Passer deux jours en Allemagne en immersion chez d&b audiotechnik, cela vous intéresse? Alors suivez le guide. Le programme est copieux et très intéressant avec en préambule un concert au festival jazzopen de Stuttgart pour apprécier les bienfaits de la spatialisation de Soundscape.
Un échange très instructif avec le département du management produit, la visite des unités de fabrication, des présentations sur la vision et le développement durable de la marque, pour terminer par une démonstration évidemment convaincante des avantages de la spatialisation vue par d&b. Prêts ? C’est parti.
d&b est un partenaire de longue date du festival jazzopen qui se tient chaque année dans le centre-ville de Stuttgart. Pour cette édition qui célèbre le 30è anniversaire du festival, un programme de 16 concerts était organisé sur une scène installée en fond de la Schlossplatz et entourée de bâtiments imposants. Autant dire que l’endroit est propice à de nombreuses réflexions et qu’il vaut mieux ne pas trop exciter son environnement naturel.
La scène accueillait un système de diffusion spatialisée Soundscape en accroche au cadre de scène composé de cinq lignes dont deux avec plus d’éléments afin de satisfaire aux besoins du traditionnel gauche/droite. A cela s’ajoutent une ligne de rappel pour les tribunes, un ensemble en charge du front-fill et un sub array, le tout alimenté par le processeur DS100.
Pour commencer, nous assistons au concert de Meute, un marching band moderne, teinté de sonorités et d’arrangements électro dont la particularité est d’avoir un grand nombre de musiciens en mouvement permanent.
Une richesse de timbres et un jeu de scène très dynamique qui prédestinait l’utilisation d’une diffusion spatialisée, comme nous l’explique Dominic Grimm, support application chez d&b.
“C’est un grand avantage d’avoir ici un système Soundscape. Dans un setup stéréo à la maison, vous êtes assis au milieu de vos enceintes et tout est parfait. Dans un festival comme ici, où vous êtes pratiquement sûr de ne jamais être au centre, vous n’entendrez, avec une sonorisation gauche / droite ou stéréo, qu’une image sonore tronquée. C’est le problème. Normalement pour ce type de festival avec une large audience, nous ne faisons pas de la stéréo, mais deux mono.
Avec Soundscape, nous pouvons passer à quelque chose d’autre. Tout ce que le spectateur voit sur scène est écoutable et parfaitement localisé, indépendamment de l’endroit où il est placé. Nous pouvons enfin proposer une expérience émotionnelle identique à toute l’audience, en accord avec l’activité artistique sur scène. “
Suivre les déplacements incessants des musiciens dans le mixage objet s’avérerait manuellement impossible. Heureusement un système de tracking est présent. Le public peut ainsi bénéficier d’une image sonore constamment en raccord visuel avec les mouvements des musiciens, (qui n’hésitent pas à aller jouer dans le public) pour une expérience d’écoute créative et confortable.
“Il en résulte une expérience beaucoup plus puissante que d’habitude. C’est plus émotionnel que technique. Le travail de l’ingénieur du son devient beaucoup plus créatif. Vous pouvez parler à des techniciens du système Soundscape, mais, tant qu’ils ne l’utilisent pas, ils ne peuvent imaginer. S’ils l’écoutent ou le pratiquent, ils ne voudront pas revenir en arrière.”
Deux des cinq lignes du système principal étaient configurés en mode gauche / droite pour permettre l’accueil des productions qui ne voudraient pas exploiter la spatialisation. Si le son était bien entendu de qualité, il n’était en revanche pas le même pour tout le monde et il valait mieux se retrouver au centre pour profiter pleinement de l’image sonore.
Il était difficile de sentir une différence d’impact sonore entre les deux concerts, même avec des contenus pourtant très différents. Toutefois, le spatialisé semblait être beaucoup plus précis, sûrement par le fait d’une énergie sonore moins interférente car délivrée par plus de deux lignes. Il en résultait une sensation de volume sonore identique mais avec moins de pression acoustique excitant les bâtiments environnants, et donc beaucoup plus confortable.
Le lendemain matin, nous nous retrouvons dans les quartiers généraux de d&b à Backnang, à quelques kilomètres de Stuttgart. Après avoir été fondée en 1981 par Jürgen Daubert & Rolf Belz dans un simple garage, c’est ici que d&b s’est relocalisé en 1989 avec 20 employés sur une surface de 800 m². Désormais, d&b emploie 1 000 collaboratrices et collaborateurs à travers le monde. L’usine, comme nous le verrons plus loin dans le reportage, s’est agrandie.
Nous sommes accueillis par Stephan Greiner, COO chez d&b. “Nous sommes très fiers de notre évolution. Ici à Backnang, nous développons et nous fabriquons tous nos systèmes. C’est d’ici que tous nos produits partent vers nos clients du monde entier. Partout où vous pouvez imaginer une diffusion de haute qualité, vous pourrez trouver d&b”
Cette forte présence de d&b sur le Touring peut perturber la perception de l’offre produit de la marque. L’installation fixe a cependant toujours été dans l’ADN de d&b. “Nous avons une stratégie claire de développement de notre offre sur nos deux marchés, le Touring et l’installation fixe. L’intégration de la spatialisation dans les systèmes de diffusion d&b concerne bien les des marchés. Le développement du son immersif est évidemment lié aux artistes qui intégreraient la spatialisation et l’immersif dans leur création.
C’est une nouvelle expérience pour eux. Les artistes ont l’imagination pour créer leur propre vision de comment utiliser cette technologie. Ils peuvent accéder aux trois dimensions et produire directement pour ce type de système.” Vous l’avez compris, la diffusion spatialisée est au centre des développements de d&b. Mais son exploitation impose des changements d’habitudes.
“L’histoire est toujours la même… Nous écoutons de la musique. Mais nous sommes conditionnés par la stéréo depuis de nombreuses années. L’idée du son spatialisé est de le ramener à son niveau naturel et de fournir une représentation sonore exacte de ce que l’auditeur voit. C’est l’idée de base qui a tout déclenché et c’est toujours sur cela que nous travaillons”
“Le système Soundscape est déjà installé dans de nombreux lieux à travers le monde, mais il paraît encore difficile de parler de standardisation. Le succès du développement des solutions spatialisées semble, pour l’installation dépendre des techniciens, mais aussi des prescripteurs qui devront maîtriser cette technologie pour la proposer. ”
“Entendre c’est croire et c’est le bon moyen de comprendre ce que notre technologie peut apporter. Nos prescripteurs doivent connaître nos capacités pour les prescrire. Nous nous adressons à tous en leur posant la même question : quels sont vos besoins pour votre projet, votre événement, votre concept ? ”
“Soundscape est bien plus qu’un produit. Déjà c’est un ensemble de produits que nous pouvons utiliser dans plein de formats différents, par le biais d’options logicielles qui résolvent des problèmes ou des challenges de sonorisation que les systèmes classiques ne peuvent pas régler, tout en maintenant la qualité sonore indépendamment des conditions. C’est un système, une philosophie, une marque, une solution, un mix de tout ça.”
Parlons stratégie
Après cet échange qui nous éclaire davantage sur les volontés et la philosophie que d&b compte déployer dans les prochains mois, nous retrouvons justement l’équipe de développement produit avec Sebastian Schubnell, Vice-Président du management produit, qui nous en développe la stratégie.
“ Notre stratégie de développement produit est guidée sur cinq axes majeurs que nous allons vous décrire. Ils nous donnent les lignes directrices pour créer nos nouveaux produits. Parmi nos prochaines innovations, l’accent sera mis sur les réseaux audio et le son immersif. ”
1.L’efficacité système “ Il ne s’agit pas seulement de l’efficacité électroacoustique de nos produits pour laquelle nous sommes réputés, mais cela inclut aussi la mécanique complète, ses facultés de déploiement et de transport, les performances générales et l’amélioration ESG par le contrôle de la consommation.”
2.Le meilleur workfllow “ Nos outils logiciels sont la clé pour faciliter le passage du planning au déploiement. Array Calc et R1 sont développés pour produire des prédictions parfaites et optimiser l’exploitation du système de diffusion en réduisant le temps de montage, en permettant le contrôle pendant l’exploitation et en proposant des adaptations en fonction des conditions climatiques et de l’audience.”
3. Plus d’art, moins de bruit “ Cela passe par la maîtrise de la directivité sur toute la bande passante. Le challenge dans les basses fréquences est toujours complexe. Nous exploitons pour cela les technologies cardioïdes. Nous contrôlons aussi l’énergie vers l’audience et nous proposons, avec notre logiciel NoizCalc, un outil unique sur le marché pour prédire l’émergence sonore vers le voisinage.”
4. Les réseaux audio “ C’est un point clef cette année. C’est maintenant le moment de créer un écosystème, la colonne vertébrale de nos installations.”
5. L’Immersif “ C’est une évidence. Nous concentrons tous nos efforts sur les solutions immersives.”
Cette stratégie est appliquée à de nombreux développements logiciels déjà disponibles, dont la technologie Headroom Calc qui, dans le logiciel de prédiction, fournit un résultat très précis du niveau de pression acoustique (SPL) et de la réserve de dynamique ou headroom, limitant ainsi les risques de modifications de dernière minute sur l’événement.
“ Nous avons avec En-Space les fondations pour permettre de dupliquer une acoustique de salle dans une autre. Nous prévoyons de proposer des solutions personnalisables, et ainsi d’offrir un véritable service pour répondre à des besoins particuliers. ”
Le logiciel En-Bridge simplifie énormément le workflow de systèmes de diffusion dans des évènements complexes en facilitant l’interopérabilité du système Soundscape avec des systèmes tiers, dont les systèmes de tracking, les consoles et plug-ins et les contrôleurs OSC génériques.
La panoplie logicielle se termine avec En-Snap, produit de la collaboration entre d&b et Gareth Owen Sound. Il améliore les possibilités de contrôle et d’automation du système et permet au créateur de bénéficier d’une interface utilisateur autonome pour contrôler un show basé sur Soundscape, et bien sûr le logiciel de simulation ArrayCalc est de la partie.
Les nouveaux produits hardware sont largement concernés par l’intégration de l’interface réseau MILAN. C’est le cas du DS20 qui est le premier bridge réseau d&b à intégrer le protocole pour permettre d’exploiter un système d&b dans un environnement MILAN.
“ Nous choisissons le réseau MILAN comme colonne vertébrale de nos nouveaux systèmes. Dans un environnement mobile, nous pensons que le réseau MILAN est plus simple à gérer. Il est totalement plug-and-play et sa mise en œuvre nécessite moins de connaissances informatiques. C’est un protocole plus ouvert et indépendant. Malgré tout il y a encore beaucoup de cas où Dante est parfaitement adapté. En donnant ce choix à nos clients, nous sommes prêts pour l’avenir.”
Pour permettre une exploitation optimale du réseau MILAN, d&b et L-Acoustics se sont associés pour développer le logiciel de contrôle MILAN Manager. “ Cela a du sens que nous travaillions avec L-Acoustics pour développer MILAN Manager, l’outil dont toute la profession a besoin. Nous ne cherchons pas à en tirer des bénéfices individuels parce que la finalité de ce contrôleur est de développer des éco-systèmes MILAN ”
MILAN fait donc son apparition dans le hardware d&b. C’est aussi le cas pour le nouveau processeur DS100M qui intègre la connectivité MILAN, complétée par une interface MADI 128 canaux et du wordclock.
“ Le DS100M est en plus doté d’une nouvelle architecture de traitement interne. Elle permettra dans le futur de proposer une version modulable et évolutive, car comme vous pouvez l’imaginer, le développement de notre système Soundscape entraînera des besoins différents en termes d’entrées et de sorties.”
Il en va de même pour le nouvel amplificateur D90, qui prend la succession du célèbre D80 en service depuis plus de dix ans. Il dispose aussi d’une interface MILAN intégrée et exploite une nouvelle plateforme DSP. A termes, tous les amplificateurs intègreront la compatibilité MILAN.
“ En 2025, nous nous concentrerons sur le lancement de nouvelles enceintes et de solutions immersives, dans lequel nous mettrons toute notre attention sur l’interface utilisateur, la manipulation, de nouvelles fonctionnalités de logiciel et des capacités de personnalisation. C’est notre programme pour la prochaine année. Ce sera très excitant, je vous le promets. ”
Le groupe d&b étant l’un des leaders mondiaux de son industrie, est directement concerné en matière de développement durable. Toutes ses actions sont contrôlées de manière externe en totale transparence. Pour cela, un département dédié à la durabilité a été créé. Robert Trebus en gère la direction et nous le présente.
“ La durabilité est un processus à long terme, avec un système de gestion qui permet d’améliorer les performances. Il est essentiel de mesurer continuellement les activités et de renforcer les stratégies pour atteindre les objectifs. Ce travail sur la durabilité existe depuis plus de 20 ans. ”
Cette notion de développement durable s’étend naturellement à tous les acteurs qui participent à l’organisation d’événements. La nouvelle norme ISO 20121, utilisée pour la première fois aux Jeux olympiques de Paris 2024, encadre cette démarche.
Elle s’applique à tous types d’événements, indépendamment de leur taille, et incite les organismes à gérer les impacts sociaux, économiques et environnementaux d’un événement de manière responsable. C’est une référence en matière de management responsable de l’activité événementielle. Elle aide les organismes à intégrer de manière transparente les principes de la durabilité dans toutes les facettes de la planification et du déroulement de leurs événements.
“ Pour faciliter ce travail avec nos collaborateurs et nos clients, nous avons créé un outil logiciel SustainSymphony.
Les données à collecter pour les événements sont particulières et ce logiciel permet de les recueillir de manière spécifique, de faire leur analyse et de vérifier sa stratégie.
Il est gratuit et très facile à utiliser. Il respecte les aspects d’un événement et les catégories qui correspondent à notre industrie. Nous espérons qu’il incitera les entreprises de l’événementiel à intégrer la notion de développement durable dans leur activité. ”
Les unités de fabrication des enceintes d&b sont installées à Backnang. L’ensemble des transducteurs employés dans les enceintes est testé à l’entrée dans l’usine. Différents gabarits de test sont adaptés à chaque modèle.
Les mesures intègrent pour les woofers le contrôle de l’excursion maximale, et pour l’ensemble une mesure de réponse en fréquence à très faible tolérance. Tout transducteur échouant au test est rejeté des chaines d’assemblage.
Les cabines à peintures permettent bien entendu des finitions sur mesure pour des couleurs spéciales ou différentes versions, essentiellement pour l’intégration. La vérification des finitions est extrêmement pointue, avec une grande exigence d’uniformité de peinture, car il est hors de question qu’un assemblage d’enceintes révèle des variations visuelles.
Incubation chamber
Et pour terminer notre séjour, nous nous retrouvons dans la salle immersive, appelée ‘incubation chamber’. C’est ici que d&b effectue des essais, des paramétrages, de la formation et prépare le contenu de ses démonstrations immersives. Notez au plafond les éléments acoustiques gonflables. Nous y retrouvons Ralf Zuleeg, Directeur de la mise en œuvre de Soundscape.
“Avez-vous vu le concert de Meute hier ? Le groupe bouge en permanence. Cela crée des images acoustiques avec des positionnements de musiciens différents. C’est impossible à faire si on est en mono ou en stéréo. C’est possible avec Soundscape.”
Ralf, qui maîtrise vraiment très bien son sujet, nous explique avec des mots simples pourquoi d&b a commencé à travailler sur le son spatialisé officiellement avec Soundscape en 2018, mais officieusement en 2013 dans un club dont il s’occupait.
“ C’est la réalité. Nous n’écoutons pas le monde en mono ou en stéréo. Notre monde est fait d’objets audio. Quand nous allons en ville ou à la campagne, nous avons un environnement sonore permanent à 360 degrés et nous savons tout le temps où nous sommes. C’est réaliste.”
Évidemment, quand nous parlons de Soundscape et de d&b, nous pensons immédiatement à une utilisation sur du live. Un autre point qui de ne doit pas être sous-considéré, c’est l’amélioration importante de l’intelligibilité que procure un système spatialisé.
“Imaginez le parlement européen à Strasbourg. Vous êtes dans l’hémicycle : 720 députés, et vous n’avez que 3 enceintes… Quand quelqu’un prend la parole, vous mettez environ 20 secondes pour le localiser et trouver qui est en train de parler. Pendant ce temps, votre cerveau est occupé et ne distingue pas les mots. ”
L’audio spatialisé permet de mieux se faire entendre. Et surtout, c’est moins fatiguant pour l’audience. Des avantages bien entendu très importants dans les applications de conférences, de conventions, de lieux de cultes et plus généralement pour l’installation fixe non musicale. “ Si vous avez un son qui vient d’un endroit et que son origine est ailleurs, le cerveau doit en permanence travailler pour réunir les deux. Avec une diffusion spatialisée et un mixage par objets, 100% de l’audience tournera la tête vers vous immédiatement et pourra comprendre l’intégralité de votre message. ”
Le premier déploiement pour la musique live de Soundscape a été pour la tournée mondiale de Kraftwerk en 2013. Ils étaient séduits par les possibilités créatives que le système offrait. Le système est aussi extrêmement adapté aux comédies musicales et au théâtre (cf. notre reportage sur le Lido 2 Paris en immersif). La localisation parfaite des comédiens et du suivi dans leur déplacements font apprécier davantage ces spectacles à leur audience.
Ralf conclut en rappelant l’importance de la technologie immersive, au-delà de l’audio.
“ Cette année, l’immersion a percé dans tous les arts. L’audio spatial, l’éclairage, la vidéo. Il est désormais partout et Soundscape représente une part importante de ce mouvement.” Ces objets sonores peuvent bien entendu se déplacer. Pour cela des solutions de contrôle existent, comme En-Snap, qui vont permettre de commander le système Soundscape par des logiciels externes comme QLab ou des consoles comme Lawo, SSL, Avid… D’autres solutions existent également pour créer des espaces réverbérés. C’est le cas de En-Space.
“ En plus, le mixage objet dans un système Soundscape est extrêmement simple. L’ingénieur du son va découvrir qu’il n’a plus besoin de compresser ou de corriger fortement pour permettre à l’auditeur d’entendre un mix parfait de toutes les sources sonores. Il n’a aucune raison de craindre de mixer en spatialisé car c’est facile. Encore plus facile qu’en stéréo. Et s’il n’est pas assez brave pour le faire, il ratera quelque chose d’important. Tout ceci, nous le faisons pour les spectateurs.”
Le mot de la fin
Pour terminer notre immersion au sein de d&b, nous laissons la conclusion à Melanie Stegemann, vice-présidente de la marque et des communications. “ Notre but a toujours été de transformer des expériences live. Nous sommes passés d’un fabricant d’enceintes à un fabricant de technologies audio, et maintenant, avec l’arrivée de Soundscape, nous devenons un fabricant d’expériences multisensorielles.
Le groupe d&b intègre des partenaires qui nous permettent de mieux comprendre ce dont nos clients ont besoin. La prochaine étape est de capturer, de répliquer et de distribuer ces expériences live dans le monde entier. Au-delà d’être présent à un événement, nous pourrions “l’expériencer” à un autre endroit dans le monde. C’est sur quoi notre business unit immersive est en train de travailler… ”
Plus d’infos sur d&b et sur SustainSymphony
Texte : C. Masson - Photos : Stephan Kwiecinski, d&b