
Il faudrait louer Robert Juliat d’avoir traversé tant de décennies sans perdre son âme. Travailleurs acharnés, c’est l’exemple réussi d’une dynastie quasi-centenaire en constante régénération.
Depuis six ans, la marque 100 % made in France (pour reprendre ce slogan étrange glorifiant en anglais notre spécificité française) transforme petit à petit tout son parc en technologie led, en prenant son temps, pour être absolument sûre de proposer toujours la même qualité à ses nombreux utilisateurs.
Après le remplacement des découpes et projecteurs halogènes, c’est maintenant au tour des lampes HMI 1200 W de céder leur place.
Gamme Led 600 W
Les poursuites Oz et Alice sont maintenant disponibles dans leur version définitive. Comparée aux exemplaires présentés en avant-première au Prolight+Sound 2017, la lanterne a été grandement améliorée.

Avec comme résultat une meilleure dissipation thermique, un bruit de fonctionnement encore atténué, un flux comparable à celui des 1200 HMI, un CRI supérieur à 90 et une température de blanc de 6000K.
La différence se fait sur la plage de leur train optique. Avec une ouverture variable de 7° à 14,5° Oz est l’équivalent d’une poursuite Super Korrigan ; tandis qu’Alice, de 13° à 24° remplacerait une Lucy.
Outre les avantages liés à la led (plus de vieillissement et de changement de lampe, consommation réduite) les poursuites Oz et Alice possèdent d’autres atouts. En plus d’un contrôle fin du dimmer localement et par DMX, elles peuvent strober, et leur alimentation est flicker-free.
Le corps des poursuites reprend le savoir-faire et les nombreuses fonctionnalités des gammes traditionnelles Robert-Juliat.

La découpe Charles est la grande nouveauté Robert Juliat. En la dotant du même moteur de led de 600 W (6000K, CRI>90 ) que les poursuites Oz et Alice, elle atteint 80 % du flux de la gamme de découpes 930 SX d’Artagnan, pourtant équipée en HMI 2500 W. La série Charles 960SX se décline en trois modèles, suivant le principe des 700 SX dont elle utilise les zooms en 8°-16°, 15°-40° et 29°-50°.
Son refroidissement est géré en silence, son alimentation est flicker-free et le contrôle 16 bits du dimmer est manuel ou DMX. Prévue comme équivalente aux découpes 1200 W HMI, pour un poids de 27 kg, Charles sera disponible en septembre.

Gamme Dalis

Après le Dalis 863, version simplifiée du cycliode à led Dalis 860, déjà présenté aux JTSE, voici le Dalis 864, déclinaison enrichie du bain de pieds Dalis 862.
Les différentes combinaisons possibles entre utilisation (éclairage de cyclorama, comédien ou plateau) et sources (Hexachromie rouge, vert, bleu, bleu roi, ambre, cyan, blanc chaud et froid ; blanc variable et RGBW) se remplissent à mesure de l’évolution de la gamme Dalis.
Les Dalis 863 et 864 partagent ainsi la même source : une quadrichromie rouge, vert, bleu royal et blanc chaud 2200K de 150 W – mais poursuivent des buts différents.
Grâce à ses vingt-quatre lentilles asymétriques, le Dalis 863 excelle dans l’éclairage d’éléments verticaux, tels que cyclorama, mur, kakemono ou statue.
Silencieuse, longue d’un mètre et compatible DMX, RDM, Art-Net et sACN, cette rampe s’avère particulièrement adaptée aux petits budgets soucieux de qualité.
Pour ceux qui se perdent encore dans l’univers Dalis, Robert Juliat a édité un plan simple pour s’y retrouver :
Plus avancé, le Dalis 864 possède quarante-huit microréflecteurs asymétriques sur deux lignes. La première éclaire en partie basse, la deuxième vers le haut. On peut donc facilement illuminer un comédien de plain-pied positionné devant la barre ou à plusieurs mètres de celle-ci.
Avec un peu de programmation sur les mélanges, il devient même possible de suivre un artiste traversant la scène. Cette barre aussi est DMX, RDM, Art-Net, sACN et silencieuse.

D’autres informations sur le site Robert Juliat