Les Sharpy Plus exhalent le glamour de Dita Von Teese

Dita Von Teese, la reine internationale du Burlesque, est revenue en Australie avec son spectacle le plus somptueux, « Glamonatrix ». C’était la première sortie des projecteurs hybrides Beam/Spots Sharpy Plus Claypaky de Phaseshift Productions.
Alex Goldberg, directeur de production et concepteur lumière de Dita, était ravi d’avoir 9 de ces nouveaux projecteurs pour commencer sa tournée mondiale.

©Angel Legas

Avec « Glamonatrix », les fans ont eu droit à toute une soirée de comédie et de strip-tease sophistiqués qui a célébré la diversité de la beauté. Loin d’être un spectacle burlesque habituel, « Glamonatrix » transcende et renouvelle le spectacle de variété classique des années 1940 en rendant gloire aux formes masculines et féminines d’une manière positive pour le corps qui stimule et relève le niveau.

©Wild Kat

« C’est le genre de spectacle qui offre à un concepteur lumière l’occasion d’être un élément actif dans la présentation elle-même », explique Goldberg.
« Souvent, lorsqu’on a un artiste sur scène, l’éclairage devient une partie essentielle du spectacle qui interagit avec les prouesses des danseurs, entretient l’allure séduisante de chacun et transforme toute l’ambiance pour créer de magnifiques instants. Pour moi, c’est important d’aider le public à se concentrer franchement sur l’interprète tout en sculptant une belle image scénique. »

Le Sharpy Plus est un projecteur hybride qui possède deux modes de fonctionnement indépendants. En mode Faisceau, ses effets volumétriques se distinguent grâce à son extraordinaire flux lumineux. En mode Spot, sa lumière est distribuée de manière plus homogène et permet la projection d’effets visuels uniformes.

Sharpy Plus

« Compte tenu de leur format, leur puissance est remarquable », dit Goldberg. « Je trouve que le choix de gobos est soigné et offre une belle variété de possibilités aux concepteurs d’éclairage. Il offre plein d’options pour toutes sortes de situations. »
Goldberg qualifie le choix de deux prismes de « vraiment cool. Qui n’aime pas avoir des outils en plus pour jouer ? » Il ajoute que, « le fait de pouvoir les combiner permet de créer des effets spectaculaires, pas seulement en volume, mais aussi en projection sur une surface. »
Il a utilisé cette option lorsque Dita a exécuté son emblématique numéro du verre de Martini, pour lequel il a combiné la roue d’animation et le prisme pour créer un effet de pluie saisissant.

« J’ai mis la roue d’animation et la roue à prisme radial sur une rotation lente combinée à un gobo tournant, pas tout à fait net, et j’ai obtenu un très bel effet », explique-t-il. « Le Sharpy Plus délivre un magnifique faisceau de lumière blanche parallèle et net qui permet de sculpter un bel espace. Le réducteur de faisceau sur la roue de gobos statiques m’aide à atteindre un point chaud intense, mais avec un faisceau qui a exactement le diamètre nécessaire pour obtenir l’effet souhaité. »

Goldberg a poussé le mode Beam pendant le numéro Lipteese de Dita, où elle chevauche un tube de rouge à lèvres géant. « Le Sharpy Plus m’a vraiment impressionné en mode Beam. J’ai utilisé cet effet dans Lipteese pour fournir un champ hypnotique et vibrant de faisceaux étroits et blancs qui accompagnait parfaitement la forte énergie du numéro de Dita. »

©Claire Alexander

La taille compacte du Sharpy Plus a également aidé Goldberg à tirer le meilleur parti de l’espace limité du camion de la tournée où chaque centimètre devait être pris en compte.
« Je n’avais jamais utilisé le Sharpy Plus auparavant, mais je suis satisfait de ses performances et de ce qu’on peut en tirer pour un projecteur de cette taille », rapporte-t-il. « Le nombre de fonctions que Claypaky a réunies dans un appareil de cette taille est phénoménal. »

Plus d’infos sur le site Dimatec et sur le site Claypaky

Crédits -

Texte : Claypaky – Traduction : Jean-Pierre Landragin

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