Mitchell Schellenger éclaire Logic avec Monet Elation

Cet automne, le rappeur américain Logic a parcouru 26 villes d’Amérique du Nord au cours de sa tournée “The Confessions of a Dangerous Mind” (« Les confessions d’un esprit dangereux ») avec des éclairages conçus par Mitchell Schellenger et fournis par la société Volt Lites de Burbank, en Californie.
Schellenger a utilisé un kit de Monet Elation comme projecteurs polyvalents dans son projet, ce puissant Spot motorisé à couteaux correspondant exactement à ce qu’il cherchait.

Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC

Nominé aux Grammy Awards, Logic a reçu plusieurs disques de platine, et son message positif séduit une base de fans en constante augmentation. Il a sorti en mai un nouvel album « Confessions of a Dangerous Mind », classé numéro un dès son entrée à l’US-Billboard 200.
À la recherche d’une nouvelle scénographie, le manager de Logic a contacté Schellenger après avoir aimé le design d’un concert d’Imagine Dragons dont Schellenger conçoit les éclairages depuis 2018. Au début de l’année, cela l’a conduit à assembler pour Logic un kit de festival, quelque chose qu’il décrit comme simple et facile à déplacer, « presque un kit du genre à usage unique », dit-il. « Puis nous avons repris ces idées du festival et les avons intégrées dans une tournée plus aboutie des arénas ».

Gril du festival comportait des ponts parallèles et automatisés, un élément que Logic souhaitait conserver dans les arénas. « On voulait garder un style simple et dégagé, avec seulement quelques modèles accrochés au-dessus de la scène », explique-t-il, « On a donc choisi d’utiliser un seul modèle, et c’est là que le Monet est entré en jeu. »

Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC

Schellenger était allé chez Volt Lites à Los Angeles pour avoir une démonstration du Monet, et il a trouvé les diverses capacités du projecteur à son goût. « Je ne voulais pas utiliser la configuration typique Wash, Profile, Spots », dit-il. « Je voulais que ça ait l’air simplifié. J’avais donc besoin d’un projecteur polyvalent avec de la puissance et la capacité d’éclairer l’ensemble du spectacle depuis les ponts. Le Monet était parfaitement évident. »
Ce qui a d’abord attiré son attention, c’est la conception même de la tête mobile. « C’est un appareil bien proportionné et moderne. C’est un paramètre que je prends en considération, car même quand un projecteur est inutilisé, il y a toujours de la lumière ambiante qui l’atteint et on aperçoit toujours sa silhouette.

Lorsque le concepteur a allumé les Monet, leur puissance et l’uniformité de leur lumière ont immédiatement fait une grosse impression. « C’était incroyablement percutant, et malgré cela il n’y avait pas de point chaud », a-t-il déclaré. « Face à d’autres projecteurs, il était uniforme et lumineux. Utilisé comme source LED blanche et complètement ouvert, il a une couleur blanc pur. Quand on ne sait pas qu’il s’agit de LED, rien ne permet de le deviner ».

Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC

Il a ensuite commencé à intégrer les systèmes de couleur CMY et RVB SpectraColor du projecteur, ainsi que le CTO et la roue de couleurs.
« Quand on a commencé à intégrer les couleurs, on a pu obtenir beaucoup de saturation et conserver le punch. On envoyé le Congo et il a continué à briller. Sachant que ce projecteur devait être ma principale source de lumière, c’était essentiel pour les utiliser ». Le concepteur aussi appécié le choix des gobos, qu’il décrit comme :« beaux, nets, propres et modernes ».

« Les confessions d’un esprit dangereux »

Dans le spectacle de Logic, le gril rectangulaire supporte 24 Artiste Monet répartis en six lignes de quatre projecteurs. Six autres Monet sont accrochés sur le pont de contre dans l’alignement des six lignes. Perpendiculairement aux lignes, Mitchell Schellenger a prévu encore quatre ponts automatisés.
Malgré les grandes dimensions des arénas, Logic voulait que le spectacle ait une atmosphère intime. Schellenger a utilisé deux IMAG de 4,50 m de large par 9,75 m de haut pour projeter des images en direct de l’artiste, en laissant le centre de la scène volontairement vide.

Schellenger explique: « Je ne voulais pas d’un écran IMAG au centre, car avoir une grande surface de leds allumée pendant la totalité du spectacle ne permettrait pas aux faisceaux d’avoir leur moment. Même si l’IMAG est allumé tout le temps, on voit toujours des faisceaux de lumière et les mouvements de l’automatisation.
Le centre de la scène est littéralement un trou d’espace négatif qui nous laisse un large terrain pour le jeu des faisceaux ». De plus, comme le spectacle dépendait fortement de l’IMAG, il était important que les lumières fonctionnent bien à la caméra.

Photo: Marc Chambers, @MAUIMARCC

Le concepteur a également placé un Monet à l’avant-scène, de chaque côté pour l’éclairage latéral. « C’était la première fois que j’utilisais un seul projecteur à l’avant-scène à cour et à jardin et c’était largement suffisant », a-t-il déclaré. « On pouvait les ouvrir en grand et couvrir tout le plan, puis les fermer avec le système de couteaux afin de ne pas étouffer le mur vidéo ».

Conception production et éclairage, mise en scène : Mitchell Schellenger (Station six)
Direction lumière en tournée : Sarah Parker
Programmation de l’éclairage : Manny Conde (Retinakiller)
Programmation Notch FX & D3 : Ryan Sheppard (Darkmatter Technology), Manny Conde (Retinakiller)
Producteur de la tournée : Eighteentwentysix
Direction de l’éclairage : Sarah «Sparks» Parker
Directeur de tournée : John Momberg
Directeur de production : Will Keating
Éclairage et automatisation : Volt Lites


Plus d’infos sur le site Best Audio & Lighting et sur le site Elation

 

Crédits - Texte : Elation – Traduction : Jean-Pierre Landragin

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