuelle à même l’enceinte.

SLU : J’imagine que la sensibilité des transducteurs et le gain apporté par les charges est essentielle.

Julien Feuillet : La puissance délivrée par l’ampli doit être convertie le plus et le mieux possible en dB sur tout le spectre utile. Nous parlons d’efficacité nous concernant dans la mesure où on ne va pas chercher la valeur absolue dans la fréquence qui casse la baraque mais justement on essaie d’être performants sur l’ensemble du spectre qui nous paraît être utile à notre cible.
Depuis le début de l’aventure PikiP, nous avons un mentor en la personne de David Rousseau qui nous suit et qu’on ne présente plus. Quand il a vu les résultats dans le bas du spectre il a été très, très étonné. On tend vers une courbe plus qu’une valeur, qui est proche des 110 dB SPL pour 1W à 1m. On est largement au dessus du marché en ce qui concerne la conversion watt / pression acoustique.

La polaire et la réponse en fréquence de Pikip Booth. Ca mesure et ça sonne bien, sans oublier une sensibilité très importante, quelque chose d’essentiel pour que la fête soit belle et dure longtemps.

SLU : A la lecture de vos graphiques, le module ampli est beaucoup moins gourmand que les périphériques DJ de la marque la plus connue. Du simple au double…

Julien Feuillet :: (rires) Ca tire ! C’est sûr que les fabricants de périphériques DJ ne se sont pas trop occupés du rendement et c’est dommage. Si la prochaine table à la mode tire 100 W, ça risque d’être compliqué pour nous d’autant que ce n’est pas demain la veille qu’on va fabriquer des platines CD ou des consoles (rires!)

SLU : Sans compter les pertes dans l’onduleur pour faire du 220 V qui redevient du 12 continu aussi sec…

Julien Feuillet : On ne maitrise pas le backline et imaginer que de grandes marques comme Pioneer et d’autres modifient leurs appareils pour nous, paraît très hypothétique. Quant à mettre les mains dedans, cela ferait sauter les garanties. On se bat pour le moindre pourcentage d’énergie gagnée sur tous les maillons de la chaîne, y compris le compteur d’énergie. On a choisi le modèle le plus économe. 1% +1% +1%…on arrive à grapiller de précieuses minutes d’autonomie. Et rien ne doit chauffer, c’est de la perte d’énergie (rires)

On écoute ?

Le temps de connecter une carte son Focusrite aux entrées analogiques d’une enceinte Scène roulée au beau milieu de la cour, d’y brancher notre mac, lancer Audirvana, un premier titre à 85 dB, se reculer, savourer un rendu très droit, plein dans le bas avec un haut du grave précis et bien articulé, un médium naturel et agréable et un aigu sincère et là où il doit être, qu’un proche voisin, écrivain de sa personne arrive et nous explique qu’il adore la musique mais uniquement quand il veut en écouter « et là, j’ai besoin d’écrire dans le calme absolu alors ce serait génial si bla bla bla… » Fin du chapitre écoute, la proche banlieue n’est pas l’idéal pour tester des gros systèmes. Les quelques secondes de son nous ont quand même laissé une réelle envie de reviens-y ce que l’on fera très volontiers.

SLU : Comment est accueillie votre machine ?

Jean Tanguy : Très bien, à la fois côté utilisateurs comme les DJ qui se sentent bien dans ce cocon sonore qui pulse sous leurs doigts, tout en offrant une très bonne ergonomie ; comme côté public qui adore le concept, apprécie le son et nous a obligé aux Vieilles Charrues à barriérer pour éviter une trop grande proximité avec la foule.

Un proto de Booth au Vieilles Charrues. 4 jours d’accueil du public avec des DJ bookés par la direction du festival et plein de sondiers « sur secteur » qui sont passés voir l’engin ! Remarquez le petit HP de grave et son tweeter, pile ce qu’il faut et pile dans la tête du DJ. Rappelons que le grave étant omni jusqu’à 100 Hz, est aussi présent derrière que devant !

SLU : La mise en œuvre ?

Jean Tanguy : Simple. On s’approche le plus possible du lieu d’exploitation, on décharge et roule en place à deux. On déploie le bandeau qui comporte les transducteurs pour le haut du spectre, on linke les batteries des machines et il n’y a plus qu’à installer les sources. Tant qu’il y a du soleil et de mai à septembre, les panneaux tiennent à 100% les batteries pendant que ces dernières fournissent l’énergie aux amplis et à l’onduleur. Quand la lumière décline, le régulateur isole les panneaux et le fonctionnement se poursuit sur les batteries seules.

Julien Feuillet : Il existe une corrélation entre beau temps et emploi de nos enceintes qui sont exploitées toujours en extérieur pour bénéficier de l’ensoleillement et naturellement à la belle saison. Si, cas ultime, on nous demande une prestation de 4 jours au mois de décembre, il sera possible de recharger les batteries via un chargeur externe, le même modèle d’hivernage qui les traite et les maintient au sommet de leur forme durant une longue période d’inactivité.

SLU : Une dernière. Pourquoi ce nom de PikiP ?

Julien Feuillet : D’abord on aime le palindrome. (comme dans kayak, rotor etc) et surtout j’ai eu professionnellement à me déplacer en Colombie où les immenses sound systems très colorés s’appellent des Picós, de là l’inspiration pour PikiP.

40%, vite une conclusion !

Est-ce que la transition énergétique, le respect de notre planète, un bilan carbone exemplaire sont compatibles avec nos métiers et du bon son ? PikiP Solar Speakers répond oui et de belle manière. C’est rare que des produits aussi récents, novateurs et développés avec des moyens plus que raisonnables (si l’on ne compte pas la matière grise) apparaissent aussi aboutis et prêts pour le service. L’idée, la réalisation et le rendu (à confirmer sans voisin) vont dans la bonne direction et la pluridisciplinarité de l’équipe ajoute encore à la qualité de l’offre et son avenir.

Certes le poids compliquera un peu la mise en œuvre partout où un joli goudron n’aura pas été étendu et roulé, mais ce détail mis à part, nous sommes arrivés chez PikiP pleins de certitudes et en sommes partis pleins de certitudes, mais Ø remises en phase avec notre temps.
Les clubs de vacances, hôtels, restaurants d’altitude, plages à la mode, parcs d’attractions et boîtes d’événementiel feraient bien d’en faire de même !

Pas le temps de terminer ce reportage, PikiP Solar Speakers gagne le Prix de l’innovation technique pour PikiP Booth au salon Heavent…

D’autres informations sur le site PiKip SolarSpeakers

Crédits - Texte Ludovic Monchat - photos Ludovic Monchat et PikiP

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