Un kit lumière 100% LED

Retour en Terre Inconnue avec David Seligmann-Forest

Retour en terre inconnue David Seligmann-ForestL’émission de télévision à succès de Frédéric Lopez, qui embarque un invité en terre inconnue, quelque part dans le monde, pour une aventure inédite, sauvage et inoubliable, revient sur ses périples passés en proposant de voir et revoir les moments les plus émouvants, drôles ou étonnants de leurs voyageurs célèbres.

Ce Retour en Terre Inconnue succède donc au Voyage, et c’est toujours entre les mains de David Seligmann-Forest, sur un plateau de la Plaine Saint Denis, que sa lumière repose, avec un kit presque 100 % led, écologique et versatile, fermement choisi, sinon imposé par ce directeur photo intransigeant et passionné.

Toute l'équipe lumière de Retour en Terre Inconnue avec de gauche à droite Jordy Gayout (chef électricien), Stéphane Fleury (directeur associé Impact Evénement), David Seligmann-Forest (concepteur lumière et directeur de la photographie), Ted Hall (Pupitreur), Tonton (Technicien lumière statiques), Yannick Morand (technicien lumière automatiques).

Toute l’équipe lumière de Retour en Terre Inconnue avec de gauche à droite Jordy Gayout (chef électricien), Stéphane Fleury (directeur associé Impact Evénement), David Seligmann-Forest (concepteur lumière et directeur de la photographie), Ted Hall (Pupitreur), Tonton (Technicien lumière statiques), Yannick Morand (technicien lumière automatiques).

C’est dans le studio, pendant les jours de réglages que nous le retrouvons, en compagnie de Stéphane Fleury, directeur associé d’Impact Evénement, qui collabore depuis longtemps avec David et a, encore cette fois ici, dégoté de belles nouveautés pour équiper ce kit lumière d’avenir, en leds Ayrton principalement.
Ils reviennent tous les deux sur les raisons de ce choix de faire de la led en télé, et surtout, de choisir des produits Ayrton tout frais tout beaux, tels que les MagicDot-R. Et comme ces jolies petites nouvelles ne sont pas les seules lyres Ayrton sur le plateau, on découvre aussi les séries de Wash NandoBeam S3 et S6, qui semblent être taillées pour l’écran et les caméras.

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SLU : David, parle-nous de ton retour en terre connue avec la reprise de l’émission et ce nouveau kit ?

David Seligmann-Forest : J’éclaire l’émission Voyage en Terre Inconnue depuis 2 ans et demi. Là c’est la grosse version, l’équipe revient sur les lieux du reportage initial avec une personnalité. Cette version du plateau est plus grande que d’habitude car il y plus d’invités, et c’est toujours en public, mais pas en direct. Pour ce qui est du matériel, je dois donc avoir un peu plus de projecteurs que sur le ”Rendez vous” classique, j’ai donc une ligne horizontale de plus et presque exclusivement des projecteurs à leds.

SLU : Qu’elles sont les raisons de ce choix ?

Au dessus des découpes Aledin qui assurent la face, les Robert Juliat 714 SX-II, en 2,5 kW, éclairent en douche le public assis en haut des gradins. On voit les NandoBeam S3 et S6 dans le coin supérieur droit de l'image et les MagicDot-R à gauche et entre les écrans

Au dessus des découpes Aledin qui assurent la face, les Robert Juliat 714 SX-II, en 2,5 kW, éclairent en douche le public assis en haut des gradins. On voit les NandoBeam S3 et S6 dans le coin supérieur droit de l’image et les MagicDot-R à gauche et entre les écrans

David : Ce choix, je l’ai fait il y a 4 ans, et depuis, je ne travaille avec du trad que si je n’ai vraiment pas le choix. Et ici, il n’y a qu’un set de découpes 714 SX-II pour palier à un petit problème de puissance nécessaire pour éclairer un élément du décor assez compliqué à mettre en lumière, car il faut que je sois très en douche dessus.

C’est une zone où le public est assis jusqu’en en haut, et si je n’ai pas une direction très en douche, je les tape de face, et toutes les têtes du premier rang sont sur-éclairées. J’ai testé des 1000 W sans résultat, donc je suis passé en 2500 W…

Avec leur 200 g et leur multichip RGBW 60 W , les MagicDot R Ayrton trouvent une (enfin cent !) place de choix sur ce plateau.

Avec leur collimateur de 200 g et leur multichip RGBW 60 W , les MagicDot R Ayrton trouvent une (enfin 123 !) place de choix sur ce plateau.

SLU : Il fallait conserver le même budget qu’avant ?

David : Le deal que j’ai là avec la production c’est en effet de rester dans le même budget donc avec une ligne de projecteurs en plus, il a fallu faire attention.»
Pourtant, quand on a regardé les images avec le réalisateur (Richard Valverde), on s’est dit que c’était bien de remplir un peu, et comme je suis assez proche de Stéphane (Fleury, Impact Evénement) et qu’il me montre souvent les nouveaux produits qu’il a en parc, on a choisi les MagicDot R Ayrton.

SLU : C’est un gros plateau quand même, pour un talk-show de télévision?

Stéphane Fleury : Nous avons installé 123 MagicDot-R, 35 NandoBeam S3 et 26 NandoBeam S6, plus les classiques découpes. Mais on pas mal de découpes à led aussi, des Aledin 634 SX.

Bien nichées dans le décor, les lignes de MagicDot-R Ayrton assurent couleurs et faisceaux.

Bien nichées dans le décor, les lignes de MagicDot-R Ayrton assurent couleurs et faisceaux.

Leds et caméras, encore chiens et chats ?

SLU : Tu délaisses donc les projecteurs Robe auxquels tu es habitué pour un kit Ayrton ?

David : Il est vrai qu’auparavant j’avais des plateaux tout Robe. En fait j’aime beaucoup travailler sur des plateaux en mono marque, car ça permet de gagner énormément de temps, en références de couleurs, en réglages, etc. C’est vraiment mieux. A présent je passe en Ayrton, produits que Stéphane (avec qui David semble partager une complicité évidente et une belle fidélité malgré un petit break momentané dans le passé), a essayé de me vendre pendant des années !
J’ai essayé les Moduled avec filtres holographiques, ou d’autres choses, jusqu’à ce que je trouve des machines qui me satisfassent vraiment, comme les NandoBeam et les MagicDot. La machine doit m’être utile, je n’en prendrais jamais une, juste pour lui faire plaisir !

SLU : Quelles qualités trouves-tu aux lyres que tu as choisies ici ?

David : Les Wash NandoBeam ont une qualité que les concurrentes n’ont pas, et ce, pour une raison très simple dont on se rend bien compte ici : on ne prend aucune lumière marginale sur soi lors de la projection. Et ça, c’est un progrès remarquable. Je vais beaucoup au spectacle, car je suis très curieux et j’aimerais y travailler un jour, et je vois souvent de la lumière parasite, c’est horrible. Beaucoup de Wash à leds ont ce défaut.

Les petites casquettes anti halo du NandoBeam-S3 qui éliminent les points de brillance et la lumière parasite.

Les petites casquettes anti halo du NandoBeam-S3 qui éliminent les points de brillance et la lumière parasite.

SLU : Comment l’expliques-tu ?

David : Tu le vois dans la conception même des machines. Quand les lentilles convexes n’ont aucune protection ou pas suffisante, les faisceaux marginaux ne sont pas gérés. Sur les NandoBeam Ayrton, le système optique est constitué de lentilles convexes et d’une pièce percée d’alvéoles encadrées chacune de petites casquettes anti halo qui éliminent les points de brillance et réflexions parasites. A ce jour, c’est le top.
Et ce système supprime les phénomènes de “flare” dans les optiques des caméras qui gênent les équipes de réalisation et de vision en télé ! Ici, la grue peut aller chercher des plans à coté des machines, elle peut avoir la machine en amorce, sans choper aucun flare.
Par comparaison, tu prends plus de lumière parasite avec les MagicDot allumés, qu’avec les Wash S3 et S6. C’est vraiment ça la qualité de cette machine, indépendamment des couleurs Ayrton qui sont très belles. La conception optique est pensée et super efficace.

L’importance de la colorimétrie.

SLU : Justement parlons-en des teintes et de la colorimétrie de toutes ces sources à leds…

David : Les couleurs sont superbes et surtout je retrouve les valeurs de blancs avec lesquelles j’ai l’habitude de travailler. J’ai donc toute ma gamme de blancs habituelle. Comme tu le vois, je corrige un petit peu les découpes led que j’ai choisies en 5600K car leur rendement lumineux donne l’impression d’être plus fort en lumière du jour qu’en halogène. Donc je les corrige, et je travaille toujours à 4300K. C’est une température de couleur que je trouve intéressante par rapport aux valeurs de blanc dans l’absolu. Je pourrais pourtant arrêter ça aujourd’hui, car c’est une habitude qui me vient de l’époque où l’on n’utilisait que des automatiques à arc. On devait alors corriger nos faces en 202, avec des valeurs de blanc qui descendaient plutôt aux alentours de 3900 K, (et jamais vraiment à 4300 K).
Ainsi quand on avait une balance à 4000 K sur les plateaux de variétés, le blanc des autos n’était pas complètement bleuté. Parce que si tu travailles une balance de blanc avec des automatiques (et c’est toujours valable avec des leds) en partant de 3200 K, quand tu attaques dans le magenta, tu tombes dans le bleu tout de suite à l’image. Alors que si tu es à 4300 K, tu augmentes ta plage de violet, rose et magenta. De la même façon, si tu pars à 5600K tu diminues aussi ta plage. Ce choix de température à 4300K est un bon compromis.

Les MagicDot en action pendant le talk-show, qui permet aux petites lyres de faire un peu bouger leurs jolis bâtons et de faire vivre les fonds public.

Les MagicDot en action pendant le talk-show, qui permet aux petites lyres de faire un peu bouger leurs jolis bâtons et de faire vivre les fonds public.

SLU : Alors, que penses-tu des petites MagicDot ?

David : Quand j’ai vu les MagicDot-R en vidéo avec Stéphane, j’ai adoré leur grosse optique unique qui me libère des inconvénients des sources mergées. Sur ce plateau, je les utilise à contrario de ce qu’elles sont, à savoir une machine de scène rapide, qui peut faire beaucoup de figures. C’est amusant, je suis en train de démontrer qu’on peut les utiliser autrement. Je les joue à la fois en faisceaux mais aussi sur le public, qui est globalement sur un fond bleu parsemé de taches d’ambres : ce que l’on souhaite.

Dans les fonds de gros plans, on veut avoir des gens flous avec juste des points chauds, comme une abstraction de couleurs. Et, en plus, cette fois ci, comme j’en ai rajouté, je vais faire des petits mouvements pour que les fonds public soient un petit peu vivants et que les couleurs bougent sur les gens. Donc les MagicDot du fond sont réglés en faisceau et aussi pour éclairer en couleurs. Avec ceux du milieu, je fais juste classiquement des pattes d’oie, et quand on sort des magnétos, il y a une mémoire qui les fait bouger.

Le plateau allumé pendant le tournage de l'émission. On retrouve bien le travail en couleur sur le public avec les taches chaudes en Ambre sur le fond bleu.

Le plateau allumé pendant le tournage de l’émission. On retrouve bien le travail en couleur sur le public avec les taches chaudes en Ambre sur le fond bleu.

SLU : Donc tu les fais quand même un peu bouger ?

David : Attention on est sur un talk-show, tu ne vas pas voir ce qu’elles ont fait à Francfort tout en rapidité ! Pourtant, je pense que c’est ce qui fait aussi la qualité de cette machine : des mouvements ultra rapides. C’est une vraie force. Et je me sers aussi de cette rapidité finalement car les machines du bas, sur ce plateau, servent à éclairer en couleur les bandeaux de déco inférieurs, et j’utilise justement leur vitesse de replacement pour les illuminer au go. Le résultat est qu’on ne sent absolument pas le déplacement tellement elles sont rapides !

En régie, David et Ted, un binôme qui fonctionne depuis 30 ans.

En régie, David et Ted, un binôme qui fonctionne depuis 30 ans.

SLU : Si je comprends bien, plus de flare, de la rapidité de replacement et une bonne colorimétrie, l’ingénieur de la vision est donc content ?

David : L’ingénieur de la vision avec moi est toujours content, car comme le reste de l’équipe il fait partie des gens avec qui je travaille depuis longtemps ! Je suis très fidèle en équipe. Avec la plupart de mes techniciens nous collaborons depuis au moins 10 ans, et je travaille avec Ted, mon pupitreur, depuis 1985. C’est d’ailleurs lui qui m’a appris à utiliser mes premières consoles Avab 2000, si ça te dit quelque chose…

SLU : Je voulais surtout parler du bonheur de ne plus avoir de flare sur les caméras !?

David : Ah oui ça, ça va vraiment changer les choses, c’est tellement mieux, plus simple à gérer pour lui.

Stéphane Fleury  : Je confirme! Sur les différents plateaux où on a mis les S6, on entends toujours les mêmes réflexions des équipes de réalisation : “On peut maintenant avoir une caméra sur le coté des lyres sans avoir des points de brillances ! Nous avons d’ailleurs encore augmenté notre parc de S6, en passant à 120.

SLU : Et c’était le défi que les leds devait relever en télé, une demande des réalisateurs ?

David : Je ne sais pas si la demande était formulée mais on composait. Par exemple je mixais des Wash led en face douce avec du faisceau de contre en Wash plus serré. Mais maintenant que nous avons des projecteurs comme les NandoBeam, on dispose d’un Wash qui sait faire les deux, et qui serre encore plus avec son zoom 8° – 40°.

Les cerces du plafond accueillent les découpes et les Nandobeam Ayrton S6 et S3.

Les cerces du plafond accueillent les découpes et les Nandobeam Ayrton S6 et S3.

Et demain ?

SLU : Maintenant que tu as trouvé un Wash pour faire de l’éclairage en télévision, as-tu des attentes pour un nouveau Spot à leds ?

David : En fait il y a plein d’avantages dans les leds qui me concernent, et autant qui ne me concernent pas. Ce qui me plaît dans les Wash à leds c’est qu’ils sont super versatiles. Et ça, je l’avais déjà remarqué sur les Robe. Je gagne un temps fou à ne plus me poser la question de savoir quel projecteur va faire quoi quand j’imagine une implantation. Qu’est ce que je vais mettre en face ? En contre ? Quelle puissance ou quels effets ?
Les Wash led, il suffit juste de les installer, et je sais que si je veux faire une face, je la ferai, comme un contre, ou éclairer du décor. Cette versatilité me plaît. Tu ne peux pas réfléchir comme ça avec du matériel traditionnel car tu ne le manipule pas instantanément comme tu le fais avec la led. Et puis il y a aussi la liberté de création, de changer immédiatement ce qui ne plaît pas au réalisateur ou à l’artiste. Il n’y a plus de gélatine à remplacer…
Mais surtout, et c’est tout à fait personnel, c’est l’aspect écologique de la led qui me séduit, et même si je sais que dans l’ensemble ces produits sont encore mal recyclables, en exploitation je consomme beaucoup moins d’énergie ! J’en suis super heureux, tu ne peux pas savoir à quel point ! Et puis je pense que finalement, au bout du compte, les productions s’en rendent compte. Je ne comprends pas l’intérêt de s’obstiner à utiliser des machines archaïques à lampe.

SLU : Je ne remarque pourtant pas encore réellement la prise de conscience des prods en télévision…

David : Et bien en tout cas, je peux te dire que quand ils travaillent avec moi et regardent leur facture électricité, ils sont contents ! Mais effectivement, bizarrement, ça ne les motive pas à aller plus dans cette direction. Je serais producteur, j’obligerais tous les directeurs photo avec qui je travaille à utiliser de la led. C’est 80 % de consommation énergétique en moins !

Légères et consommant seulement 115 W par unité, les découpes à LED Aledin 634SX replacent parfaitement un éclairage traditionnel plus contraignant et énergivore.

Légères et consommant seulement 115 W par unité, les découpes à LED Aledin 634SX replacent parfaitement un éclairage traditionnel plus contraignant et énergivore.

Et donc ce que j’attends d’un Spot à leds, c’est qu’il consomme 300 W et éclaire comme un 1500 W! Ici par exemple j’ai un ratio que je trouve intéressant, à la place d’un Fresnel 2 kW à lampe je mets un Wash led de moins de 400 W. Sur les découpes, je suis à 140 W en led, là ou normalement j’aurais des 2500 W en lampe. Avec les MagicDot-R, on consomme 130 W au maximum…

SLU : Peut être que c’est le prix des diodes qui refroidit les producteurs ?

David : Sûrement, mais il faut réfléchir en globalité. Déjà tu vas considérablement réduire ton équipe. Avec des leds motorisées, tu ne changes pas de gélatine et tu n’as pas besoin d’envoyer des techniciens en l’air pour recaler les machines. Et quand tu choisis un 2 kW à lampe, en comptant sa consommation, tout ce qu’il faut pour le faire marcher, (blocs, câblage, lampes), ça te coûte certes un tout petit peu moins cher qu’un Wash à leds, mais tu y perds en versatilité. Tu installes un plateau et il ne bouge plus. Ici, ma seule intervention de la journée est de faire recaler les découpes quand les placements changent parfois. C’est tout. On fait tout le reste depuis la console.

SLU : Mais qu’est ce que les fabricants attendent pour faire des découpes motorisées ?

David : Ils ne veulent pas m’écouter [rires]! Il y a un problème que les constructeurs ne veulent pas entendre sur les découpes motorisées que j’ai utilisées. Que ce soit la DLS Robe ou les Performance Martin, il n’y en a aucune qui nous rend le service qu’on attend sur un plateau de TV, et je pense même sur une scène. Si tu regardes ce que l’on fait sur une découpe en télé, on met toujours le frost en sortie d’optique. Eux ils le mettent au point focal, et ça ne fonctionne pas. Ça ne peut pas fonctionner, c’est impossible. Il faudrait donc assembler une découpe automatique avec un système de frost en sortie d’optique et ça c’est un peu compliqué à développer.

C’est vrai qu’il est exigeant le David, mais très précis et engagé dans sa lumière. Courageux, ses choix de plateaux mono marque nous titillent forcément, surtout avec ce kit lumière Ayrton bien dans le ton. Cette émission montre peu de variations de tableaux bien sûr, nous sommes sur un talk- show, mais de belles idées d’éclairage de public, et une ambiance générale très chaleureuse, malgré une prédominance de sources led, réputées cliniques.

Retour en terre inconnue

Il faut dire que les températures de couleur et la maîtrise du blanc juste ne semblent pas avoir beaucoup de secrets pour le directeur de la photographie, aussi à l’aise derrière une console, que derrière une caméra ou en pure création, toujours à l’écoute de son réalisateur. Sa force, s’équiper de projecteurs capables de répondre parfaitement à ses besoins, que ça soit du coté des Wash comme des découpes, majoritairement à leds aussi. D’ailleurs, la température (en degrés Celsius cette fois ci, les Kelvin eux, sont parfaits) sur le plateau s’en ressent (On aurait presque froid ! Coupez la clim vous ferez des économies supplémentaires !).

Efficace, approprié, à sa place, ce kit tient largement ses promesses en proposant une vraie alternative aux Wash lampés, avec la série des NandoBeam, on doit le reconnaître, dotées d’une optique impeccable.
Les petites MagicDot R, toutes mignonnes (pardonnez le terme, mais elles en deviendraient presque girly par leur look si séduisant) sont bien intégrées dans le décor, même si on entrevoit à peine l’étendue de leur possibilités et, vu leur rapport poids / consommation / puissance lumineuse, on aurait tord d’en accrocher moins d’une centaine.
Leur prix peut être, serait un frein, mais quand on pense que la lumière de ce studio consomme presque 80 % d’énergie en moins que ses kits voisins de la Plaine saint Denis, on se dit que le jeu en vaut bien la diode!

Crédits - Isabelle Elvira

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