Le plus mobile des luminaires fixes à LED

Ayrton Versapix

La 4G permet de contrôler chaque couleur de led individuellement.

Versapix, né de la contraction de versatile et de pixel, est un éventail de lumière. C’est aussi une soucoupe volante fixe ou en mouvement. C’est une planète soleil ou une grosse boule de magma rouge ! C’est même un cylindre tournant vite, vite et qui disparaît, pfout !
Vous l’avez compris, Versapix répond à un concept de modularité et c’est son format de quart de soucoupe, avec un angle précis de 90°, qui autorise toutes les formes de luminaires imaginables alors que son électronique permet toutes les fantaisies. Sur le Stand Ayrton à Prolight&Sound, 32 Versapix constituaient une sphère énorme éblouissante de possibilités et de puissance : 3800 W de LED !.

Huit collimateurs sont répartis sur le quart de couronne. Ces optiques haut rendement diffusent, en natif, des faisceaux très serrés de 7,5° produits par autant de sources LED RGBW 15 W. Ayrton a choisi des LED de couleurs saturées et un blanc à 6500 K, caractéristiques du S comme Stage qui s’attache à la référence pour plaire aux designers lumière de concert et spectacle.

L ‘angle serré permet de bien matérialiser les faisceaux dans la fumée.

Donc en version standard, chaque faisceau est net, clairement découpé et tire loin. C’est en ajoutant en sortie de collimateur des filtres holographiques optionnels elliptiques ou sphériques, que l’on peut obtenir une lame de lumière horizontale, ou des lames verticales ou encore des faisceaux plus larges et diffus. C’est là que l’effet du luminaire se détermine : je tire des faisceaux fins, j’éclaire la salle d’une masse lumineuse ou encore je la ventile avec un éventail de faisceaux.
Un porte-filtre bien étudié avec détrompeur s’adapte en sortie de collimateur.
Versapix porte également les lettres 4G qui indiquent une gestion séparée de chaque élément de chaque bloc LED pour travailler finement et indépendamment la couleur de chaque pixel, ici 32 canaux, et simuler la mobilité de l’engin quel qu’il soit.

L’intérieur aussi est bluffant car Versapix sous son capot de fonte d’aluminium, qui déjà participe aux échanges thermiques, cache un radiateur à gaz caloporteur derrière chaque source LED. C’est magnifique ! Huit caloducs se répartissent en arc derrière les sources pour dissiper la chaleur, aidés par deux ventilateurs internes. Le trajet de l’air est déterminé par un vrai guide qui n’oublie pas d’aérer l’alimentation.

Chaque source LED s’offre un radiateur à caloduc.

Ayrton met vraiment les moyens pour optimiser le refroidissement des LED et assurer la plus grande stabilité en flux et en couleur qui pourra ainsi assurer des stations prolongées en applications architecturales.

Versapix a déjà inspiré l’éclairagiste français Dimitri Vassiliu. Pour la comédie musicale Adam et Eve, il a fait réaliser une boule à facettes géante dont l’ossature est constituée de 16 Versapix. Un rapide calcul (16 x 8 x 15W) nous amène à 2000 W de LED !

Les entrées/sorties data et puissance (XLR3 et Powercon Neutrik) favorisent les différents empilages possibles, horizontaux ou verticaux. Un petit panneau de commande tactile donne accès à toutes les fonctions, paramétrages (4 canaux DMX en mode le plus restreint, 32 canaux pour le plus étendu) et macros. Car toute la gamme S a en mémoire des macros de couleurs et d’effets identiques pour synchroniser automatiquement des effets sur des prestations éphémères.

Versapix est disponible

 

Crédits -

Texte : Mo

Laisser un commentaire