Enfin le voilà !
Le tant attendu Martin Viper XIP, le renouveau à LED du succès planétaire “Viper” encore présent dans les parcs un peu partout, tant cette machine est fiable et durable. Son héritier, complètement dans l’air du temps, promet de le remplacer avec non moins de succès.
Nous avons attendu qu’il soit dans sa version définitive pour l’ausculter dans le studio Hocco à Vitry-sur-Seine. Et nous ne sommes pas déçus !
L’appareil est esthétiquement splendide. Son design avec sa physionomie “Mac Viper” reconnaissable entre mille. Ses formes particulières et ses poignées en bout de bras l’affirment d’emblée comme « de la famille » ! Et pourtant, il est plus racé, plus actuel. Sa tête bien bombée est assez effilée et équilibrée, et ses dimensions, même si on a déjà vu plus compact, sont tout à fait raisonnables.
L’engin pèse 37 kg et se manipule très facilement grâce à ses 4 poignées. Des blocages pan et tilt assurent la rigidité de l’ensemble lors des déplacements et manutentions. Un bien bel appareil qui promet d’être pratique à déployer sur le terrain, et protégé des intempéries par un classement IP54.

Pour ce qui est de la base de la machine, elle est toute fine, constituée d’un ensemble de carters faisant office de radiateurs pour certains, et de poignées de transport pour d’autres. Quelques petites grilles de ventilation filtrées ajourent légèrement certaines faces. La base est IP65. L’électronique est enfermée derrière des radiateurs et chaque connecteur comporte un petit capuchon en caoutchouc protecteur.
Pour l’alimentation, on retrouve une entrée-sortie en True1 (recopie d’alim assez rare d’usage sur ce type d’équipement, mais ça ne mange pas de pain.), une entrée sortie DMX en XLR 5 points, et 2 socles RJ45. Le menu est monochrome, clair et précis, et on peut circuler dedans via le classique système à 4 boutons. Une pile installée dans la base permet de configurer la machine sans devoir l’alimenter ou même la sortir de son flight-case.

Sous la base, on retrouve deux grosses fixations pour les élingues de sécu, ainsi que les emplacements pour les omégas d’accroche. L’appareil est livré avec des omégas non déportables MAIS 4 emplacements sont disponibles dans la largeur, et deux dans la profondeur pour y fixer les omégas, ce qui offre plusieurs possibilités de combinaisons.
Construction : une tête étanche mais qui respire
Martin a choisi une technique différente de celle d’autres constructeurs pour protéger la tête par un classement IP54. La tête respire. Elle n’est donc pas sous pression totalement close.

De chaque côté de la tête, une trappe donne accès au filtre micro-perforé qu’il conviendra de checker de temps en temps et éventuellement de nettoyer. Chaque filtre se déclipse facilement à la main, et se remet en place aussi facilement. Ils sont montés sur un système de canalisation qui draine toute infiltration possible de liquide vers une évacuation.
Aucun consommable particulier ne sera nécessaire pour le fonctionnement de la machine. Juste les filtres anti-poussière et des systèmes anti-ruissellement (brevetés par Martin) assurent que rien ne viendra polluer l’optique et la mécanique interne.

Un petit filtre papier peut être ajouté en cas d’utilisation dans des milieux particuliers, comme du sable très fin. Un petit « poumon » en caoutchouc situé non loin des prismes vient permettre d’accentuer la “respiration” interne et éviter toute condensation dans le compartiment optique. L’étanchéité des bras est obtenue grâce à des joints spéciaux qui empêchent toute infiltration. Pour ouvrir la tête, deux capots fermés par 4 vis torx imperdables donnent accès à l’intérieur en cas de besoin.

Un joint jaune vif entoure la rigole intérieure des capots. La philosophie est celle-ci : si on voit du jaune, la machine n’est pas étanche. Si on ne voit pas de jaune, c’est que la machine est étanche. L’assemblage est franc et simple. Pas besoin de ruse de sioux ou de coup de main particulier pour refermer les capots. Ça se cale tout seul. Excellent.

A l’intérieur, on trouve deux modules démontables très facilement en ôtant quelques vis d’un côté (en torx de 20) et quelques connecteurs de l’autre. Un schéma de câblage de tous les connecteurs est collé sur l’un des capots et permet d’opérer en toute sérénité en cas de démontage / remontage.
Les modules
L’un des modules (que nous appellerons « effets » ) comporte les couteaux, l’iris, les roues de gobos et d’animation ainsi que la roue de filtres couleur complémentaires. Chaque module peut lui-même assez facilement se démonter pour accéder aux effets qui sont emprisonnés en leur centre. Pour le module « effets », il suffit de dévisser quelques entretoises et on sépare en deux le système.


Là on peut contempler la belle mécanique développée par Martin pour ses éléments en mouvement, dont la tringlerie très efficace qui permet l’insertion et la rotation de la roue d’animation avec une inclinaison à 90 % permettant son jeu dans plusieurs directions.

Les roues de gobos ou de couleurs complémentaires sont animées par de grosses poulies dont le mouvement vient des moteurs via de larges courroies. Leur remplacement en cas de casse ou d’entretien me semble très simple.
Les gobos du Mac Viper XIP sont en verre. Leur diamètre extérieur est de 27,1 mm pour une image d’environ 22 mm. Ils sont placés dans un barillet tournant surmonté d’une poulie, et sertis par un classique clip en métal. Leur remplacement sera assez simple, chaque barillet étant extractible et juste clipsé sur la roue.
A noter que les barillets de gobos n’étant pas les mêmes sur la roue 1 et la roue 2, si vous voulez faire passer un gobo de la première roue à la seconde (ou inversement) il faudra démonter les gobos et changer leur barillet.

Sur l’autre plaque, on trouve l’ensemble de la découpe motorisée ainsi que l’iris enfermé derrière. La réalisation mécanique est propre et soignée.

La rotation de presque 90° de la plaque portant tout le dispositif se fait dans chaque sens avec un ensemble de rouages et de poulies crantées, l’accompagnement du câblage étant assuré par le déploiement d’une chaîne porte câble sur l’un des côtés de la plaque tournante. Un petit ventilateur avec un guide du flux d’air vient refroidir le foyer de lumière, là où les lames peuvent être amenées à chauffer lors d’un usage prolongé.
Le deuxième module concerne la « couleur ». La trichromie CMY, jointe a un filtre CTO progressif, se démonte assez facilement et se sépare en deux, comme le module « effets » et nous permet de voir comment elle a été conçue. Chaque couleur est constituée de 2 lames de verre dichroïque qui circulent sur une tringlerie pour venir remplir l’intégralité de la fenêtre de lumière. Les stries permettant le tramage progressif de l’attaque de la couleur sont tracées dans des directions différentes afin d’assurer un mélange qui soit le plus homogène possible.

Par rapport à ce qu’on a connu, toutes les parties collées du verre sur le dispositif de motorisation ont été surdimensionnées, probablement pour assurer un meilleur maintien lors des mouvements, parfois vifs, de ces éléments. Dans la même logique, de larges plaques servent de guide aux plaques de verre et éviteront les collisions éventuelles (ce n’est pas courant mais ça se serait déjà vu…) et les accidents divers dus aux accumulations de graisse ou autres soucis pouvant survenir avec le temps. Chaque poulie maintenant les courroies de transfert est montée sur un support dont un petit ressort assure la tension idéale. Une très belle réalisation.
Les leds


Avec le retrait du module couleur, on peut voir la sortie de lumière des leds via une jolie lentille multisection. Derrière le circuit électronique qui porte les leds loge un énorme bloc de refroidissement dont la circulation d’air est assurée par 6 ventilateurs, 3 qui poussent l’air chaud hors du projecteur, et 3 qui apportent l’air frais vers le bloc. 7 centimètres de profondeur sont suffisants pour l’ensemble de ce dispositif sources + optique + refroidissement du module de leds.
Les mesures
Derating
L’éclairement se stabilise après 5 minutes de chauffe à pleine puissance avec une atténuation de la lumière (derating) de 7,5 % ce qui est très bon.
Faisceau au plus petit net
Au plus petit net, correspondant à un angle de 6° contre 9,49° mesurés sur le Viper à lampe, le faisceau est plus intense aussi. Nous mesurons après derating un éclairement au centre de 86 320 lux (93 370 lux à froid) et un flux de 14 000 lm (15 800 lumens à froid).
Faisceau 20°
11 540 lux au centre (12 490 lux à froid) et 26 740 lumens (28 930 lm à froid), le XIP digne héritier de son aîné produit exactement le même flux. Sa lumière est plus étale que celle de son aîné.
Faisceau au plus grand net
Au plus grand net, le faisceau du XIP est plus large, 53°, que celui du Viper d’origine 45°. La lumière est aussi plus étale.
L’éclairement au centre égale 1 880 lux après derating et le flux monte à 27 300 lm après derating.
Dimmer


La Lumière
Question lumière, le Viper XIP a un faisceau que j’adore, il y a la « patate » et une régularité exemplaire. On est très très homogène, très propre. Globalement, la netteté des effets est également top. Pour ce qui est du flux, nous mesurons 27 300 lumens (après derating) en faisceau large, 26 740 lumens (après derating) à 20°.
Il émane des 55 leds blanches de 20 Watts chacune (ce qui donne 1 100 W de puissance globale), mais avec un fonctionnement limité à 760 W. Cette puissance, un peu sous-exploitée est voulue par Martin afin de garantir une certaine durabilité des composants qui ainsi, ne sont pas poussés au maximum. C’était déjà leur politique sur le Mac Ultra plus puissant.
La température de couleur de la source est de 5900 K en natif. Elle peut varier de 2000 K à 12000 K via la trichromie, à la machine de l’interpréter comme une valeur indépendante de vos choix de couleurs, via le CTO progressif (de 2 800 K à 5800 K) ou par un filtre CTB situé sur la roue de couleurs.
Pour la fonction « minus green / maxi green » qui permettra d’atténuer les verts ou les roses pour certains besoins de captation ou de prise de vue, là aussi, on est sur une émulation par la trichromie.

l’IRC de la machine (RA) est de 68 en natif. Mais il peut être remonté par l’introduction d’un filtre nommé « spectral enhancement » situé sur la roue de couleurs. L’IRC remonte alors à 89, au prix d’une baisse de l’éclairement. Si, soyons clairs, un IRC de 68 n’a jamais empêché qui que ce soit d’envisager de l’éclairage en concert, dans certaines applications où une direction photo plus pointue peut demander un RA/IRC élevé, le Viper XIP pourra parfaitement répondre.
4 courbes de dimmer sont disponibles, une linéaire, une square law et son inverse en « bump », et une courbe en S. Sur ce XIP, les leds sont positionnées suivant 6 secteurs qui peuvent être pilotés de façon indépendante afin de créer certains effets mouvants pouvant s’avérer évocateurs. C’est une option sympa qui trouvera probablement des amateurs.
Parmi les innovations techniques de la machine, Martin a développé un moyen de recycler la lumière à l’introduction d’un gobo dans le chemin optique. Le filtre calorifique des gobos produit un effet miroir et renvoie la lumière vers la source led qui par réflexion produit plus de flux en sortie. D’autre part, une led blanche se composant d’une puce bleue et d’un phosphore qui convertit la bande étroite d’émission de la puce en un spectre plus large, Martin a choisi des leds dont le substrat mixant phosphore et céramique supporte des températures plus élevées que le traditionnel phosphore mélangé à une résine de silicone. Il n’est donc pas nécessaire de dimmer la source à l’introduction d’un paramètre comme un gobo, un filtre de couleur… pour éviter l’échauffement.
J’avoue que c’est un paramètre difficile à mesurer. Il nous faudrait pour ça mesurer un Viper XIP identique, sans ce dispositif… On ne peut dans ce cas que se fier à notre œil. Le rendu lumineux global est effectivement vraiment satisfaisant avec un faisceau bien chargé en image très énergivore. C’est souvent un élément qui “pêche” sur d’autres machines où l’introduction d’un gobo réduit drastiquement le flux. Ici, ça n’est pas le cas, et c’est une grosse réussite.
La couleur
Le Viper XIP est équipé d’un système à trichromie CMY + CTO et d’une roue de filtres additionnels. La trichromie permet d’obtenir des teintes tout à fait remarquables et limpides sur tout le spectre, même sur les couleurs un peu “difficiles” et pastels. Le spot est régulier, mais le faisceau aussi.



Il n’est pas rare, même sur des machines premium, que le mélange de couleur soit visible sur parfois plus d’un mètre en sortie de faisceau. Ici, il faudra vraiment pousser le zoom dans ses pires retranchements (et recréer des situations qui n’arrivent quasiment jamais) pour trouver des irrégularités de ce type, et essentiellement en faisceau très serré avec des configurations zoom/focus un peu improbables. Donc là aussi, succès !
3 couleurs très saturées (un bleu foncé, un rouge profond et un orange « pétant ») viennent compléter la palette des possibilités.


Couteaux
Le système de couteaux du Viper XIP est sur deux plans. Ce choix favorise une grande précision de focus sur les découpes, les lames étant très proches les unes des autres. De même, avec ce système, chaque lame peut traverser la totalité du champ. En revanche, il limite les formes aux angles très serrés et les découpes triangulaires complètes. C’est un choix technique, un parti pris.
La gestion électronique des conflits entre lames est particulièrement aboutie et offrira une grande souplesse dans l’ajustage des couteaux. Ça peut surprendre parfois quand vous venez pousser une lame et que le vis-à-vis se recule automatiquement, mais c’est très pratique quand on doit cadrer un élément de ne pas être toujours contraint d’un côté par rapport à l’autre, même s’il faut trouver des compromis ensuite entre les deux lames opposées. On obtient efficacement des lignes fines et nettes, ce qui est pourtant parfois difficile avec des systèmes similaires.

Une légère déformation incurvée est visible sur le bord des couteaux, particulièrement en faisceau large de près où on sent l’arrondi arriver doucement sur les formes proches des bords du champ… C’est souvent le cas avec ces optiques zooms tellement énormes qu’il est parfois difficile d’éviter un léger effet « fish-eye » inversé dû à la courbure des lentilles et leur jeu sur les bords du faisceau lorsque la totalité de la fenêtre est couverte.
Gobos & effets
Le Viper XIP est équipé de deux roues de 7 gobos tournants indexables (soit un total de 14) ainsi que d’une roue d’animation. Les gobos sont de base communs avec le kit du Mac Ultra (et c’est bien car ils sont vraiment chouettes, aussi bien en projection qu’en volumétrie), et agrémentés de quelques nouveaux gobos aussi sympathiques. On regrettera juste l’absence d’un effet “conique” ou “barre”, permettant un faisceau un peu différent en volume. Par contre, on bénéficie de la présence d’une vraie belle « passoire » très lumineuse, le gobo de base, probablement le plus polyvalent et neutre qui soit, dont je regrette souvent l’absence sur certaines machines.
Il est ici accompagné d’une autre passoire, très fine celle-ci, qui offre des possibilités de fins faisceaux vers le public ou de points minuscules en projection. Donc c’est plutôt bien aussi. Les deux roues sont suffisamment espacées pour faire du morphing entre elles (mais alors là, bien évidemment, le flux commence à en prendre un coup, ce qui est tout à fait normal), Je regrette un peu l’époque où on pouvait mixer les gobos entre eux avec des nets assez proches, ce qui me paraissait bien plus intéressant que les effets de morphing (mais quasiment aussi énergivore en termes de flux !)

La roue d’animation est particulièrement efficace puisqu’elle est constituée de belles stries assez espacées pour donner des effets impressifs au possible, et, ô joie, elle peut s’introduire dans le faisceau dans tous les sens. On peut donc obtenir ses effets horizontalement, verticalement et en diagonale. Voilà qui est très très intéressant. Dans bien des machines, on ne peut avoir l’animation que dans un sens, et souvent à la verticale…
Une roue d’animation, à mon sens, est efficace en volume essentiellement lorsque vous l’utilisez à l’horizontale, et donc, lorsque la verticalité des stries passe de gauche à droite et vient découper le faisceau.
Avec le Viper XIP, cet effet est remarquable, et la rotation infinie dans un sens ou dans l’autre toujours du plus bel effet.

L’iris est ultra-rapide, et même si de nos jours, vu les amplitudes et rapidités des zooms, il est beaucoup moins utilisé. Il pourra toujours être capable vu sa vivacité, de générer des effets de « pulse » ultra-dynamiques.
Le prisme est à 4 facettes. Il est bien fichu et permet un bel « éclatement » du faisceau et des effets projetés. Deux filtres frost viennent compléter les effets. Leur introduction est progressive et linéaire. L’un est plutôt fin, du plus bel effet pour adoucir un cadrage ou un effet en projection, et l’autre très puissant, venant complètement flouter toute image du spot.


Zoom et focus
Le système optique du Viper XIP est très performant. Son zoom annoncé de 5° à 51°(nous avons mesuré à 5 m un plus petit net de 6°, et jusqu’à 53° en ouverture large) est dans la moyenne haute de ce qui se fait aujourd’hui. La mise au net des effets est très bonne, mais sera limitée en faisceau serré à une distance d’au moins 7 mètres.
En dessous, on sera au minimum un peu flou. Ce qui dans le fond n’est pas un réel handicap, les cas où on doit projeter au net en faisceau 5° à une distance de 4 ou 5 mètres étant plus que rarissimes… (je n’ai jamais eu besoin de faire ça dans toute ma vie !).

Globalement, dans la course des lentilles zoom / focus, certains effets comme le prisme ou le frost léger, seront impossibles sur les 40 % les plus serrés. Seul le frost le plus large pourra jouer sur toute la plage de zoom. Là encore, ça n’est à mon avis pas un réel handicap, toujours pour les mêmes raisons.
A l’usage, piloter la bête
En DMX, le Viper XIP se pilote en 3 modes : Basic (54 canaux), Extended (64 canaux) ou « Ludicrous » (70 canaux).
Le mode « basic » n’est clairement pas “basic du tout”. Il est un peu regrettable que Martin n’ait pas prévu un vrai mode « basic », de 35 ou 40 canaux maximum, avec un contrôle 8 bits de la plupart des fonctions, qui suffisent la plupart du temps en usages simples sur des installations où un ou deux univers DMX sont déployés… Car finalement, à part le 16 bits sur les couteaux, peu de choses changent entre les deux modes…
Le mode « Ludicrous » ajoute 6 canaux pour gérer chacun des 6 secteurs du module de leds comme des pixels indépendants, pour créer certains effets (mais du coup, non focalisés… mais pourquoi pas !) Dans tous les modes (y compris le “basic”), un canal est dédié à la gestion d’infos pour le Martin P3, permettant l’entrée de flux vidéo comme générateur de certains effets et contrôles de lumière.
A l’usage, la machine est un vrai bonheur à utiliser. Les mouvements sont vifs quand ils doivent l’être, ultra smooth quand ils doivent l’être aussi, et c’est pareil pour la plupart des fonctions. Les réponses aux commandes sont exemplaires. Question bruit, elle est plutôt silencieuse. Encore quelques bruits de déplacements mais très légers. Là encore, c’est tout à fait satisfaisant. Là où le Viper XIP est le plus impressionnant est sans doute quand il est utilisé en faisceau large. Que ce soit en couleur, en gobo, en effet, c’est un vrai bonheur pour “faire de la lumière”.
Présentation vidéo
Conclusion
Tout le monde l’attendait et le voilà… Le renouveau du Viper est arrivé. Et il est à la hauteur des attentes ! Il va certainement remplacer son aîné dans les parcs des prestataires. Etant un grand utilisateur du Viper depuis un certain nombre d’années, j’ai vraiment hâte de faire joujou avec la descendance sur le terrain. Nous avons affaire à une machine très réussie et qui devrait régaler tout le monde ! Qu’on se le dise !
On aime :
- La puissance,
- Le faisceau,
- La machine en général,
- La netteté des effets.
On regrette :
- Pas grand-chose.