En 2023, faisons avec moins de jus

C’est l’histoire d’un courant. Électrique. Il devrait relier les hommes, leur apporter de l’énergie, du confort, de la chaleur, de la lumière et pourtant un gangster crépusculaire qui se prend pour un Tsar en prive le peuple ukrainien, plongé dans une guerre aussi inutile que barbare.

L’élite politique française ne fait pas mieux en misant sur le tout électrique pour combattre le réchauffement, tout en abandonnant la filière nucléaire et en ne développant pas assez le renouvelable, ce que l’on appelle la quadrature du cercle de l’ENA.
C’est aussi le courant qui a fait tourner les climatiseurs des stades des nouveaux riches des sables qui à grands coups de pots de vin et de sous-traitance sacrifiée, se sont acheté leur moment de gloire.
Un courant que nos amis américains fabriquent en fracturant la planète et ses ressources, et émettant une quantité astronomique de divers gaz à effet de serre, tout en lançant la guerre de l’Ampère pas cher afin d’attirer des sociétés énergivores à la recherche d’une délocalisation new age.

C’est enfin ce même courant qui nourrit nos métiers et donne vie à nos événements et leurs infrastructures techniques. Si la Led, les alims à découpage et les amplis en classe D ont presque totalement supplanté les halogènes, les toroïdaux et consorts dans nos parcs, les armoires électriques n’ont pas vraiment maigri pour autant.
Alors puisque vœux il doit y avoir en cette période de fêtes, faisons celui d’une prise en compte de la rareté et du prix du kWh, et encore plus du kWa vertueux car renouvelable ou non émetteur de gaz à effet de serre. En 2023, faisons encore plus et mieux, mais avec moins de jus, notre planète nous en sera gré. Pour les fêtes, mollo sur le disjo et à fond le dijo !

La rédaction s’associe à moi pour vous souhaiter de merveilleuses fêtes et une année 2023 riche de mille bonnes nouvelles tendres et chaudes, tranquilles et solidaires, emballantes et amusantes…

Ludovic Monchat

 

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