Le « Peel It Back » Tour (« litt. « Pel-le en arrière ») de Nine Inch Nails Après avoir fait un stop dans 38 villes à travers le monde cet été, reprendra en février prochain aux USA. Encensé par les critiques, le show en quatre actes a été remarqué pour son incroyable ambition artistique.
La tournée aborde la musique du groupe sous un nouvel angle (comme la réinterprétation du perturbant titre « Ruiner »), et adopte la même approche quant à sa conception visuelle avec un ensemble cubique tridimensionnel, doté de trois niveaux, encadré de faisceaux de lumière.
C’est le résultat d’un effort de longue-haleine de l’éclairagiste Paul (Arlo) Guthrie aux côtés de Todd Tourso et Mel Roy de MTLA ; ainsi que Cory Fitzgerald de Silent House. Avec comme objectif commun la production d’un spectacle qui évite les éléments attendus, ils voulaient plus que tout donner aux fans une expérience qui les emporte dans un autre monde. Leur voyage commence sur la scène centrale à 360°, où Trent Reznor interprète « A Minute To Breathe », illuminé de blanc par des sources soft light OnAir Panel de Chauvet Professional, qui cèdent ensuite la place à une avalanche sensorielle sur la main stage.
Guthrie, designer de longue date de NIN, décrit le processus créatif : « Nous avions une esthétique anti-technologie et zéro conception vidéo depuis 2017, nous avons donc décidé que nous voulions une production à plus grande échelle pour Peel It Back. Todd, Mel et Cory ont d’abord lancé l’idée d’avoir deux cubes. En six mois, et après avoir expérimenté différents matériaux, nous avons évolué vers les concepts de scène A et de scène B avec des canevas sur la scène A à certains moments.
« En utilisant la projection vidéo et un éclairage assez clairsemé, nous avons créé un effet superposé en volume, au cœur du deuxième acte, en nous appuyant sur les titres que Trent a choisis pour vivre dans ce monde » poursuit Guthrie. « Pour la scène A pendant l’acte 4 par exemple, j’ai utilisé les PXL Curves pour créer des feuilles et rideaux de lumière afin de superposer leur dimension sur la scène nue. »
Guthrie revient aussi sur les 171 COLORado PXL Curve 12 de son kit, fournis par Upstaging aux États-Unis et Neg Earth en Europe, au cœur de la conception de toutes les scènes. Il explique « Ces sources constituent la base du design et donnent l’aspect très linéaire qui est sa signature (…), je les utilise partout dans le grill.
Il y a des lignes parallèles sur la scène A pour l’éclairage de contre et de douche. Ensuite, il y en a 21 sur des rotateurs pour le pan et la création de différentes formes dans les airs. Ils sont également utilisés pour l’éclairage du public et ils définissent la scène B.
« Je peux les mapper à l’aide d’un patch Touch Designer écrit par Kyle Meredith et les déclencher depuis un iPad », poursuit Guthrie, qui a fait le choix de ne pas utiliser de timecode pour ce show. « Ils fournissent de grandes nappes de lumière, des vagues, une ambiance… ils travaillent dur ! »
À travers des projections géométriques continuellement changeantes, des variations d’intensité et une gestion particulière des zones d’ombres, du strobe et de l’obscurité, Guthrie a efficacement créé de nombreuses ambiances sur scène. « Heureusement, j’ai de quoi faire dans ma boîte à outils, ce qui me permet de donner à chaque morceau un look distinctif », raconte-t-il. « Chacun des quatre actes du show comporte son propre ensemble de surprises qui évoluent pour révéler sans cesse de nouveaux éléments. »
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