Le pays des merveilles selon WI avec Take That

WIcreations a fourni des structures scéniques, des monte-charges et des éléments d’automatisation générale à la tournée ‘Wonderland’ de Take That qui a débuté avec beaucoup de succès à la Genting Arena de Birmingham, au Royaume-Uni.
L’esthétique animée, carnavalesque et colorée est la vision du réalisateur créatif du groupe, Kim Gavin, et le produit de quelques sérieux talents créatifs et techniques qui ont collaboré pour apporter de l’action à une prestation puissante et très facétieuse du groupe.

L’équipe de WI était dirigée par Hans Willems et Koen Peeters et c’est Chris Vaughan, le directeur de la production, qui a sollicité la société. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec le concepteur de la production Ray Winkler pour Stufish, le scénographe Misty Buckley, le concepteur lumière Tim Routledge et le concepteur vidéo Alex Leinster pour spécifier et fabriquer une multitude d’éléments sur mesure. Pour faire face aux aspects complexes et rigoureux du projet en matière de sécurité, WI a fait venir Cristiano Giavedoni de Blumano en tant que responsable particulier de la sécurité.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

WI a conçu et construit à partir de zéro la scène circulaire de 20 mètres de diamètre. C’est la première fois que le groupe adoptait ce concept particulier, qui leur permet de se rapprocher de leurs fans … et fait vibrer les foules.
C’est aussi la première fois que WI développait ce système particulier de mise en scène circulaire. Comme toutes leurs constructions, celle-ci est conçue pour être érigée et démontée rapidement. Tout le système voyage dans une série de chariots qui se chargent d’une manière logique dans le camion.

L’espace sous la scène est optimisé pour fournir les moyens de changement rapide ainsi que des zones techniques. Au milieu de la scène se trouve une scène sur monte-charge de 9,5 x 6 mètres qui est utilisé dans diverses positions pendant certaines chansons et s’élève à 4,1 mètres au-dessus du niveau de la scène, lui-même à 1,9 mètre au-dessus du sol, au grand plaisir du public. Lorsqu’il est le plus chargé, le monte-charge supporte les trois membres de Take That : Gary Barlow, Howard Donald et Mark Owen, plus 12 danseurs.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

Il a une capacité de levage de 10 tonnes et est basé sur quatre ascenseurs TP6 de WI qui ont été développés pour les grands spectacles. Lorsqu’il est en position basse, il s’intègre dans une forme de logo TT incluse dans la scène, et il contient également un plancher LED. Il a été surnommé l’ascenseur «TT» par la production. Dans un premier temps, la structure et la mécanique ont été construits dans les bâtiments de WI à Heist-op-den-Berg, en Belgique, puis lors d’une étape ultérieure du processus de développement, le plancher à LED en forme d’anneau a été ajusté à la périphérie.
Le mouvement de l’ascenseur est contrôlé depuis régie par un opérateur utilisant un système de contrôle Vector. Au fur et à mesure qu’il émerge de la scène, 10 écrans de projection passifs se déroulent sur les côtés. Le protocole UDP généré par le contrôleur Vector envoie les données de position de l’ascenseur au serveur de média d3 qui traite la lecture vidéo, de sorte que l’image vidéo projetée est synchronisée et mise à l’échelle sur les faces de l’ascenseur pour coïncider avec son mouvement.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

À l’intérieur de l’élévateur TT en position haute, il y a une plate-forme secondaire suspendue sur quatre palans de commande de mouvement. Une trappe s’ouvre dans le plafond et le groupe descend et prend position pour chanter un morceau dans le ventre de l’ascenseur TT.
Dans la scène principale circulaire, il y a quatre autres ascenseurs WI pour les musiciens, un dans chaque quadrant de la scène, et chacun d’eux s’élève au niveau de la scène, avec un escalier d’accès à pantographe au-dessous du niveau de la scène, utilisé par les techniciens de coulisses pour servir et communiquer avec leurs musiciens respectifs. Ces ascenseurs sont contrôlés localement par des opérateurs debout sous la scène près des ascenseurs … car il est essentiel qu’ils aient un accès visuel réel à ce qui se passe avant que l’une de ces machines soit actionnée.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

Au-dessus du centre de la scène se trouve un gril en forme de TT conçu comme zone technique. Il fournit aux trois techniciens qui coordonnent les éléments d’automatisation, de son et d’éclairage des emplacements pour travailler pendant le spectacle.
Ce gril abrite également quatre treuils WI qui soutiennent près du sommet un tapis volant ondulant de 4,5 x 2,25 mètres, un dispositif réalisé sur mesure par WI.
Un joueur de sitar y est assis, et il atterrit sur la scène pendant la scène d’ouverture du spectacle.
Un rideau d’eau rectangulaire est également accroché au gril, ainsi qu’un ensemble de racks audio et d’éclairage, de gradateurs, d’amplificateurs et d’unités de distribution d’énergie. 14 écrans enroulés sont fixés au gril, tout autour de la forme du logo TT.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

A l’extérieur de la scène, un système de guidage circulaire WI de 17 mètres de diamètre permet le suivi continu de plusieurs accessoires et agrès utilisés par les acrobates suivis autour du bord de la scène. Le train de 8 chariots esclaves est déplacé par deux chariots de suivi à vitesse nulle. Chacun des 10 chariots porte un palan à vitesse nulle BGV-C1, d’une capacité de de 250 kg, qui est utilisé pour le mouvement vertical des accessoires de scène pendant « It’s All For You ».
16 écrans enroulés sont également accrochés autour des périmètres de la scène. Ils montent et descendent indépendamment et peuvent former une couronne complète masquant la scène. L’ascenseur TT, les écrans enroulés et le tapis volant sont contrôlés par la console Vector en façade, exploitée par Ross Maynard, qui a plus de 160 cues dans le spectacle. En tournée, il y a une équipe de cinq personnes de WI, pilotée par Brecht Moreels, qui s’occupe de toute l’automatisation et de la scénographie.

Photo : ©Kris Goodman – The Flying Lampie

Koen et Hans ont commencé à travailler sur le projet en décembre de l’année dernière : « C’est un spectacle extrêmement complexe et ambitieux qui a évolué au fil du temps et a entraîné une véritable collaboration entre tous les services et disciplines. Le travail d’équipe a été extraordinaire, tout le monde y a pris beaucoup de plaisir, et c’est aussi l’une des tournées les plus enrichissantes sur lesquelles nous avons travaillé à ce jour », déclare Koen. « Nous sommes très fiers de travailler avec Chris, Kim et une équipe aussi réputée et de participer à un spectacle si étonnant qui est si bien accueilli », ajoute Hans.

Plus d’infos sur le site WI Creations

 

Crédits -

Texte : WI – Traduction : Jean-Pierre Landragin

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